Le Solstice d'été, le jour le plus long de l'année, est célébré un peu partout dans le monde et ce, depuis des temps immémoriaux. Les origines de cette fête universelle se perdent dans la nuit des temps et des civilisations. Bien avant l'ère chrétienne, les peuples ont sacralisé cette journée par des rassemblements, des feux de joie, des défilés de produits artisanaux et comestibles etc. Après la chute de l'Empire romain, vers 476 après Jésus-Christ, quand l'Église catholique succéda aux institutions romaines, elle a en quelque sorte baptisé les fêtes dites païennes en leur octroyant un caractère religieux. Ainsi le Solstice d'hiver, le jour le plus court de l'année, le 24 décembre, fut consacré date de la naissance du Sauveur alors que celui d'été, le 24 juin, fut attribué à la naissance de son cousin Jean le Baptiste dit le Précurseur. Ainsi les nuits de la Saint-Jean entrèrent dans l'Histoire revêtues en fêtes de lumière alors que le feu rassemble les populations sous tous les azimuts dans une ambiance festive. Dans toute l'Europe, bien avant le Grand Schisme d'Orient de 1054, toutes les chrétientés célébraient la naissance de celui que Jésus qualifiera de plus important qu'Abraham lui-même ! Les provinces de France marquaient donc déjà la Nuit de la Saint-Jean depuis plus de mille ans quand Québec fut fondé en 1608.
La Nouvelle-France célébra la Saint-Jean très tôt dans son histoire . Les colons, les coureurs des bois, les Filles du Roy, les nobles, les militaires et les membres du clergé 'apportèrent'' cette tradition déjà millénaire dans leurs bagages et les premières générations québécoises grandirent dans une société pour qui cette Fête du début de l'été faisait déjà partie de l'histoire du Nouveau-Monde. La première messe à Montréal eût lieu le 24 juin 1615. Les Relations des Jésuites, ces premières annales de l'Histoire de l'Amérique française, rapportent, dès 1636, des célébrations de la Saint-Jean. Le 23 juin en soirée, à la tombée du jour, un peu partout sur les bords du Saint-Laurent, des deux côtés de la rive, des feux de joie scintillaient dans la nuit québécoise. Les autorités civiles et religieuses inauguraient les festivités en allumant puis en bénissant cette immense structure le plus souvent constituée de bois de cèdre fort inflammable. Ensuite, la populace chantait, dansait, tapait des mains, se baladait en d'interminables farandoles au rythme d'instruments de musique le plus souvent improvisés. Les défilés aussi avaient déjà leur place dans ces temps anciens. Les artisans exposaient leurs oeuvres et leurs produits qu'ils offraient à la vue des habitants en déambulant sur les places publiques dans des chariots aux allures baroques et tirés par des bêtes lourdement parées elles aussi.
Nos ancêtres avaient l'esprit à la fête. Sous le Régime français les jours fériés étaient fort nombreux. Si nombreux d'ailleurs que l'évêque de Québec dut en réduire le nombre par des mandements formels afin que la centaine de congés annuels soient sensiblement réduits en nombre. Tout était occasion de festivités. La fête patronale du village et des villages voisins, les grandes fêtes chrétiennes comme celles vouées aux grands moments de l'histoire de Jésus, de la Vierge, de Saint-Joseph et des innombrables saints patrons de la colonie, des provinces françaises, des corps de métier étaient autant d'occasions de poser la hache, la bêche et les outils aratoires, de rejoindre les parents et amis et de faire la fête. La Saint-Jean était donc une fête parmi d'autres comme la Saint-Louis, roi de France, le 25 août. Après 1760, les fêtes ancestrales et populaires devront désormais compter voire concurrencer avec certaines célébrations britanniques dont certaines devinrent obligatoires. Toutefois la Nuit de la Saint-Jean, avec ses feux de joie, demeure un moment marquant de l'année avec moult activités dans toutes les régions. Les fêtes populaires issues du monde ancien se sont transformées au fil des siècles. Avec le Siècle des Lumières, le XVIIIe siècle et les Révolutions américaines et françaises, les fêtes du peuple se métamorphosèrent en fête de la Nation. Au Bas-Canada (1791-1840), c'est l'ère des Patriotes qui fondent la nationalité et diffusent les idées nationales en nourissant le sentiment patriotique de la population.
***
Qui est Ludger Duvernay, le fondateur du 24 juin et de la Saint-Jean-Baptiste ?
C'est un des lieutenants, un familier, un intime de Louis-Joseph Papineau, Ludger Duvernay qui, le 24 juin 1834, organisa la première célébration nationale de la Saint-Jean-Baptiste. Natif de Verchères, dès 14 ans, en 1813, il apprendra pendant des années, en tant qu'apprenti, comment faire des journaux dans une imprimerie montréalaise, celle qui diffusait Le Spectateur. Ensuite, il deviendra Chef des pompiers aux Trois-Rivières puis il y lancera La Gazette de Trois-Rivières, le premier journal de cette ville fondée par Laviolette deux siècles plus tôt. De retour à Montréal, il achètera La Minerve d'Augustin-Norbert Morin qui deviendra le porte-parole du Parti Patriote. En décidant de donner un caractère national aux célébrations du Solstice d'été, à la Nuit de la Saint-Jean, Duvernay a eu une idée de génie qui lui survivra.
C'est à l'âge de 35 ans que ce militant politique aux idées passablement avancées pour son époque, a conçu le projet de doter les Canadiens (français) d'une Fête Nationale comme les autres peuples, comme, par exemple, les Irlandais en avaient une. Quelle date choisir pour cette fête ? Il y avait beaucoup de fêtes dans le Bas-Canada et ce depuis le temps lointain de la Nouvelle-France. Laquelle choisir pour magnifier la nationalité ? Les Patriotes sont les Pères de la nationalité, avant eux ce concept n'existait pas chez nous.
Une société secrète fut mise sur pied, elle se nommait ''Aide-toi et le ciel t'aidera''. Curieux de patronyme pour une association. Cela ressemble plus au nom d'une loge maçonnique qu'autre chose. Les membres de cette organisation décidèrent que le 24 juin serait une bonne date pour souligner dans une ambiance festive la Nation bas-canadienne. Profitant de la coutume ancestrale venue d'Europe et dont les origines historiques se perdent dans la nuit des temps, ils optèrent pour le 24 juin comme Fête Nationale. Beaucoup de Canadiens (seuls les francophones de ce qui deviendra le Québec se désignaient ainsi) portaient le prénom de Jean-Baptiste à cette époque.
Rien de religieux, encore moins de clérical dans le choix de cette date et de cette fête quoiqu'au moins un prêtre étaient présents parmi les convives du Banquet du 24 juin 1834, tenu dans les jardins de l'avocat McDonnell sis sur l'emplacement actuel du Centre Bell. Au contraire !
Ludger Duvernay a frappé dans le mille. Le 24 juin est célébré partout en Amérique du nord comme la fête nationale et patronale des Canadiens-Francais. René Lévesque en a fait la Fëte Nationale du Québec ! La bulle papale de Saint-Pie X, en 1908, dit bien que Saint-Jean-Baptiste peut fêter comme notre Fête patronale partout sur la terre où nous sommes. Ainsi depuis plus de 125 ans il y a fête des Québécois à Paris. Les Patriotes présents au banquet de fondation de la Saint-Jean-Baptiste ne s'attendaient certainement pas que 75 ans plus tard le Pape reprenne leur fête et la consacre. Si le Pape Grégoire XVI en 1834 avait fait comme Pie X en 1808, la République du Bas-Canada existerait depuis 175 ans...
Merci à Duvernay et aux Patriotes pour le 24 juin.
Gilles Rhéaume
Ancien président du Mouvement National des Québécois,
mandataire de l'organisation des Fêtes du 24 juin
L'origine du 24 juin
Les Patriotes sont les Pères de la nationalité, avant eux ce concept n'existait pas chez nous.
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6 commentaires
Archives de Vigile Répondre
21 juin 2008À M. Ouhgo:
C'est l'Irlande du Nord, les orangistes, qui fêtent la St-Patrick à Montréal.
40% des Québécois francophones ont une decendance irlandaise et peuvent donc se dire Irlandais ! Ils devraient tous êres de cette parrade le 17 mars, mais n'y sont pas !
Voilà le travail de négation ethnique du peuple Québécois qui se répercutte en négation de leurs autres descendances !
Ce qui fait qu'on ne voit que des Anglais à cette fête !
Nous n'existons pas.
L'ironie de tout çà, est que dans la réalité ce sont ces ayatollahs de la réduction des Québécois à uniquement des "francophones" qui pratiquent la "pureté raciale" en faisant de nous des Français d'avant 1534 qui auraient "dormis" pour ne se réveiller qu'en 1967!
Archives de Vigile Répondre
21 juin 2008Allez-y faire un tour sur le site de la Fête Nationale (État juridique) du Québec: http://www.fetenationale.qc.ca/
Le thème, cette année, est l'histoire !. Tiens donc ! Nous fêtions quoi avant ?
On pourrais jurer qu'il a été conçu par Gérard Bouchard. Non seulement les souches du peuple sont jettées mais le feu de la St-Jean est bien éteint. Nous n'y sommes plus qu'une fantômatique "présence francophone en Amérique du Nord".
Un souci évident dans chaque page d'éviter la moindre mention du terme "Canadien" pendant qu'une bouteille de John Labatt, moqueuse, expose sa feuille d'érable bien rouge en se disant bien "bleue".
Que penser de ce passage du discours de l'historien Jacques Lacoursière ?:
On fête çà ?
Symbole du rassemblement des cultures:
Samian, représentant du peuple algonquin ainsi que Biz et Chafiik, représentant du peuple complice. Ils étaient sans doute embêtés de se dire du peuple québécois car Samian se dit du peuple algonquin et s'aurait pu donner une impression d'exclusion.
Dans l'historique du drapeau on ne mentionne pas une seule fois la croix en son milieu !
http://www.fetenationale.qc.ca/le-drapeau-fleurdelise.html
Dans la section "historique" c'est carrément la suppression progressive du peuple par une série d'anachronismes:
1- Changeons l'histoire; Duvernay ne discutte plus du peuple Canadien français, mais a une vision prémonitoire du nouveau peuple à venir ! :
2- Les Canadiens français commencent à comprendre pour la première fois depuis 1608 qu'il existe des pays et que "Canadien" pourrait être une nationalité :
3- Le peuple Canadien français qui rêve d'une nationalité, adopte le nom de sa province dans l'espoire d'en faire un pays qui les représentera en tant que nation dans le reste du monde :
4- Le Québec étant toujours une province, le nouveau peuple Québécois ne se sent pas trop à l'aise de porter le nom d'une province, alors décide qu'au lieu d'être un peuple représenté par une province il se fera un peuple qui représente un pays ! Il se renommera alors "le peuple du Québec". Ce n'est donc plus le pays qui fêtera le peuple mais le peuple qui fêtera le pays :
5- Le peuple du Québec et la fête nationale du Québec. Le Québec n'appartient plus au peuple, c'est maintenant le peuple qui appartient au Québec, qui est toujours une province du Canada.
Voilà comment on dépouille le peuple Québécois de son identité historique et ethnoculturelle pour le noyer dans un peuple fictif qu'on veut assujetti à un État national tout aussi fictif.
Un peuple fictif ne peut produire qu'un pays fictif.
Toute cette confusion que nos chefs ont entretenu à des fins purement électoralistes, ils s'en sont eux-mêmes piégés.
Le sens du terme "nation" est différent selon qu'il vient d'un anglophone ou d'un francophone. Pour l'Anglais, nation veut autant dire le pays juridique qu'une ethnie, tandisque le Français l'utilise essentiellement pour le pays au sens juridique.
La définition de la nation Québécoise de Harper est ethnique (peuple). C'est ce qui dérange les chefs souverainistes, car pour eux c'est la reconnaissance de la nation du pays juridique qu'il souhaiteraient que Harper reconnaisse. Qu'ils espèrent une telle reconnaissance du fédéral dépasse l'entendement.
Le fédéral reconnaît le peuple Québécois comme étant le peuple Canadien d'origine. Donc, un Québécois de souche est un descendant du peuple Canadien d'origine.
Quant à la définition de l'État juridique de "nation" pour le Québec, il ne sera une réalité que lorsqu'il sera un pays indépendant , biensûr. Or, à ce moment là tous ceux qui détiendront la nationalité québécoise (de sol ou de sang ou des deux) seront des Québécois, au sens juridique biensûr. Mais tous conserveront leur identité ethnique d'origine, comme partout ailleurs !
Ce que Duceppe voudrait faire disparraître de l'histoire c'est la réalité du peuple Canadien au Québec. C'est la conception du reniement identitaire de Gérard Bouchard (Jettez vos souches). C'est la crainte que ces Canadiens ne s'identifient à la nation juridique fédérale, le Canada. C'est pourquoi le PQ n'a jamais réformé les cours d'histoire "lavés" de nos écoles.
Plutôt que d'éduquer ce peuple à sa réalité ethnique et du faux Canada juridique d'à côté, ils ont choisi de tout faire pour détruire la mémoire de ce peuple pour en créer un nouveau. Un génocide ethnoculturel.
Mais ce peuple refuse de mourir. Qu'il se dise maintenant Québécois, soit, mais il n'abandonnera jamais ses souches et son histoire. Sa mémoire est toujours là et les efforts d'y supperposer une fausse identité a produit le peuple confu et désuni actuel et qui se bat contre lui-même.
Cette confusion dont souffre le peuple revient comme un boomerang chez le Bloc qui est maintenant prit avec une reconnaissance ethnique au fédéral qu'il a lui même accepté et qu'il doit maintenant renier indéfiniment. Le Bloc cherche à faire disparraître le peuple dont il a besoin pour faire l'indépendance du Québec.
La commission Bouchard Taylor ne fut que l'expression de cette confusion, par reniement, imposée à ce peuple.
Comme si les patriotes avaient échoués parce qu'ils se disaient Canadiens !
Jacques Bergeron Répondre
21 juin 2008Il vous faudra maudire Mme Payette et René Lévesque les artisans de cette démarche, ce qui a permis à de nombreux Canadiens, devenus Canadiens-français, d'oublier qui ils étaient, et qui ils sont, pour se fondre,ou se faire fondre, dans un tout Québécois de souche,qualificatif et qualité qui ne veulent rien dire, sinon que nous partageons,avec les autres Québécois, un même pays par la géographie. Il est malheureux de constater que deux «Premiers Ministres indépendantistes» se permettent de nier à ces «Canadiens-français», Québécois de plein droit,(à plus de 82% de la population du Québec) de se reconnaître dans le «vocable» qui leur a permis de demeurer ce qu'ils sont,et de vouloir se doter d'un pays qui leur ressemble
en terre des Amériques.On ( notre parti politique appelé PQ) a commencé par déboulonner la Saint-Jean-Baptiste de son socle «Historique», puis ces gens ont suivi par la négation de ce qui nous fait, notre être de souche «française», d'où nous sommes devenus des Canadiens , pour devenir des Canadiens-français lorsque les Anglais se sont sentis soudainement devenir des «Canadian» au lendemain de la mise sur pied de la constitution de «1867».Aujourd'hui on dit de ceux qui se définissent comme étant des «Canadiens-français québécois, qu'ils sont des gens, qui par leur nom, refuseraient de reconnaître celles et ceux( la famille Johnson par expmple, identifiée par M. Parizeau, et lui-même par sa maman) qui composent notre nation en s'étant joint à «elle» par leur assimilation à ces Canadiens-français,par la langue de nos ancêtres et de la culture qui lui est inhérente.Vous voyez que nous n'avions pas besoin de Gérard Bouchard pour nous proposer l'interculturalisme,puisque nous avions déjà pour ce faire, René Lévesque en bonne compagnie avec les «Politiques» identifiés plus tôt. À la SSJB de Montréal on( Jean Dorion et ses conseillers généraux) a fait de même en faisant disparaître toute identification à «Canadien-français», par la modification des règlements de notre société nationale, ce qui va à l'encontre de la charte de cette vénérable société qui nous a rendus tant de services.Et Jean Dorion,(avec le chef du BLoc et M.Larose)demande que le gouvernement du Canada de Stephan Harper,reconnaisse une nation qui n'existe peut-être pas pour lui et d'autres, ou en tout cas, qui ne sait pas se reconnaître? Bonne Saint-Jean tout de même, à celles et ceux qui, comme de nombreux Québécois et de nombreuses Québécoises, fêteront la «Saint-Jean-Baptiste»,le 24 juin.
Daniel Verret Répondre
21 juin 2008M.Rhéaume,
Vous faites l'affirmation suivante dans votre lettre: "La première messe à Montréal eût lieu le 24 juin 1615." Vraiment? On aurait célébré la St-Jean à Montréal avant sa fondation en 1642? Avec tout le respect que je vous porte, pourriez-vous me fournir un peu plus de précisions?
Bonne St-Jean à vous, gens du pays,( à tous et à toutes, Québécois, Québécoises, nouveaux arrivants, nouvelles arrivantes, citoyens, citoyenes, hommes, femmes... j'espère que je n'oublie personne ).
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
20 juin 2008Attention, M. G.B.,
Voici un témoignage tiré du Forum RRQ, à propos d'Irlandais DÉNATURÉS:
mercredi 12 mars 2008
Oh my! Separatists! Call the police!
C'est mon épouse qui a attiré mon attention sur cette nouvelle. J'étais en train de donner un bain à mon fils quand elle a vu le début des nouvelles anglophones sur CTV. En manchette, un truc du genre: "Les séparatistes s'attaqueront à la parade de la St-Patrick!"
De la façon que c'était dit, elle croyait qu'il s'agissait de quelque chose de très dangereux, comme une menace de violence ou d'actes terroristes, quelque chose de terrible!
Puis, elle s'est mise à rire en réalisant que la "menace" séparatiste consistait à un petit groupe de membres du RRQ (Réseau de Résistance des Québécois) qui prévoit être présent lors de la parade pour distribuer des tracts et brandir des drapeaux québécois et irlandais. Maudite grosse menace! Appelez l'armée, vite!
Tout ce que le RRQ veut faire, c'est attirer l'attention des gens sur les similarités historiques entre les Irlandais et les Québécois ainsi que sur la participation des gens d'origine irlandaise dans la rébellion des Patriotes de 1837. Malgré leur promesse de ne pas causer de problèmes et de ne pas troubler la parade, le porte-parole de la United Irish Societies of Montreal promet, sur un ton agressif, de faire appel à la police pour repousser les méchants envahisseurs. Il dit que c'est de la provocation!
La presse canadienne anglaise en fait ses choux gras! Les méchants séparatistes veulent détruire la St-Patrick, it's terrible! Shocking! Avec une couverture pareille, il ne serait pas surprenant que les membres du RRQ soient insultés ou même bousculés par les participants et les spectateurs! Vous verrez...
Quelle farce ridicule...
Contrairement à leurs braves ancêtres, les soi-disant Irlandais du Québec démontrent qu'ils ne sont plus qu'une bande de fédéralistes anglos, obtus et fermés à tout ce qui est francophone. Que penseraient donc leurs ancêtres qui se sont battus sans relâche pour obtenir l'indépendance de leur pays des Anglais en voyant leurs descendants se ranger ici du côté de ces mêmes envahisseurs et se comporter en parfaits Anglais colonisateurs et dominateurs? L'indépendance, c'est bon pour leur peuple mais pas pour le nôtre, c'est bien ça? Maudite gang d'hypocrites...
Bien triste ironie de l'histoire...
Publié par Prof Solitaire à l'adresse 20:01
Libellés : ÔÔÔ Canadâââ
Archives de Vigile Répondre
20 juin 2008Je maudit les ignobles individus qui se sont conférés un droit divin de remplacer la fête du peuple Canadien (Canadiens français) , la Saint-Jean Baptiste, par une fête nationale civique !
C'est carrément la négation du peuple d'orinine !
C'est loin d'être pour moi un moment de réjouissances.
Ce n'est pas moins indécent que ce grotesque "jubily" du 400e.
On imaginerais pas la St-Patrick abolir son sens de célébration de la "descendance" irlandaise ! Y'a des peuples qui se respectent encore !