L'internationalisme en question

Interculturalisme - subversion furtive, déniée (le progressisme a ses contraintes...)

Mon dictionnaire est silencieux, mon correcteur ne reconnaître pas ce terme, mon ordinateur le souligne en rouge, personne n’est capable de définir ce que c’est que l’interculturalisme, même pas son inventeur, le grand sociologue du Saguenay, le professeur Gérard Bouchard. Plus j’essais de m’imaginer ce que c’est plus je m’égare.
J’ai d’abord imaginé que c’était une sorte d’internationalisme, soit une quête des cultures à la façon de l’UNESCO. Mais son auteur dit que cela se pratique à l’intérieur d’un pays, plus favorablement à l’échelle d’une province, mieux encore sur le territoire d’une ville ou même d’un quartier. Mais alors on n’est du tout dans l’international. Il m’a fallu abandonner cette piste.
Ensuite, j’ai pensé qu’il s’agissait d’aller au coeur des diverses cultures de l’entourage pour les comprendre et admirer, mais sur ce point son propagandiste dit qu’il s’agit de préserver « le cœur de la culture » du plus grand nombre. Ce n’est pas encore la bonne orientation.
Enfin, je me suis demandé s’il s’agissait d’échanger des éléments de culture pas des arrangements mutuels et continus, soit faire partager aux autres sa culture et adopter la leur dans le genre melting pot américain. Ce ne peut être cela puisqu’il s’agit de conserver l’identité des Québécois d’origine. Je n’y arrivais pas.
Alors c’est quoi l’interculturalisme? J’ai relu les dernières explications du professeur émérite dans Le Devoir afin de mieux cerner le concept. C’est alors que j’ai compris qu’on ne peut compter sur son texte, car M. Bouchard avoue ne pas le savoir lui-même. Il cherche et demande de l’aide pour se sortir de l’impasse, pas n’importe quelle aide, de l’assistance internationale. Tout ce que l’ai appris dans ma relecture fut que ce doit être quelque chose entre le multiculturalisme canadien et la Déclaration de droits de l’homme de la République française. Allez voir ce que ça veut dire. Peut être en a-t-il contre l’égalité de tous les citoyens devant la loi et qu’il souhaite des accommodements privilégiés pour certains groupes au nom de leur culture religieuse à la façon de la Cour Suprême, mais sans lui donner le nom de multicuturalisme? Motus et cousu, on ne peut lui faire dire rien de plus, sauf qu’il se dit bien déçu de ne pas être compris.
Nous avons un vrai problème si nous voulons être à l’avant-garde de la tolérance identitaire. Nous ne savons pas ce que cache le concept Bouchard –Taylor, à part son nom. Tout ce nous avons pour l’instant c’est une approche par ce que l’internationalisme n’est pas, ni ceci, ni cela, mais rien de positif. Une bien étrange chose que cet bibitte invoquée pour appuyer un rapport qui continu d’être ignoré.
Et si c’était de la rhétorique ouverte seulement aux initiés comme plusieurs discours de professeurs d’université, un charabia d’intellectuels bien contents d’eux-mêmes. Difficile à transmettre au petit peuple. Quand le gouvernement leur a demandé de trouver un chemin entre le Québec traditionnel et le multiculturalisme à la Trudeau les deux savants ont compris qu’il fallait noyer le Québec de nos ancêtres, celui de la résistance à tous crins. Et voilà la patente!
Jusqu’à maintenant l’internationalisme est un concept sans assise, un défi à la logique, un être de raison déraisonnable. Un immense sophisme.
Il y a toujours eu une réalité au Québec, celle d’un groupe d’humains qui se reconnaissent dans une même identité et qui se défendent des intrusions qui visent leur dénaturalisation.


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2 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    14 janvier 2010

    Que veut faire Gérard Bouchard ?
    Un symposium.
    Comment ?
    De grands experts viendraient dire au peuple quoi penser. Il peut déjà compter sur R.D.I.
    Que va-t-il arriver ?
    Vont se faire envoyer chier encore une fois !

  • Archives de Vigile Répondre

    14 janvier 2010

    Je pense que monsieur Bouchard, en tant "qu'idéaliste extrême" est viscéralement obsédé qu'un jour il puisse se faire traiter de raciste ou de xénophobe.
    Il est ainsi devenu xénophile !
    Xénophile ?
    Bien que peu usité, ce terme désigne paradoxalement une forme d’ethnophobie non plus à l’encontre de l’étranger, mais à l’encontre de ses propres concitoyens.
    Bien que le sens étymologique suppose que le terme désigne le fait d’« aimer les étrangers », il s’emploie uniquement dans le sens de « préférer les étrangers aux siens ».
    On observe ce phénomène dans certains pays où, pour des raisons historiques ou culturelles complexes, l’étranger est favorisé au détriment des autochtones. Xénophobie et xénophilie sont finalement deux facettes d’une même forme de haine.
    M. Bouchard est tout simplement ....... xénophile !
    Et il est emprêté dans la manière à prendre, pour nous expliquer cela, nous pauvres et minables "Ploucs Hérouxvilliens".