Le mouvement anti-Harper prend de l’ampleur. Manifestations, vidéos, publicités, pétitions, etc. De plus en plus de Québécois pressentent le danger que représente cet homme et appellent les voix à s’unir contre lui sans aller, sauf exception, jusqu’à suggérer aux électeurs pour qui voter, ce qui serait « aller trop loin ». De cette façon, certains appuieront le Bloc, d’autres le PLC, le NPD ou le Parti vert, donnant ainsi la chance au Parti conservateur d’obtenir la majorité qu’il salive d’avoir, au point que Stephen Harper ne desserre plus les lèvres pour se garder au sec, se contentant de son sourire de vendeur de gros chars.
Au Québec, le mouvement devrait devenir un mouvement en faveur du Bloc, autrement dit, en faveur du Québec.
Le 14 octobre prochain l’occasion nous est donnée de réaffirmer haut et fort notre identité : Nous sommes québécois et nous voulons être représentés par des Québécois. Nous en avons déjeuné, dîné, soupé de ces Canadiens indigestes. Nous ne pouvons plus ni les voir, ni les entendre. Pas plus Harper que Dion, Layton ou May.
Un tel geste d’affirmation ne pourrait qu’en entraîner d’autres. Il donnerait aux Québécois et surtout à leurs poli-pleutriciens la confiance en eux qui leur manque pour claquer DÉFINITIVEMENT la porte canadienne.
Nous possédons un territoire, une population, une langue, une culture, des ressources naturelles, qu’avons-nous besoin du Canada de Pétro-Harper ou de celui de M. Clarté référendaire ? Si nous formons une nation, si nous sommes distincts, démontrons-le ! Nous finirons bien par le croire. Le 14, votons BLOC !