Parti Indépendantiste

L'espoir d'une place au soleil

Certains se satisfont des demandes des politiciens de carrière péquistes qui réclament à Ottawa plus de leste à nos cordes de pendus.

Tribune libre 2008


C’est à force de se tirer dans les pieds

que l’on marche à genoux
Depuis sa création, le Parti indépendantiste

a suscité beaucoup d’enthousiasme

mais aussi de la désapprobation

chez ceux qui voient en lui

un diviseur de votes.
Pourtant, lorsque le Parti québécois

a terminé bon troisième, derrière l’ADQ, aux dernières élections,

le P.I. n’existait pas.

Il a été fondé dans le but de redonner aux Québécois

un nouvel élan.
Depuis, les signes de désertion, que l’on tente de faire passer

pour des actes de bravoure, se multiplient au PQ :

bilinguisme institutionnel, conversation nationale,

constitution québécois dans le Canada,

nouvelle Loi 101, etc.
Certains ont courageusement joint les rangs du P.I.

qui a le mérite de se prendre pour ce qu’il est :

un parti voué à la l’indépendance du Québec

et au bien-être des Québécois.
Certains ont préféré continuer

à pester contre le PQ en espérant

qu’il retrouve le gros bon sens,

comme on cherche une aiguille dans une botte de foin.
Certains se satisfont des demandes des politiciens de carrière péquistes
qui réclament à Ottawa
plus de leste à nos cordes de pendus.
Certains attendent que le P.I. fasse ses preuves.

Ces gens-là, qui se disent indépendantistes,

plutôt que de mettre leur foi, leur énergie, leur expérience, leur argent

au service d’une cause lâchement abandonnée par le PQ

attendent de voir. De voir quoi ?

Que le parti ne récolte que 1% des voix aux élections partielles

afin de pouvoir dire : « Je le savais. Ça ne valait pas le coup. Je n’y

suis pour rien. »

Et c’est vrai qu’ils n’y auront été pour rien. RIEN.

Pourtant, il n’en tient qu’à eux que le Parti indépendantiste

change le cours des choses et obtienne des résultats

à réveiller les patriotes dans leur tombe.
Suivre de loin les efforts du P.I.

par crainte qu’il ne fasse pas bonne figure

ou qu’il se casse la gueule

constitue une façon de faire obstacle

au seul parti qui a encore le cran

de se battre.
Tout le monde n’a pas la clairvoyance d’un Victor-Lévy Beaulieu…
Le PQ est un parti triste à mourir,

un parti qui se meurt et qui nous entraîne avec lui dans la mort.
Le Bloc québécois n’y survivra pas. Les Québécois non plus.
Le P.I. ne fait pas ombrage au PQ.

Il incarne l’espoir d’une place au soleil.
Caroline Moreno
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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Chapitre 2
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Chapitre 3
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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mai 2008

    Madame Moreno, Le dernier scrutin a tranché dans nos espoirs et moi qui hésitais un peu entre piiste et péquiste, je me suis fait mettre carrément à ma place par le verdict du peuple. Un .6% au Québec avec .2% dans Hull indique clairement le choix à faire. Surtout si on tient compte du fait que le PQ, tiers parti, a gagné partout. Même dans Hull comté cramoisi, où il a progressé malgré la présence de Bill Clenett et d'un PLQ au pouvoir séduisant. Il faut nous unir derrière le PQ seul porte-étendard du pays à bâtir avec sa stratégie nouvelle. Cesser de nous démolir mutuellement en rêvant d'un autre .4% piiste au prochain scrutin. Faisons comme monsieur Parizeau en donnant la chance au coureur. Gagnons à l'indépendance les hésitants du dernier scrutin dans les tiers partis, les indécis, les absents ainsi que des voteurs de l'ADQ et du PLQ perplexes. Le verdict du peuple nous l'a dit c'est là la seule voie praticable maintenant. En nous divisant nous deviendrons des fédéralistes-éternellement-étapistes-inconscients. Un seul parti, des mouvements s'il en faut mais ensemble pour le pays.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 mai 2008

    J'ai beaucoup aimé votre texte, votre intervention. Certaines personnes comme m.Ouhgo ne sont vraiment pas d'accord. Je l'ai vu dans les commentaires suite à mon texte:"Pourquoi je me tourne vers le PI" Je vous cite ici ma dernière réponse.
    Réponse à Ouhgo,
    J’aimerais tellement être d’accord avec vous. J’ai hésité longtemps avant de prendre ma décision mais pour les indépendantistes il n’y a pas de choix. Même si nous tous, nous nous réunissions derrière le PQ, ce qui serait normalement idéal, mais celui-ci ne veut plus faire l’indépendance, il a mis tout ça de côté. Au PQ on fait tout pour ne pas parler de Souveraineté, d’Indépendance. Je voudrais bien être nostalgique du passé et de ce fait continuer à coller au PQ mais c’est s’accrocher à un fantôme. Quand va-t-il changer son fusil d’épaule et tenter de rallumer la flamme indépendantiste? Rien, absolument rien ne nous apparaît comme un avenir probable ou même possible en ce sens.
    Mme. Marois est pourtant une femme talentueuse mais elle veut se faire élire d’abord, devenir le première femme première ministre du Québec. C’est un but que l’on peut comprendre mais pour y arriver elle enterre le cœur du PQ ! On fait quoi maintenant. On s’unit devant un fantôme ? Pour ma part c’est impensable. Derrière le PQ, nous, les indépendantistes, ne sommes plus crédibles. Vous le savez pourtant. C’est extrêmement dommage mais c’est comme ça…et je ne vois pas de Sauveur miraculeux en vue pour le PQ. Je sais aussi que le temps manque, on fait quoi ?
    L’avion (PQ) va s’écraser. On ouvre la porte de côté, on ajuste notre parachute (PI) et on saute dans l’espoir qu’il va s’ouvrir. Ça prend du courage pour des indécrottables péquistes comme nous mais encore une fois, quoi d’autre ?
    Ivan Parent

  • Sylvain Boucher Répondre

    1 mai 2008

    Une coalition PI, QS, PV n'obtiendrait pratiquement rien et demeurerait très loin du pouvoir. Quoique vous en disiez de négatif, en ajoutant le PQ (et quelques électeurs adéquistes), vous auriez une coalition au pouvoir avec possiblement près de 45% à 50% de voix. Vigile nous montre souvent l'urgence de devenir indépendant. Alors pourquoi ne pas se rassembler plutôt que de se fragmenter ??? Vite une grande coalition pour le pouvoir et ensuite, l'indépendance.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    30 avril 2008

    M. F. Picard,
    Bon... quand c'est pas, comme ailleurs, pour NOUS traiter tous d'immigrants, c'est pour se croire sortis de la cuisse de Jupiter et annuler les efforts des compatriotes Québécois de quelques décennies...
    Merci de vous manifester, Monsieur, geste devenu tabou devant les apôtres du chef invisible.

  • Frédéric Picard Répondre

    30 avril 2008

    « Ces gens-là, qui se disent indépendantistes …» -Caroline Moreno
    On peut très bien être indépendantiste et ne pas être en faveur du parti indépendantiste. De quel droit remettez-vous en question les convictions politiques des autres ?
    « Suivre de loin les efforts du P.I.
    par crainte qu’il ne fasse pas bonne figure
    ou qu’il se casse la gueule
    constitue une façon de faire obstacle
    au seul parti qui a encore le cran
    de se battre.
    » - Caroline Moreno
    Ici, vous empruntez une pente très dangereuse Mme Moreno. Vous accusez tous les indépendantistes non-Piistes, voir même les Piistes inactifs, de faire obstacle au PI. C’est une vision extrêmement Manichéenne.
    On s'ennuie de Pierre Bourgault ! Ce dernier a rendu un vibrant hommage à Michel Chartrand en 1971, alors que Michel Chartrand n’était pas membre du PQ.
    Autres temps, autres mœurs …

  • Archives de Vigile Répondre

    30 avril 2008

    Le sondage CROP de ce matin vous donne probablemwent raison parce que, d'une façon ou d'une autre, M. Charest est enligné solide pour gagner, de façon majoritaire, la prochaine élection. Ça indique aussi que l'ADQ va probablement s'effondrer, ce qui va laisser l'opposition officielle au PQ qui ne pourra rien faire ainsi pour faire passer se nouvelles idées du genre : Instauration d'une Constitution et citoyenneté québécoises, rénovation de la loi 101 pour protéger mieux la langue française etc.
    La présence du PI ne fera donc pas obstacle à la prise de pouvoir par le PQ à la prochaine élection puisque le PQ n'est pas enligné pour gagner ça avec le résultat de ce sondage et des autres qui l'ont précédé.
    M. Lévy-Beaulieu est une bonne prise pour le PI mais ça vous aiderait beaucoup de recruter 2 ou 3 autres personnalités connues du genre de M. Claude Béland ou de députés péquistes actuels ou du passé qui seraient plus indépendantistes purs que souverainistes avec association ou partenariat ou pour une confédération ou pour l'autonomie du Québec. Les députés péquistes qui ont quitté le PQ quand M. Lévesque leur a proposé le "beau risque" seraient du genre à joindre les rangs d'un parti comme le PI vu qu'ils ne voulaient pas de négociations avec M. Mullroney pour autre chose que la souveraineté du Québec. Vous en avez plusieurs dont M. Jacques Parizeau. Il y a aussi M. St-André qui me semble plus près de votre plan que de celui du PQ. Si le PI ne réussit pas à convaincre d'autres personnalités connues, ça va être difficile pour le PI de percer, je vous le dit.
    M. Lévesque a réussit à décoller le PQ assez vite parce qu'il était lui-même une vedette qui avait réalisé la nationalisation de l'électricité "Hydro-Québec" et qu'il y avait d'autres candidats très solides qui se sont présenté pour le PQ, dès la première élection de ce parti.