La loi de la démocratie en temps de paix

Il faut s’armer d’une longue patience

Chronique de José Fontaine

J’ai quelques amies et amis québécois à qui l’échec du PQ a fait vraiment mal et introduit dans leur âme le doute.
L’analyse la plus pertinente de la question québécoise, je l’ai lue dans la thèse de Christophe Traisnel comparant Wallonie et Québec. A vrai dire, ce n’est pas par la comparaison elle-même que mon ami Traisnel en arrive à la conclusion dont je viens de parler mais d’une simple réflexion de bon sens: sur des questions capitales, il est difficile en démocratie de réunir une majorité. L’exemple des référendums français sur l’Europe est là pour le montrer même si en 1992, le OUI à l’Europe l’emporta, c’est de justesse (1% de plus que la moitié). Et en 2005 c’est le NON qui gagna avec une avance bien plus confortable. Mais dire NON, ce n’est pas tout à fait une opinion car si le OUI est clair, le NON a mille sources diverses et contradictoires.
J’ajoute peut-être aussi un autre élément à cette réflexion. Nous avons tendance à comparer nos projets nationalistes en espérance avec les nationalismes réalisés, ceux des Nations classiques qui sont souveraines et reconnues dans le monde. Mais il est une chose à remarquer dont il est étonnant qu’on ne l’ait pas assez soulignée: c’est que les nationalismes institués ont tous profité d’une situation de violence - de violence même très grave - qui a obligé les membres de la nation à se rassembler à un tel point que le sentiment national a été - au moins un instant – unanime. Je pense que les nationalismes belge, français, allemand, italien, anglais, espagnols, américain, canadien, russe, polonais, danois, norvégien, suédois, irlandais (on pourrait faire le tour du monde), plongent leurs racines dans une situation de violence – de violence parfois extrême - vécue par ces pays.
Bien que je n’aie pas connu la guerre, elle est encore présente à travers tant de souvenirs vécus par mes aînés que je peux me représenter ce qu’elle signifie.
Le King Albert’s Book
On sait que le 4 août 1914, l’armée allemande aligna 1 million d’hommes qui devaient atteindre Paris et prendre ensuite l’armée française stationnée à l’est à revers. Mais en traversant la Belgique dont on supposait qu’elle n’oserait pas s’opposer à une telle multitude armée. Or le roi des Belges Albert Ier et son gouvernement décidèrent de s’opposer à cette invasion comme la Belgique s’y était engagée par traité. Devant Liège, l’armée allemande aligna deux brigades, soit 40.000 hommes. Mais, alors que la condition nécessaire de la réalisation du plan allemand était la vitesse de progression des troupes, le 5 août, certaines unités allemandes n’avaient progressé que de quelques kilomètres et certaines même régressé. Les Allemands massèrent alors 100.000 hommes et énormément d’artillerie... Mais ils piétinèrent deux semaines.
La veille, le Chancelier allemand avait solennellement déclaré devant le Parlement allemand que l’Allemagne violait le droit international en traversant la Belgique, mais qu’elle ne s’y était résolue qu’en raison de la menace militaire française et le Chancelier promettait aux Belges de réparer les dégâts causés par la guerre. En fait, pour des raisons liées à la peur énorme qu’entraîne la guerre, en raison de vieux souvenirs entretenus dans la tradition allemande militaire (les francs-tireurs de la guerre franco-allemande de 1870), les Allemands, sentant que la résistance militaire belge profitait à la France (objectivement), contrecarrait le principal objectif qui était d’aller vite, estimèrent vite (dès les premières heures), que leurs troupes n’avançaient pas pour des causes illégitimes et ils crurent réellement que le Gouvernement belge avait organisé des francs-tireurs mettant gravement en difficulté leur armée. Rien qu’en Wallonie (par hasard, elle était principalement sur le chemin d’invasion), les troupes allemandes fusillèrent 6.000 civils et détruisirent 15.000 maisons. Ce n’était pas de la barbarie, c’était une “fausse croyance sincère” (qu’il y avait des gens qui vous tiraient dans le dos). Mais cela donna au gouvernement anglais et au gouvernement français l’élément leur permettant de dire qu’ils menaient la “guerre du droit” et que leur entrée en guerre était aussi une volonté de faire respecter le droit international.
Comme le Roi Albert apparaissait comme le chef de l’armée belge et comme un héros antique en s’opposant aux “barbares”, un journal anglais demanda à des personnalités principalement de ces deux pays – et surtout des intellectuels, des prêtres, des évêques, des personnalités morales – de dire ce qu’elles pensaient du Roi des Belges. Ce que l’on lit dans ce livre est parfois effarant, notamment ce que dit le philosophe français Henri Bergson, allant jusqu’à parler des “travaux philosophiques” du roi, ce qui est un pur fantasme. Je ne donne que cet exemple. Mais pas pour rendre Bergson ridicule, pour montrer que la guerre est une lutte à mort et qu’en présence de la mort, on fait des folies pour vivre à tout prix.
Le Québec menacé de mort?
Je connais bien le vocabulaire nationaliste au Québec qui estime que le Québec est menacé dans son existence même. Cela a été dit mille fois aussi en Wallonie et notamment dans les années 1960 en regard de la démographie, panique soulignée par le grand sociologue français Alfred Sauvy. C’est vrai que beaucoup de Wallons ont éprouvé dans ces années-là la menace de mort économique pesant sur la Wallonie, soulignée par les menaces démographiques. Et c’est vrai aussi que, dans ces années-là, il y eut une mobilisation extrême notamment des syndicats. Pourtant, lorsque l’on compare avec la mobilisation qu’entraîne la guerre, les menaces en temps de paix, aussi graves soient-elles, ne permettent pas d’aller aussi loin. Je pense avoir éprouvé avec beaucoup de Wallons le sentiment de mort qui pesait alors sur la Wallonie, mais aucun monument n’est là pour en entretenir le souvenir, il n’y a pas de morts autour desquels se rassembler pour communier dans la révolte de l’injure que l’on fit subir à la patrie, rien de tout cela.
Le nationalisme en temps de paix – somme toute quand la démocratie joue à fond, qu’il y a débat contradictoire etc. - n’entraîne pas aussi évidemment au combat qu’en période de guerre. Je pense que la difficulté du Québec est celle-là. Que le Québec a à créer un sentiment national qui ne soit pas lié à la violence paroxystique qu’est la guerre. Je dis paroxystique car la guerre, c’est – il faut s’imaginer cela! - des dizaines de milliers d’hommes s’avançant dans votre pays, avec des armes à feu terribles, des canons. Des milliers de vos compatriotes sont tués, des dizaines de milliers. Face à cela, il n’y a pas de référendum à faire, ni de débat à entamer. On ne peut qu’être avec la nation, dans la nation. E. Weber, l’historien américain, prétend même que, à la veille de 1914, il y avait encore une majorité de Français qui ne parlaient pas le français et ne se sentaient pas français.
Je mets mes amis québécois en face de cela, non pas pour les consoler à bon compte, mais parce que la loi de la démocratie en temps de paix est celle-là: il faut s’armer d’une longue patience en vue de convaincre et, si possible, chercher à ce que ce travail traverse les générations, car si un projet est mis en débat, il est rare au départ qu’il recueille une majorité, tandis que le projet de se défendre si l’on est attaqué par des soldats produit en quelques jours – en quelques heures! - non pas même seulement une majorité mais une sorte d’unanimité.
L’échec du PQ n’empêche pas que le Québec est une nation, que son aspiration à la souveraineté est bien connue dans le monde. En somme, les élections d’hier ne sont pas un échec, mais prennent place dans le lent travail historique qui fera de certaines nations dans le monde, non plus le produit de l’unanimité face à la violence, mais le fruit du débat pacifique où chaque être aura pu s’exprimer.
Je parie que des nations engendrées comme cela – et qui n’existent pas encore – ont plus de chance de durer, qu’elles sont cette modernité que Teilhard de Chardin exprimait en termes religieux disant que l’humanité serait un jour placée devant le dilemme: ou bien le suicide ou bien l’adoration.
Les Québécois et les Wallons – entre autres peuples – ne sont pas seulement nationalistes, ils inventent une autre façon de faire société. Ils sont hypermodernes et en avance sur le monde, ils peuvent parfois être incompris, même au Québec et en Wallonie.
José Fontaine

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Né le 28/6/46 à Jemappes (Borinage, Wallonie). Docteur en philosophie pour une thèse intitulée "Le mal chez Rousseau et Kant" (Université catholique de Louvain, 1975), Professeur de philosophie et de sociologie (dans l'enseignement supérieur social à Namur et Mirwart) et directeur de la revue TOUDI (fondée en 1986), revue annuelle de 1987 à 1995 (huit numéros parus), puis mensuelle de 1997 à 2004, aujourd'hui trimestrielle (en tout 71 numéros parus). A paru aussi de 1992 à 1996 le mensuel République que j'ai également dirigé et qui a finalement fusionné avec TOUDI en 1997.

Esprit et insoumission ne font qu'un, et dès lors, j'essaye de dire avec Marie dans le "Magnificat", qui veut dire " impatience de la liberté": Mon âme magnifie le Seigneur, car il dépose les Puissants de leur trône. J'essaye...





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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2007

    Salutation citoyennes et citoyens,
    Il y a une rumeur à l'effet que la Reine d'Angleterre visiterait notre territoire national lors des festivités du 400e anniversaire de la fondation de la Ville de Québec en 2008. Ne serait-ce pas là de la provocation de la part d'Ottawa de faire parader un tel symbole d'oppression coloniale au Québec même ?!
    Le mouvement indépendantiste devrait en l'occurence sortir les drapeaux en guise de protestation ! Il y a une limite à notre patience !
    Gilles Brassard

  • webmestre Répondre

    13 avril 2007

    http://ruralia.revues.org/document53.html

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2007

    correctif: http://ruralia.revues.org/document53.html

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2007

    "E. Weber, l’historien américain, prétend même que, à la veille de 1914, il y avait encore une majorité de Français qui ne parlaient pas le français et ne se sentaient pas français"
    Lire plutôt ce long commentaire de 1998 d'un spécialiste français du monde rural ancien (http://ruralia.revues.org/document53.html)
    qui commente avec précision et subtile ironie parfois le parti pris du Californien E.Weber qui en 1983 dans son livre "affirmait l'existence de deux France et percevait « le fameux hexagone comme un empire colonial, [...] un ensemble de territoires conquis, annexés et intégrés dans une unique structure administrative et politique ».

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2007

    Salutation citoyennes et citoyens,
    Monsieur Fontaine, le gouvernement "canadian" n'a pas besoin de recourir à une pression militaire contre le Québec. Après la prise du territoire, suivie par une tentative d'insurrection de la part des Patriotes en 1837-38, le Canada a poursuivi sa politique d'encerclement du Québec par une politique de conquête des esprits et par l'instauration d'une camisole constitutionnelle telle que définie par la "canadian federation"...
    Actuellement, le "balancier constitutionnel" va dans le sens d'une dite "ouverture du fédéralisme" par Ottawa. Mais en réalité, ce n'est qu'un retour vers le respect de la Constitution "canadian" après un passage mouvementé des centralisateurs dont la tête d'affiche fut celle de Pierre-Elliott Trudeau... Du nationalisme "canadian" à plein régime pour mater celui du Québec...
    Si le Québe renonce à sa capacité d'être indépendant, il ne pourra plus "stopper" les agissements feutrés d'Ottawa... Oui, comme le souligne citoyen Luc Bertrand, le Québec deviendra un Nouveau-Brunswick... ou encore un Franco-Ontario... D'ailleurs, la région de l'Outaouais en est la première démonstration...
    C'est une erreur stratégique de ne pas activer le mouvement indépendantiste par ici...
    Gilles Brassard

  • Luc Bertrand Répondre

    11 avril 2007

    Votre perspective, monsieur Fontaine, est très intéressante. Cependant, la conquête militaire d'un territoire n'est pas toujours une garantie de solidarité nationale contre l'agresseur. On n'a qu'à penser aux Ukrainiens ou aux Lithuaniens qui ont accueilli la Wehrmacht comme des libérateurs dans les premières semaines de l'opération Barbarossa (l'invasion de l'Union soviétique par l'Allemagne le 22 juin 1941). Il faut comprendre que pour ces pays, le véritable occupant était l'Armée rouge et le régime communiste de Staline.
    Par contre, un autre exemple, probablement un peu fort, me semble présenter une analogie avec le comportement servile et opportuniste de plusieurs Québécois envers l'occupant britannique depuis 1760. Il s'agit de la France de Vichy dans laquelle nombre de Français ont collaboré, souvent avec un enthousiasme suspect, avec le régime nazi de juin 1940 à août 1944. Le défaitisme qui a suivi la chute de Napoléon en 1812 et, plus tard, la capitulation à la guerre franco-allemande de 1871 sont peut-être d'autres facteurs qui ont conduit l'historien américain cité à douter de la loyauté des Français à leur patrie en 1914.
    Que ces mauvais exemples expliquent ou non les motivations qui unissent les peuples ne change en rien la véracité de vos propos sur la fibre nationaliste des Québécois. Malheureusement, après presque 250 années de soumission à un occupant qui a non seulement pris le contrôle économique et militaire du pays, mais également joui d'une immunité absolue contre tout envahisseur non anglo-saxon (à cause du voisinage du puissant Oncle Sam), la nature humaine et les contraintes quotidiennes ont conduit une proportion importante des descendants des survivants de la Nouvelle-France à s'intégrer de facto dans la culture et l'establishment du conquérant au point de s'en considérer partie prenante. "Sir" Wilfrid Laurier, Pierre-Eliott Trudeau, Louis St-Laurent, Jean Chrétien, Stéphane Dion, Paul Desmarais, Charles Guité, Paul Martin, Lucienne Robillard ou Monique Jérôme-Forget ne constituent-ils pas les meilleurs portraits de tels "collaborateurs French-Canadians"?
    J'aurais souhaité que nous puissions bâtir un pays sur des bases positives, sans amertume envers le Canada anglais (depuis l'Union forcée de 1840, ce sont effectivement des fédéralistes francophones qui ont fait le plus de tort à l'émancipation de la nation québécoise), mais votre analogie avec la domination par les armes me démontre bien que j'ai probablement tort. Le pire de tout ça, c'est que le Canada anglais semble avoir compris le message, par son mutisme officiel (protégé par l'omertà médiatique) depuis la prise du pouvoir par Stephen Harper, que le meilleur moyen de combattre l'idée d'indépendance du Québec est de ne plus montrer d'hostilité envers le Québec. Si en plus d'éteindre "la flamme" de cette façon ils parviennent à conserver le contrôle de l'immigration, même avec le meilleur enseignement de l'histoire, ce ne sera qu'une question de temps avant que la "différence québécoise" ne se marginalise pour finir par s'estomper. Le Québec francophone aura ainsi subi le même sort que la Louisiane, le Manitoba et, bientôt, le Nouveau-Brunswick.
    Si toutefois, par miracle, le Canada anglais commettait la même bourde qu'une escadrille de bombardiers allemands a commise le 23 août 1940 (en bombardant par erreur une cible civile, la Luftwaffe avait soulevé l'indignation des Anglais et déclenché l'escalade des raids meurtriers de la RAF sur les villes allemandes qui ne s'est arrêtée qu'à la capitulation du Reich en mai 1945), je tâcherai donc de rester prêt à toute éventualité, même si je condamne à l'avance une telle politique du pire.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2007

    Salutation citoyennes et citoyens,
    Merci pour votre texte étoffé, Monsieur Fontaine !
    Le PQ doit se raviser forcément à la lueur du résultat électoral du 26 mars dernier. Le recours au référendum doit être mis en veilleuse pour un certain temps. Cela ne veut pas dire pour autant que l'option fondamentale du PQ en faveur de la souveraineté doit être remise en question... S'il le fait, et bien, trop de militants le déserteront...
    Tandis que le PQ "mijote", il revient au mouvement indépendantiste de s'activer davantage au sein de la société civile. Il pourrait réclamer une Constitution québécoise, une citoyenneté nationale, le rapatriement de tous les impôts...
    Puisque l'on se retrouve dans un contexte de gouvernement fédéraliste minoritaire au Québec, et bien, c'est le temps justement de faire la promotion de l'indépendance nationale en dehors de l'arène parlementaire...
    Tout ne doit pas être réduit aux états d'âme du PQ... La Patrie déborde du PQ...
    Gilles Brassard

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2007

    Non, il n'y aura pas de guerre au Québec.
    Pas parce que le gouvernement canadien s'abstiendra de lancer son armée envahir la "province" (sens de colonie); plutôt parce que les québécois n'embarquent pas dans la résistance active, et ont toujours préféré la grande force de l'inertie.
    Depuis la bataille des Plaines d'Abraham, les francophones auraient eu, plusieurs fois, la possibilité de jeter à la mer les oppresseurs britanniques; ils étaient supérieurs en nombre et en armes. Conseillés par le clergé catholique qui se soumettait au destin préparé par Dieu, les québécois ont baissé la tête, pourvu qu'on les laisse profiter de leur langue et de leur religion.
    Depuis Trudeau, le gouvernement canadien est prêt à envahir le Québec et le fera dès qu'un vote en faveur de la séparation sera gagnant. Les Canadians (y compris de bons Québecois) ont dit qu'ils n'accepteraient pas un vote de 50% plus un, d'autres ont avancé qu'ils n'accepteraient pas la séparation peu importe le résultat du vote. Ne pas accepter, cela veut dire quoi? Nos députés ne veulent pas alerter la population.
    Il sera très facile au Canada d'envahir la province puisque les Québécois ne réagiront pas selon leur habitude. S'ils rencontrent un soldat, ils le contourneront tout simplement, comme ils l'ont fait en 1970. Le Canada ne pourra pas maintenir indéfiniment ses troupes dans le territoire, les québécois reprendront les rênes de leur gouvernement, petit pas par petit pas, mais se rendront enfin compte que la démocratie des britanniques n'a pas changé d'un iota depuis l'Acadie, l'Inde, les îles malouines.
    L'armée canadienne est cantonnée en permanence à 15 minutes de Québec, pour mieux circonscrire l'assemblée nationale; Martin, à la suite de Trudeau, a préparé l'aéroport de Mirabel pour recevoir l'armée rapidement et Harper semble être de la même trempe.
    Ce problème d'envergure est soigneusement caché à la population, mais nos dirigeants péquistes semblent en tenir compte, en ne prenant pas les moyens de faire accepter l'indépendance par la population québécoise. Nos députés veulent surtout profiter de leur situation confortable à l'assemblée nationale.
    Dire que la Confédération canadienne a été acceptée, en 1867, par 5 francophones seulement!