Conquête ou invasion brutale et occupation?

Depuis 250 ans, nous avons résisté à l’altérité et à l’adversité amenées par l’envahisseur. Et c’est cette résistance qui irrite tant les fédéralopathes schizos bien dociles comme la très ruminante Denise Bombardier, les chroniqueurs de La Presse, de même que M. Vigneault et M. Létourneau.

Coalition pour l’histoire

Au cours de la fin de la semaine passée, j’ai lu un texte à deux volets de l’historien adepte du nationalisme pluriculturel consensuel, nommé Jocelyn Létourneau, paru dans l’organe montréalaise de Gesca, en date du 12 septembre 2009. Le premier volet portait le titre «L’avenir de 1759» et le deuxième volet présentait le titre «La conquête commémorée autrement».
Dans son édition de samedi passé, la rédaction de La Presse nous présentait M. Létourneau comme étant un professeur d’histoire de l’Université Laval et on nous faisait noter que son texte est «un extrait qui sera présenté par l’auteur au colloque «1759 Revisited: the conquest in historical perspective» à Londres dans quelques jours».
Sous le titre principal [«L’Avenir de 1759»->21785], on pouvait lire le sous-titre «Les britanniques n’ont jamais pu assumer leur rôle de conquérant, les perdants n’ont jamais accepté leur rôle de conquis».
À la lecture de ce texte, je me suis spontanément posé la question à savoir s’il n’y aurait pas une certaine confusion chez ceux qui se disent historiens quand ils utilisent le mot conquête pour qualifier ou désigner les événements qui ont mené à la sanglante et fumante invasion britannique sur les plaines d’Abraham en date du treize septembre 1759.
Est-ce que des historiens polonais ou français diraient des Allemands qu’ils les avaient conquis dans le contexte de la deuxième guerre mondiale? Est-ce que les perdants chez les Polonais ou chez les Français avaient accepté leur rôle de conquis? C’est pourtant assez évident que les Allemands avaient envahi et occupé ces deux pays, entre autres.
Alors, pourquoi est-ce que ceux qui se disent historiens insistent-ils à utiliser le mot conquête pour qualifier la guerre de Sept ans qui a mené aux horreurs de l’été de 1759? Des mots plus justes comme: invasion brutale; saccage; occupation ou parasitage sont beaucoup plus évocateurs ou pertinents. Le choix du mot conquête n’est pas innocent. L’utilisation de ce mot, par certains historiens, est une forme de soumission intellectuelle ou psychique volontaire au conquérant réducteur, acceptant de fait le statut d’un peuple à la souveraineté violée, annexé à un autre par la violence.
M. Létourneau nous indique clairement sa propension au révisionnisme anglophile de la manière qui suit: «L’anglais, comme figure de l’altérité adverse, est en voie d’être remplacée par celle de l’Anglais comme figure de cofondation de la société québécoise». Avec un discours comme celui-là, ça va sans dire qu’il doit avoir été très bien accueilli à Londres.
Ceci dit, j’aimerais faire remarquer au lecteur que beaucoup d’éléments de la députation péquiste de même que sa direction actuelle soutiennent ce mythe de cofondation.
Pour revenir à M. Létourneau, est-ce qu’un historien irlandais dirait des Britanniques qu’ils sont des cofondateurs de l’Irlande? Je reviens à mon exemple des Polonais ou des Français, est-ce que les Allemands avaient été perçus comme une altérité adverse qui se métamorphoserait par magie en cofondateurs lorsqu’ils avaient envahi et occupé ces deux pays pendant la deuxième guerre mondiale?
Par ailleurs, j’aimerais faire remarquer à M. Létourneau et à ses semblables que les Britanniques ont assumé leur rôle d’envahisseurs et d’occupants avec brio. En tant que Canadiens d’origine, nous avons eu à subir les affres sanglantes de l’envahissement brutal, l’occupation, l’asservissement ou la conscription au nouvel ordre socio-économique que cet empire belliqueux est venu nous imposer avec violence et qui perdure toujours avec nos jeunes qui vont mourir en Afghanistan pour la gloire de sa gouverneure générale.
M. Létourneau nous explique dans son énoncé que «le temps n’efface pas les représentations construites, encore moins quand elles sont ressassées. Pour que changent les représentations, il faut les travailler. L’historien le fera dans l’inspiration d’une méthode rigoureuse. Mais la méthode peut-elle être une voie d’avenir pour penser et faire passer 1759? On peut répondre oui pour se montrer optimiste».
La méthode révisionniste proposée pour dorer la pilule de notre asservissement, mouture Jocelyn Létourneau, trouve tout son sens dans cette formule ronflante à relents de chloroforme: «Tout a été affaire de compromis obligés qui ne sont jamais disparus du paysage social et politique».
Élaborant un peu plus sur son devoir de réécriture historique, M. Létourneau s’exprime ainsi: «Le rôle de l’historien, qui examine la complexité du passé, n’est pas celui du commémorateur, qui raconte l’histoire pour soutenir une cause. À l’heure actuelle, la seule cause que peut servir la commémoration de la conquête est celle du nationalisme québécois défini selon le canon traditionnel, qui repose sur la représentation de 1759 comme moment de Grand basculement collectif ».
M. Létourneau poursuit sur sa lancée de remodelage historique en affirmant que «C’est par ailleurs par crainte qu’elle n’avantage une autre cause que plusieurs intervenants se sont opposés à la mise en relief de l’événement. Par autre cause, on entend celle du fédéralisme et du canadianisme, bien sûr, mais celle aussi du nationalisme pluriculturel ou consensuel, c'est-à-dire celle du nationalisme déshistorisé et dépolitisé selon les traditionnalistes».
M. Létourneau en rajoute pour son auditoire anglophile en écrivant que «Plutôt que de voir la commémoration servir des intérêts nuisibles, on a préféré qu’il n’y ait pas de manifestation. Plutôt que de voir la conquête être séparée de sa tradition narrative, qui a fait de l’événement un désastre et qui est devenu le lieu véritable de la tragédie, on a préféré ne pas exposer la plaie de 1759 à l’air libre, pour que n’y naisse la possibilité d’une cicatrice. Le moulin aux images iconoclastes ne devait à aucun prix se substituer au Moulin de la parole accréditée».
Quel bouilli conceptuel infect? [Le nationalisme pluriculturel consensuel accrédité par M. Létourneau est un mythe ou une fumisterie, au choix.->10132] Le nationalisme pluriculturel n’a rien de consensuel, il découle toujours d’un rapport de force ou d’un déséquilibre des forces entre les cultures ou les races qui vivent sur un même territoire.
Je vous soumets le cas de la Palestine, un pays où une ethnie est venue en chasser une autre avec l’approbation implicite de l’anglosphère. Tout comme ici au Québec, sauf que nos colonisateurs n’utilisent pas des bombes au phosphore, comme les Israéliens. Ici, les anglos et leurs collabos nous importent massivement des immigrés réfractaires à notre langue et à notre culture.
M. Létourneau évoque un sondage récent affirmant que 80% des francophones ont endossé l’énoncé voulant que les anglophones forment l’un des peuples fondateurs de la société québécoise. Je serais très curieux de savoir pour quel compte ce sondage a été mené et la méthodologie utilisée.
M. Létourneau se range dans le camp des fédéralopathes schizos qui ont désorganisé le 400e de la fondation de Québec par Champlain en prétendant «Que la métamorphose ait engendré des blessures ne disqualifie pas l’évènement comme avènement». On le sait bien, les britanniques nous ont envahi et ont occupé notre territoire pour notre bien, pour nous libérer de nous-mêmes. Il faut vraiment disposer une fois pour toutes de l’argument que la royauté britannique nous a amené la démocratie. Il serait éminemment plus juste de dire qu’à chaque fois que nous réclamions la démocratie, l’occupant venait nous dicter ses contours et ses limites très étroites, souvent avec violence. Pensez à l’incendie du parlement du Bas-Canada en 1849.
Se complaire à voir dans l’événement du 13 septembre 1759 une refondation ou une cofondation relève plus d’un fantasme de ceux qui soutiennent la mystique plurinationale désincarnée que d’une analyse historique nationale sérieuse et enracinée.
Dans la même veine, en date de mardi le 15 septembre, le même torchon à Desmarais a publié un texte d’un autre collabo schizo à la solde d’Ottawa, un certain Richard Vigneault. Son écrit portait le titre «L’héritage de la victime», sous-titré «Le moulin à paroles a donné l’impression d’une interminable souffrance de 400 ans des Québécois». La rédaction de La Presse présentait ainsi M. Vigneault: «L’auteur est consultant en communication, conseiller ad hoc du gouvernement de Jean Charest et membre de l’Idée fédérale».
Dans son texte, M. Vigneault se plaint qu’il n’y avait pas de place pour les fédéralopathes schizos comme lui lors du Moulin à paroles des 12 et 13 septembre passé.
De plus, M. Vigneault accuse les organisateurs d’avoir «banalisé l’appel à la violence du manifeste du FLQ, considéré comme un texte comme les autres, cette entreprise avait toutes les allures d’une récupération de l’histoire. C’était, sans l’ombre d’un doute, un hymne à l’indépendance, marqué par la présence en force des ténors de la souveraineté».
M. Vigneault va encore plus loin dans son zèle de collabo bien payé en énonçant qu’«Après avoir confisqué le drapeau, la langue et la Fête nationale pour les placer au service de l’option souverainiste, voilà une tentative d’embarquement de l’histoire, de la littérature et de la poésie».
L’épreuve des Canadiens d’origine ou des Québécois d’aujourd’hui ne date pas de 400 ans. Pour être plus précis, elle date de 250 ans. On n’a pas affaire ici à l’héritage de la victime tel que conçu par M. Vigneault. Notre héritage est tout autre, préservé grâce aux luttes vigilantes et vaillantes de nos ancêtres et des générations suivantes pour conserver notre langue et la culture s’y rattachant. Cette lutte transcende notre musique, notre littérature et notre poésie. C’est ce qu’on pourrait qualifier plus justement comme une résistance à l’envahisseur ou à l’occupant. Petit clin d’œil à M. Bourgeois en passant. Le Moulin à paroles n’avait rien de victimaire, ce fut une célébration de ce que nous sommes, de notre soif de liberté, de notre aspiration à se libérer de l’occupant des plaines, voire de l’ensemble de notre territoire, incluant le Labrador.
En guise de conclusion, M. Vigneault nous donne l’exemple
d’un clown québécois milliardaire endossé par Las Vegas qui se payera un voyage extra-terrestre pour mousser sa propre cause, ce qui fait dire à M. Vigneault que «le Québec actuel n’a pas de limites pour ceux qui bâtissent l’avenir et refusent de se complaire dans les méandres de l’histoire». Vive Elvis Gratton!
Depuis 250 ans, nous avons résisté à l’altérité et à l’adversité amenées par l’envahisseur. Et c’est cette résistance qui irrite tant les fédéralopathes schizos bien dociles comme la très ruminante Denise Bombardier, les chroniqueurs de La Presse, de même que M. Vigneault et M. Létourneau.
J’ai assisté au Moulin à paroles dimanche passé et j’ai passé par toute la gamme des émotions à l’audition des textes et des chansons si gracieusement et si généreusement offerts à ceux et à celles qui y étaient.
J’ai été emporté par le lyrisme de la lecture mélodieuse d’un texte de Paul Chamberland lu par Raoul Duguay. Sublime.
Le moulin à paroles est une expérience à répéter.
Daniel Sénéchal
Montréal


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 septembre 2009

    Vous êtes en accord avec le rapatriement des armoiries royales de France au Québec?
    Faite entendre votre voix en écrivant à la Ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine Christine St-Pierre aux adesses suivantes:
    ministre@mcccf.gouv.qc.ca
    circonscription@mcccf.gouv.qc.ca
    Merci de militer pour le retour de notre patrimoine.
    Soldat Sanspareil
    2ième bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://www.régimentdelasarre.ca

  • Archives de Vigile Répondre

    24 septembre 2009

    Il y a un moyen de rendre hommage à nos ancêtres de 1759 1760, voici un lien internet sur le sujet, à vous de militer pour ce rapatriement de notre patrimoine.
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    Par Soldat Sanspareil
    Permettez moi humblement de faire la requête suivante qui serait tout aussi significative dans le cadre d'ouverture envers le Québec et qui selon moi mettrait un baume à la polémique ayant entourée la reconstitution de la bataille des plaines de la CCBN.
    Lorsque Québec a capitulé devant les troupes anglaises, le 18 septembre 1759, les vainqueurs avaient arraché les armoiries de Québec - une sculpture de Noël Levasseur - pour les transporter à Londres en guise de trophée. La sculpture a été rendue au Canada en 1909. Elle est maintenant exposée au Musée de la guerre à Ottawa. Ne serait-il pas de mise de la restituer à la ville de Québec en cette année ? C'est une idée comme ça.
    Pour plus de détails voir le billet de Raymond Lemieux publié dans la revue Québec Science d'avril 2009.
    Les armoiries royales de France
    À partir de 1725, un ordre est donné d'accrocher les armoiries royales de France au-dessus des portes principales des villes et des forts de Nouvelle-France. L'exemple montré plus haut est installé à Québec jusqu'en 1760.
    Il y a une belle occasion de rapatrier les armoiries royales de France qui se présentera en septembre 2009 à Québec dans le cadre du dévoilement du projet Montcalm. Je vois bien son retour au musée de l'Amérique Française près du drapeau de Carillon.
    Merci de l'attention que vous porterez à ce billet en espérant cette fois-ci que les groupes de reconstitutions historique du Québec soient invités à toutes commémorations si ceci se concrétise.
    Soldat Sanspareil
    2ième bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    www.regimentdelasarre.ca

  • Archives de Vigile Répondre

    23 septembre 2009

    http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/chroniques/semaine_2009_09_03.html
    En 1907, dans une activité d’organisation territoriale, le ministre des Terres et des Forêts attribuait des noms à 49 cantons se trouvant en Abitibi. Rappelons que cette région sera ouverte à la colonisation cinq ans plus tard. On retint alors les noms de 7 régiments de Montcalm et ceux de 42 officiers de ces mêmes régiments. Voici donc les noms de ces glorieux régiments : La Reine, La Sarre, Royal-Roussillon, Languedoc, Guyenne, Berry et Béarn.
    Avec le peuplement des cantons, des municipalités ont été créées. Dans quatre de ces sept cantons, la nouvelle municipalité a repris le nom de celui-ci. C’est le cas des municipalités désignées sous les appellations La Reine, La Sarre, Berry, et Royal-Roussillon. Ce dernier nom a depuis cédé sa place à celui de Macamic.
    Rappelons que le jeudi 13 septembre 1759, il y a 250 ans, a eu lieu la fameuse bataille des Plaines d’Abraham. Le marquis de Montcalm y affrontait Wolfe.
    Cette chronique vous a plu? Abonnez-vous.

    La Reine La Sarre Royal-
    Roussillon Languedoc Guyenne Berry Béarn
    Carte : Jean-Luc Lavoie, Commission de toponymie
    Bandeau des drapeaux des régiments : © réservé, reproduit ici avec la permission de l'Autorité héraldique du Canada

    [Commission de toponymie, 3 septembre 2009]
    Soldat Sanspareil
    2ième bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!

  • Archives de Vigile Répondre

    23 septembre 2009

    Pour tout savoir sur cette émission au canal savoir:

    Montcalm, Wolfe et les autres... Vaugeois raconte
    Durée : 7 émissions - 30 min
    Établissement : Bureaux régionaux de Télé-Québec
    Type d'émission : Documents éducatifs
    Une série consacrée à une période trouble de l'histoire du Québec : la guerre de Sept Ans (1756-1763). À l'aide d’illustrations, de peintures et de manuscrits de l'époque, Denis Vaugeois et ses invités, des historiens de renom, échangent leurs points de vue sur la Conquête de la Nouvelle-France. Ils revisitent de grands thèmes : la capitulation de la Ville de Québec, l'affrontement entre les troupes françaises et anglaises, l'alliance avec les Amérindiens et plus encore. Ils questionnent l'histoire, remettent en question certaines thèses et rappellent des événements oubliés ou méconnus.

    http://www.canal.qc.ca/emission.php?id=59
    Soldat Sanspareil
    2ième bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    www.regimentdelasarre.ca

  • Archives de Vigile Répondre

    21 septembre 2009

    Quant à moi, il s'agit d'une invasion et d'une occupation qui perdure. C'est l'évidence même. Nous vivons en territoire occupé. N'est-ce pas ce que nous voyons encore dans un certain pays?...
    J'espère que nos politiciens en sont conscients. Mais hélas!,ils se sont tous convertis à l'ouverture et à la tolérance...(et si derrière la tolérance se cachait de la lâcheté...) sans se demander ce qu'il adviendrait de NOUS. À tel point que c'est NOUS qui devons faire des concessions aux nouveaux arrivants, au risque de perdre notre identité, notre langue et notre culture. C'est le monde à l'envers. Vous essaierez de faire cela dans d'autres pays... On confond tout, on banalise tout, et si nécessaire on occulte tout, afin d'éviter la chicane.

    C'est bien Jean Chrétien qui à une époque avait dit « qu'il ne fallait plus de référendum parce que ça divisait les familles ».

  • Tremblay Sylvain Répondre

    20 septembre 2009

    Un très bel article. Bien qu'il ne critique que quelques textes insipides de relations publiques sous le couvert d'histoire ou de journalisme, une tâche gigantesque si on avait à toutes les faire, il pose la différence qu'il y a à faire entre conquête et invasion, et ça c'est très important. Il ne faut pas se faire d'illusion, il s'agit bien d'une invasion suivi d'une occupation, comme vous dites si bien, et le commentaire de MichelG enfonce le clou encore davantage, expliquant bien de quoi il s'agit. Je ne sais pas pourquoi nous utilisons habituellement le terme de conquête, ça doit venir de notre éducation, nous l'avons probablement appris comme ça, et ça nous serait resté. La guerre est finie, la conquête c'est du passé, nous vivons dans l'ère moderne, les anglais ne sont plus méchants, ils sont très gentils, c'est ce que nous pensons habituellement, dans notre vie quotidienne. Et l'anglais, bien c'est une langue universelle, mondiale, il faut bien l'apprendre, pour travailler, lire, écouter la radio et la tv, faire des affaires, en on a la chance, en plus, d'avoir des anglais chez-nous, à portée de main, au Québec, ainsi que partout ailleurs au Canada. Ce sont nos concitoyens! De là à penser que la Conquête était inoffensive, juste une poignée d'immigrants qui nous ont forcé la main un peu pour entrer chez-nous, il n'y a qu'un pas. Et nous les voyons comme des immigrants, les militaires anglais sont rentrés chez-eux, il n'existe plus que des civils anglais, anglophones de tous horizons. Alors pourquoi les fédéral est-il pro-anglophone? Pourquoi est-ce qu'on a perdu notre gouvernement d'alors? Nous n'avions plus de lois à nous, plus de réglements, plus de religion, plus de chef, nous avions des pertes en vies humaines et en biens matériels. Que s'était-il passé? Une conquête, ça? Qu'est-ce que c'est qu'une conquête? Je ne pense pas qu'aucun pays puisse s'ennorgueillir d'avoir été conquis. La France a été conquise, il y eu guerre et elle aurait perdue, mais elle n'a pas été envahie ni occupée. Pourquoi nous? Faisons-nous, avons-nous fait les frais de la France? Avons-nous servi de monnaie d'échange? Alors, est-ce qu'on ne parlerait pas plutôt de la France lorsqu'on utilise le mot conquête? Alors que nous, ce serait différent, nous en aurions fait les frais, au prix d'invasions multiples et répétées échelonnées sur des dizaines ou des centaines d'années! Les anglais sont dans le décors, nous en sommes habitués, ce sont des civils, les militaires se sont retirés. Peut-on parler aussi d'occupation? Vous en avez soulevé le pan avec MichelG. Nous étions une tranquille colonie française, nous avons été envahi et occupés, Les preuves sont là: le gouvernement fédéral à Ottawa, à la solde uniquement des anglophones de toute les provinces, spécialement l'Ontario. Le Manitoba a été combattu et réprimé pour avoir voulu devenir une province francophone. La Constitution a été rapatriée sans l'accord du Québec, par un simple jeu de poids des provinces anglophones contre nous. Noius devons parler anglais si nous voulons travailler dans un ministère ou organisme fédéral chez-nous, au Québec. Avec plein d'autres exemples commme ça, ce n'est pas une occupation, ça? Oui, c'est une occupation! Le Québec, le Canada tout entier est un pays occupé. Ce sont des civils anglophones qui occupent notre pays. La Nouvelle-France s'appelait aussi le Canada. C'était un synonyme. Et Notre Canada était français, pas anglais, pas bilingue anglais-français, français uniquement, avec les différentes langues autochtones locales que nous respections. Aujourd'hui, il n'y pratiquement plus de langues autochtones, et le Canada est bilingue anglais-français, mais en façade seulement, tout le monde sait que c'est uniquement anglophone, les poches francophones étant continuellement gardées en minorité décroissante, au Québec y copmpris, par une politique implacable de destruction. Moi je pense que, pour que cette occupation cesse, il faudrait stopper l'anglicisation du Canada, et favoriser sa francisation. Au Canada, c'est une tâche pratiquement impossible, car les anglophones ne voudront jamais parler français un jour, même pas dans cent ans ou mille ans. C'était bien pensée, leur invasion de notre pays; ils s'étaient bien dit qu'en cas d'échec de l'occupation à long terme, ils prendraient le plus de terrain physique et d'avance linguistique possible, entretemps, afin de gagner ce qu'ils nous ont pris de force, en cas de séparation inéluctable d'avec les francophones. D'où deux Canadas, qu'on aura éventuellellement, celui qu'il nous restera, et celui qu'ils auront réussi à nous soutirer. Contrairement à ce qu'ils essaient constamment de nous faire croire, ce ne sera pas une catastrophe pour eux, la destruction du Canada; c'était prévu depuis le début des invasions, ils avaient une vision pour leurs enfants, pour leur descendance. La problématique est juste notre résistance, et la perte de leurs acquis. Par exemple, si le fédéral décidait d'interrompre l'immigration anglophone au Canada, et ne permettre que celle francophone, ce serait eux qui nous parleraient alors d'indépendance, car leurs acquis fondraient à vue d'oeil. Prenons conscience que nous avons été envahis, et que nous somme toujours occupés. C'est très important.

  • Michel Guay Répondre

    19 septembre 2009

    Il faut savoir que le Québec ( Nouvelle France) c'est de 1534-2009 donc 475 ans comme leMoulin à Paroles d'ailleurs .
    Et les massacres contre nous par les canadians ( Anglos -USA) c'est 475 ans d'harcèlements d'attaques et de menaces d'envahissements nous obligeant à construire des forts au lieu de nous limiter à construire nos villes
    Cet historien collabos aurait raison si les troupes de Wolfe n'avaient pas massacrés et déportés des civils en menant une guerre génocidaire contre les Acadiens les Québecois les métis et les Amérindiens .
    Si nous n'avions pas retrouvé nos droits en 1774 lorsque les anglais prirent peur devant l'aide de la France à l,indépendance des USA
    Si nos génocidaire canadians n'avaient pas empècher nos parents et nos bâteaux d'entrer dans le Saint Laurent pour faire commerce de 1755 à 1855
    Si nos les Canadians ne nous avaient pas privés d'immigrations favorables depuis 1763 et auraient respectés notre langue , notre religion , nos tribunaux
    Si nous étions 24 millions de francophones au Canada au lieu de 8 millions avec 16 millions d'anglicisés ne parlant pls français et qui sont répartis au Canada , aux Usa et dans le monde
    Si notre histoire de 1755 à 2009 n'était pas un combat continuels contre les mesures de guerres , les anglicisations, contre tous nos droits , contre notre éconimie Québecoise, contrenotre ouverture au monde , contre notre religion catholique, contre nos positions anti guerres , contre notre droit deMémoires etc.....
    Donc ce faux historiens à la solde d'Ottawa ment