Loi C-51

Trois chefs pour l’érosion du Québec

Et un chef résolu pour notre patrie

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Baîllonner le peuple

Les gens passent un autre hiver froid et difficile. Les coûts de chauffage, de l’alimentation et de d’autres nécessités augmentent sans cesse. De plus, pour tourner le couteau dans la plaie et ce, bien comme il le faut, Philippe Couillard a trouvé le moyen de nous assaillir avec l’austérité intégriste, l’atrophie économique conséquente et le bordel communautaire pour mieux nous diviser.

La pression monte et ça craque de partout. Les vautours de Bay Street préparent déjà leurs marionnettes pour la prochaine tourmente sociale et politique avec le concours de parlementaires d’Ottawa aux trois chefs bien financés, donc bien préparés à nous servir leurs plats autant misérables qu’odieux.

Ainsi donc, Stephen Harper et deux chefs d’opposition s’apprêtent à faire passer un projet de loi, C-51, présenté par l’équipe de fascistes conservateurs pour museler toute forme de protestation ou d’expression contraire à leurs doctrines intoxiquées de bitume et de foi religieuse aveugle.

La loi C-51 est taillée sur mesure pour réduire davantage, si c’est possible, la liberté d’expression au Kaynayda et par conséquent et surtout, au Québec. C’est une loi qui vise à bâillonner toute opposition aux oléoducs et les trains de la mort.

La seule à s’être exprimée contre ce projet délibérément sournois se trouve à être l’élue des Verts, Elizabeth May. En date de lundi de cette semaine, elle a déclaré en chambre, des plus communes à Tawa, que ce projet de loi va transformer le SCIS en police secrète.

Il me semble que c’est déjà fait. Pierre Elliot Trudeau avait été un novateur en fait de restriction des droits, avec son dépoussiérage de la loi coloniale sur les mesures de guerre, version octobre 1970, de même que sa charte des droits et ces libertés pour restreindre le Québec.

Donc, lundi, Mme May a interrogé les conservateurs à savoir si les crimes contre la sécurité du Kaynayda engloberait les manifestations publiques contre les oléoducs. Pas de réponse au numéro signalé…

Le Kaynayda est déjà bien doté en fait de services de polices, même secrètes, qui prétendent nous protéger de la «menace terroriste».

Par ailleurs, beaucoup de gens au Québec ne connaissent même pas l’existence du SCIS. Et, la réalité, c’est que ce service en est un qui est intégré à un réseau plus large au service des multinationales et de la kleptocratie de l’anglosphère, étroitement associée avec certains intérêts européens.

Harper demande d’ajouter une autre couche à la criminalisation de la liberté d’expression et les chefs d’opposition s’effondrent comme des tapis de douche transis de peur d’être perçus comme étant mous face à la manipulation terroriste.

Des plus réconfortant pour Harper Premier. Il est le «King», le maître de la joute parlementaire. Son opposition lui frotte, savonne et cautionne son dos bitumineux avec leur serviette parlementaire servile.

Je vais vous laisser deviner le nom du seul chef d’une formation politique propre au Québec - je mets une certaine emphase sur «propre au Québec» - apte à défendre les intérêts du Québec à Ottawa, en attendant qu’on fasse le ménage chez nous tout en devenant un pays, le Québec.


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