Le PC, le PLC et le NPD en mode électoral

Ce qui se joue en 2015 du côté d'Ottawa

Le Bloc à remettre vigoureusement sur la carte électorale

Tribune libre

Le PCC, c’est le bras politique de Bay Street Toronto, le parti du pétrole sale et des oléoducs conçus pour la contamination environnementale. À sa tête depuis déjà trop longtemps, le très contrôlant Harper Premier, très porté sur l’abus de la démocratie, la prorogation et l’austérité meurtrière, c’est le type même du commandité par les pétrolières. Protégé ainsi, il peut chevaucher sa monture dénaturée sans opposition réelle ou sans trop de heurts, en faisant complètement fi des intérêts bafoués du Québec.

On peut entrevoir la vraie nature de ce «Tortonto tar sands cowboy» en tenant compte du concept de marionnettes de l’austérité qu’il incarne si bien avec son équipe de ministres de l’ignorance, de la bêtise autant idéologique que religieuse.

En fait, il est l’apologiste sans gêne aucune pour la promotion de cette honteuse manie toxique du pétrole sale et caduc acheminé par ces oléoducs de la terreur environnementale proposés par ses investisseurs zombies, les vrais kleptocrates derrière le PCC, qui est en fait une société cotée en bourse privée.

Bientôt dans un voisinage près de chez vous, Denis Lebel et sa caravane de la honte PCC cherche des maillons faibles parmi nous pour servir de Québécois de service et de candidats électoraux à mettre en pâture électorale au nom du PCC de Harper Premier.

Récemment, il a eu le plaisir de combler le vide conservateur - sidéral et considérable - au Québec avec Gérard Deltell, l'ex adéquiste devenu macaque sous la houlette désorientée de son mentor François L’Escargot, dit le proxénète de la souveraineté différée. Ce dernier étant un proche de Lulu de L’Ombre de Sagard.

Et que dire de cette recrue désespérée de M. Lebel, cette présentatrice bilingue à peine connue dans le milieu politique, Pascale Déry de LCN et de Tivia? À suivre. Pour l’instant, ce choix désespéré s’explique peut-être par la présence de l’affable «angryphone» Robert Libman et du non moins francophope Beryl Wajsman du très loyaliste «Suburban», comme étant les deux autres présumés candidats en lice pour le PCC dans «Mount-Royal», cette circonscription électorale de choix, enclave traditionnelle de l’apartheid montréalais rivalisant avec Westmount.

Pour le moment, la bonne attitude face à Mme Déry, cette brebis étourdie issue des médias contrôlés, c’est le silence des agneaux à tondre...

Ceci dit, Lebel prend vraiment des airs d’un pauvre type délirant en besoin de réhabilitation sociale et affective quand lui et ses collègues illuminés croient que Stevey des Pipelines pourrait rafler quelques sièges de plus au Québec.

Il faudrait faire voir à ces manipulateurs et détrousseurs du PCC qu'on n'en est plus à l'époque de son ami Brian Mulroney. À son époque de gloire suivie de honte, Brian pouvait compter sur un réseau de pions naïfs au sein de l’élite québécoise de la résignation. De plus, ce sacré Brian, ti gars de Sept-Îles, avait un atout non négligeable dans une de ses manches de veston taillé aux spécifications du «Beaver Club».

Sa carte passe-partout, c’était son valet de chambre, son «insider au PQ», Lucide Bouchard du Saguenay, avocat des Orphelinats de l'abus, dit l'Ambassadeur de la Honte par procuration, devant son miroir, dans une représentation mémorable au Centaur autour de 1996.

Alors, et ce, tout récemment, Stevey Premier multipliait les promesses de platitudes provinciales pour le Québec. Tout ceci dégage une odeur fétide, on subodore une élection en 2015. Même le p’tit Justin s’y met de son côté pour présenter ses visions paternalistes pour notre nation, inspirées de son funeste père et encouragé par la prise de pouvoir de Philippe d’Arabie à Québec.

De son côté, Thomas Mulcair s’agite au nom de la gogoche maladroite des néofédérastes désavoués de Tommy Douglas.

Beau menu électoral en perspective pour 2015

Venons-en au but. Mettons que les lecteurs qui ont pris la peine (ou ont subi le supplice) de lire ceci pourraient être susceptibles de voter pour le Bloc aux prochaines élections que Harper Premier va déclencher en allant voir son ami de Mc Gill, Bill Johnston, à sa résidence officielle de représentant de mes deux…

Toutefois, je me permets de rêver éveillé. Ensemble et énergiquement, en tant que militants pour un Québec qui s’assume dans toutes ses prérogatives d’une nation normale, j’affirme sans réserves pour la république que nous devons mettre la main à la roue et pétrir la pâte électorale pour 2015 afin de voir lever le Bloc québécois au firmament électoral de la contestation des visées d’Ottawa à l’endroit de notre nation.

Tout en dénonçant haut et fort les projets machiavéliques des pipelines et des trains de la mort, le pelletage des déficits, l’étranglement fiscal, l’austérité, le chantage électoral et j’en passe.


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2015

    Le retour du Bloc québécois est une possibilité selon le dernier sondage qui le place deuxième au Québec après le NPD. Selon la tendance, les conservateurs vont garder le pouvoir. Pourquoi pas minoritaire avec le Bloc avec la balance du pouvoir pour demander le rapatriement de l'assurance-emploi au Québec par entente administrative en attendant l'indépendance et pour surveiller les agissements du gouvernement fédéral avec l'environnement, le Québec, les autochtones, etc. ?
    J'aimerais bien voir le Bloc devenir le défenseur aussi de toutes les nations minoritaires au Canada pas seulement le Québec mais les Acadiens et les Autochtones qui sont souvent ignorer par le Canada anglais.
    Une campagne fédérale s'en vient sous peu et se sera à surveiller.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    20 janvier 2015

    Oui, oui, ça va arriver. Mais pas parce que le bon peuple a compris. Plutôt parce que ses culottes deviennent lourdes. S'il n'a plus de ceinture à Québec, sa culture entre-deux-chaisiste lui dictera de se mettre des bretelles à Ottawa... pour un autre 4 ans... faire pisser dans'l'pot une obole: réduire le péage du pont, paver la rue Sherbrooke pour le 375 de la Ville... draguer le fleuve dans le port, pensant que les profits accrus iront à l'éducation du petit-fils mis dans' dôpe par les gangs de rues modèles de nos décrocheurs... Quand on a pus de bon boss, quesse ça donne une bonne job? Les Amarékins, eux-auts y l'ont l'affaire! Pis y parlent l'aanglâ sans accent.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2015

    A mon avis, le bloc québécois ne saisit pas l'importance de la récente nouvelle faisant état de la possible extradition d'Arthur Porter de sa prison dorée panaméenne vers le Canada, ce dont je doute fortement étant donné tout ce que cet illustre personnage a de compromettant à dire sur ses nombreux contacts fédéraux en passant par le Sénat, Harper, Couillard et Charest et j'en passe qui lui ont permis de s'enrichir à nos dépens.
    Arthur Porter devrait rentrer au pays par un vol commercial sous escorte policière. J'ai entendu dire que ce serait la gendarmerie royale l'escorte policière, voyez-vous où je veux en venir. La GRC n'a pas encore terminé son enquête sur le scandale des commandites...
    Arthur Porter sera extradé vers le Canada
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2015/01/17/001-arthur-porter-extradition-panama-canada-cusm.shtml?isAutoPlay=1

  • Gabriel Proulx Répondre

    20 janvier 2015

    En effet, il faut rappeler au peuple Québécois que le seul parti à Ottawa qui osera parler en leur nom, c'est le Bloc Québécois, le seul parti qui peut démontrer à nos compatriotes, depuis l'entre de la bête à Ottawa, que cette fédération travaille contre les intérêts du Québec.
    Nous devons nous « serrer la ceinture » pendant que le régime Harper utilise l'argent de nos taxes pour financer le régime fasciste de Kiev, en Ukraine, qui utilise l'argent étranger, dont celui du Canada, pour massacrer la population du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, qui a fait le choix de la liberté avec les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, qui devraient avoir droit à la solidarité indépendantiste du Québec, au lieu de l'argent de nos taxes pour faire pleuvoir des bombes sur leurs villes.
    Si un tel message était diffusé par un parti d'envergure à Ottawa, comme par exemple, un Bloc Québécois renforcé à la suite des prochaines élections, la colère contre le régime fédéral gronderait encore plus fort.