La plus grande écorchée de cette campagne électorale n’aura pas été Madame Pauline Marois. Le cirque politique des partis indifférienciés qui nous a mené au soir du 7 avril nous a présenté un affrontement stérile avec quatre chefs peu imaginatifs.

Quelle surprise? Le gladiateur neurologue de l’affirmation minoritaire et de l’influence occulte a eu le dessus sur le PQ, un parti désarmé autant par les insuffisances de sa cheffe mal aimée que par son entourage déconnecté des forces vives de la nation. La vingtaine de macaques attentistes de François Lescargot et la garderie ambulante, avec ses trois amis élus qu’on nomme QS, fermaient les rangs de ce tour de piste lamentable du cirque médiatique qu’on nous présentait comme élection en ce triste lundi soir dernier.

La réalité très contemporaine de ce qu’est devenue la société québécoise démontre de façon conclusive que c’est la vérité et la nation québécoise qui sont les plus grandes écorchées de cet exercice supposément démocratique.

Situation bien singulière d’un peuple qui est la minorité d’un autre, une nation qu’on inonde d’étrangers, qu’on dissèque et qu’on déchiquète tranquillement, à coups de sondages. Pas d’État, pas de gouvernement digne de ce nom, une nation trahie par ses élites sous influence ou intoxication monétaire globaliste, par ce nouvel ordre mondial des dépossédés à croissance exponentielle.

En conclusion, cette élection du 7 avril a vu une fois de plus le triomphe de la peur de la bêtise au service de la suppression de la vérité historique et sociale de notre nation prise en otage par une autre.

Nous avons du pain sur la planche et tout est encore possible, quoiqu'en dise Gérard et Louise, ces faux ténors discordants.