Économie - Québec dans le monde

Ben dis donc ! Dubuc, par "chauvinisme de bon aloi", au service de la nation... canadian, s'entend - Vigile

L'intérêt supérieur de la nation

Les dossiers deviennent toutefois plus complexes quand se pose la question du contrôle étranger, à laquelle il faut réagir avec une dose de sain nationalisme économique.


Il y a toutes sortes de façon de réfléchir aux implications de la bataille pour la prise de contrôle de BCE. Mais il n'est pas mauvais de revenir à un concept un peu tombé en désuétude, celui de l'intérêt supérieur de la nation. Après des années d'interventionnisme économique pas toujours heureux, on a progressivement découvert que la logique de marché était la meilleure façon d'assurer la croissance, l'innovati...

Un Québec sans usines?



En 2003, le dollar canadien valait 63 cents américains Il s'est apprécié depuis de près de 50% et oscille aujourd'hui autour de 94 cents américains, un niveau inégalé en 30 ans. Cette situation, qui s'ajoute au contexte de la mondialisation, préoccupe la majorité des manufacturiers et exportateurs québécois qui doivent composer avec un dollar si vigoureux. Conjuguée à l'arrivée sur nos marchés de la féroce concu...

La recolonisation du Québec

Nos outils collectifs vendus dans l'indifférence


Il ne peut y avoir de souveraineté politique, culturelle et linguistique pour quelque pays que ce soit sans une souveraineté économique digne de ce nom et encore plus pour des pays en voie de développement et des petits pays comme le Québec. Dans l’indifférence… et même l’enthousiasme Alors que d’autres pays beaucoup plus puissants que le Québec et le Canada refusent carrément que soient vendus à l’étranger des joy...

Perspectives

Le retour du chapitre 11



Inventé par les pays riches comme moyen de discipliner les pays du Sud, il s'est retourné contre ses créateurs en menaçant la souveraineté de leurs gouvernements. Souvent perçu comme le parfait exemple des errances de la mondialisation, il fait, depuis quelques jours, un peu moins peur. La nouvelle est largement passée inaperçue la semaine dernière. La chose serait parfaitement normale, compte tenu de la nature mort...

Québec

Le Québec, devenu un "marché" de dupes...Un autre LUCIDE à la dérive! Belle proposition: la parité des tarifs avec l'Ontario, avec des salaires... québécois ! Et puis, tant qu'à faire, pourquoi ne pas vendre les routes, les hôpitaux, les écoles...

Privatiser Hydro éliminerait la dette du Québec



Au 31 mars 2006, la dette du Québec s'élevait à 122,6 milliards$. La valeur intrinsèque d'Hydro-Québec est donc supérieure à la dette actuelle du Québec. Un Québec sans dette économiserait 7,6 milliards$ par année au titre du service de la dette. Cette économie sera réduite à environ 5,5 milliards$ par année une fois prise en compte la réduction de la contribution d'Hydro-Québec aux revenus du Québec. Une telle somme permettrait au gouvernement de baisser l'impôt sur le revenu de 33%.

Le Canada et le Contrôle de son Économie (2)



La mode dans certains milieux est de minimiser les risques rattachées aux prises de contrôle étranger de sociétés canadiennes stratégiques. C'est une mode et une abdication qui risquent de coûter très cher aux générations futures. Le danger pour le Canada, et encore plus pour le Québec où se pose la question de la langue, est de se retrouver avec une économie tronquée dont les échelons supérieurs de la gestion et de la recherche et développement se retrouveront ailleurs, ne restant au bas de l'échelle que les organisations syndicales.

Canada needs takeover debate



Is it unreasonable to expect Parliament to pay attention when some senior business leaders voice alarm that our economy is being hollowed out by foreign takeovers? Hardly. Canadians only need read the financial pages to learn that a recent American bid to buy Alcan, Canada's giant aluminum producer, brought to almost 600 the number of announced foreign takeovers in the past 16 months, worth $156 billion. Cor...

Le Canada et le contrôle de son économie (1)



Au chapitre du contrôle de son économie, le Canada se retrouve dans une situation particulière, et une stratégie de laisser-faire ne représente peut-être pas une politique optimale.

L'après-Alcan



Le conseil d'administration d'Alcan doit faire part de sa recommandation à propos de l'offre hostile d'Alcoa au plus tard mardi. Quelle que soit la position retenue, il devient de plus en plus clair que cette offensive devient une bagarre d'actionnaires. Mais il est clair aussi que la question de la propriété étrangère des piliers de l'économie canadienne et québécoise ne peut pas et ne doit pas laisser indifférent. ...

Mission impossible

Même si elle le voulait, Alcan ne pourrait pas faire elle aussi une offre d'achat "hostile" pour Alcoa


Pourquoi Alcan ne fait pas une offre "hostile" d'achat pour Alcoa? Elle en a les moyens ou, à tout le moins, avec l'appui des grands fonds institutionnels canadiens pourrait aisément rassembler les capitaux nécessaires. Ses dirigeants et ses administrateurs valent bien en compétence ceux d'Alcoa. Le problème, et il est incontournable, c'est qu'il est à toute fin pratique impossible de réussir une opératio...

Alcan: qui décidera?

L'offre hostile d'Alcoa ravive le débat sur la propriété des entreprises canadiennes


Nous publions en deux parties, aujourd'hui et demain, ce texte cosigné par M. Yvan Allaire, président du conseil de l'Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques de HEC-Concordia et Mme Mihaela Firsirotu. professeur titulaire à la chaire J. Armand Bombardier en gestion transnationale à l'UQAM. *** Le 7 mai dernier, la société Alcoa a fait une offre d'achat pour l'ensemble des actio...

La tempête



L'achat par des entreprises étrangères de deux fleurons de l'industrie minière canadienne, Inco et Falconbridge, a provoqué une onde de choc l'an dernier dans le milieu des affaires. Les craintes n'ont fait qu'augmenter depuis, notamment avec la proposition de l'américaine Alcoa pour acquérir Alcan. Le Canada serait-il en voie de perdre, un à un, ses joyaux économiques? Le contrôle de ses ressources naturelles?...

Alcan... et après?



Voici le premier de deux articles sur les acquisitions récentes par des capitaux étrangers d'importantes entreprises canadiennes. Venant d'un homme d'affaires dont l'entreprise, la Financière Manuvie, a elle-même fait de nombreuses acquisitions hors du Canada, la sortie de Dominic D'Allessandro devant ses actionnaires, la semaine dernière, a eu l'effet d'une bombe. «Je crains parfois qu'un jour notre pay...

Mondialisation oblige



Il y a vingt ans, le Québec protégeait la propriété de son économie par une participation stratégique dans le capital de ses entreprises phares ou piliers. Il y avait réflexe ou automatisme inspiré d'un certain nationalisme économique, qui s'est perdu depuis. Sous le prétexte que le recours à un tel droit de vote de blocage est de plus en plus difficile à exercer aujourd'hui, mondialisation oblige. Dommage, surtout qu'...

Inquiet pour les sièges sociaux

Claude Béland réplique à Henri-Paul Rousseau



Une soixantaine de sièges sociaux a quitté le Québec depuis huit ans et selon Claude Béland, l’ex-président du Mouvement Desjardins, «il faut s’en inquiéter». Dans la foulée de la mise en vente de BCE et de l’offre non sollicitée d’Alcoa sur Alcan, le Journal de Montréal révélait cette semaine que le Québec perdait de plus en plus de sièges sociaux,...

Vente de l’Alcan et de Van Houtte : la recolonisation du Québec se poursuit



La vente de l’Alcan et de Van Houtte à des intérêts étrangers soulève toute la question de la propriété étrangère de l’économie québécoise et canadienne Alors que d’autres pays beaucoup plus puissants que le Québec et le Canada refusent carrément que soient vendus à l’étranger des joyaux nationaux, au nom de l’intérêt stratégique et de la sécurité nationale, ici au Québec, c’est dans l’indifférence et plus souvent d...

Rousseau dédramatise la propriété étrangère



L'acquisition de grandes sociétés québécoises par des concurrents étrangers est un phénomène normal qui fait partie de la «réalité de la mondialisation», a affirmé hier le président de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Henri-Paul Rousseau, au lendemain de l'offre-surprise de 33 milliards $US que le géant américain Alcoa a transmise aux actionnaires d'Alcan. «Dans un monde où des sociétés canadiennes et q...

À vendre : le Canada



En l'espace de quelques mois, plusieurs entreprises canadiennes de bonne taille ont été acquises par des géants étrangers, au plus grand bonheur des actionnaires qui s'en sont mis plein les poches, mais au détriment de notre économie. Au cours des deux dernières semaines uniquement, trois grandes compagnies ont fait l'objet d'offres d'achat fermes: la société russe Norilsk Nickel Group a offert 5,3 milliards pour acqué...