Coalition pour l’histoire

Pas de chicanes!



Le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, a beau se faire des accroires, ce qui est en cause dans le nouveau programme d'histoire au secondaire, c'est une approche globale qui vise à désincarner l'histoire, à la raboter, à en tuer tout le récit. L'histoire ne se raconte plus, elle se conceptualise autour de la démocratie, de l'industrialisation, des modes de vie... Les moments de rupture n'ont tout simplement ...

Quand l'histoire se fait outil de propagande

Par Laurent Lamontagne et Alex Bouvier


Nous voulons ici dénoncer le parti pris nettement tendancieux et obscurcissant des contenus et des concepts disciplinaires qui sont sur le chemin de l'approbation au ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport pour le cours d'histoire et d'éducation à la citoyenneté (histoire du Québec-Canada) qui sera enseigné aux élèves québécois de secondaire III et de secondaire IV à partir de l'année 2007-08. Au départ,...

Dérives du socio-constructivisme...

Réactions du CEQ



Collectif pour une éducation de qualité Agora vendredi 28 avril 2006 -------------------------------------------------------------------------------- Réactions du CEQ au projet de programme d'« Histoire et éducation à la citoyenneté » rendu public par Le Devoir, 27 avril 2006 Projet d'Histoire et éducation à la citoyenneté, Programme de formation de l'école québécoise, secondaire, 2e cycle. Mo...

Education committee takes a dangerously political view of history



- Nothing is more political than trying to depoliticize history Many were shocked this week by Le Devoir's story that an Education Department committee suggests teaching a more unifying, less conflictual history of Quebec. But the fact is the document's approach is in perfect keeping with two ideas that already permeate the way history is taught here. The first is the questionable but popular pedagogical theo...

Les spécialistes de l'ombre



Pendant des années, nous avons reproché au syndicat des enseignants de ne se préoccuper que de leurs conditions de travail et de leur échelle de salaire. Voilà qu'aujourd'hui les enseignants demandent un moratoire sur la réforme de l'enseignement au primaire, au secondaire et éventuellement à l'éducation des adultes dont la plupart sont des décrocheurs âgés entre 16 et 24 ans environ, et issus du système même. No...

Fournier rejette l'histoire épurée



Des manuels sont en préparation à partir du document que le ministre «n'a pas vu» Québec -- Le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, a nettement refusé hier que le futur programme «d'histoire et d'éducation à la citoyenneté» de secondaire III et IV soit purgé des conflits qui ont ponctué le parcours du peuple québécois. C'est pourtant l'approche d'un projet de programme émanant de son ministère et dont Le ...

Gendron-le-clown



Non mais y est-tu drôle un peu, notre ami le maire d'Huntindgon? À le voir à TQS faire ses grimaces dignes d'un déficient atteint de paralysie cérébrale, on se dit qu'il devrait changer de carrière et se lancer dans l'humour. On est habitués à voir des humoristes se prendre au sérieux sur une scène, il serait dans son élément, la tête d'œuf à Gendron. Avez-vous entendu les dernières « jokes » de ce zigoto qui se pr...

Je me souviens de tout !



L'oeuvre de destruction de l'identité nationale québécoise se poursuit sous la gouverne du Roi-nègre Charest et de son valet Fournier. Après le vol de notre pays lors du référendum de 1995, les ultrafédéralistes tentent de nous voler notre histoire nationale afin de cultiver l'ignorance du bon peuple et de ses rejetons. L'exercice révisionniste consiste à oblitérer des pans entiers et les moments cruciaux de notre ...

Drôle d'histoire



On peut changer tant qu'on veut l'enseignement de l'histoire, mais pas l'Histoire, seule la vision qu'on en a peut, à la rigueur, être modifiée. Le programme du cours Histoire et éducation à la citoyenneté, qui remplacerait le cours d'histoire Canada-Québec donné actuellement, peut bien occulter la conquête, la conscription, le rapatriement de la Constitution, etc. à la façon des Minutes du Patrimoine, d'Historica ...

Les belles histoires des pays d'en haut



Il était une fois de savants universitaires, carencés affectifs sans doute, atteints de rectitude politique aiguë à n'en point douter, teintés aussi d'une vision à saveur de révisionnisme qui, selon l'approche «socio-constructiviste», souhaitaient réintroduire l'histoire sainte chez nous. Une histoire sainte à la sauce laïque, il va sans dire, et il faut écrire «chez nous» car, dans le «document de travail aux fins d...

La culture de l'oubli



«Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir», avait écrit le grand historien français Fernand Braudel. Des années plus tard, dans La Genèse de la société québécoise, Fernand Dumont lui a répondu, comme en écho: «Notre drame, c'est d'avoir oublié.» Cela fait toujours un pincement au coeur de rencontrer des Québécois, jeunes ou moins jeunes, pour qui Frontenac ou Henri Bourassa n'évoquent rien d'autre que des s...

Enseignement de l'histoire

Les programmes d'histoire nationale: une mise au point

Par Jean-François Cardin


À la suite de l'article d'Antoine Robitaille paru dans Le Devoir du 27 avril et de la tourmente médiatique qui en a suivi et dans laquelle, bien malgré moi, j'ai été mêlé, une mise au point s'impose. Bien que je ne prête pas d'intentions malveillantes à M. Robitaille et que je ne renie rien de ce que je lui ai dit en entrevue la veille, il reste que, tel que rédigé, son texte génère des ambiguïtés et suggère des gl...

Cours d'histoire épurés au secondaire



Québec songe à un enseignement «moins politique», non national et plus «pluriel» Le nouveau cours d'histoire du Canada et du Québec au secondaire, qui doit entrer en vigueur en 2007-08, fera peu mention de la Nouvelle-France ou des Patriotes et passera sous silence des épisodes comme l'acte d'Union de 1840, la conscription forcée de 1917 ou le rapatriement unilatéral de la Constitution en 1982. Le double objectif c...

La Victoire des plaines d'Abraham et autres moments glorieux de la société québécoise...



Le journaliste Antoine Robitaille nous apprend dans Le Devoir du 27 avril 2006 que le gouvernement du Québec révise actuellement les cours d'histoire au secondaire afin de favoriser un enseignement «moins politique», non national et plus «pluriel». Dans le nouveau curriculum d'histoire, on fera peu mention de la Nouvelle-France ou des Patriotes et passera sous silence des épisodes marquants de notre histoire com...

Comme dans les États totalitaires...



Ce projet de cours d'histoire du Québec et du Canada se veut un cours pour former de "bons citoyens", entendez, de bonnes andouilles, des pions dociles, bien conditionnés, obéissants, serviles, qui obéissent au doigt et à l'oeil aux impératifs purs qu'on leur impose et qui ne posent pas de questions. Attention cependant, l'histoire est pleine d'exemples d'andouilles qui se jettent dans la violence extrême pour s...

L'Histoire conjuguée au présent : mais où sont passés les historiens ?



Journal SSJB, Volume 6 - No 1 - Avril 2006 -------------------------------------------------------------------------------- Nous, on fait de l'histoire, pas de la politique. Combien de fois en préparant la prochaine Journée nationale des Patriotes le 22 mai prochain ai-je entendu cette remarque de la part d'intervenants des musées, des cégeps et des universités. Cette affirmation est pourtant inopérante et tém...

Le débat idéologique: sous le signe de la conciliation?



Jean-François Nadeau, Université du Québec à Montréal (UQAM) L'année politique au Québec 1995-1996 -------------------------------------------------------------------------------- · Rubrique : Les débats idéologiques Le soir du référendum, la déclaration du premier ministre Jacques Parizeau, profondément perturbé par le résultat, fait couler beaucoup d'encre. Son propos à saveur xénoph...

Histoire d'exister



En octobre 1995, Québec créait un groupe de travail chargé d'étudier l'enseignement de l'histoire au Québec. Le 10 mai, il remettait son rapport final. Macéré dans le multiculturalisme et une bonne dose de rectitude politique, il recèle une idéologie et des recommandations inquiétantes. Présidé par Jacques Lacoursière, ce groupe devait «donner à l'histoire nationale et universelle sa place de discipline fondame...