Un RIN au service du PQ

Tribune libre 2010


Je ne voudrais pas prêter d'intentions à Monsieur Laurence, mais son idée de s'emparer du nom et du sigle du RIN m'inquiète. Il possède des lettres patentes. Il possède son RIN. Il en fait ce qu'il veut. Mais pour moi, ancien membre du RIN, la créature que Monsieur Laurence appelle RIN, n'a rien à voir avec le vrai RIN, celui qui s'est dissous en 1968.
Aussi, lorsque Monsieur Laurence rédige : NON, le RIN n'a pas été récupéré par le PQ et le BQ !, il dénature mon commentaire intitulé : Le RIN récupéré par le PQ et le BQ. Il vient mêler les cartes en parlant de son RIN personnel, alors que je parlais du seul vrai RIN, de celui qui a vécu, celui qui est passé à l'histoire.
Il dit, entre autres, avoir fondé son RIN : « parce qu'il faut faire bouger les choses, BRASSER LA CAGE.
Un R.I.N. mouvement citoyen qui ne se transformera pas en parti politique, mais qui sera assez fort pour POUSSER le PQ dans le dos (POUR ÊTRE POLI) ou tout autre parti au pouvoir lorsqu'une opportunité se présentera. »
Ce mouvement citoyen, que Monsieur Laurence le veuille ou non, sera au service du PQ :
1 ) parce que René Lévesque voulait justement le maintien du RIN, pour que ce parti se transforme, se spécialise dans l'agitation politique, par des manifestations, moyens de pression, etc.. Pierre Bourgault ne voulait pas se prêter à cette magouille péquiste. Lévesque avait besoin, pour faire grandir son parti électoraliste, d'un parti dit radical, qui ferait « la job sale », et sur qui, il pourrait taper pour montrer à quel point, il était modéré. Hippolyne est sûrement enchantée de voir arriver ce mouvement « citoyen » de pression.
2 ) il faut voir comme je le dis, en réponse à un message, dans Le RIN récupéré par le PQ : « que le PQ voit le vote indépendantiste lui échapper de plus en plus. Un indépendantiste qui vote PQ, ne vote pas pour le PQ ; il vote contre le Canada. Mais, de plus en plus, les indépendantistes se rendent compte qu'un vote pour le PQ est au mieux… un vote pour un partenariat avec le Canada ennemi. La majorité de ces indépendantistes, comme moi, décrochent, s'abstiennent de voter, ce qui, remarquez, constitue en soi un message politique… d'autres sont passés au QS et au PI, pendant que les derniers jouent le jeu de la pseudo démocratie, en annulant leur vote plutôt que de s'abstenir.
Les politiciens du PQ voudraient bien récupérer ce vote qui leur échappe. Comment le faire sans pour autant s'afficher comme parti indépendantiste ? Rien de plus simple. Il suffit de redonner la foi aux indépendantistes hors PQ en leur faisant croire que Hippolyne, d'une intelligence supérieure, grande stratège comme René Lévesque, malgré les apparences annexionnistes de son parti, s'apprête à porter le grand coup.
Alors, les péquistes créent des clubs, des mouvements, dont le but est de regrouper les forces indépendantistes, incluant les radicaux du RIN, ( quand on est mal pris… ), en vue du jour J. : l'indépendance pour les indépendantistes, l'élection pour les autres. Mais, ce regroupement se fera autour du PQ, crypto indépendantiste pour les indépendantistes, bon gouvernement provincial, pour tous les autres... et le PQ comptera la presque totalité des acteurs… »
Remarquez que lorsque je parle en 1 ) et 2) du RIN, je parle du vrai, de celui qui n'existe plus… Jamais d'ailleurs, dans Le RIN récupéré par le PQ et le BQ, je n'ai pensé à la créature de Monsieur Laurence. Quand je parle par exemple, des « radicaux du RIN », je pense aux ex-rinistes, comme moi, invités à la célébration du 50e anniversaire de fondation.
3 ) comme je l'ai dit ailleurs, « Le discours indépendantiste, plutôt que de faire avancer l'idée de l'indépendance du Québec, se voit intercepté, tripoté, manipulé, par les autonomistes du PQ et du BQ. ». Consciemment ou non, Monsieur Laurence, même s'il est indépendantiste, comme je le dis plus haut, en rédigeant : NON, le RIN n'a pas été récupéré par le PQ et le BQ ! dénature mon commentaire intitulé : Le RIN récupéré par le PQ et le BQ. Il vient aider le PQ en mêlant les cartes, en parlant de son RIN personnel, auquel je ne faisais pas allusion. Par contre, il ne se gêne pas pour taper sur le PI, un parti voué à l'accession du Québec à son indépendance. J'aurais préféré qu'il tape sur Hippolyne, ne serait-ce que pour aider les indépendantistes du PQ à se débarrasser d'elle.
Permettre au PQ de faire profil bas pendant que des mouvements de pression se chargeront de propager l'idée de faire du Québec un pays indépendant serait une erreur. Le PQ réaliste, modéré, voulant se démarquer de ces mouvements de pression, en profitera, après avoir dénoncé leur radicalisme, pour nous négocier un bijou de petite souveraineté-partenariat, ressemblant comme un clone, au fédéralisme renouvelé.
La seule manière de mettre en marche le Québec vers son indépendance est de créer un premier parti indépendantiste majeur constitué de membres indépendantistes seulement, et voué à conduire le Québec vers son indépendance totale.
Michel Rolland

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Libre penseur. Confiance limitée au système d’instruction. Étude de l’Histoire de l’Occident, de la préhistoire à aujourd’hui, Grèce, Rome, France, Angleterre, Italie et États-Unis surtout, en autodidacte. Lecture d’ouvrages qui ont marqué les différentes époques, dont la Bible œcuménique et certains philosophes sceptiques. Diplôme d’études collégiales. Intérêt particulier pour français roman, philosophie marxiste, sociologie et psychiatrie.





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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2010

    Bonjour Madame Fortin ( Citoyenne… ),
    Bravo ! Vous maîtrisez bien votre sujet. Il s’agissait, en effet, du texte d’André Binette. Mieux ! vous, et André Binette, commencez à me faire voir l’avantage d’établir la république, ou du moins, de la réclamer, même sous occupation canadienne. Il faut bien voir cependant, que le Québec ne détenant que des pouvoirs limités, ne pourra pas appliquer, en tout ou en partie, les principes républicains, sur des sujets importants comme la lutte à la corruption, le capitalisme sauvage, ou la mondialisation.
    Vous parlez d’ : « informer la population des principes fondamentaux du républicanisme tels que pensés par les philosophes des Lumières ». J’aime les sceptiques comme Diderot et Helvétius, sur qui je me suis beaucoup informé, mais peu lu, parce que leurs textes, sous le coup de la censure, manquaient de cette clarté dont parle Boileau. Mais il faut voir que le monde occidental vit déjà sous l’influence des philosophes des Lumières.
    J’ai déchanté à leur sujet, en lisant un article de Samuel METAIRIE, daté du 27 juin 2010, et paru dans Le Grand Soir. Cet article intitulé : La politique en France : Fermer les yeux du peuple et obtenir le contrôle des cerveaux pour contenir les masses, disait : « Si l’on se penche sur les théories développées pendant le siècle des Lumières, Hobbes, Montesquieu, Locke, Rousseau, Voltaire, Constant, il est souvent lu dans les manuels scolaires qu’ils ont préparé la révolution de 1789, ainsi que l’avènement de l’esprit rationnel affranchi de la doctrine divine chrétienne. Ces écrits faisant passer 1789 pour une révolution d’initiative populaire lancées par le Tiers-État n’étaient autres que des codes pour consolider le pouvoir de l’aristocratie plutôt que de le donner au peuple, considéré jusqu’alors comme trop incompétent, pas assez cultivé pour s’occuper de la chose publique. ». Il poursuivait en disant : « La révolution française, il semble nécessaire de le rappeler, n’était qu’un putsch de l’aristocratie sur la bourgeoisie monarchiste, et avait pour but de changer les têtes dirigeantes, non améliorer les conditions de vie de la population. ». En ce sens, il faut mettre des bémols sur les philosophes des Lumières, la Révolution française, et la Révolution américaine…
    Vous parlez de censure. Je parlerais plutôt de propagande, de contrôle de la pensée par la médiasserie. Je consulte peu ou pas la médiasserie. Je m’en tiens aux sites alternatifs comme Vigile, Le Grand Soir et AgoraVox. Je vois, autour de moi, des zombies conditionnés par la propagande. Comment alors parler de constitution républicaine, si nous ne vivons pas en démocratie ? Nous sommes sous la coupe d’une pseudo démocratie… Pire ! Il faut voir sur Vigile, ces commentateurs, et ici on parle des éléments les plus politisés du Québec, nous parler en Tribune libre, du droit « inaliénable » de tout citoyen, de se « prévaloir » de son droit de vote…
    Vous parlez de première révolution. Je parlerais de Révolution. Sceptique par philosophie, je m’oppose à faire couler le sang pour quelle que cause que ce soit. Comment alors mettre en place cette Révolution sans fusils ?
    Dans ce contexte, je me demande comment, par quel mécanisme vous ferez pour instaurer la démocratie-citoyenne alors que nous vivons sous une dictature tripartite à Québec, elle-même sous contrôle de l’occupant canadien soumis aux forces de l’argent ?
    Michel

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2010

    Monsieur Rolland.
    En effet, en regard du renvoi de la Cour Suprême relatif à la sécession du Québec, le Gouvernement canadien serait obligé de négocier avec le Québec suite à un référendum portant sur une Constitution républicaine. En cela, vous faites sans doute référence au texte d'André Binette publié dans « L'Aut' Journal » et reproduit sur « Vigile » à cette adresse url :
    http://www.vigile.net/Quelle-constitution-pour-le-Quebec
    Cela dit, il est certain que si les militants indépendantistes ne s'impliquent pas dans les affaires de l'État; qu'ils laissent les technocrates décider à leur, à NOTRE place, il est fort à parier qu'il y aura effectivement du « tripotage de politiciens ». À preuve, à chaque jour, notamment sur « Vigile », nous pouvons lire des textes de nos camarades indépendantistes déçus, écoeurés de la classe politicienne soi-disant souverainiste-indépendantiste qui fait du sur-place depuis, soyons conservateurs, 1995.
    Ne faisons pas l'autruche, il en sera de même jusqu'à l'infini si nous ne nous concertons pas sur des moyens d'actions concrets comme la promotion d'une Constitution républicaine d'un Québec libre et français et ce, sans égards aux institutions illégitimes du Dominion of Canada™.
    En quoi un politicien professionnel péquiste, bloquiste, adéquiste et même solidariste est-il plus à même de décider des termes et des articles de la Constitution du peuple québécois que vous et moi ou n'importe quel citoyen ou citoyenne volontaire pour effectuer cette tâche ?
    De plus, la logique la plus élémentaire exige que cette Constitution ne doit en aucun cas être rédigée par des hommes et des femmes exerçant le pouvoir ou près des officines du pouvoir. Ils ou elles seraient dès lors juges et parties, trop préoccupé-e-s, en cela, à défendre leurs propres intérêts au détriment de ceux de la nation.
    Nous pouvons, dans ce sens,constater, qu'au fil des ans s'est formée, à l'intérieur de nos «représentants souverainistes » une petite aristocratie électoraliste dont l'objectif non-avoué repose avant tout sur la prise du pouvoir au détriment de la cause qui nous est si chère. En fait foi l'acharnement que démontrent ses plus dignes représentants à faire la promotion d'un troisième référendum sur la souveraineté sur le même modèle que ceux de 80 et 95. Ce modèle référendaire, qui n'a de valeur que consultative et qui s'est révélé si bénéfique à l'adversaire. Et pire encore ces mêmes thuriféraires de la souveraineté-cocktail prennent bien soin de ne jamais glisser un mot sur une Constitution résolument républicaine. Le terme même de « République » semble prohibé. Comment expliquer cette censure au sein de partis électoraux et de leurs organisations militantes alors que l'objectif de ces groupes consiste principalement à s'affranchir d'un État monarchique ? Quand se décideront-ils à informer la population des principes fondamentaux du républicanisme tels que pensés par les philosophes des Lumières ? Je pense, entre autres, à la nécessaire séparation des pouvoirs, au principe d'universalité plutôt qu'au particularisme si essentiel à la politique du multiculturalisme de Trudeau et à sa variante, le communautarisme qui cause tant de débats stériles en rapport avec la question des accommodements raisonnables; à la lutte à la corruption, au libéralisme sauvage, au mondialisme, etc.
    Tous ces thèmes pourraient figurer dans une future Constitution républicaine mais comment s'y intéresser alors que nos politiciens professionnels n'en soulèvent même pas le nom ?
    En regard de cette censure savamment entretenue sur des valeurs aussi fondamentales et si avantageuses pour la société québécoise, m'est avis que la première révolution serait d'abord à faire à l'endroit de ceux qui entretiennent, auprès des citoyens, l'illusion qu'ils défendent leurs intérêts.
    La fameuse formules populaire qui dit « Si tu ne t'occupes pas de politique, la politique s'occupe de toi.» n'a jamais été aussi pertinente dans notre cas, et il ne s'agit pas de petite politique, mais bien de créer un nouvel État indépendant en Amérique du Nord !
    Donc imaginez, Monsieur Rolland, combien ceux qui y ont des intérêts personnels s'activent à faire de cet État une entité à leur image et non à celle du peuple qui le compose.
    En ce qui concerne les échanges de points de vue entre moi et Monsieur Montmarquette, il y a déjà quelques mois que cela se fait.
    L'important à retenir, Monsieur Rolland, c'est qu'il faut d'abord et avant tout se décoloniser des politiciens professionnels encroûtés dans le pouvoir pour le pouvoir et encourager la démocratie-citoyenne pour le seul bien de la nation. Pour le bien commun, la Res Publica.
    Danièle
    -

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2010

    À Monsieur Montmarquette,
    J'ai fait écho au message de Madame Fortin, adressé à mon nom, mais à bien y regarder, je pense qu'elle donnait plutôt suite à votre message.
    D'ailleurs, je pense que vous êtes plus informé que moi, en matière de constitution, consultation populaire, etc., et que votre commentaire plus consistant que le mien permettrait avec Madame Fortin, un échange plus intéressant.
    Michel

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2010

    Bonjour Madame Fortin,
    Je suis un des lecteurs de votre dernier commentaire, qui m’a plu dans l’ensemble.
    Le message que vous m’apportez suscite ma réflexion. J’ai consulté les sites que vous me suggérez… vous ne marchez pas dans les sentiers battus.
    Je suis, comme vous, pour un système républicain pour le Québec. Je ne me souviens plus de l’endroit, du titre de l’article, ou du nom de l’auteur d’une pareille idée, mais… quelqu’un voudrait instaurer un système républicain au Québec, même sous occupation canadienne. Je suis conscient qu’un tel système ne peut s’appliquer vraiment que dans un pays indépendant, mais je crains que ce concept devienne l’objet du tripotage des politiciens.
    Écrire une constitution… oui. Par les citoyens… cela va de soi… sous l’égide de qui, de quoi ? Il ne faudrait pas, quant à moi, que ce soit sous un gouvernement péquiste, adéquiste, libéral, ou sous un appendice quelconque de cette industrie de la politique.
    Qu’en pensez-vous ?
    Michel

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2010

    Monsieur Rolland,
    Ce qui fait un pays n'est pas une déclaration d'indépendance, unilatérale ou par référendum, mais sa Constitution !
    Je l'ai maintes et maintes fois écrit ici-même sur « Vigile ».
    Une simple déclaration d'indépendance ( avec ou sans référendum ) n'apportera que des ennuis. D'abord Ottawa s'y opposera avec toute l'énergie du désespoir, dès lors, le parti ayant proclamé l'indépendance, devra se tourner vers les autorités internationales et il est assuré que ces instances demanderont de prouver le sérieux de notre démarche par, au moins, un document constitutionnel à tout le moins provisoire d'un Québec indépendant.
    Certains indépendantistes répliquent à cet argument que, suite à une déclaration d'indépendance, nous aurons tout le temps nécessaire pour rédiger une Constitution à l'image du peuple du Québec. Ce qui est une grave erreur car il en va de la Loi fondamentale comme de la nature, elle a horreur du vide. Sans Constitution, ce sera toujours le BNA Act qui prévaudra au Québec.
    Et cette future Constitution devra être républicaine consacrant, dès le départ, la SÉPARATION DES POUVOIRS, laquelle séparation des pouvoirs fait cruellement défaut dans le système actuel canadian où, par exemple, le Ministre de la Justice nomme lui-même les juges !
    Dans cette foulée, j'ajoute qu'il devra en être de même pour notre Constitution : ceux et celles qui rédigeront notre Constitution ne devront en aucun cas exercer le pouvoir ( à court, moyen ou long terme ) qu'il soit législatif, exécutif ou judiciaire.
    Dans ce sens, je vous invite fortement, vous et les « Vigiliens », à prendre connaissance de l'argumentaire d'un citoyen français, Étienne Chouard, qui est justement à mettre en œuvre une nouvelle Constitution de la République française basée sur la démocratie directe :
    http://blog.tcrouzet.com/2007/03/04/pour-une-assemblee-constituante/
    Son forum « pour une Constitution écrite par et pour les Citoyens », d'une richesse inestimable :
    http://etienne.chouard.free.fr/forum/index.php
    Au plaisir d'en discuter avec vous en m'écrivant à l'adresse suivante :
    mdfortin [ @ ] videotron.ca
    Danièle Fortin

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2010

    « La majorité de ces indépendantistes, comme moi, décrochent, s’abstiennent de voter, ce qui, remarquez, constitue en soi un message politique… » ha ha ha ! Un abstentionniste qui pense passer un message politique. Mais oui bien sur ! Quel message ? Il y a un parti des abstentionnistes ? Ces gens ne vont pas voter en ayant tous la même raison ? Ce sont tous des souverainistes désabusés ?
    Un peu de sérieux et surtout moins de prétention s'il vous plait.
    Et le PI n'est qu'un parti voué à rester dans les bas fonds des résultats électoraux. Il n'est pas rassembleur et la population la sanctionné deux fois plutôt qu'une.
    Il y a bien que sur le dernier paragraphe qu'on va s'entendre... mais pour se faire, créer un nouveau parti indépendantiste majeur, il faudrait déjà éliminer le PQ. Les joies de notre système électoral et son bipartisme.
    Et ce n'est pas en demandant aux derniers radicaux indépendantistes y militant de le quitter ; ni en ne votant plus pour lui (je parle bien sur des quelques purs et durs ayant compris que ce n'est plus le parti de l'indépendance, ce qui n'est pas le cas de la presque totalité de la population) ; encore moins en le laissant dans l'opposition.
    On dirait un ex-fumeur qui gueule après la fumée. Ça ne réussit pas toujours d'être un ex du RIN.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2010

    «Qui ne fait pas l’indépendance la combat»

    - Gaston Miron

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2010

    ..et vous allez dicter quoi à qui si ce sont les libéraux qui reprennent le pouvoir ?
    Ou si le PQ décide qu'il faut encore un référendum fait sur 30 jours à la sauvette et qu'il rate son coup une 3e fois ?
    - Vous vous prétendez un mouvement citoyen et faites le jeu des partis politiques, en vous amputant vous-même de votre propre pouvoir.

    Croyez-vous que les Français on demandé à Louis XVI de se couper lui-même la tête ?
    Ce n'est pas de la pression sur des partis de mauvaise foi ou corrompus qu'il faut faire. Il faut nous déclarer l'indépendance entre-nous.
    Pas plus le RIN que les citoyens et les partis politiques n'auront en poche une majorité de signatures pour affirmer haut et fort devant le monde que le peuple a majoritairement et explicitement déclaré son indépendance et entériné sa nouvelle constitution.
    - CM
    .

  • Michel Laurence Répondre

    9 août 2010

    @Christian Montmarquette
    Vous avez écrit : « S’il y a un mouvement citoyen qui doive venir au monde, il devrait à mon sens être investi d’un mécanisme d’accession directe à l’indépendance : un mouvement républicain correspondant à un véritable exercice du pouvoir au raz du sol et au quotidien... »
    Cher Christian,
    Le peuple du Québec est le seul qui est réellement investi de ce pouvoir. C'est à lui que nous nous adresserons.
    Le peuple dictera à l'État ce qu'il désire.
    « D"abord l'indépendance et ensuite nous ferons tous les débats normaux que font les pays normaux. » - Pierre Bourgault

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2010

    «Il ne s’agit pas de surveiller le pouvoir, mais de l’exercer »
    Personnellement, ce qui me déçoit le plus dans tous ces regroupements qui tentent de rassembler les indépendantistes, c'est qu'ils semblent vouloir les rallier pour faire de la promotion ou de la pression en attendant que quelqu’un d’autre s’en occupe pour vrai.
    Or, ce n’est pas de la promotion ou de la pression qu’il faut faire, c’est l’indépendance elle-même.
    S'il y a un mouvement citoyen qui doive venir au monde, il devrait à mon sens être investi d'un mécanisme d'accession directe à l'indépendance : un mouvement républicain correspondant à un véritable exercice du pouvoir au raz du sol et au quotidien ; ce qui est complètement innovateur et n'a rien à voir avec ce qui s'est fait jusqu'à aujourd'hui au Québec.
    Une telle action politique citoyenne n’est à la remorque d’aucun parti politique et tributaire d'aucun agenda.
    C’est la solution que je préconise et qui nous permettrait d’agir directement et tous les jours en mobilisant toutes nos forces ; en plus que de nous épargner ces attentes démobilisatrices et infantilisantes entre les élections et entre les référendums.
    «Il ne s’agit pas de surveiller le pouvoir, mais de l’exercer »
    - Michel Chartrand
    ____________________
    Christian Montmarquette
    .

  • Michel Laurence Répondre

    9 août 2010

    1 - Je n'ai jamais rencontré Pauline Marois sauf lors de la marche du 20 juin. J'ai juste eu le temps de lui montrer mon tee-shirt du R.I.N. avant de la voir disparaître. D'ailleurs son entourage me déplaît souverainement.
    2 - Si c'est cela que vous appelez taper sur le PI, nous n'avons pas la même définition du mot taper; je n'aime pas les gens qui n'ont pas le courage de signer leur texte, c'est tout.
    3 - Quant à moi le mot important dans votre paragraphe demeure « CRÉER » puisque la meilleure façon de diviser le vote c'est de créer des partis fussent-ils MAJEURS. D'ailleurs on ne crée pas un parti MAJEUR, on crée un parti et il peut devenir MAJEUR.
    4 - Le R.I.N. qui sert objectivement le PQ. Bien voyons. Essayez d'imaginer ce qui suit : 2 millions de Québécois devant l'Assemblée nationale qui exigent de l'État québécois qu'il enclenche le processus menant à l'indépendance. C'et servir objectivement le PQ ça ?
    Moi non plus je ne vous prête et ne vous ai jamais prêté aucune intention malveillante.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2010

    Monsieur Laurence,
    En réaction au commentaire présent, Un RIN au service du PQ, vous avez choisi de répondre en Tribune libre dans : Un R.I.N. voué à l'indépendance du Québec.

    Tel que vous me le demandez, je répondrai ici, à ce qui est un message destiné à mettre les pendules à l’heure.
    Vous dites : « Vous écrivez : « Par contre, il ne se gêne pas pour taper sur le PI, un parti voué à l'accession du Québec à son indépendance. »
    Je ne me rappelle pas l'avoir fait ; veuillez me rappeler dans quel texte j'ai tapé sur le PI, s'il vous plaît. »
    Remarquez d’abord que je ne suis pas un sympathisant du PI. Ce parti me plaît pour son côté résolument indépendantiste, mais je lui reproche une certaine froideur, son incapacité à ramener en son sein, ceux qui l’ont déserté. Mais si le PI ne m’attire pas, je ne le considère pas comme un parti ennemi, comme le PQ, le PLQ ou l’ADQ.
    Vous avez tapé sur le PI, comme le professeur qui tape sur les doigts de l’élève qui ne comprend pas ses explications lors de votre dernier message dans NON, le RIN n’a pas été récupéré par le PQ et le BQ ! :
    « 8 août 2010, par Michel Laurence
    @NT (Qui est ce NT qui intervient ici ? Vous n’avez pas de nom ? Le PI Capitale-Nationale, non plus ?)
    Je ne parle même pas de date. Entendez-vous entre vous. C’est votre PI Capitale-Nationale qui a abordé ce sujet.
    Je comprends que PI Capitale-Nationale voulait amener des clics sur votre site, mais il aurait pu mieux lire.
    Essayez au moins de vous astreindre à plus de cohérence. »
    Toujours au sujet du PI, vous dites : « Vous ajoutez : « La seule manière de mettre en marche le Québec vers son indépendance est de CRÉER un premier parti indépendantiste majeur constitué de membres indépendantistes seulement, et voué à conduire le Québec vers son indépendance totale. »
    Ce n'est pas moi qui tape sur le PI, il me semble que cette phrase, qui vient de votre texte, n'en fait pas l'éloge. »
    Permettez-moi de reprendre le même texte, en mettant, à mon tour, en majuscule, le mot qui semble vous avoir échappé : « La seule manière de mettre en marche le Québec vers son indépendance est de créer un premier parti indépendantiste MAJEUR constitué de membres indépendantistes seulement, et voué à conduire le Québec vers son indépendance totale. »
    Je parle ici d’un premier parti indépendantiste MAJEUR, donc d’un parti qui regrouperait, dès sa fondation, des milliers de membres. Ce que pourraient faire, par exemple, les indépendantistes du PQ, si le contexte les y forçait. Le PI sera le premier à admettre qu’il n’est pas un parti MAJEUR. Par contre, nous pouvons dire qu’il est le seul parti à faire de l’indépendance du Québec, le centre de son programme. En cela, il suscite ma sympathie.
    Enfin, vous dites : « Vous accusez : « Alors, les péquistes créent des clubs, des mouvements, dont le but est de regrouper les forces indépendantistes, incluant les radicaux du RIN. » PROUVEZ-le maintenant, parce que c'est faux, archifaux. »
    Le prouver… difficile. Je ne vous ai pas vu faire des tractations avec Hippolyne. Je ne pense pas d’ailleurs que vous en ayez fait. Je remarque cependant depuis la dernière élection, l’éclosion de groupes, qui cherchent à coordonner leur action, ou à rassembler les indépendantistes, hors PQ, dans le sens de ce qui serait la souveraineté ou l’indépendance du Québec. La question que je me pose est : quel parti politique profitera de cette cohésion de l’action indépendantiste ?
    Pour toutes les raisons mentionnées dans mon commentaire, et ici je ne vous prête aucune intention en ce sens, je ne peux que conclure que votre mouvement, dans les faits, sers les intérêts du PQ.
    Seul, le temps nous dira à quel point vous êtes reliés ou détachés du PQ.
    Michel