L’histoire du Québec est celle d’un peuple qui a toujours eu à se défendre contre l’envahisseur et occupant anglais d’abord, et aujourd’hui contre l’occupant canadien, son successeur.
Nos historiens, nos politicologues, ceux qui ne sont pas au service de la propagande canadienne, le disent : l’Angleterre, puis le Canada ont travaillé et travaillent encore, à nous faire disparaître comme nation. La constitution des Bas et Haut-Canada en 1791 par l’Angleterre avait pour but d’éviter à la minorité anglaise de subir le statut de minorité dans la province of Quebec. La constitution du Canada-Uni en 1840 fut mise en place par l’Angleterre pour placer l’élément français en minorité, l’immigration massive de britanniques ayant permis à l’élément anglais de nous surpasser en nombre. Par la constitution de la Confédération canadienne en 1867, l’Angleterre laissait à ses ressortissants devenus majoritaires, le soin de rédiger eux-mêmes une constitution qui consacrait notre statut de minorité non seulement en nombre au gouvernement canadien, mais dans la subdivision même de ce territoire en augmentant le nombre des provinces anglaises.
En 2012, le Canada en est à nous minoriser au Québec même, avec la complicité de la dictature tripartite PLQ-PQ-CAQ de l’Assemblée nationale qui ouvre les portes, chaque année, à 55 000 immigrants qui se croient redevables au Canada, procédant ainsi à la tibétisation du Québec.
Le Canada s’est comporté en pays ennemi lors de tous les référendums, canadiens autant que québécois. Lors de celui sur la conscription, (voir Denis Monière dans Le développement des idéologies au Québec) le premier ministre canadien Mackenzie King demandait aux Canadiens, « coast to coast », de le libérer de la promesse qu’il avait faite aux Québécois de ne pas leur imposer la conscription. Le Québec a voté NON, mais le Canada votait oui… Que dire du vol du référendum de 1995 sur ce qui n’était pourtant qu’une souveraineté conditionnelle à une association économique avec le Canada ? Seul un pays ennemi pouvait bafouer les lois du Québec, tricher comme le Canada l’a fait. Seul un pays ennemi peut inonder de propagande le Québec, comme le Canada le fait présentement.
Je me sens en 2012, comme devaient se sentir les résistants français en 1943. Le drapeau canadien au Québec est le symbole de l’occupation du Québec par le Canada. La propagande canadienne et capitaliste, plus puissante et plus subtile que celle des nazis, contrôle la pensée de la majorité des Québécois passés de citoyens à zombies. Notre Assemblée nationale est peuplée de collaborateurs du Canada ennemi et du capitalisme international. Il nous faut contrer cette propagande. Il nous faut créer un parti socialiste radicalement indépendantiste qui ne se laissera pas détourner de son objectif à l’approche du pouvoir.
« …..Nous ne devons pas oublier,
_ Que l'histoire du Québec est celle,
_ Que nous allons nous fabriquer….. » Marc Gélinas
Vive l’indépendance du Québec, sans aucune forme d’association avec le Canada ennemi !
Michel Rolland