Comme les attaques sont récurrentes et que nous assistons, de plus en plus, et par tous les moyens, à la dénationalisation quand ce n'est pas à la culpabilisation des Québécois, j'ai relevé avec un ami, et pour vous, des extraits puisés dans « La Confédération canadienne - Ses origines ». Il s'agit de conférences prononcées par Lionel Groulx, à l'Université Laval (Montréal 1917-1918).
Souventes fois, une certaine communauté culturelle, qui a un agenda politique certain, s'est acharnée à qualifier Lionel Groulx d'antisémite, si ce n'est de nazi, dans sa définition de la race. Voici donc ce relevé qui pourra éventuellement vous servir d'arguments. Ne l'oublions pas, nous sommes en guerre, bien que nos ennemis mettent tout en oeuvre pour que nous confondions poisson et poison.
* * *
Page 65 : (...) « Ainsi donc, Mesdames , Messieurs, il y a cinquante ans, c'était encore l'ancien programme de la race, l'indéfectible pensée des ancêtres que nous affirmions à la Conférence de Québec. Une fois encore après tant d'autres, nos chefs politiques croyaient et professaient qu'aucun avantage matériel, aucune menace, aucune séduction de plus fort ne pouvait valoir notre survivance française. Et, puisque la variété des races est essentielle à la beauté du monde et qu'il faut aussi conserver à la famille des peuples la diversité des aptitudes et des « ministères », après tout, rendre possible la légitime survie des aspirations nationales n'était pas seulement préserver notre pays de l'uniformité anglo-saxonne, mais sauver un élément de progrès et une forme supérieure de civilisation ».
Page 232 : (...) « Puis, du respect des serments jurés et du partage égal de la liberté, ils feront naître la fraternité des races».
Page 232 : (...) « Ils voient bien la richesse des races diverses, la mise substantielle qu'elles pourront apporter au fonds commun».
Page 237 : (...) « Il fallait jeter entre les provinces et les races d'autres liens moins artificiels que des rubans d'acier ».
Page 239 : (...) « Les auteurs de la constitution avaient fondé la fédération sur le respect des libertés civiles et religieuses et sur l'égalité des races ».
Page 240 : (...) « Vous vous demandez avec anxiété quel sort sera fait à notre race dans ce funeste écroulement ».
Page 242 : (...) « Après une trop longue période d'indifférence et de léthargie, voici que nous assistons à un incomparable réveil de la race ».
Page 243 : (...) Nous pouvons, si nous le voulons, si nous développons toutes les puissances de notre race et de notre sol, devenir assez forts pour prêter une assistance vigoureuse à tous nos frères dispersés ».
Où est le racisme, l'antisémitisme, la xénophobie et le nazisme? Quant à moi, je n'en vois pas. Et vous?
Et bonne Saint-Jean!
Marie Mance Vallée
Sur Lionel Groulx...
Où est le racisme, l'antisémitisme, la xénophobie et le nazisme? Quant à moi, je n'en vois pas. Et vous?
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
24 juin 2008Aujourd'hui, avec l'information qui nous est disponnible et dont nous n'avions pas accès il y a seulement 20 ans, nous voyons clairement le racisme, l'antisémitisme, la xénophobie et le nazisme chez ceux-là qui accusaient Lionel Groulx.
Come dit l'adage; "Si tu cherches le coupable, enquêtes celui qui tend le doigt accusateur"
1917, nous sommes en pleine révolution bolchévique et le World Zionist Organisation s'étend de par le monde.
La lucidité politique de Lionel Groulx est stupéfiante et à elle seule suffit à remettre en cause cette notion de "Grande Noirceur" qu'on attribue à ce sciècle.
Archives de Vigile Répondre
24 juin 2008Ne pas oublier de (re)lire La controverse Delisle-Richler
Le discours sur l'antisémitisme au Québec
et l'orthodoxie néo-libérale au Canada, Gary Caldwell
L'Agora, juin 1994, vol 1, no 9
Raymond Poulin Répondre
24 juin 2008Il va de soi que Lionel Groulx n'était pas raciste ni xénophobe, sauf pour ceux qui évitent systématiquement, comme Esther Delisle par exemple, de replacer ses déclarations et son vocabulaire dans leur contexte historique, social et culturel, ce que je trouve particulièrement méprisable lorsque c'est le fait d'historiens, de politologues ou de sociologues. Ceux-là n'ont aucune excuse.