Que devrait faire le PQ d'ici la prochaine élection, question que plusieurs d’entre nous se posent?
Ce que doit faire le PQ et ce qu'il n'a pas fait depuis longtemps d’ici la prochaine élection?
Il y a déjà quelques années que votre serviteur s'est permis de suggérer, d'abord à M. Bernard Landry, puis aux dirigeants du «PQ», et dernièrement à Mme Marois, soit de faire définir le pays par l'ensemble des citoyennes et des citoyens des régions, puis qu'on inscrive dans une constitution les données, (ou les désirs) recueillies auprès de toutes ces personnes.
Comme je le soutiens, depuis au moins 1995, ( sinon plus tôt ) dans un mémoire remis à la «Commission siégeant sur l'avenir du Québec», cette activité pourrait devenir le «moyen pédagogique par excellence» afin de promouvoir l'indépendance du Québec, pays de langue Française capable de devenir le foyer de tous les locuteurs de notre langue en terre des Amériques.
À plusieurs autres occasions, je me suis permis de suggérer quelques «actions offensives» pouvant «décontenancer» l'adversaire, tout en faisant la promotion de l'indépendance , comme par exemple : mettre sur pied un «colloque» sur l'état du français au Québec, en France et dans le monde, puisque notre langue est le «vrai, et probablement, le seul» motif pour lequel nous voulons nous donner un pays indépendant en terre des Amériques.
J’ajoute cette autre action, qui viendrait aider celles et ceux, qui parmi les Canadiens-français du Canada, croient que seul un Québec indépendant de langue française, peut les aider à conserver leur langue, en aidant ces frères, de langue et de culture, à créer un parti politique oeuvrant, sur la scène fédérale, à la promotion et à la défense de leurs intérêts, un parti à l'image du Bloc, sans qu'il n'y ait de liens «politiques» entre les deux. Le Parti Québécois et le Bloc Québécois pourraient certainement aider ces compatriotes «pan Canada» à se doter d'un tel outil de promotion et de défense de leurs intérêts.
Voilà quelques «hypothèses» de travail, qui si elles étaient retenues pourraient concourir à promouvoir et à accélérer notre idéal.
Puis-je ajouter ,que je doute fort que nos amis, «dirigeants et Politiques», tiennent compte de ces propositions étant peu enclins à utiliser un peu de la stratégie de leurs adversaires, même si elle pouvait les aider.
Souvenons-nous de Paul Martin lorsqu'il a nommé «Michaëlle Jean», Gouverneure générale du Canada», avec pour but de s'assurer, et d'assurer aux fédéralistes, la reconnaissance «politique» indéfinie des immigrants envers le Canada. Alors que Denis Coderre était en difficulté, ce geste d'une grande valeur «stratégique» a permis à ce «petit politicien» de village de se faire réélire lors de cette élection, et depuis, lors de chaque élection.
Et regardons ce digne émule, des pires dictateurs, Harper, utiliser cette «Reine nègre» afin de demeurer au pouvoir. On peut, ne pas aimer les méthodes, mais on doit lever notre chapeau à ces deux petits politiciens du Canada et ennemis de notre idéal.
Lorsque nous pourrons faire montre d'un peu de stratégie, notre pays pourra s'émanciper politiquement et culturellement du Canada, dans tous les domaines de la vie des peuples libres et indépendants.
Jacques Bergeron,
Ahuntsic, Montréal
Note: Je pourrais faire parvenir, à celle set ceux qui le désirent, quelques textes qui furent envoyés à nos amis du PQ et du BQ, sans qu'ils ne retiennent leurs contenus et les idées exprimées, qui, soit dit en passant, ne revêtent aucune prétention de la part de son auteur, ce dernier ne voulant que concourir, ou participer, à la promotion de l’indépendance du Québec
Jacques Bergeron, le 10 décembre 08
Le PQ renaît
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
10 décembre 2008Bonjours M.Bergeron. Maintenant que le P.Q. a réussi à reprendre le rôle d'opposition officielle à l'Assemblée Nationale avec 51 députés, la classe économique fera peut-être un pas dans notre direction. Car si vous observez bien, vous constaterez que Bombardier Produits Récréatifs a attendu au lendemain des élections pour annoncer le licenciement de 550 employés. De même que la Caisse Populaire Desjardin qui s'était invitée durant la campagne électorale en affirmant que le Québec échapperait à crise économique, rendant Jean Charest égal à un surhomme. Aujourd'hui, deux jours après les élections, la Caisse Populaire revoie ses chiffres à la baisse et affirme que le Québec sera en récession. Pour garder le pouvoir, les libéraux se sont acoquinés avec les médias et les banques, sans compter Power-Corporation. Cessons d'être les enfants pauvres de la démocratie et apprenons à donner des coups là où ça compte dans la tête des électeurs.