QS - Diviser, diviser, toujours diviser

Difficile de nuire davantage

Tribune libre 2008


Lors d’une assemblée tenue la fin de semaine dernière, Françoise David de Québec solidaire ne s’est pas gênée pour inviter les souverainistes déçus du PQ à joindre les rangs de son parti. C’est là un appel du pied pour le moins déplacé quand on sait qu’un grand nombre des sympathisants de QS ont voté pour le NPD le 14 octobre dernier. Certains militants de cette formation ont même contribué à la victoire de Justin Trudeau dans Papineau, au détriment de Viviane Barbot, une souverainiste de gauche. Pire : certains membres de QS ont même été candidat du NPD, comme André Frappier. Surtout, je n’oublierai jamais que c’est grâce aux votes obtenus par QS que Jean Charest a pu être réélu dans Sherbrooke en 2007.
Françoise David et son parti peuvent donc se targuer d’un haut fait d’armes, celui d’avoir contribué à la « renaissance » du chef du PLQ. Difficile de nuire davantage.
Pour ma part, c’est parce que j’ai été déçu par une soi-disant gauche (dogmatique et essentiellement sectorielle) que j’ai adhéré au PQ et que je suis aujourd’hui un sympathisant du SPQ Libre, le club de gauche du PQ.
Quant au Parti Indépendantiste, je n’ai pas grand-chose à dire. La crise qui vient de secouer ce groupuscule est d’un ridicule achevé. Tout au plus favoriseront-ils l’élection d’un adéquiste ou un libéral dans un comté chaud.
Concernant Victor-Lévy Beaulieu, la crise au PI lui aura fait comprendre qu’il pourrait lui être néfaste de se présenter sous la bannière de ce parti. Conséquemment, il a donc décidé de « brûler » sa carte de membre. Mais cela ne l’empêchera pas d’enfoncer la pédale au plancher en matière de division du vote souverainiste. Au PQ et au PI, s’ajoutera VLB, candidat indépendantiste indépendant dans Rivière-du-Loup. Je suis persuadé que s’il le pouvait, VLB se diviserait lui-même! C’est Mario Dumont qui doit se bidonner, et pas à peu près! Déprimant.


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22 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 décembre 2009

    J'aimerais ajouter que, quand je vote QS, je vote QS. Je ne vote pas pour Jean Charest! Mon vote n'est pas stratégique, il est mien. Maintenant, si mon vote déplaît à une stratégie qui est la vôtre, ne venez pas me mettre ça sur le dos! Bien entendu, s'il n'existait qu'un seul parti, le PQ, il emporterait facilement les élections. En attendant, je vote pour le parti qui me semble le plus représentatif de mes idéaux et, désolé, cela se trouve chez QS, et non chez le PQ (que je sois indépendantiste ou non).
    Je suis tanné d'entendre dire que, lorsque l'on vote pour un, on a voté pour l'autre. On vote pour qui on vote, un point, c'est tout.
    Moi aussi, je voudrais voir Charest disparaître... Mais ce n'est pas une raison pour me jeter sur le premier qui semble être capable de le faire (avec cette logique, il aurait fallu que je vote ADQ aux avant-dernières élections... non merci.)
    En attendant, je m'excuse que QS, avec un seul député, fasse de l'aussi bon travail à l'Assemblée nationale (au point qu'il soit plus populaire auprès de la population que tous les députés péquistes).

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2008

    @ Gébé Tremblay
    Vous dites :
    « Que le PQ promette de transformer l’actuel CUSM en un seul méga hôpital francophone et d’abandonner le projet du CHUM et mon enthousiasme reviendra. »
    L'enthousiasme aux urgences
    Je comprends qu'on puisse regretter l'enthousiasme des jours anciens où nous avons rêvé d'un Grand soir de la revanche sur l'ascendant économique et politique des anglos. Je comprends que ce rêve de les voir non plus au sommet leur arrogante richesse, leurs pouvoirs démesurés sur nous, peuple de locataire, mais bien à égalité dans un Québec rapproprié, est enthousiasmant.
    Depuis, le rêve a fait place à une implacable réalité. Le blocage d'une majorité canadianisatrice n'hésitant pas à brandir toutes les menaces de représailles qui soient pour assurer le pérennité de l'enfermement canadian.
    Cependant, l'enthousiasme me semble être possible malgré tout. Pour peu qu'il ne soit plus question de Grand soir, pour peu que la revanche fasse place à la dignité de l'être, celle qui permet d'avancer, de poursuivre, de se tenir debout, de faire face. Et, cet enthousiasme ne ne doit plus être tributaire des succès espérés, mais plutôt se nourrir à la source de ce que nous sommes, nous, hors l'écart qui nous sépare de ce que nous pourrions être.
    Vous assujettissez, cause et enthousiasme à un résultat plutôt qu'à un processus devant mener à un résultat. La perte de l'espoir de le voir advenir, vous fait exiger un résultat avant même que de vous mobiliser pour qu'il advienne. Exiger que le PQ règle les problèmes avant même qu'il obtienne l'appui du peuple pour faire avancer la cause du peuple souverain du Québec, me semble participer au blocage plutôt que d'engager sa dissolution.
    La question de l'ascendant du pouvoir anglais sur nos institutions, nos organisations sociétales en éducation et en santé n'est pas qu'un détail. La valeur symbolique que vous accordez aux Hôpitaux universitaires est à l'image de ce qu'il nous faut faire ou ne pas faire pour faire avancer la cause du peuple souverain du Québec. Certes, la ségrégation doit cesser. Mais pour ce faire, il nous faut d'abord faire front pour que ce peuple puisse être consulté quand à ce qui permet de la détruire, la ségrégation.
    Aux États-Unis, le 13e amendement à la Constitution du 6 décembre 1865 a permis l'abolition de l'esclavage, mais il a fallu attendre le Civil Rights Act du 2 juillet 1964 signé par Lyndon Johnson pour mettre fin à la ségrégation dans la lettre de la loi. Et, encore, il a fallu un soulèvement, des marches, une longue marche avant qu'un premier Président noir incarne dans le concret des choses la concrétude de la lettre de la loi Constitutionnelle de cet État.
    Nous, Nous le peuple souverain du Québec, nous en sommes bien loin. Nous vivons dans un État qui n'émane pas du peuple, nous ne disposons même pas d'une Constitution que l'on approuve. Le problème de la ségrégation ne peut en aucun cas se résoudre avant même que ce peuple ne se majoritairement mobilise. Pire, nous ne parvenons pas même à mobiliser les forces du changement de la mouvance souverainiste. Empêtrés que nous sommes dans des luttes fratricides. Votre manque d'enthousiasme en témoigne. Vous l'assujettissez, en assujettissant la cause de tout un peuple, au règlement de la question de la ségrégation avant même que ne s'ébranle la marche qui pourra nous y mener.
    Certes, nous pourrons longtemps et en vain rêver mieux, rêver de meilleures plateformes, de meilleurs chefs ou cheffes, rêver de les voir écarté par la seule expression du rêve. Est-ce bien cela qu'il nous faut engager pour que s'incarne nos rêves, que se déploie notre enthousiasme ?
    Deux hôpitaux seront construits. N'est-ce pas déjà mieux qu'un seul anglos, comme cela a déjà été le cas ? Cet anglos là, n'est-il malgré tout pas un formidable objet d'émulation pour les nôtres ? Comme si, nous avions sur la ligne de départ les plus grands coureurs à nos côtés, pour stimuler notre détermination à ne pas se laisser dépasser. Une aubaine dans une autre sens que celui de la revanche à assouvir. Ces deux là naîtront. Ils se déploieront au pire en concurrence, au mieux en synergie et complémentarité. Un atout, une force. Pourquoi ? Je vous laisse imaginer une réconciliation. Ce jour où le Canada cessera de se sentir menacé par un peuple démocratique, pacifique et souverain désirant être maître chez lui. Ce jour là, où, réconcilés, les Québécois quelque soient leurs autres appartenances linguistiques, ethniques ou sociétales, ne formeront qu'une nation, qu'un peuple, le peuple souverain du Québec. Ce jour-là, ce jour-là de l'effective déségrégation, un seul grand hôpital naitra de la fusion de ces deux-là. Rien de ce qui se décide aujourd'hui ne pourra empêcher ce qui pourra se décider ce jour-là.
    Ainsi, rien n'est absolument perdu, figé dans la pérennité du statut quo. Sauf bien sûr, si comme vous, trop de souverainistes croient à la pérennité de l'enfermement actuel au point d'en perdre pour si peu leur enthousiasme.
    Il ne faut pas poser de conditions à la course quand on est dans les marques de départ. Il ne faut pas me semble-t-il exiger d'avance une avance sur victoire. Il faut plutôt faire front, et se voir gagnant, avec enthousiasme, suffisamment pour croire possible toutes les réconciliations à venir, pour peu que nous refusions l'indignité dans laquelle on nous confine. Cette indignité de la confusion, de la division.
    Nous devons faire l'unité. Combattre, faire valoir nos rêves, mais ne pas les assujettir à un résultat obligé. On doit pouvoir lutter, même si aucune victoire n'est à notre portée. Seuls les opportunistes ne luttent que lorsqu'ils pensent pouvoir gagner, que lorsque leurs conditions sont par avance acceptées.
    Je vous propose de faire valoir l'indubitable bienfait de la déségrégation, cela sans pour autant rester à couvert dans le confort de de la bouderie. Trouver en cela un enthousiasme nouveau qui ne vous empêcherait pas d'appuyer aussi, malgré tout, les adversaires du statut quo de blocage qui nous enferre dans les marques de départ d'une course que nos adversaires ont déjà commencée. Il n'est encore pas trop tard pour les rattraper au premier tournant. Il ne s'agit pas d'un cent mètre, mais bien d'un long, pénible, marathon à relais, et il n'est pas prêt de se terminer. Il n'y a aucun raccourci, rien ne nous sera épargné, sauf peut-être la division, pour peu que votre enthousiasme participe au nôtre.
    Nous avons besoin de vous, nous avons besoin nous, ce nous le peuple souverain du Québec, de chacun de nous. À plus forte raison de vous, de vous et de votre perspicace pugnacité. Pour peu qu'elle soit dirigée vers nos adversaires, vers les adversaires du peuple souverain du Québec, ceux qui se prennent pour un pouvoir sans même consulter ce peuple quand vient le temps de le fonder sur sa volonté démocratique et claire. Nos adversaires, ce sont celles et ceux qui s'abstienne de fonder leur pouvoir sur le peuple souverain du Québec. Le PQ veut fonder son pouvoir sur le seul qui compte, il veut donner la chance à ce peuple d'être consulté pour fonder l'État qu'il désire. Cela me semble être un lieu de rassemblement, contre la division. Cela et l'Union du peuple souverain du Québec qui vient avec.
    Tout cela ne peut se dissoudre dans la maladie de la division que soignerait une seule médecine, un seul hôpital. Le destin d'un peuple ne saurait être assujetti à telle maladie. Sinon, autant dire maintenant qu'il crève ce peuple, avec ou sans hôpitaux. Et, il en mourra pour sûr si vous restez dans vos marques.
    Ce qui ne m'empêchera pas d'être enthousiaste. Je suis sûr qu'un jour viendra où vous nous dépasserez dans la course, à nos côtés, en toute synergie et solidarité.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 novembre 2008

    Que le PQ promette de transformer l'actuel CUSM en un seul méga hôpital francophone et d'abandonner le projet du CHUM et mon enthousiasme reviendra.
    C'est la première action qu'un parti vraiment souverainiste devrait faire.
    Nous perdons Montréal aus mains de la minorité anglaise et le PQ a rien à dire.
    Et c'est moi qui est incohérent ! Saint-André aussi est incohérent ! VLB aussi ! Tous les souverainistes !

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2008

    M. Boivin,
    Je porte toujours le même chandail, moi.
    http://www.vigile.net/De-la-souverainete-abstraite-a-l
    http://www.vigile.net/Mme-Marois-en-vacance-j-espere-que
    http://www.vigile.net/Le-PQ-opte-pour-le-gaz-et-le
    http://www.vigile.net/Le-Canada-souffre-de-la-maladie
    C'est le PQ qui, une fois de plus, a changer de chandail:
    http://www3.pq.org/
    Ce projet était le seul véritablement d'affirmation nationale et contre nos ennemis.
    Mon chandail, c'était pour ce parti là. Il n'existe plus ce parti.
    Venez pas me reprocher à moi le manque de cohésion.

  • Maxime Schinck Répondre

    6 novembre 2008

    Je crois que l'on exagère l'impact du vote de Québec solidaire. En toute franchise, j'étais militant de ce parti en 2007 et maintenant je regrette que tant d'individus, dont moi, aient décidé de jeter ainsi leur vote par la fenêtre sans tenir compte des impacts que cela engendrait.
    Cela dit, QS recueille à peine plus de 3% des voix, sans plus. Avec les verts, c'est bien en-dessous de la barre des 8% : c'est fort peu. De ce nombre, combien sont souverainistes? La question leur fut posée lors d'un sondage en 2006 : 15% des électeurs solidaires et 45% des électeurs verts sont fédéralistes. Nul besoin de spécifier par ailleurs que le nationalisme n'est pas une caractéristique représentative des sympatisants de Québec solidaire!
    Dans les faits, qui est le vrai «voleur de votes» du PQ? C'est simple : l'ADQ. Ce parti lui a grugé bien plus de votes que ne pourra jamais le faire le parti de Françoise David. Encore aujourd'hui, on lui accorde environ 15% des voix, soit le double des intentions de vote pour les solidaires et les verts. Bien entendu, les adéquistes sont essentiellement fédéralistes. Toutefois, ils sont plus nationalistes que les libéraux et certains d'entre eux sont souverainistes.
    Si le PQ veut récupérer le vote nationaliste, il doit chercher à droite, pas à gauche.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2008

    @ JCPomerleau
    Je vais faire simple et court, moi aussi.
    - UN : D'accord avec vous, il faut débarrasser le Québec du Premier ministre démissionnaire ( Élections précipitées - Jean Charest, un Premier ministre démissionnaire Luc Archambault Tribune libre de Vigile 6 novembre 2008 )
    - DEUX : OUI, tous les partis politiques qui grugent des voix au PQ (et non au PLQ) sont des alliés objectifs de Charest.
    - TROIS : Puisque l'on ne peut comme vous dites « refonder le système électoral », puisque malgré tous nos efforts, la probabilité de voir des partis politiques diviser le vote souverainiste anti-PLQ démissionnaire, est toujours possible, nous devons me semble-t-il prévoir la chose et engager une action pour faire face à l'urgence que vous décrivez dans le cas où les sondages montraient à quelques jours du vote, que les suffrages attribués à tel parti dans tel comté, favorisaient l'élection du candidat du PLQ, il faudrait pouvoir agir avant le jour du scrutin.
    - QUATRE : Nous pouvons agir à ce moment, seulement si dès maintenant nous concevons un moyen de le faire. Ce moyen est une entente de Désistement électoral tel que décrite plus haut. Nous le pouvons. OUI, NOUS LE POUVONS. Ce moyen est une entente de désistement à travers une Union souverainiste.
    En attendant, je vous suis et appelle à l'unité et à l'élection de la députation du Parti Québécois. En attendant... il ne faut pas attendre. Il ne faut pas s'en remettre à la seule force de conviction de tels appels. Il faut faire mieux que se livrer corps et biens à la valeur de nos arguments que de livrer à la division du vote souverainiste, le sort des enjeux qui sont les nôtres.
    Nous pouvons maintenant le faire, avant qu'il soit trop tard. Cela, justement en vertu de l'urgence que vous invoquez. Cela, sans attendre la modification de nos institutions. Rien ne doit être changé pour convenir d'une implication politique telle que décrite plus haut.
    Il me semble que l'intellectuel que je suis, ne fait pas fausse route en tentant d'appeler à l'unité de diverses manières, de manière justement à ce que l'une d'elle puisse effectivement s'imposer, surtout dans le cas où celle que vous proposez ne permet pas d'obtenir les résultats escomptés. Je ne vois pas ce que l'intellectuel que je suis doit comprendre de plus pour que s'imposent nos idées communes. Je ne vois pas pourquoi vous tentez de faire une distinction entre d'une part les intellectuels et d'autre part le « vrai monde ». En quoi est-ce utile au débat ? D'autant que vous citez par ailleurs un « intellectuel ». Expliquez-moi !

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2008

    M. JacBer,
    pourtant vous étallez vous-même la source du paradoxe. Si le PQ était cohérent avec son mandat, ces entités dissidentes n'existeraient pas.
    Elles n'existaient pas en 76.
    Ce n'est rien d'autre que les sorties de route du PQ, par son manque de confiance et de foi dans sa quête, qui a créé ces excroissances stabilisatrices.
    Maintenant que ces excroissances se meuvent elles-mêmes, le PQ risque fort de prendre le champ des vaches.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2008

    M. Boivin,
    ce cri de rassemblement est le même que j'ai lancé lorsque Mme Andrée Ferretti publia ici, sur Vigile, un exposé des plus lucide et convainquant sur la raison de mettre tous nos oeufs dans la victoire du Bloc.
    Ce dont je m'attendais, M. Boivin, c'est une réponse aussi convainquante par ou pour le PQ, mais qui malheureusement n'est pas encore venue et je craint ne viendra jamais.
    Oui, j'ai exprimé mon ethousiasme du patriote militant prêt au combat et je m'attendais à la réponse du chef. Mais cette réponse n'est pas venue. Pire, nous observons son abandon et même son total désintérêt ainsi que l'exécution sommaire de nos meilleurs soldats.
    Oui, j'ai voulu me servir du momentum de notre bel victoire avec le Bloc pour bien lancer cette nouvelle bataille, mais malheureusement le PQ a appliqué les freins et a le pied bien au fond.
    M. Boivin, si j'était le seul patriote souverainiste, Québécois, souffrant de cette douloureuse impression d'abandon au fond de moi, au lieu du sentiment d'euphorie juste avant le combat, nous ne serions même pas entrain de discutter.
    J'ai chargé vers l'ennemi devant moi en lancant notre cri de raliement, puis je senti la lance s'enfoncer dans mon dos.

  • Jacques Bergeron Répondre

    6 novembre 2008

    Cher monsieur, votre analyse est tellement juste que vos interlocuteurs se croient tenus de s'identifier comme étant des patriotes pour nous faire, mieux,avaler leurs décisions de se joindre,qui à «QS», qui au«PI», qui au «PV», contre toute logique et contre toute stratégie. En d'autres temps, à l'époque des Marxistes d'Alain Dubuc et d'un certain chef du «BQ», et autres groupuscules de la go-gauche, on invitait,ausi les Québécoises et les Québécois à voter social-démocrate et communiste, dans un grand et seul désir de nuire au «PQ».Aujourd'hui on utilise de nouveaux partis politiques, «indépandistes» ou socialistes, ou «Vert clair» pour nuire à la cause ou pour satisfaire ses «fantasmes» politiques, ou de différence avec le Parti Québécois.Malgré tout, le peuple du Québec saura faire la part des choses avant que le «PLQ» n'ait vendu, à vils prix,il va sans dire, à Paul-Desmarais et consorts, «dit le Roi nègre» et esclave non affranchi , malgré ses milliards $,«nos sociétés d'État», comme «Hydro-Québec» la «Société des Alcools du Québec», pour ne nommer que celles-là. C'est ainsi qu'un peuple aura disparu sans laisser de trace de son passage sur la terre. Bravo à toutes ces personnes qui auront concouru à la disparition de notre «nation».

  • Gaston Boivin Répondre

    6 novembre 2008

    100% d'accord avec vous, monsieur Gendron!
    Cependant, en lisant certains des commentaires à votre article, je ne peux m'empêcher de me remémorer cette expression qu'utilisait à l'époque, nos ancêtres: "On est vraiment pas sorti du bois!"
    En effet, est-il encore possible qu'après, de la part de monsieur Charest et des libéraux, tant de manigances, de cachoteries et une utilisation aussi évidente de notre état national au service du fédéralisme canadien et de ceux qui s'en font les apologistes, qu'après un tel enfoncement du Québec, certains souverainistes n'en aient pas eu assez, qu'ils n'aient pas encore compris qu'à favoriser de quelque manière le maintien de ce régime, il viendra un temps où tout deviendra impossible, car, un jour, à ainsi faire, ces tristes serviteurs de notre asservissement auront définitivement saboté notre état national et auront à tout jamais féodalisé notre nation à la nation "Canadian"!
    Je désespère de plus en plus d'entendre certains souverainistes dont l'opinion semble parfois varier avec leur humeur du jour.
    Monsieu Gébé Tremblay, j'ai lu attentivement votre commentaire et je dois avouer que j'ai de la misère à le conciler avec celui que vous faisiez, il y a à peine 8 jours, à l'article en date du 28 octobre de monsieur Denis Julien intitulé "On resserre les rangs" alors que vous affirmiez:
    "100% d'accord avec vous monsieur Julien.
    "Si nous entrons en élections, alors ce n'est plus le temps de critiquer. On recommencera après."
    "Là, c'est le temps de porter tous le même chandail"
    "Nous avons été superbes dans la dernière, fédérale, dépassons-nous dans cette provinciale."
    "Pour le P.I., je dis une chose, servez-vous, avec nous, du P.Q., comme d'un bélier pour enfoncer la porte de notre état occupé et après que nous aurons foutu ces traîtres dehors, on aura les moyens de nos revendications mutuelles."
    "Tous ensembles, on défonce!"
    Je dois dire que j'ai parfois de la misère à vous suivre dans la cohésion de certains de vos commentaires.
    Nous, souverainistes, indpendantistes, manquons parfois de flair: Nous avons souvent de la misère à jauger les véritables intérêts de notre cause. Nous manquons de cet instinct qui permet à l'animal de sauver sa peau face au danger qui le menace.
    Viendra un temps, à force d'un tel aveuglement et d'une telle division, qui ne peut, à la longue que clairement nous desservir, où il sera trop tard pour notre cause! À la longue, en ces temps de plus en plus critiques pour note avenir national, cet aveuglement et cette division donnent l'impression d'un enlisement volontaire dans des sables mouvants que nous créons nous-mêmes.
    À défaut pour nous, québécois francophones, en raison même de la force de la propagande et de la désinformation fédéraliste, d'être aussi unis pour favoriser les intérêts de notre communauté que peuvent l'être les québécois anglophones pour faire valoir les intérêts de la leur, si nous pouvions au moins, entre souverainistes et indépendantistes, face aux intérêts de notre cause, être aussi unis que le sont effectivement ces derniers face aux intérêts de leur communauté, sans doute notre situation et celle de l'avenir de notre nation cesseraient-elles d'être aussi déprimantes et désespérantes et peut-être pourrions-nous renverser le cours des choses qui, pour le moment, joue contre nous.
    Si nous n'arrêtons pas au plus sacrant cette division et cet aveuglement pour ainsi dire volontaire, j'ai bien peur, que certains ne désespèrent de notre folie destuctrice et n'abandonnent à tout jamais notre combat, qui , de ce fait, devient purement académique et pour ainsi dire inutile, voir même un véritable suicide!

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2008

    Vous oubliez que pour beaucoup de gens, les questions sociales et environnementales sont plus importants que la question de la souverainete. Si QS n`existait pas, je voterai pour les Verts pas pour le PQ. Il est faux de dire que QS prend des votes du PQ!

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2008

    "N’empêche, que voter Québec Solidaire c’est voter Charest. Que Monsieur Tremblay veuille prétendre que ce parti représente une voie honorable, peut-être, mais cette division est contre nous."(Gaëtan Dostie)
    Il n'y a aucune différence de programme entre le PQ avec Marois à sa tête et le PLQ avec Charest à sa tête. Aucune.
    Marois va simplement poursuivre le travail de Charest qui lui-même a simplement poursuivi le travail laissé par Marois en 2003.
    Québec Solidaire n'a même pas de plan pour l'économie. Ce n'est que de l'interventionisme étatique social, comme si le corporatisme n'existait pas. C'est naïf, biensûr, mais au moins c'est comme vous dites ; honorable.
    Et puis c'est tout autant voter pour une femme.
    Je préfère Charest au pouvoir et que le PQ meurt pour donner la chance et la place à un renouvellement du mouvement souverainiste, car le PQ au pouvoir est plus destructeur que le PLQ. Il y a des choses dont le PLQ ne se permet pas, à cause de ses liens connus, que le PQ se permet à cause de ses liens inconnus de la population.
    La trahison par les nôtres est la plus dommageable.

  • Marcel Haché Répondre

    6 novembre 2008

    Les go-gauches squattent la question nationale comme les affairisres--par exemple les membres des Chambres de Commerce--squattent l'état québécois.C'est le parti libéral,qui s'appuie sur un vote captif,le vote anglophone,qui en profite pour s'imposer à tous ceux qui sont progressistes,malgré qu'il soient majoritaires.La division du vote souverainiste est indéniablement un fait.C'est un fait qui a sa légitimité,mais c'est un fait.
    Le P.Q. paie aujourd'hui pour ses hésitations,qui ont ont permis une montée qui le déborde sur sa droite et sur sa gauche.
    Mme Marois devra faire une campagne vigoureuse.Parler fort et parler net.Elle en est capable.
    Et puis, j'espère encore que M.Duceppe vienne encore radicalement à la rescousse.Déjà notre capitulard Charest a fait sa profession de foi contre les gouvernements minoritaires.S'il est élu majoritaire,c'est contre le Bloc et M.Duceppe qu'il va tourner ses canons.
    Q.S. est l'allié objectif de Harper.

  • Gaëtan Dostie Répondre

    6 novembre 2008

    N'empêche, que voter Québec Solidaire c'est voter Charest. Que Monsieur Tremblay veuille prétendre que ce parti représente une voie honorable, peut-être, mais cette division est contre nous.
    Bien sûr, la stratégie déployé par Luc Archambault est plus que pertinente, mais le temps joue contre nous.
    Ce serait intéressant que ce lien avec QS puisse se tisser, voire un désistement du PQ dans certains comtés tel celui où se présente VLB; favoriser l'élection de Françoise David par exemple.
    Mais improviser cela, est-il déjà trop tard?
    Agir, c'est quand même contrer QS. Les bons sentiments ne suffisent plus!
    Je vote PQ, cela va de soit!

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2008

    Un patriote Québécois ne vote pas en foction d'une gauche-droite-centre, il vote pour un parti qui se bat pour les siens.
    Cette série vidéo m'a confirmé ce que j'ai dénoncé ici sur le PQ :
    http://fr.youtube.com/watch?v=l14FM1N6O1c
    Je vais voter et militer pour Québec Solidaire. Pas parce qu'il est à gauche, mais parce qu'il s'engage dans le combat contre cette "deuxième conquête" par nos ennemis, dont le PQ est complice et grand supporteur.
    Je suis un patriote Québécois et c'est donc mon devoir de dénoncer cette trahison du PQ. C'est le devoir de tous les patriotes.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2008

    Vous faite long et compliqué. Je vais faire simple et court.
    UN: Oublié la fixation sur la souveraineté. Il y a URGENCE nationale à reprendre le contrôle de notre ÉTAT des mains de Charest et de sa clique d'affairiste qui le squattent à son profit. La plupart des intellectuels souverainistes n'ont aucunes idées de la gravité de la situation.
    DEUX: La seul manière d'y arriver dans la vrai vie, c'est que le PQ reprenne le pouvoir dans un MOIS. Un délais qui ne laisse aucun temps pour le spinnage intellectuel pour refonder le système électoral.
    TROIS: Tout les parties politiques qui grugent des voix au PQ (et non au PLQ) sont des alliés objectifs de Charest. Le Parti vert est instrumentaliser par les fédéralistes (comme le Bloc Pot l'était); et, à cet égard Québec Solidaire est d'abord solidaire de Charest. Simple constat.
    Outre vider Charest du pouvoir; L'urgence de reprendre le contrôle de notre ÉTAT tient au fait que: Seul l'État agit avec envergure (géopolitique 101) et que il y a changement de paradigme dans la stratégie pour en arriver à la souveraineté: Un cumul de rapport de forces assumés par l'État vis à vis un autre État, qui mène plus tard à la rupture.
    C'est la stratégie de la Révolution tranquille qui portait en sons sein le Référendum de 1980 et 1995 !
    La politique n'est pas rationnelle, elle est relationnelle. Et elle est affaire "d'intérêt de rapports de forces et d'effectivité". (M Sauvé). Voilà bien ce que les intellectuels ont de la difficulté à comprendre.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2008

    J'ajoute...
    Toute cette énergie perdue à combattre la division, à combattre des personnes, des organisations qui pourraient plutôt combattre avec nous, pour peu que nous trouvions comment le faire, est une énergie perdue pour la cause qui nous est chère. Ce qui profite à nos adversaires véritables, les fédéralistes, les canadianisateurs qui les utilisent.
    Vivement que l'on trouve comment mieux canaliser cette énergie perdue... autrement que de souhaiter l'anéantissement de l'autre, ou son raliement... Chacun peut le souhaiter en vain, chacun de son côté, cette posture n'a pas d'avenir.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2008

    Ce dont on parle ici c'est de diviser le vote souverainiste. Ce vote souverainiste se divise entre le PQ, QS et voire l'ADQ. Pourquoi ne pas en tenir compte ?
    @ M. P.B.
    Oui, ce vote est divisé entre plusieurs partis. Le bipartiste a fait long feu. Et, c'est tant mieux. Ainsi, des souverainistes de gauche se sont tannés d'attendre la création de l'État souverain du Québec pour agir, pour faire valoir leurs idées. Une représentation proportionnelle donnerait quelques député(e)s à cette formation. On pourra argumenter tant qu'on voudra. Des souverainistes croient à tort ou à raison, qu'il vaut mieux voter pour QS, ou l'ADQ, que pour le PQ.
    D'autres encore, qui pourraient voter OUI à un référendum pour la souveraineté du Québec, sans se dire d'abord et avant tout souverainistes, décident de voter à gauche ou à droite du PQ, pour toutes sortes de raisons qu'aucun argument ne pourront contrer. Autant se faire une raison...
    Certains même vont voter pour le PI, s'il survit à la crise existentielle actuelle... supposément pour faire plus vite ce que le PQ ne parvient pas à faire, et ce, même si leur idole, continue à appuyer le PQ, autant là aussi se faire une raison...
    Ce qui n'empêche pas de trouver des solutions à la division du vote souverainiste.
    @ M. JCPomerleau
    Nous ne vivons pas dans un régime de représentation proportionnelle. Cela ne veut pas dire que nous devons pour autant nous parquer tous sous une bannière qui ne parvient pas à fonder l'État souverain qu'on espère, cela parce que depuis trente ans, nous allons de reports en reports. On a attendu assez longtemps. Non... D'autant que pour l'heure, les conditions sont tout sauf gagnantes... Mais cela pourrait changer justement si l'on cesse de la jouer selon le livre.
    Cela ne veut pas dire non plus, que la seule solution à la division du vote souverainiste soit la menace, la guerre à outrance. Je veux bien que vous n'adhériez pas à la gauche. Cela ne veut pas dire que celles et ceux qui y croient sont dans l'erreur de se donner un parti bien à eux à cet égard, pareil pour la droite ou les écologistes.
    Vous me semblez être dans l'erreur vous même à trop vouer les autres qui ne pensent pas comme vous de l'être obligatoirement, sans que nous cherchions ensemble comment sortir de l'impasse. Pour ce faire, il faut admettre l'autre et le bien-fondé de sa quête.
    Ne pas envisager d'autres solutions que de combattre ou d'abattre celles et ceux qui pourraient être nos alliés, qui le seront ou devront l'être le jour où le peuple souverain du Québec sera appelé à valider un État qui émane de lui, me semble tout aussi erroné, erratique.
    Cette autre solution est soit la représentation proportionnelle et les gouvernements de coalition afférents, soit... la situation de concurrence actuelle, soit... une Union souverainiste. Je ne suis pas certain que la confrontation que vous désirez articuler soit efficace pour contrer l'effet pervers que nous voulons éviter. On a beau lancer des slogans, force est d'admettre que chacun peut s'exprimer comme il le pense et ne manque pas de le faire... autant trouver le parti de faire avec... du mieux qu'on peut.
    Une entente de Désistement électoral à travers une Union souverainiste, me semble être la solution la plus adaptée à la situation actuel sans attendre la proportionnelle, sans attendre l'État souverain, tout en permettant l'expression libre de la démocratie. Du moins dans un premier temps et jusqu'à la veille des élections. Une sorte d'élection à deux tours... en un seul...
    D'autant, que l'un des empêchements à cet avènement de l'État souverain, me semble justement être le parti unique auquel nous voue les débuts de l'État souverain créé dans le contexte du bipartisme ancien PLQ-PQ. Ce qui fait d'un Québec souverain, un État livré à un seul parti en faveur de la souveraineté, aux prises avec un seul autre parti, qui lui, a voté contre. Comme quoi, on n'en finira jamais avec la querelle et la division des Québécois. Or il ne faut pas que ce soit éternel. Comme quoi, advenant l'alternance obligée, ce PLQ pourrait, arrivé au pouvoir, défaire la souveraineté, du moins entretenir une éternelle querelle à cet égard... Peu attirant comme perspective et je prétends qu'elle a joué en défaveur de la souveraineté et du PQ.
    Depuis, le monde a changé... l'ADQ a été créé, QS aussi. et, ce n'est pas forcé que ce soit temporaire, forcé que les tiers partis sont tous voués à la disparition, ce n'est plus le cas au Canada, pourquoi cela devrait l'être au Québec. Surtout si cela permet d'exprimer un vote souverainiste diversifié qui montre ce que pourrait être dès sa première année d'existence, un État souverain du Québec, avec un PLQ dinosaure fédéralistes, minoritaire, face à une majorité souverainiste plurielle, ADQ, QS et PQ. Ça tombe bien, cela couvre tout l'échiquier, de la gauche à la droite ne passant par le centre... Ou plus modestement, un centre-gauche QS, un centre-droit ADQ, et un centre-gauche-droite PQ...
    Les souverainistes ont tout intérêt à rendre cette image le plus clair possible...
    L'ADQ a changé la donne et QS s'avère un parti émergeant solide. Ce qui devrait suffire pour prendre acte du multipartisme actuel, en tentant non pas d'y résister mais en en tirant le meilleur parti dans le contexte actuel qui est tout sauf proportionnel.
    Pour contrer la division du vote souverainiste, tout en prenant acte du multipartisme actuel, pour en faire justement un atout et non un empêchement, suffirait d'établir une Union souverainiste de partis souverainistes, de la gauche à la droite en passant par le centre... Une Union souverainiste incluant une entente de Désistement électoral. Un parti susceptible d'empêcher un autre parti de l'Union de remporter le comté, appellerait ses électeurs à deux jours du vote, à voter pour le parti ayant le plus de chance de battre les adversaires de l'Union. Une Union PQ-QS, pour commencer, incluant une entente pour l'élection d'au moins un(e) chef(fe) de QS, de manière à rendre acceptable une telle entente de désistement du QS en faveur du PQ dans plusieurs comtés.
    Une telle entente pourrait être faite avec l'ADQ autonomiste, qui a déjà été souverainiste. Ça tombe bien... cela pourrait l'attirer, dans l'État actuel difficile où il se trouve.
    Les souverainistes me semblent avoir intérêt à solidariser, à faire front contre les fédéralistes, quitte à ratisser large. C'est bien ce qu'il nous faudra faire pour fonder l'État qu'on espère. Autant commencer maintenant. Le PQ a tenté de le faire dans un monde bipartiste, à lui de s'adapter au multipartisme. Sinon, c'est lui qu'il faudra blâmer, il aura refusé de s'adapter, et... ce sont les aspirations du peuple souverain du Québec qui seront par lui contrées.
    Voir aussi :
    Le grand problème de la fragmentation du vote
    Jacques Noël - Tribune libre de Vigile - 2008 10 21.
    Élection du 8 décembre 2008
    Espérer un gain : choisir le court terme ou le long terme
    Luc Archambault - Tribune libre de Vigile - 2008 11 02
    Il faut sauver le soldat "P.I."

    Luc Archambault - Tribune libre de Vigile - 2008 10 24

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2008

    Bravo pour votre opinion.
    L'enjeu de l'élection: Il y a urgence nationale à reprendre en main notre état des mains de Charest et sa classe affairiste qui le squattent.
    Je suis dans le comté de Laurier Dorion. Elsie Lefebre (PQ) a perdu par environs 1000 voix, et le QS a obtenu 2500 voix. Conclusion, les scouts de gauche ont fait élire un libéral.
    Il faut absolument combattre le QS, dont la présence sera désastreuse, et pour le Québec et pour notre cause.
    J'ai un slogan: Québec solidaire ... de Charest
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2008

    Pourquoi chercher le problème chez le voisin ? Chez QS, chez PI, chez VLB.
    Quand c'est rendu que le PQ a de la misère à mobiliser des souverainistes, le problème est pas chez le voisin.
    De la misère à mobiliser des Québécois dépolitisés, ça se comprend, mais des souverainsites !
    Moi je n'attend que ça, me faire convaincre. Je suis pas un fédéraliste, je suis un patriote tatoué souverainiste à vie !
    Ce devrait pourtant pas être difficile de me convaincre !

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2008

    On peut diviser quelque chose qui si ce quelque chose est homogène. Par exemple, on peut diviser un pain en plusieurs portions de pain, parce que c'est du pain. On peut diviser un gâteau en plusieurs pointes de gâteau parce que c'est du gâteau. On ne divise pas ce qui n'est semblable. S'il semble y avoir plusieurs partis indépendantistes au Québec, c'est qu'ils doivent être, quelque part, quelque peu ou beaucoup différents.
    Il semble bien que le gâteau souverainiste apparaît divisible chez ceux qui se prétendent indépendantistes, parce que justement on ne sait pas trop si c'est du gâteau souverainiste, de bord en bord.
    Si le PQ cessait de dire ce qu'a dit Madame Marois aujourd'hui, à savoir qu'il est souverainiste mais qu'il ne fera pas la campagne électorale comme parti souverainiste, mais comme un parti qui veut prendre le pouvoir, tous les souverainistes voteraient pour le parti.
    Malheureusement, le PQ se dit souverainiste, en parlera un peu pendant la campagne, mais ne fera pas campagne sur le sujet. Essayez de comprendre quelque chose.
    Pas étonnant que d'autres partis, de différentes allégeances, profiteront de cette campagne pour ne parler que de l'indépendance du Québec. Pauline Marois dit qu'un Québec indépendant sortirait mieux de la crise qui s'en vient. Si cela est vrai, qu'elle en face le fer de lance de sa campagne. Ce serait plus logique!
    A ne pas vouloir être ni chaud ni froid, on en vient à une tiédeur qui décourage les plus fervents.
    P.B.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2008

    Vous avez donc raison !
    Les directions de Québec solidaire et du PI, ces particules, vont encore répondre que le PQ n'est plus souverainiste, qu'il a abandonné l'idée et qu'ils sont les seuls purs de l'option. Rien de plus faux !
    Ce sont 2 nuisances pour le camp des souverainistes et une aide pour le PLQ, principalement Québec solidaire qui tire plus à gauche que pour la souveraineté. Ils soutire 4 à 5 % de votes au PQ ce qui ne fait élire aucun de ses candidats mais contribue à faire gagner quelques comtés chauds au PLQ en divisant les votes souverainistes.