Pour un Parti Québécois à la hauteur de vos attentes

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Chronique de Pierre Gouin

Pour un parti québécois à la hauteur de vos attentes
_ Prendre une carte de membre

Les faiseurs d’images sont toujours à l’œuvre pour tenter de créer des vagues. Après Legault, trop compétent pour rester au PQ, Khadir, le seul qui se tient debout. Deux belles opportunités de se donner un gouvernement qui va changer les choses. Mais changer quoi au juste, on verra… Si madame Marois avait fait une histoire avec la visite à nos frais du couple royal, elle se serait fait dire de ne pas prendre ses rêves pour des réalités, que nous sommes encore dans le Canada et qu’il faut respecter les obligations que cela entraîne. Et si elle avait voulu passer un savon à Lucien Bouchard elle aurait pu se faire dire que cette commission n’est pas l’endroit pour régler des comptes personnels. Bouchard, en misant sur le prestige de sa fonction antérieure, s’est bien mérité la sortie de Khadir mais l’attaque ne demandait pas un grand courage. De plus, les coupables dans cette affaire ce ne sont pas les entreprises qui ont acheté les permis et l’avocat qui essaie d’obtenir des compensations, ce sont des élus qui devaient défendre nos intérêts et qui ont vendu ces permis à des prix ridicules sans attendre les études d’impacts requis. Et la ministre de répondre aux entreprises, ne vous en faites pas, on vous donnera l’occasion de vous rattraper plus tard. Le dossier du financement de l’amphithéâtre est aussi plus complexe politiquement que ne le laisse croire le discours sans nuance de monsieur Khadir puisqu’il semble qu’une forte majorité de la population de la région de Québec soit d’accord avec le financement public de l’amphithéâtre.
Arrivé récemment en politique, monsieur Khadir bénéficie d’une certaine bienveillance mais son parti a comme objectif de diriger éventuellement le Québec et la population a droit à une analyse critique de ce qu’il propose comme projet de société et comme moyens d’y parvenir. Pour moi le discours de Québec solidaire, dans la pure tradition socialiste, promet une distribution de la richesse beaucoup plus favorable aux citoyens ordinaires, obtenue par une lutte acharnée faites aux entreprises et à leurs valets bien nantis. Québec solidaire serait incapable de livrer la marchandise, encore moins que le NPD au fédéral, mais pour des raisons bien différentes. Le NPD n’a pas pris le pouvoir mais les Québécois en fin de campagne pouvaient imaginer que la vague orange surprendrait autant dans le reste du Canada et que le nouveau gouvernement pourrait appliquer son programme, plutôt libéral. Le programme de Québec solidaire est irréaliste. Nous vivons dans le système capitalisme et son hégémonie s’est étendue aux pays qui ont abandonné un système communiste d’économie planifiée. La lutte pour un capitaliste plus humain, ou pour la sociale-démocratie, doit se faire de façon multinationale. Un Québec indépendant pourrait faire valoir ses préoccupations environnmentales et ses idéaux de justice sociale dans les instances internationales, y prôner avec beaucoup d’autres pays l’élimination des paradis fiscaux, une taxation adéquate des entreprises et le respect de conditions de travail décentes dans les pays pauvres.
Une politique de gauche québécoise doit vivre avec certaines contraintes du système en place sous peine de conséquences catastrophiques. Il ne faut pas demander aux québécois de devenir des martyrs du socialisme. Pour se perpétuer le système doit punir par principe les pays qui ne respectent pas ses règles et il dispose des moyens pour y parvenir. Augmentez de façon importante les taxes sur les profits ou introduisez des législations trop favorables aux travailleurs, le Québec sera étiqueté comme hostile aux entreprises, les nouveaux investissements vont en souffrir et des entreprises déjà établies vont menacer de partir. Une politique québécoise réaliste considère les entreprises comme des partenaires et non comme des profiteurs, d’autant plus que le système actuel est orchestré par les représentants des grandes multinationales et de la haute fiance et qu’une grande majorité des entreprises québécoises subissent la logique de ce système qui les met en concurrence avec des travailleurs et des peuples exploités ailleurs sur la planète.
Malgré les contraintes, les gouvernements ont une marge de manœuvre et peuvent défendre les intérêts de la population plutôt que de se soumettre à toutes les demandes du milieu des affaires comme le prescrit le modèle néo-libéral. Au Québec, il serait possible d’augmenter de quelques points les taxes sur les profits. Les taux d’imposition ont diminué dans les dernières décennies alors que les entreprises ont besoin d’une main-d’œuvre de plus en plus spécialisée, qu’elles souhaitent conserver leurs employés performants en santé plus longtemps et qu’elles bénéficient des services de garderie subventionnées. La marge de manœuvre est encore plus grande dans le cas des redevances sur l’exploitation des ressources naturelles, des ressources qui ne peuvent pas être déplacées comme une usine et qui peuvent demeurer à notre convenance dans le sous-sol où elles rapportent déjà un rendement très intéressant.
Les centrales syndicales ont compris les contraintes qu’imposent l’achèvement de la mondialisation capitaliste et il me semble qu’elles négocient à l’intérieur de limites qui ne mettent pas en danger le maintien des emplois, à moins de faire face à des demandes patronales inacceptables par les travailleurs. Je vois mal comment elles pourraient appuyer jusqu’au bout le discours radical de Québec solidaire.
Quant à l’autre messie, François Legault, il faut réaliser que le programme économique qu’il propose favorise les intérêts des entrepreneurs, des entrepreneurs québécois d’abord, et le situe nettement du côté de l’idéologie néolibérale. On a fait valoir qu’il reconnaît un rôle important à l’État mais ce qu’il demande à l’État c’est prioritairement de soutenir les entreprises afin qu’elles soient en mesure de créer de la richesse. En outre, le fondement de sa stratégie économique repose sur une conception dépassée, soit l’idée que c’est le manque de capitaux qui limite la croissance économique et qu’en augmentant l’offre de capital, les projets intéressants vont surgir naturellement. En réalité, la difficulté est de concevoir des projets d’investissements rentables et les entrepreneurs qui peuvent présenter un plan d’affaire valable trouvent du financement, à un taux d’intérêt qui est lié à l’évaluation des risques d’échec. Dans certaines circonstances, les marchés privés de capitaux vont être réticents à s’engager et le gouvernement du Québec a depuis longtemps confié à des organismes publics le mandat de financer les bons projets qui ne trouvent pas de financement. Cependant, en principe, ces organismes doivent évaluer les projets sur une base d’affaires et utiliser des critères d’acceptation très stricts. La Caisse de dépôt investit aussi des milliards de dollars dans les entreprises au Québec en utilisant des critères d’acceptation d’investissement comparables à ceux des institutions privées. Ce qui va se produire si on décide que la Caisse doit consacrer un montant déterminé à des investissements au Québec, c’est que les critères de viabilité et de rentabilité vont devenir secondaires, et qu’à peu près tous les projets vont être jugés acceptables aussi longtemps qu’il y aura des capitaux disponibles dans l’enveloppe approuvée. C’est un peu ce qu’on a vu avec le premier régime d’épargne-action. Ce que propose monsieur Legault aux Québécois c’est qu’ils fournissent, à même leur épargne, du financement à rabais aux entrepreneurs.
Une bonne indication de la vision limitée du rôle de l’État retenue par le mouvement Legault est son insistance à vouloir réduire le niveau de la dette publique. Il n’y a aucune bonne raison de réduire le niveau absolue de la dette au Québec alors que depuis des années, en dehors de la crise récente, l’accroissement de la dette résulte de dépenses en immobilisations qui sont des actifs assurant la croissance future. Le gouvernement a investi massivement dans les infrastructures de transport et on annonce qu’il va investir aussi massivement pour permettre le développement des ressources du Grand Nord. Pourquoi s’entêterait-on à payer ces investissements comptant? Vivre avec un budget équilibré, sauf en période de crise, et maintenir près du niveau actuel le ratio de la dette sur le PIB, cela constitue déjà une gestion prudente des finances publiques. Comparativement à une réduction de la dette, le maintien du ratio dette/ PIB représente quelques milliards de dollars disponibles chaque année pour l’amélioration des services publics. Le remboursement de la dette caché dans la loi faussement nommée Loi sur l’équilibre budgétaire soustrait déjà un milliard de dollars par année au financement des services publics.
Malheureusement, le Parti québécois actuel apparaît plutôt favorable à l’imposition de quotas d’investissement local à la Caisse de dépôt et il appuie sans réserve la loi actuelle sur l’équilibre budgétaire. Cependant, le Parti québécois est celui qui a comme premier objectif de réaliser l’indépendance et il a pratiqué pendant plusieurs années une social-démocratie pragmatique qui serait susceptible aujourd’hui de rallier les québécois de centre-gauche et de centre-droite. Une union de toutes les forces indépendantistes pourra se manifester après la prochaine élection, lors de la tenue d’un vote pour la création de notre pays.
J’en suis venu à penser que la meilleure option pour un indépendantiste est de travailler au renouvellement du Parti québécois d’ici la prochaine élection et par la suite, quoiqu’il arrive. Je vais donc enfin demander une carte de membre du parti.


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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2011

    Il y a déjà pas mal de temps qu’un nombre significatif de souverainistes a pris des distances avec le PQ, et ce à travers divers regroupements. Ce clivage s’est fait en raison de dérives droitières, et à cause de la rigidité de la structure du PQ. Notons aussi le passage de certains élus ou personnalités du PQ dans un camp pro-sioniste (d’ailleurs majoritairement fédéraliste …) qui nie en pratique le droit à l’autodétermination de la nation palestinienne, ce qui est plutôt paradoxal lorsque l’on revendique l’exercice du même droit pour le Québec.
    Quant à Amir Kadhir, son opportunisme politique assez éloigné des principes qu’il prétend défendre commence à se révéler, au moins pour les citoyens attentifs à ses interventions. Par ailleurs le co-chef de Québec solidaire est de moins en moins l’émanation de son parti, mais plutôt une personnalité atypique parmi les élus québécois. Une improbable vague orange qui sortirait QS de sa marginalité nous réserverait des surprises … quant au type d’individus qui seraient projetés sur la place publique, de quoi oublier le parcours étonnant de Madame Ruth Ellen Brosseau comme députée-surprise du NPD à Berthier.
    Au risque de me répéter, une stratégie difficile mais essentielle devra être mise en œuvre par le PQ : il s’agit de la proposition d’une entente avec QS pour des candidatures uniques laissant le champ libre à ce parti dans quelques circonscriptions, avec une plateforme basée entre autres sur la défense et la promotion des acquis sociaux, de la culture québécoise, des droits linguistiques, du développement économique, et sur une réelle laïcité (sans compromis avec le multiculturalisme sexiste de QS).
    En tant que membre du PQ, je ne me sens pas particulièrement bienvenu, avec une députée pro-israélienne qui refuse de répondre à mes messages depuis qu’il est apparu, de par la bienveillante opération du Comité-Canada Israël, du PLQ, du PQ, et de l’“industrie de la corruption” …, que je fais partie des “antisémites” du forum Vigile.net.
    En l’absence d’une claivoyance élémentaire de ses dirigeants, c’est aux membres du PQ à reprendre en main le parti !
    Yves Claudé – sociologue
    ycsocio[arobas]yahoo.ca

  • Pierre Gouin Répondre

    6 juin 2011

    Je comprends que les militants déçus qui ont quitté le parti soient très sceptiques et je ne prétends pas que je pourrais faire une différence à moi tout seul. J’aimerais qu’on arrive à attirer des milliers de nouveaux membres au PQ, des milliers de jeunes, et provoquer ainsi un renouvellement du parti. L’indépendance est encore l’objectif officiel du parti et ce sont les membres qui décident des moyens d’y parvenir et des autres orientations du parti.

  • Pierre Cloutier Répondre

    5 juin 2011

    Quand je lis que le Parti québécois est le parti qui a comme objectif de réaliser l'indépendance du Québec, je suis tombé en bas de ma chaise. Pauline Marois est incapable de prononcer le mot.
    Coutdonc, avez-vous lu le Plan Marois? Connaissez-vous les divers programmes du PQ depuis sa fondation à ce sujet?
    Le PQ nous propose un projet de constitution provinciale qui reconnait la séparation des pouvoirs au Canada et nécessitera les 2/3 des membres de l'Assemblée Nationale. Vous appellez cela un projet de pays? Moi j'appelle cela un projet de province. Voir le projet de Daniel Turp à ce sujet.
    Moi qui ai milité au sein du PQ pendant 30-35 ans, je peux vous dire que vous êtes bien naif, monsieur. Bien naif.
    Le PQ pourrait bien faire comme le Bloc et disparaître de la scène politique. Y avez-vous pensé au moins?
    En ce qui me concerne, cela ne me chagrinera pas du tout et au contraire, ce sera très bien pour l'indépendance, débarrassé de la "chouveraineté ronronnante" du PQ depuis tant d'années.
    Je ne suis pas membre de QS, mais il propose une constituante dans les 6 mois de son élection. Au menu, l'indépendance et la souveraineté du peuple d'abord.
    C'est là que le pays va se définir et c'est le peuple qui va le faire. Pas QS.
    Quant au PQ, dans 10-15 ans, on va en être encore au même point avec une nouvelle génération de politiciens professionnels à nous enfumer.
    Il probable que l'on assiste plus à une bataille QS c. Legault qu'une bataille PQ c.PLQ.
    Tout est possible et rien n'est joué.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2011

    Le monde à l'envers!!!
    J'aimerais que le parti libéral reflète mes valeurs , dois-je en devenir membre? Je suis contre l'apartied israélien , dois-je encouragé la boutique Le marcheur? J'appuyais les employés du journal en lock-out, vais-je me pardonné d'avoir buycutter le dis journal? J'aimerais plus de francophone pour l'équipe de Montréal, devrais-je acheté des billets de saison?
    Je préfère leurs faire part de mon mécontentement plutôt que de remplir leur coffre!

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2011

    Pierre Gouin, économiste
    Vos remarques sont très pertinentes. Après la lecture de votre texte, je serais tenter de conclure que le programme du PQ et celui du PLQ sont en train de devenir très semblables. Des trucs sans saveur. Rien pour soulever les foules. Mais malgré tout, je continue à penser que ce n'est pas leurs pires problèmes. Quelques fois, j'imagine le signe du PQ en beige tellement le parti est drable!
    De mon point de vue, ma principale critique de Madame Marois est qu'elle s'accapare toutes la patinoire.
    Est-ce qu'il y aurait une pénurie de tribuns dans ce partie? Je l'ignore. Mais depuis que Charest a commencé à amalgamer le PQ a un partie d'extrémiste, le PQ semble s'être aplatie comme une crêpe. Un problème de chef qui ne pas délégué ou de député, j'aimerais bien être dans le secret des dieux.
    Le PQ a de plus en plus des attitudes de vieux parti. Et cela, le sert très mal, car il devient une éteignoir.
    Moi, je commence à penser que la Labaumisation du PQ ne serait peut-être pas la pire chose qui pourrait arrivé dans les mois qui viennent. Si le PQ ne pose pas de geste majeur dans son prochain mandat, je crois que plusieurs vont miser sur des chevaux plus jeunes et plus fringants, dans les années qui vont suivre.
    Je crois que s'il y a autant de nouveaux parti, c'est en grand parti parce que le PQ n'a pas jeté un regard critique sur son option. Étant trop accaparé par des histoires de dates. Les nouveaux partis s'accaparent du vide, tous simplement. Car un projet intéressant ne serait pas affecté par le clivage gauche-droite. Mais comme vous le constatez, la gouvernance constitue le gros du programme. Alors qu'en réalité ce ne devrait-être l'inverse.
    Si un spécialiste en marketing faisait une critique de la façon de 'vendre la souveraineté'. Il conclurait, sans doute, que le PQ a rendu le projet aussi excitant .... que de sortir les vidanges !
    La souveraineté: Un truc que l'on doit faire éventuellement, mais qui n'a rien d'emballant.
    La souveraineté, pour la plupart des gens, cela se résume à un divorce. Avouez que divorcer d'une vieille Anglaise qui fait des 'tatas', c'est pas comme allez vivre en appart avec une belle blonde très cochonne. :)
    Je ne suis pas un sociologue, mais un vulgaire citoyen ( et parfois un citoyen vulgaire.. :p ). Mais quelque part, je crois que le plus gros du problème est là: le manque de source d'excitation. Il y a même pas un petit quelque chose pour nous donner des palpitations. Moi, je vois bien la démocratie directe comme réponse à ce problème. Mais il y a surement d'autres idées qui pourrait explorer
    On peut blâmer Mme Marois pour bien des choses. Mais personnellement, je sens que le problème existait déjà depuis plusieurs chefs.
    La souveraineté a un problème d'image, et je crois l'ensemble des souverainistes devraient aussi se pencher sur ce problème.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2011

    Je suis d'accord avec vous M. Gouin, prenons notre carte de membre et participons en nous alliant aux groupes de nos comtés respectifs. Fini la division c'est le temps de travailler ensemble même si tout ne se fait pas selon notre volonté. Il y a trop de gérants d'estrade et pas assez de solidarité entre nous, souverainiste...et pourtant c'est la clé de notre succès.
    En passant je suis 100% d'accord avec Mme Marois pour sa prise de décision concernant l'amphithéâtre.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2011

    Je suis totalement en accord avec vous, et c'est pour cela que j'ai moi aussi pris ma carte de membre.
    Je crois que ces temps-ci, les Québécois sont dans une quête de pseudo changements magiques incarnés par un ou l'autre des partis, autant fédéraux que nationaux.
    Pour ma part, j'ai tendance à penser que c'est en changeant les choses nous même que nous arriverons au pays, non en attendant que le messie se présente aux élections.
    Très bon texte, bravo !

  • Isabelle Poulin Répondre

    5 juin 2011

    J'aime bien votre analyse de la situation. Il faut continuer à vider la question et comprendre les mécanismes qui corrompent le système pour ensuite choisir des projets et les mener à terme. Si au lieu de vouloir changer un parti, vous poussez un projet pour le bien commun qui sera profitable à long terme ainsi qu'à court terme, vous introduirez une nouvelle dynamique dans tous les partis ! Et enfin nous pourrons choisir autre chose qu'un habit ! Car l'habit ne fait pas le moine !

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2011

    Changer ce parti de l'intérieur? Bonne chance.
    http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201104/13/01-4389310-les-jeunes-dissidents-pequistes-laisses-pour-compte.php

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2011

    Vous avez là une bien bonne idée. Je vous suivrai volontier dans cette voie le jour où Gilles Duceppe prendra lui aussi une carte de membre du PQ.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2011


    C'est en effet la seule solution mais nous avons cette
    manie de nous retourner contre nous-mêmes comme des
    esclaves et autres inféodés bien domptés qui font le
    jeu de leurs maîtres.
    JRMS