Place à la «souveraineté environnementale»?

Les questions climatiques, nouveau volet des relations internationales du Québec

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Philippe Couillard, champion improbable de la souveraineté

Dans les gigantesques halls du Bourget où il participe depuis samedi à la conférence de Paris sur le climat (COP 21), le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, provoque les mêmes attroupements qu’un chef d’État. Suivi de plusieurs caméras et d’une nuée de conseillers, samedi, il accueillait l’ancien vice-président Al Gore dans les bureaux de la Francophonie. Dimanche, il signait une entente à l’ambassade des États-Unis avec le gouverneur de la Californie, Jerry Brown. Ce lundi, il sera reçu à l’Élysée par le président François Hollande après avoir donné un point de presse avec le président du gouvernement basque, Iñigo Urkullu, et la première ministre écossaise, Nicola Sturgeon.
Grâce à son statut diplomatique très particulier en France, le Québec en mène plus large à la COP21 que toutes les provinces canadiennes réunies, et même que les représentants canadiens. Samedi, M. Couillard était le seul responsable politique canadien, avec le maire de Vancouver, à prendre la parole dans le cadre de l’Action Day, entre les ministres suédois, américain, égyptien et allemand.

Après la défunte « souveraineté culturelle », assisterions-nous à la naissance de la « souveraineté environnementale » ? Philippe Couillard ne s’en cache pas, il veut occuper tout l’espace possible et faire de l’environnement « un nouveau volet » des relations internationales du Québec.
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