Les appuis de M. Legault

2006 textes seuls


Un reportage diffusé lundi soir à la télévision de Radio-Canada laissait entendre que j'avais donné mon appui à un projet défendu par le député péquiste François Legault. M. Legault cherche à convaincre son chef, André Boisclair, de proposer une hausse de la TVQ équivalente à la baisse de la TPS promise par le premier ministre fédéral, Stephen Harper. La somme ainsi recueillie serait consacrée au remboursement de la dette et à l'éducation.
Le reportage affirmait que " François Legault a consulté bien des gens pour élaborer son plan ". On ajoutait: " Les appuis viennent également de différents milieux. André Pratte, éditorialiste de La Presse, Claude Castonguay, l'ancien ministre sous Robert Bourassa, et Diane Bellemare, du Conseil du patronat, sont eux aussi favorables à cette idée. "
M. Legault a bien demandé à me rencontrer pour me faire part de son projet. Un tel entretien entre un politicien et un éditorialiste n'a évidemment rien d'inusité. Je n'ai pas donné ou promis à M. Legault mon appui. Lorsque j'ai à me prononcer sur une idée, je le fais ouvertement, publiquement, par écrit.
L'hypothèse d'une hausse de la TVQ circule depuis que M. Harper a promis de baisser la TPS, lors de la dernière campagne électorale fédérale. J'ai écrit un éditorial généralement favorable à ce scénario le 6 février dernier, soit plus d'un mois avant que M. Legault ne me fasse part de la proposition qu'il a faite à son chef.
André Pratte
_ Éditorialiste en chef

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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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