L’Indépendantisme n’est pas le souverainisme!

Tribune libre 2008

Le Parti indépendantiste propose un renouveau majeur pour les
indépendantistes du Québec. L’Indépendantisme n’est pas le souverainisme!
Pendant que les souverainistes (QS, PQ, ADQ) se demandent comment ils
feront la souveraineté étatique du Québec dans certains champs de
compétence, nous, indépendantistes, avançons droit devant pour faire
l’Indépendance du Québec. Aussitôt que nous élirons 63 députés à
l’Assemblée nationale, soit un Gouvernement majoritaire, le peuple du
Québec sera libre et plus rien ne l’arrêtera! Nous pourrons finalement dire
: Vive l’Indépendance!
Je suis déterminé à faire du Québec un pays indépendant de langue
française et je n’arrêterai ce combat qu’à ma mort. En tant que Québécois,
je reconnais que j’ai un devoir historique à accomplir, et ce devoir est de
faire du Québec l’État le plus progressiste du monde. Un pays qui n’a pas
peur d’aller de l’avant et qui se donne corps et âme à l’évolution de
l’humanité. Un pays qui avance d’un pas quand les autres reculent. Un pays
si grand que les autres suivront sa voie.
Les Québécois, c’est le peuple qui a défriché les terres jusqu’en
Louisiane. C’est un peuple qui se bat depuis 250 ans pour vivre en
français. C’est un peuple qui dirigera d’une main de fer la Francophonie
aussitôt qu’il sera indépendant.
Nous sommes arrivés à l’époque ou nous verrons ceux qui sont forts et ceux
qui sont faibles. Soit vous êtes pour notre faiblesse (PQ, ADQ, PLQ) soit
pour notre force (PI). C’est à vous, aujourd’hui, de décider de l’avenir de
nos enfants, de l’avenir de nos constructions, de NOTRE avenir. Soit elle
appartient au Canada, soit elle NOUS appartient. Soit vous êtes faibles,
soit vous êtes forts!
Vous devez participer et militer à la présente campagne électorale. Le
Parti indépendantiste présente plus de 20 candidats et nous continuons le
recrutement. Les candidats ont besoin de vous pour faire connaître ce parti
et le développer. Plusieurs jeunes du parti se présentent et cela prouve
une fois de plus que nous continuons ce que les vrais indépendantistes des
années 50-60 avaient commencé.
Rendons leur honneur et agissons!
Le P.I. pour le progrès!
Érik Poulin
Président du Comité des jeunes du Parti indépendantiste
president@cjpi.org
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

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Érik Poulin23 articles

  • 14 131

Président du Comité des jeunes du Parti indépendantiste - - Directeur national des régions - Il est membre fondateur du Parti indépendantiste et du Comité des jeunes du Parti indépendantiste. Il est membre du Comité exécutif du P.I. depuis février 2008.





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 décembre 2008

    Ce que vous recherchez est impossible à réaliser dans la division des partis indépendantistes ou souverainistes. Je mets les deux concepts dans le même sac car la nuance de monsieur
    Archambault ne change rien à l'essentiel de la définition. À preuve, lorsque les USA sont né avec Washington et les patriotes américains il n'y avait que un tiers des habitants qui supportait la sécession de l'empire britanique. Donc avec un référendum majoritaire les USA n'auraient jamais vu le jour. Le combat courageux de ce premier tiers a rallié la majorité et l'indépendance américaine en a résulté. Regroupons-nous et nous réussirons.
    Je trouve que monsieur Archambault est cinq fois plus exigent que le renvoi de la cour suprême et fait de l'angélisme constitutionnel. Si le PQ majoritaire déclare, avec l'appui du Bloc, l'indépendance et demande au Canada de négocier il est en droit de la faire. Le vote cumulatif des deux partis représente 50% et plus de l'électorat et ralliera les attentistes ou indécis devant le courage des patriotes. Le Canada sera forcé de le reconnaître aux yeux du monde.
    Regroupons-nous pour l'essentiel, le pays et après les nuances politiques pourront s'exprimer. Sinon vous votez indirectement pour Jean Charest.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2008

    @ M. Érik Poulin
    Choisir d’être en faveur d’un État souverain du peuple démocratique et souverain du Québec, c'est être indépendantiste. Par contre l'indépendantisme est différent du souverainisme, vous avez tout à fait raison.
    L'indépendantisme consiste, si je m'en tiens à ce que vous en dites « à faire du Québec un pays indépendant de langue française ». L'indépendantiste est centré sur le pays à faire, sur l'indépendance politique d'un État du peuple démocratique et souverain du Québec.
    Le souverainisme, a pour objet, non la création de l'État indépendant du peuple, mais bien pour objet la défense du principe de la souveraineté démocratique du peuple, fondateur de l'État, du peuple démocratique, du peuple démocratique et souverain du Québec. Le souverainisme endosse la cause du peuple démocratique et souverain du Québec qui, depuis 250 ans, est hors l'État, vivant dans un État imposé d'autorité et de force. Un peuple sans-papiers, doté de faux papiers. Avec tout ce que ce non-statut précaire et bancal suppose de contraintes, de compromission, qui plombe son développement et le déploiement de son énergie vitale et politique.
    Le souverainisme affirme le principe de la souveraineté du peuple démocratique. Un principe bafoué par l'État actuel du Canada qui n'est pas fondé sur la volonté du peuple du Québec. Cet État n'a jamais appelé ce peuple souverain à approuver l'État unilatéral du Canada, n'a jamais appelé ce peuple souverain à approuver sa constitution rapatriée unilatéralement en 1982.
    Le souverainisme affirme que seul le peuple démocratique est souverain. La souveraineté démocratique du peuple est au centre de son action. Seul le peuple démocratique et souverain est habilité à nommément et démocratiquement fonder l'État qu'il désire. Le souverainisme défend la cause du peuple démocratique et souverain du Québec et fait la défense et l'illustration du bien-fondé de la création de l'État souverain fondé sur la volonté exprimée nommément et directement par le peuple souverain du Québec. Ce qui n'a jamais été le cas. L'État actuel du Canada n'est pas fondé par le peuple, il s'impose d'autorité et par la force d'inertie liée à l'impossibilité de fonder un autre état. Le principe de la souveraineté du peuple est ici bafoué. Il est dénoncé par le souverainisme, et il n'est pas question de fonder un État sur d'autre fondations que la volonté du peuple souverain du Québec, telle que clairement exprimée dans une consultation référendaire seule capable de fonder l'État souverain valide du peuple souverain du Québec.
    L'indépendantisme que vous prônez avec le PI, n'est pas fondé sur la démocratique souveraineté du peuple souverain du Québec.
    « Aussitôt que nous élirons 63 députés à l’Assemblée nationale, soit un Gouvernement majoritaire, le peuple du Québec sera libre et plus rien ne l’arrêtera ! »
    Ainsi, cet indépendantisme là, n'est pas plus respectueux de la souveraineté du peuple démocratique et souverain du Québec que ne l'est l'État du Canada actuel qui se fonde, hors le peuple souverain, sur la seule décision de la Souveraine d'un Empire autocratique de droit divin, unilatéralement, sans nommément consulter le peuple souverain, telle qu'entérinée par seulement une partie de la députation du Québec, celle siégeant à Ottawa en 1982 alors que le Bloc n'existait pas.
    Pire, il prétend pouvoir imposer un État souverain indépendant, sur les bases invalides d'un État qui n'est pas validé par le peuple souverain, ce, sur la seule décision d'une partie de la députation du peuple souverain du Québec, celle siégeant à Québec dans une Assemblée nationale, composante invalide d'un État du Canada illégitime. En se fondant sur celle seule instance, le PI valide sans consulter nommément le peuple souverain, une Institution invalide d'un État du Canada illégitime. Ce processus au lieu de dénoncer l'actuel État invalide du Canada, se propose de le valider en se contentant de faire ce que cette illégitimité qui a cours depuis 250 ans impose d'autorité au peuple souverain du Québec. C'est la réciprocité de l'invalidité actuelle d'un État qui n'est pas fondé nommément par le peuple démocratique et souverain.
    Pire, dans l'attente de cet avènement, dans le report des échéances qui ne manque pas de survenir d'ici à ce que le PI puisse parvenir à prendre le pouvoir, ( soit au moins 2 à 3 élections, à savoir au mieux ± 15 ans) , cet indépendantisme-là, voue le peuple souverain du Québec à la merci d'un État illégitime abuseur et à son gouvernement par des canadianisateurs en empêchant le PQ souverainiste de prendre le pouvoir.
    L'éclatement du PQ que favoriserait les succès de votre PI, ne manque pas de susciter la division du vote souverainiste prôné par le PI, voue ce peuple souverain à la merci des canadianisateurs qui prendront immanquablement le pouvoir en attendant que le PI recommence à zéro le combat politique qu'a déjà gagné le PQ, à savoir constituer un parti souverainiste fort et congruent, capable de prendre de pouvoir et de résister avec succès à la canadianisation du Québec, tout en préparant l'avènement de la souveraineté d'un État souverain fondé par la peuple souverain du Québec.
    Pire, sous prétexte de dénoncer les reports de l'avènement de la reconnaissance de la souveraineté du peuple, le PI voue le Québec à un même ajournement de cet avènement, le temps qu'il faudra pour déconstruire ce qui existe déjà, pour le reconstruire sur la base d'un parti qui voudra créer un État qui n'est pas fondé sur la démocratique souveraineté du peuple souverain du Québec.
    Prendre fait et cause pour la cause du peuples souverain du Québec consiste à affirmer que :
    - Le peuple souverain du Québec mérite d’exister dans l’État
    - Le peuple souverain du Québec doit exister dans l’État
    - Le peuple souverain du Québec n’existe pas dans l’État du Canada
    - Le peuple souverain du Québec, le seul et unique fondateur de l’État souverain
    - Le peuple souverain du Québec n’a pas été appelé à fonder l’État du Canada
    - Le peuple souverain du Québec refuse l’État unilatéral actuel imposé d’autorité
    - Un peuple souverain du Québec apte et capable de se gouverner dans l’État
    Si le peuple souverain du Québec est digne de se constituer dans l’État
    - c’est qu’il est doté de tout ce qu’il faut pour ce faire
    - c’est qu’il est considéré comme apte et capable de le faire
    - c’est que rien ne peut contredire le fait qu’il a cette capacité
    - c’est qu’il est ici question de principe
    Rien ne peut contredire cette capacité du peuple souverain du Québec à se doter d’un État tel que sa volonté démocratique souveraine pourra démocratiquement fonder
    - Ni les aléas et circonstances politiques, sociétales, économiques et culturelles
    - Ni la gouvernance de ses chefs
    - Ni les erreurs faites d’ici à ce que ce peuple fonde l’État qu’il désire
    Le principe de la souveraineté de l’État n’est assujetti à aucune contingence
    On ne peut retirer à ce peuple souverain du Québec la capacité de fonder et gouverner un État souverain du Québec, sans renier le principe de la souveraineté démocratique du peuple sous prétexte que
    - Les chefs souverainistes n’ont pas pris des décisions que l’on approuve
    - Les chefs souverainistes ne sont pas ceux dont on rêve
    - Les chefs souverainistes ne disent pas ce qu’on voudrait qu’ils et elles disent
    - Les chefs souverainistes n’ont pas le programme politique que l’on veut soi
    La division du vote souverainiste ne fait que retarder l’avènement de la souveraineté. Proposer la division et la dispersion du vote souverainiste à travers une adhésion à plusieurs partis souverainistes, ou à des partis qui ne le sont pas, provoque le report de l’application du principe auquel on se dit adhérer.
    Adhérez-vous au principe démocratique de la souveraineté du peuple souverain, seul capable et habilité à fonder un État souverain valide ?
    Quand on accuse le PQ de provoquer le report de l’accession à la souveraineté de l’État, on est congruent ou on ne l’est pas. On ne provoque pas d’autres reports en recommençant à zéro dans un autre parti fut-il indépendantiste. Ou bien le report n’est pas une tare, ou il est une tare. S’il est une tare, pourquoi participer à un report de l’application de ce que l’on voudrait accélérer.
    La solidarité, l’union, la mobilisation, l’enthousiasme sont les meilleurs accélérateurs possible. La division, la querelle, sont au contraire un frein de plus qui nous fait faire du sur place.
    Sans parler du gaspillage d’énergie.
    Toute cette énergie dispersée qui au lieu de se focaliser dans un même rassemblement, se déploie en pure perte dans la division du vote, dans les querelles, dans le recommencement éternel, repousse l’échéance dont on voudrait au contraire se rapprocher.
    La congruence et la responsabilité imposent que le principe se la souveraineté du peuple souverain du Québec, ne soit assujetti à aucune contingence. Ce principe doit s’appliquer au-dessus des intérêts partisans, des intérêts personnels, des intérêts corporatistes, des intérêts de classes, des intérêts politiques et carriéristes, des intérêts circonstanciels reliés à son manque d’intérêt, son manque d’enthousiasme, ses frustrations quant à ses rêves.
    L’oeuvre à faire.
    Un artiste, un créateur, n’assujettit pas sa création, ne soumet pas la création de son oeuvre à sa capacité d’être un génie, à sa capacité de faire une oeuvre parfaite, à la capacité de l’oeuvre d’emporter l’adhésion dans un bref court laps de temps, à la capacité de l’oeuvre d’avoir du succès dans telles conditions, à tel moment, sous telles formes, avec tels appuis.
    Notre création nous dépasse, dépasse nos intérêts personnels, et elle ne peut être créée si le rêve de la créer ne s’incarne pas dans les gestes posés pour la créer. Elle ne peut être créée, si, sous prétexte de ne pouvoir la voir se matérialiser maintenant, on refuse ou l'on s’abstient de poser les gestes qu’il faut pour la créer. Quand on l’a commencé, on ne s’abstient pas de poursuivre sa création parce qu’un acheteur ne s’est pas présenté, parce qu’elle nous semble devoir prendre plus de temps que l’on a espéré pour la voir se terminer.
    Elle ne se terminera pas d’elle-même, même si on y plaque le rêve que l’on a de la voir achevée. Une projection virtuelle de l’image que l’on se fait d’elle n’en fera qu’une oeuvre virtuelle et non, concrète et incarnée dans la matérielle réalité qui est la nôtre. La projection peut nous donner une idée de l’oeuvre achevée dans l’idéal, mais n’achève pas l’oeuvre. Pour achever l’oeuvre, il faut mettre ses habits de travail.
    C’est le plus difficile, tout nous convie à d’autres ouvrages que le fait de se compromettre pour créer l’oeuvre personnelle à faire.
    Ensuite, ainsi paré à l’ouvrage, il faut entrer dans l’atelier, peu importe son État, peu importe qu’il soit éclairé mal ou bien, peu importe le désordre, peu importe les distractions. Il faudra faire un, rassembler son attention, sa concentration, il faudra focaliser son regard, son intelligence des choses, il faudra agir, prendre les médiums et les outils qu’il faut, et il faudra se commettre, s’engager, se mobiliser, trouver en soi l’énergie, l’attention, l’intérêt, l’enthousiasme, la confiance qu’il faut pour travailler longtemps, patiemment ou avec véhémence contre l’avis de toutes et tous, par fidélité à soi, à ce que l’on est soi, hors la peur de ne pas être à la hauteur, hors l’arrogance qui nous fait être suffisant, hors la projection qui nous fait penser au succès, hors la querelle en soi qui nous enlèvera de l’énergie vitale qui doit plutôt s’investir totalement dans l’oeuvre à faire. Il faudra travailler longtemps, cent fois sur le métier remettre son ouvrage. Il faudra le laisser reposer, s’installer dans le monde, prendre sa place dans l’énergie du monde. Il faudra y revenir ensuite pour la terminer.
    Voilà l’oeuvre à faire. Renverser les canadianisateurs
    Pour l’heure, une campagne électorale est en cours, il nous faut endosser nos habits de travail et pénétrer dans l’espace sacré de l’atelier. Il faut travailler à l’unité de soi, à la focalisation de notre collective énergie, dans le rassemblement de nos forces, hors la dispersion et la division, pour commencer à travailler à la poursuite de la création de l’oeuvre que crée depuis près de 250 ans, le peuple souverain du Québec, sortir de l’enfermement de la conquête, se donner un État fondé nommément et démocratiquement par et pour le peuple souverain du Québec.
    Votons en Bloc pour le Parti québécois de Pauline Marois.
    ______________________________________
    ET...
    Comme je l'écrivais à @ M. Pierre Cloutier au titre
    Les radicaux libres (métaphore-cryptogramme)
    « Vous appelez cela ( être ) indépendantiste ? » abonder dans le fait de reporter de plusieurs années la création de l’État souverain, pour repartir à zéro avec un autre parti, parce que vous refusez d’appuyer le PQ sous prétexte que le PQ ne va pas assez vite pour vous. En quoi votre option accélère les choses ?
    Quelle différence entre le PQ qui reporte l’échéance, faute d’appui des indépendantistes et vous, et le PI, qui reportez de plusieurs années la même échéance. Parce que les faits imposent qu’il faudra du temps, beaucoup de temps pour qu’un nouveau parti indépendantiste parvienne à se former, à se fonder, à recevoir quelques votes, pour éventuellement sans aucun réel espoir de réussite avant 2 ou 3 élections, finalement former un gouvernement indépendantiste. Ce que le PQ a déjà fait comme parcours, vous devrez le refaire, dans des conditions adverses, et vous dites qu’il sera plus rapide de recommencer à zéro 30 années de parcours en jetant le PQ à la poubelle ?
    C’est ça être indépendantiste ?
    La perte de l’imminence de la création de l’État souverain n’engendre pas forcément le fait de reporter encore davantage cet avènement en affaiblissant le PQ, en recommençant à zéro avec un autre parti. Cela aussi consiste à abonder dans le report.
    Report pour report, qui donc affaiblit la cause du peuple démocratique et souverain du Québec ? D’après moi, ce sont celles et ceux qui cessent de mettre l’épaule à la roue pour renverser maintenant le Premier ministre démissionnaire et canadianisateur. C’est vous, donc, qui refusez de le faire, vous, donc, qui repoussez encore l’échéance, sous prétexte de report qui n’aurait pas lieu d’être.
    Voir aussi :
    La crise du souverainisme québécois - Tribune libre 2008 11 23 - Luc A.
    Soyons objectifs et congruents - Tribune libre 2008 11 23 - Nicodème Camarda