Ethnomasochisme bouchardien

Tribune libre 2008



Gérard Bouchard, grand bonze de la religion multiculturelle, qui prône le
grand effacement à petit feu des Frankois devant la « richesse »
incommensurable des autres cultures, est atteint de ce qu’il est convenu
d’appeler de la maladie de l’ethnomasochisme.
Un abîme identitaire sépare le peuple des universitaires, des journalistes
et des carriéristes parlementaires. C’est à se demander s’ils sont issus du
même peuple. Comme vous le devinez, l’ethnomasochisme est la tendance
masochiste à culpabiliser sa propre ethnie, son propre peuple. Ces
personnes recherchent la douleur identitaire et l’humiliation. C’est une
psychopathologie élitiste extrêmement répandue, même en Europe.
L’ethnomasochisme s’apparente à la honte et à la haine de soi provoquée par
un long travail de propagande canadian, néo-libéral et même socialiste
(social-démocrate), en faveur d’une prétendue culpabilité fondamentale des
Frankois d’être majoritaires dans la Province of Québec face aux autres
ethnies dont nous serions les petits oppresseurs : des tyranneaux
complexés.
Ce travail de lavage de cerveau est une véritable imposture historique,
c’est de l’auto-racisme. Les Frankois sont donc coupables d’être ce qu’ils
sont. Tout le monde a tendance à y adhérer sans trop savoir pourquoi ...
sauf le peuple en général, pour qui la question de la survivance est
centrale et élémentaire, c’est quelque chose qui va de soi. Le peuple
serait-il conservateur dans le vrai sens du terme? Par voie de conséquence,
l’ethnomasochisme provoque donc l’apologie systématique du cosmopolitisme.
Curieusement, ses partisans dénient à leur propre groupe d’appartenance
l’idée d’identité ethnique mais l’accorde aux autres, par exemple, aux
Amérindiens. Les Frankois ont le devoir de se diluer, mais pas les autres.
L’ethnomasochisme est le pendant de la xénophilie (l’amour et la
survalorisation de l’étranger, de « l’autre ») et s’apparente à un
ethno-suicide : le nirvana identitaire ou la dissolution de la conscience
historique canadienne-française. La xénophilie, une autre forme de
psychopathologie collective, provient d’une absence de conscience ethnique.
Elle part du principe que l’étranger a tout à nous apprendre, entre autre
sa gastronomie qui est tellement meilleure que la nôtre. Elle s’avère
contradictoire puisqu’elle associe particularismes ethniques et
cosmopolitisme, prônant à la fois le droit à la différence pour tous et
l’uniformisation du genre humain. Le rejet de la xénophilie ne doit
cependant pas conduire à la xénophobie, qui est tout aussi paralysante,
mais conduire à l’affirmation de soi comme peuple, c’est-à-dire à
l’ethnocentrisme : y a-t-il quelque chose de mal là-dedans?
Dans l’Histoire de l’humanité, l’ethnomasochisme n’est pas nouveau et ses
partisans promoteurs passent pour des gens de progrès très, très évolués.
On avance en arrière, comme dirait un chauffeur d’autobus. Il est le
symptôme des peuples las de vivre et de se perpétuer. La volonté n’y est
plus. Les élites frankoises sont atteintes de cette maladie collective et
celle-ci explique le laxisme envers la colonisation migratoire prônée par
le gouvernement Charest pour qui la survie du mode de vie des Québécois
passe obligatoirement par l’immigration. C’est une question économique,
d’argent. Pour ce qui est de la culture frankoise, on en reparlera. Sans
que rien n’y paraisse, l’invasion interstitielle fait son travail de sape
dans la bonne conscience apaisante d’être ouvert aux autres. Sans que rien
n’y paraisse? Non. Plus maintenant, alors que les francophones sont
minoritaires sur l’île de Montréal. En disparaissant, nous avons tout à
gagner, n’est-ce pas? (Je n’arriverai jamais à comprendre un tel
raisonnement!) Alors voilà pourquoi nous avons le devoir d’accueillir les
nouveaux arrivants. Une élite molle aux valeurs molles, dirait Jacques
Grand’Maison.
Dans des articles précédents, j’ai parlé d’une loi incontournable que les
groupes et les peuples doivent respecter s’ils veulent survivre, loi dont
David Rome, en son temps, a aussi énoncée, à savoir : laissez entrer des
gens, tôt ou tard, ils chercheront à imposer leurs propres règles. Depuis
l’Antiquité, fait déjà remarqué par Aristote, Thucydide et Xénophon, toute
nation qui admet en son sein un seuil élevé d’allogènes (tout ce qui est
d’origine étrangère, culturellement et biologiquement), est appelé à
dépérir, ces derniers se substituant progressivement aux autochtones et
tendant à les chasser ou à les détruire culturellement et/ou physiquement.
Ce processus est maintenant en route pour les Frankois. Au bout d’un
certain temps, un peuple submergé par les immigrants/allogènes devient
minoritaire chez lui, étranger dans sa propre patrie. C’est la logique de
l’immigration incontrôlée/incontrôlable préconisée par notre élite
multiculturelle/interculturelle psychologiquement apatride que nous
connaissons actuellement : bien entendu, tout cela pour notre bien. Le
rapport Bouchard-Taylor est là pour nous le rappeler!
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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