Enfin de vrais débats

Tribune libre 2008

Aux élections fédérales 2004 et 2006, le consortium des télédiffuseurs avait exclu le parti Vert (PV) des débats télévisés, téléguidant ainsi le vote populaire vers... le changement dans la continuité. Fait renversant en 2006, on éclipsa le thème de l’environnement alors que le sujet fut la préoccupation première des citoyens! Comment avait-on pu ignorer un parti national qui présenta des candidats d’un océan à l’autre, un parti dont le site web électoral fut reconnu par les journalistes comme le plus intéressant de tous ?

Les raisons qui justifièrent l’exclusion du parti Vert furent aussi molles qu’insencées. Le 4e pouvoir et ses tireurs de ficelles organisèrent de faux débats, laissant l’électeur avec le sentiment de s’être fait... organiser. Cette assertion rejoint une citation que j’ai lue dans La Presse au tournant des années 2000. Traitant de sa vie professionnelle passée, Daniel Lamarre, ancien pdg de TVA, confia: « le rôle des médias est de contrôler l’image, le message et l’opinion ». Contrôler l’opinion!

À l’élection 2008, le consortium récidivait en excluant Mme May, mais soutenait que l’odieuse objection relevait des chefs de partis invités, hormis M.Dion. Stratégiquement, on peut comprendre que Duceppe, Layton et Harper trouvaient peu souhaitable de croiser le fer avec la chef du PV. Qu’ils aient fermé les yeux ou négocié leur participation aux débats en sabotant le droit de parole d’un pair reste inacceptable, indigne et antidémocratique. Quel manque de courage et de confiance en la défense de leurs convictions!

Estimant que les débats ne se tiendraient pas si le consortium persistait à convier la chef du PV, le groupe des médias préféra sauver le show en écartant la trouble fête! Il est déplorable que la première réaction du consortium ait été d’agir en pantin face au chantage de chefs faiblards. Ayant été moi-même écarté de plusieurs débats municipaux, j’ai toujours eu l’intime conviction que les médias entretenaient une démocratie de façade, et que la tenue des débats était « arrangée ». Merci aux médias, ma forte appréhension est maintenant confirmée.

Manifesté par internet, le mécontentement populaire amena heureusement le groupe (CBC, SRC, TVA, CTV, Global) à revoir sa décision et à accepter la représentante du parti Vert. Les prochains débats télévisés fourniront une information enfin plus juste, honnête et complète. L’électeur aura une meilleure connaissance des acteurs politiques, ce qui lui permettra de « se forger » une opinion éclairée, et de voter en toute connaissance de cause. Espérons que les débats posent les vraies questions...

Michel Bédard

Montréal


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 septembre 2008

    Des consciences régionales, nationales, continentales, il y en a eu et il y en aura toujours. Mais jamais nous n’avons pensé à une conscience planétaire – mondiale. Pourquoi? Nous sommes à un tournant de l’humanité où pour la première fois dans l’histoire de l’homme, nous sommes tous confronté à la même menace.
    Le réchauffement climatique est maintenant officiel et très clair : les activités de l’homme en sont la cause principale. Maintenant, il faut agir. Mais qui agira, et surtout quand? Un ultimatum de cent ans nous est imposé : une variation de 1.5 à 7 degré est envisagée. Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat a confirmé que la probabilité que le réchauffement climatique soit dû à l'activité humaine est supérieure à 90%, le 2 février 2007.
    Il faut donc se dépêcher, car même si cela peut paraître alarmiste, nous aurons trois défis importants à relever. Premièrement, quand des mesures concrètes seront prisent par les gouvernements du mondes, le réchauffement climatique aura déjà fait ressentir ses effets pervers. Nous y reviendrons plus loin dans mes propos. Sommes toutes, nous aurons à vivre avec tous les effets négatifs du réchauffement climatique.
    Deuxièmement, le réel défi qu’est d’arrêter le réchauffement climatique ne se fera pas si facilement. Il faut que les grandes puissances du monde s’unissent pour faire progresser la recherche de solutions environnementales. Le problème est que les gouvernements mondiaux ne s’uniront efficacement que sous une menace réelle, concrète, qui se fait non pas seulement ressentir aux pôles, où presque personne n’habite, mais bien dans la vie de tous les jours, tout près de nous.
    Certes, les experts ont beaucoup d’influence pour faire bouger les gouvernements; mais qui fera la pression pour faire agir les dirigeants? Les citoyens de ces pays majoritairement industrialisés. Dans ces pays démocratiques, les citoyens doivent élire des gouvernements « verts », mais il faut que les gens se sentent menacés par le réchauffement climatique pour en faire ainsi.
    Ici apparaît notre questionnement qui découle de tous ces enjeux. Les individus n’agiront que si leur milieu immédiat est touché. Pourquoi? Parce que d'ore et déjà, le libéralisme – économique autant que politique – forge nos mentalités et nos perceptions. Dans les pays industrialisés, soit ceux qui détiennent les capitaux qui serviront à élaborer des plans pour lutter contre le réchauffement climatique, les moeurs des individus sont fortement paralysés par cette vision capitaliste des choses où l’individu est mis en valeur, où l’individu doit se réaliser et faire ses propres ambitions et projets de vie.
    Nous sommes embrouillés par ce chacun pour-soi où seul ce qui nous touche a de l’intérêt.
    Or, le réchauffement planétaire est un concept qui peut paraître abstrait, car il ne nous touche pas directement – on ne s’en rend pas compte. Là est tout le problème – nos idéologies et nos perceptions nous conditionnent à penser à notre environnement immédiat.
    Nous avons donc un troisième défi; il faut s’extraire de nos mentalités du « sauve-qui-peut » et du chacun pour-soi, et ce, afin de régler les deux autres défis précédent.
    Même si des groupes d’influences, comme les écologistes, experts, etc, fassent valoir leurs points de vue, les dirigeants penseront avant tout aux demandes de la population de leur pays, et les dirigés à leur propre bien-être et à ce qui les entoure directement.
    En plus de tout cela, nos sociétés modernes sont dirigées par des processus technocratiques et bureaucratiques tellement complexes que l’individu a l’impression d’avoir peu ou pas d’influence sur les décisions du pouvoir. Et cela s’applique pour n’importe quel dossier d’actualité. Alors comment faire bouger les choses, quand on a l’impression que rien ne changera peu importe les actions que l’ont pose? Il est des plus normal que les gens se sentent impuissants face au pouvoir des décideurs et de l’influence des experts et/ou fonctionnaires technobureaucratiques. On dégage de cela un phénomène qui se fait sentir depuis quelques décennies – bien avant la question environnementale.
    Bref, individualisme et processus technobureaucratiques sont deux facteurs qui contribuent à l’inaction présente et sans doute future de l’individu. Enfin, il faut se détacher un peu des nationalismes et faire ce que l’homme n’a jamais fait : développer une conscience « terrienne », un « nationalisme mondial ». Au nom de la survie de l’être humain, les hommes lâcheront leurs drapeaux et les gouvernements uniront leurs forces.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2008

    Vous nous en contez des vertes et des pas mûres car pour être citoyen du monde seulement on ne peut pas être montréalais. Vous êtes sans doute né d'une mère chino-anglaise et d'un père américano-balte, dans une avion de l'ONU en voyage au dessus de l'Atlantique. Et alors que faites-vous dans une élection nationale avec son parti vert si vous n'avez pas la citoyenneté pour voter? Allez voter aux élections des Nations-unies.
    Votre problème d'identité me donne le VERTige autant que celui de Trudeau qui se croyait uniquement citoyen du monde lui aussi. Quel dégât il a fait en rapatriant la constitution sur le dos de la nation québoise, qu'il reniait tout comme vous, nous en ressentons encore les effets perVERTs(pervers). Quand on n'a pas d'identité - comme les auteurs de ¨Deux innocents en Chine rouge¨ on essaie de détruire celle des autres en s'opposant à Meech et même à Charlottetown.
    Pourtant la marche du monde va vers une direction opposée à votre vertige identitaire. Dès 1960, Jean 23 affirmait dans une encyclique que l'humanité est composée de communautés et de peuples de cultures variées et riches de dons. Il préconisait, pour la paix (Pacem in terris) un grand respect de toute cette richesse infinie surtout celle des plus petits peuples, de leur culture et de leur langue. Il en résulta l'abandon des langues latine et grecque, sources de notre civilisation, pour les langues vernaculaires dans les célébrations. En Urss on proposait une langue universelle, le russe, mais on avait un grand respect pour les langues nationales de la fédération, y créant même des grammaires et des dictionnaires pour certaines langues orales. C'était plus VERTueux que que votre théorie sous-terrainne. Enfin l'ONU accueille toutes les langues à son assemblée. C'est même dans cette enceinte (société des nations en 1913) que le président Wilson proposa la règle du ¨Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ¨pour assurer le bonheur des peuples et la paix.
    Vous êtes drôle en verrat de vouloir refaire le monde. Votre parti vert charrie en verenne. Si vous étiez resté jeune vous seriez plus réaliste et ne diriez pas que Trudeau, Chrétien et Harper pratiquent un fédéralisme flexible mais rigide et centralisateur: la culture, la commission des valeurs mobilières fédéralisable, la listériosomanie, l'écologie centralisée à Ottawa etc etc etc... Heureusement le Bloc parvient à arrêter certain projets de loi de dinosaure sinon...
    Le parti vert n'a pas sa place aux élections car trois autres partis ont un volet vert considérable à leur programme. Il ne fera que diviser le vote pour favoriser Harper anti-Kyoto. Et puis nous ne sommes pas des petits-bonhommes-verts-24-heures-par-jour. Redevenez jeune, moins vert de peur, vous y gagnerez. Dans quel comté et avec quels équipe militiez-vous pour le PQ? Enfin assurez-vous de votre citoyenneté canadian pour voter légalement.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2008

    Je pense qu'avec le parti vert, les vieux partis vont avoir l'air dépassés. Mme May n'a pas la langue de bois et ça ça fait peur aux autres.
    Pour ceux qui pensent que le bloc démontre que le fédéraliste a l'apparence de bien fonctionner je leur dis ceci :
    -Le Bloc à Ottawa fait la démonstration que le québec possède toutes les compétences pour se gouverner.
    -Le Bloc fait la démonstration que les ministres et les députés fédéralistes québécois des autres partis(PLC,PCC) ne nous représentent pas, ils sont contraints de se fermer la gueule ou de faire les plantes vertes pour suivre la ligne de parti.
    -Le Bloc fait aussi la démonstration que le fédéralisme canadien ne fonctionne pas bien pusque d'autres provinces comptent sur le Bloc pour les défendres(Labrador, Terre-Neuve) et la Colombie Britanique a déjà dit qu'elle aimerait voter pour le Bloc et les francophones hors Québec comptent sur nous.
    -Le Bloc fait la démonstration que le Canada ne respecte pas la Nation Co-fondatrice, il ne respecte pas ses minorités et ne pratique pas un fédéralisme assymétrique comme il s'en vantait.
    -Ça démontre aussi aux canadiens et aux québécois que les intérêts de notre peuple et que notre culture distincte sont mal déservis, quelque soit le parti au pouvoir.
    Je vais me limiter à l'essentiel pour rendre le texte moins lourd.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 septembre 2008

    @ Michel Bédard
    « Citoyen du monde » bien sûr, nous sommes citoyen du monde... Mais pas que ça... et de quel monde au juste ? Là est la question.
    Je ne crois pas que le fait de se sentir citoyen du monde soit opposé au fait de se sentir, Québécois, États-Unien, Italien, Algérien ou Africain, Américain, Asiatique, Montréalais, Parisien, Florentin, ou New-yorkais, voire, du Plateau, de Limoilou ou de la Rive Gauche. Nous les humains avons des identités multiples.
    Une certaine idée de l'écologie implique la bio-diversité. Or, appliqué à la culture, une certaine écologie me semble devoir préserver aussi la diversité culturelle. Dans un monde de migration des populations, de déterritorialisation de la culture, de communication instantanée, de multiculturalisme élevé au rang de rite obligatoire, cette diversité culturelle est menacée. À terme, si rien n'est fait pour la protéger, nous aurons une humanité d'une seule race engendrée par le métissage eurasiafricaaméricain, nous parleront la même langue et à Rome nous mangeront ce que l'on mange à Paris ou à Pékin, nous entendrons partout la même musique du monde... puisqu'il n'y aura plus d'Italien, comme on les a toujours connu, différents des Berlinois, différents des Montréalais.
    Vous n'êtes pas que Montréalais, vous êtes Québécois. ( Voir « Le « Mystère de Québec » et La « Montréalisation » du Québec – un cas d’espèce dans La Presse du 2008 08 18 » ). Montréal n'est ce qu'elle est, que parce qu'elle est peuplée de Québécois venus de toutes les campagnes du Québec, ses artistes, gens d'affaires, plombiers, ont grandi souvent dans le Québec tout entier. La majorité de la population n'habite Montréal que depuis seulement une ou deux générations, Québécois compris. S'extirper du Québec n'est que le rêve d'une ville qui ne rêve que de se mesurer aux autres capitales de ce monde et la mode veut que ce soit les villes qui le gouvernent désormais. Toutes se disent en s'en vantant qu'elles sont cosmopolites, différentes... Or, cette illusion est le nouveau standard du nivèlement, de la ressemblance. Bientôt, elles seront toutes semblables, avec la même musique du monde... les mêmes métissages... Je n'ai rien contre... mais question écologie culturelle, avancement humain... on repassera...
    Que sera la musique du monde s'il n'y a plus de chants berbères, de musique tamoule, ou de bel canto italien, quand le citoyen du monde que vous êtes aura imposé son crédo de la « désidentification » ? Si le sol que nous foulons n'appartient à personne, cela ne veut pas pour autant dire qu'il faille que tous puissent le fouler au mépris des cultures qui y ont, depuis des millénaires, fait croître là, en ce paysage particulier-là, telle culture, faite de tel terroir, de tel rapport à la nature, avec telle architecture, telle agriculture, tels mets, telles saveurs, tel art de vivre sous tel climat en toutes ses saisons, ou dans une seule, ou deux, au soleil ou à la mousson, dans la neige, la glace ou la pluie. Tout ce qui fait la spécificité des cultures humaines, des savoirs et Hauts-savoirs humains. La couleur Terre de sienne, c'est vraiment de la terre des environs de la ville de Sienne, on en a fait des oeuvres d'art... particulières, parce que le rapport à la nature en ce coin de monde là, a produit cela, et ce ne pouvait se faire à Montréal, ici la culture, l'identité se construit sur d'autres couleurs.
    Le Québec a la sienne, Montréal, partie de celle-là, a aussi bien sûr ses caractéristiques, mais nous, Québécois, partageons une culture, une histoire, une langue, communes de Québécois, toutes distinctes des autres. L'écologie n'a de sens que dans l'incarnation de l'humain dans la nature de ce coin de pays-là, dans cette partie du monde-là, pas une autre, avec des populations venant de telles parties du monde et pas une autre... donnant tel métissage, et pas un autre... le métissage qui nous fait être Québécois, toutes origines confondues, de France, d'Irlande, de Pologne et de Sienne ou autres Italie. Ce qui crée une espèce de plante humaine unique, qu'il faut protéger.
    Si vous n'êtes que « citoyen du monde »... il me semble vous avez une bien drôle de conception de l'écologie... Pour ma part, ce peuple humain du Québec, ce peuple démocratique et souverain du Québec, doit incarner sa distinction d'humain dans l'État, il s'incarne dans une coin du monde singulier, un territoire dont il a la garde, qu'il occupe, habite, d'une manière qui doit être meilleure certes, plus sensible à sa nature, mais qui demeure singulière, et partie de la diversité culturelle humaine à protéger. L'engagement souverainiste qui est le mien, est lié à l'écologie humaine qui va de pair avec l'écologie biologique. Je suis écologiste, du moins j'ai une sensibilité écologiste, souverainiste. Les deux sont parties d'un même parcours, d'un même tronc, tel qu'il s'enracine dans ce terroir-ci, et pas un autre. Ce qui me permet des rencontres, si participant à telle préservation de la diversité des cultures, j'encourage ainsi, appuie, supporte, le fait qu'en Kabylie, se travaille la même quête d'une humanité enracinée dans cette terre désertique-là. Pour peu qu'ils ne se sentent pas que « citoyen du monde », je pourrai avoir accès à autre chose qui n'est pas moi, qui est ce que l'humanité peut créer de singulier, dans ce territoire-là, avec ses traditions-là, ces us et coutumes-là, cette identité-là, ce chant-là, à nul autre pareil. Si la musique du monde a quelque saveur différente, c'est qu'elle a pu vivre en mil terres, mil identités, singulières, irréductibles, loin de la citoyenneté du monde, du moins pas que celle-là. Celle-là, se juxtaposant à quelque chose de solidement autre, identitairement autre, solidairement autre.
    Un certain art contemporain nous donne une bonne idée de ce que pourrait être à terme, un monde où le dogme du « citoyen du monde » s'impose dans la désidentification : dans toutes les capitales, il est semblable, transportable, désidentifié... tel qu'il se pratique par l'impérialisme culturel États-Unien qui impose ses standards, là comme ailleurs, dans le cinéma par exemple... La résistance au cinéma industriel n'est pas chose facile... À Athènes on peut voir Papa a raison avec sous-titres grecs... Je ne suis pas certain que l'art et la culture y gagne au change... Pour avoir accès à un cinéma vraiment polonais... c'est déjà plus difficile qu'il y a vingt ans... dans vingt ans... si nous sommes tous que « citoyen du monde », c'est sûr... il aura disparu...
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 septembre 2008

    De Michel B à Michel G...
    Mon cher G. Quel beau prénom vous avez! Dans la vingtaine et la trentaine, je fus plus indépendantiste que Lévesque-Parizeau-Landry réunis, c'est tout dire. Avec le temps, j'ai remarqué que nous pouvions nous affirmer et prendre la place qui nous revenait au sein du Canada. Égalité ou indépendance, disait-on dans le temps. En 17 ans, le Bloc a appuyé 82% des projets de loi proposés au parlement fédéral... Ironiquement, force est de constater que c'est le Bloc lui-même qui prouve que le fédéralisme est flexible, accommodant et avantageux pour le Québec... Il ne faut pas se surprendre si le Bloc s'empêtre dans ses navrantes contradictions, lui qui avance que le fédéralisme est la source principale de tous nos maux... Le PQ au pouvoir était incapable de gérer une province... imaginez un pays. Avec le temps, je ne me considère plus Québécois, non plus Canadien, mais citoyen du monde... Et ma patrie est la planète, que je vous souhaite verte et en santé. Le sol que vous foulez appartient à tout le monde et à personne. Ma pensée m'évite d'avoir des problèmes d'identification, de possession (territoriale ou économique) et d'insécurité. Je suis simplement Montréalais, et j'agis au mieux localement pour le bien commun.

  • Michel Guay Répondre

    17 septembre 2008

    Si les verts étaient vraiment vert il n'appuieraient pas ce système fédéraliste contre tous les intérêts de la nation Québecoise . À quoi servirait de sauver nos arbres sans sauver en priorité notre nation notre langue et notre Assemblée Nationale Québecoise donc notre droit à l'indépendance et à notre ouverture au monde .
    Les verts comme tous les partis canadians sont résolument anti Québecois .
    Votons Bloc en Bloc