Congédier le souverainisme

Il faut flusher le PQ

PQ et bilinguisme


Voilà ce qu’il faut faire, plutôt que de congédier le référendisme. C’est
en effet le souverainisme, la doctrine des flous et mous, qui est à la
racine de la crise de l’indépendantisme québécois. Il faut le dire très
clairement: il faut flusher le PQ. La stupidité, rien de moins, de Mme
Marois, est flagrante: l’assimilation volontaire, voilà ce que c’est.
Il ne peut pas y avoir un effort de bilinguisation, ni même de
trilinguisation au Québec sans renforcement préalable et vigoureux de la
langue française. Je ne dis pas que je suis contre développer des habilités
linguistiques anglaises, bien au contraire, mais c’est le français, et
seulement le français qui doit passer avant tout.
Pour renforcer le français au Québec, premier enjeu indépendantiste, eh
bien, il faut justement l’indépendance, et sans indépendance, tout effort
d’anglicisation est anti-nationaliste. Angliciser la province du Québec,
c’est tuer le pays.
Que l’on laisse la “gros’bourj” du PQ faire ce qu’elle est en train de
faire, mais que l’on s’attèle à la tâche historique de construire un
indépendantisme véritable, vigoureux, clair, visionnaire. Voilà mon voeu le
plus cher.
Indépendantistes de tous les horizons, unissez-vous!
David Litvak
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 février 2008

    Il est urgent de "flusher" (bel anglicisme)le PQ et d'unir nos forces. Pour le réaliser il nous faut trouver quelqu'un de la trempe de René Lévesque, de Pierre bourgault ou de Lucien Bouchard lorsqu'il était encore à Ottawa, un tribun, qui soit capable de motiver tout le monde. Nous faisons affaire à forte partie mais par l'union nous pouvons y parvenir.
    Ivan Parent parivan07@videotron.ca

  • David Poulin-Litvak Répondre

    9 février 2008

    Il aurait peut-etre fallu dire, a ce moment-ci de l’histoire:
    Independantistes de tous les horizons, reveillez-vous !
    Car l’unite reelle ne peut naitre que d’un reveil, d’une prise de conscience, essentiellement, de la fin prochaine du souverainisme comme fer-de-lance de la volonte d’independance politique du Quebec. La manifestation politique de cette fin, c’est la debandade politique du PQ, voire sa disparition. Cela implique une necessite de reconstruire, tant ideologiquement que politiquement, un discours et un parti, un projet et un canal de realisation, qui puissent repondre aux aspirations de la population quebecoise, de ce Quebec profond, surtout rural, ou la quebecite est le facteur identitire majeur et dominant. Il ne faut pas se faire d’illusion, ce n’est pas Montreal qui sera le fer-de-lance demographique de revolution independantiste. L’Est de Montreal, en revanche, sera le second bastion de l’independance. C’est par la ville que penetre la culture du colonisateur. Les Basques et les Catalans le sont, davantage, en region, j’imagine que les Ecossais aussi, et ainsi en est-il des autres minorites linguistiques qui aspirent a l’independance. Si Montreal n’est pas le Quebec profond, en revanche, il est, justement, le bastion, le front de la guerre linguistique entre le Quebec et le Canada. C’est donc la, principalement, mais aussi aux frontieres, que doit se mener la guerre. L’alliance entre le Quebec profond et le bastion de l’Est de Montreal, donc, sera, essentiellement, la cle de la victoire de la nation quebecoise, la cle de la Reconquete du Quebec par les Quebecois.