Charest et la Kruger

Québec 2007 - Parti libéral du Québec

Nous savions déjà que le terrain de la campagne électorale allait soulever
l'enthousiasme, la bêtise et les vilenies. Et c'est ainsi que le « Premier
ministre » [Jean Charest a sorti le chéquier de l'État pour soulager
l'entreprise ô combien respectable pour l'économie québécoise qu'est la
Kruger inc->4673]. Le parti du privé profite du pouvoir pendant qu'il est encore
temps pour octroyer 70 millions de dollars d'aide à une forestière
multinationale qui fut la cible de maintes controverses depuis quelques
années, tant concernant les pertes d'emplois que dans l'exploitation
irresponsable de la ressource.
Une compagnie qui, sur le dos des travailleurs de l'industrie, concentrée
en région, invoque le contexte économique du marché pour réduire ses
effectifs et incorporer des nouvelles technologies à ses installations,
sans jamais envisager de répondre au mal social qui en résulte et
préférant, comme toujours, le profit industriel au profit humain de la
communauté. Ceci ouvre la porte au Parti Québécois, de répliquer en force.
Pendant que Jean Charest encourage la Kruger, qui a dévasté l'île
René-Levasseur, patrimoine unique au monde de la forêt boréale vierge,
André Boisclair doit déclarer le territoire de l'île René-Levasseur comme
protégé de toute coupe forestière, dans la défense de son engagement de
mettre en protection 12% du territoire forestier québécois. La dilapidation
effrénée de nos richesses naturelles pour des intérêts économiques
étrangers, ceux d'une multinationale qui ne cherche qu'à concurrencer sur
les marchés mondiaux, mènera nos régions à la faillite. Ce patrimoine que
sont nos étendues forestières doit enrichir la collectivité, les villages
qui n'ont que ça pour se développer. [Que l'expertise en matière de
développement durable de cette richesse soit source de motivations
profondes pour les régions->2355].
Voici l'occasion idéale pour le Parti Québécois de planter un premier clou
solide dans le cercueil des Libéraux. Un cercueil en bois j'imagine! Si le
PQ a vraiment la couenne verte, c'est le moment de prendre son arc et de
tirer quelques épinettes en direction de Charest et de ses intérêts
Libéraux. La vente de feu de la forêt québécoise pour des peanuts doit
cesser! L'avenir de notre pays passe par une gestion rigoureuse de la vaste
source naturelle qu'est notre forêt boréale.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/spip/) --


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