L'indépendantisme de Québec solidaire versus celui d'Option nationale

La liberté n'est pas à gauche au centre ou à droite

Option nationale

J'ai entendu plusieurs fois dans les débats des derniers mois des arguments ressortir quant à la validité d'Option nationale sur la scène politique. Ce dernier devrait se joindre à Québec solidaire qui est également souverainiste et de la gauche progressiste.
J'ai notamment entendu l'argument suivant: Québec solidaire est totalement souverainiste, mais le pays s'accompagne d'un programme qui porte surtout à gauche, car on ne veut pas d'un nouveau pays si celui-ci n'est pas différent. C'est dire exactement la même chose que Stephen Harper sur le Québec: nation distincte à l'intérieur d'un Canada uni, comme si sans le Canada le Québec n'existait pas. À Québec solidaire, l'indépendance c'est seulement bon si c'est fait à gauche.
Or, pour moi, la liberté d'un peuple ce n'est pas à gauche ni à droite, c'est positif en soi. C'est comme le vote des femmes, c'est pas à gauche ni à droite, c'est une logique implacable! On ne devrait jamais réduire l'indépendance de la nation québécoise à des questions d'idéologies politiques gauche-droite, ce n'est pas sérieux. La liberté d'un peuple, c'est bon en tout temps quel que soit le contexte.
La présence d'Option nationale ne divise pas le vote, car il est déjà divisé entre le PQ, véhicule flou de la souveraineté, QS qui propose une vision du projet-social de l'indépendance (mais qui compte dans ses rangs plusieurs fédéralistes de gauche qui se réjouissent de la vague du NPD sur le Québec. Quand on veut vraiment faire l'indépendance, on ne se réjouit pas de l'élection d'un parti fédéraliste au Québec.) et protentiellement la CAQ, de François Legault, qui n'est ni souverainiste ni fédéraliste, ni de gauche ni de droite, bref, qui n'est rien qu'une vague copie de l'ADQ qu'il a englouti.
La présence d'Option nationale se veut une solution claire pour les souverainistes convaincus qui croient que l'indépendance du Québec, c'est bon en soi et que ça doit être mis en place dès que possible. La stratégie est claire. La souveraineté politique, c'est 3 choses: voter ses lois, contrôler ses impôts & taxes, signer ses traités. Si les gens veulent cette souveraineté, ils voteront pour ON. S'ils veulent s'en aller en assemblée constituante qui sera chargée d'évaluer, de définir, de répondre, de récolter des avis, de tergiverser, d'amadouer, de redéfinir encore et encore les détails administratifs et conceptuels d'une indépendance « fonctionnelle » d'un Québec à gauche, c'est sans intérêt! Le message doit être clair: Option nationale, c'est Lois-Impôts-Traités par mandat électoral, parce que c'est fondamentalement positif, et ensuite on part en consultation nationale sur les termes d'une constitution, qui sera entérinée par référendum.
Quand le Québec sera un pays et qu'il contrôlera tous les aspects de son existence et de son développement, alors les débats de gauche et de droite pourront se faire en toute cohérence, en attendant, toute solution qui serait ambigüe face à l'indépendance ou au provincialisme ne peut tenir la route.


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13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mars 2013

    Je suis d'accord avec l'article de Simon Blais.
    Un article très à propos et éclairé, surtout par les temps qui courent où on peut voir le jupon qui dépasse de Québec Solidaire.
    Un jupon d'extrême-gauiche à tendance "anarcho-communiste", lié à des groupes radicaux. Amir Khadir, en bon anarchiste révolutionnaire, qui dénonce une pseudo-brutalité policière avec le même language rétrograde que ses "camarades" et "candidats du parti" qui militent au COBP. Francois David et son fils Étienne qui milite pour l'Union Communiste Libertaire (UCL).
    http://quebeclaique.wordpress.com/2011/06/09/lextreme-gauche-responsable-de-la-deroute-du-mouvement-souverainiste/
    Sa conseillère de sa circonscription (mercier), professeur du cegep marie-victorin, militante de l'Union Communiste Libertaire (UCL) et ex-membre fondatrice de l'ASSÉ.
    http://espace.canoe.ca/YaPasdPresse/blog/view/735612
    Sa porte-parole féminine de circonscription (mercier), militante communiste affichée et militante de Socialisme International, organisation qui regroupe des parties de gauche radical auquel le NPD fédéral est membre.
    http://www.youtube.com/watch?v=plYNmR_bcNM
    D'ici les prochaines élections, vous allez découvrir que Québec Solidaire est nullement démocratique, et encore moins souverainiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mars 2013

    Un projet d'indépendance sans projet social porteur risque fort de s'essoufler en court de route ou réserver des lendemains amers...
    Car quel intérêt de devenir indépendant si c pour vivre de la même façon et être exploité par un capitalisme québécois francophone et gouverné par un gouvernement québécois francophone néolibéral! Se libérer d'un néolibéralisme fédéral pour un néolibéralisme provincial, quel intérêt?! Sans compter qu'une indépendance réalisée par la droite ne viserait qu'à enrichir une élite et ne ferait qu'accélérer le processus d'intégration américaine et l'exploitation de nos richesses et l'envahissement de notre économie: nous reviendrions à la case départ: «Nègres blancs d'Amérique!» À quoi bon l'indépendance sans justice sociale?!

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juillet 2012

    De part et d'autre, j’entends les gens parler du vote stratégique et de son importance afin de déloger le gouvernement libéral. Mais, au-delà de la nécessité de montrer la porte à celui-ci, il y a une notion qui m’interpelle davantage, celle de faire un choix libre et en lien avec mes valeurs et ma vision du Québec.
    Bien que notre système démocratique ne permette pas une représentation proportionnelle au parlement et qu’il y a un risque réel de division du vote, j’aimerais, pour une fois, voter selon mon âme et conscience.
    J’ai trop longtemps laissé celle-ci aux portes des bureaux de vote en me disant que c’était la bonne chose à faire. Et j’ai attendu. Les occasions de changement se sont succédé les unes après les autres. Puis, nous voilà en 2012 et je me pose maintenant cette question : qu’est-ce que mon vote stratégique a apporté à la société québécoise dans les dernières années?
    Quand je regarde en arrière, je me rends compte à quel point le fait d’avoir voté stratégique a contribué à ternir ma vision de la démocratie et à accentuer mon cynisme envers la classe politique.
    La peur de voir élire un gouvernement libéral n’aura pas raison de moi aux prochaines élections. Si mon vote non stratégique a pour effet de faire réélire les libéraux de Jean Charest, je vivrai sans remords avec cette réalité et je marcherai la tête haute. Pourquoi? Parce que, pour une fois, j’aurai réellement choisi.
    Je préfèrerai vivre encore 4 ans avec un gouvernement libéral plutôt que de bafouer à nouveau ma conscience. Parce ce qu’en la reléguant aux oubliettes encore une fois, mon rêve de justice, de changement et de démocratie risque de s’éteindre à tout jamais. La soif de renouveau est palpable aux quatre coins du globe et je crois qu’il est grand temps que nous nous tournions vers ce à quoi nous aspirons collectivement et que nous respections nos valeurs et nos idéaux.

  • Simon Blais Répondre

    5 avril 2012

    Monsieur Montmarquette,
    On s'entend tous sur le fond: le Québec doit devenir un pays. On s'entend tous sur le fait que la constitution issue de ce nouveau pays aura été travaillée par le peuple, donc qu'elle sera créée de façon démocratique. Maintenant, quand viendra le temps de construire cette loi fondamentale, différents partis et différents mouvements vont s'asseoir à la table. Le débat sur la peine de mort pourra se faire. Si vous voulez mon avis, les Québécois vont prendre de sages décisions, car nous sommes rendus à cette maturité collective.
    Si l'on s'entend sur le fond, à savoir que le Québec devrait être un pays, alors on va convaincre une majorité de Québécois et on va gagner. Tous ne sont pas de la même idéologie politique, mais tous savent que la souveraineté est logique.
    Si le message que vous envoyez est que l'indépendance n'est uniquement valable qu'en suivant tel programme politique, alors comment voulez-vous convaincre une majorité? Si pour vous l'indépendance ne sert qu'à répondre à vos idéologies, alors il y a un défaut à la base même du raisonnement. Vous pouvez aller faire la révolution avec la gauche canadienne, bonne chance. Je partage les valeurs et la vision de QS et si vous voulez mon avis, je pense qu'il n'y a qu'un endroit en Amérique ou c'est possible.
    Faisons la souveraineté, parce que c'est positif en soi: lois-impôts/taxes-traités, et construisons ensemble une constitution qui nous ressemble en faisant les débats appropriés partout sur notre territoire.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 avril 2012

    La plateforme d'Option Nationale est beaucoup plus détaillée que vous ne le laissez croire. Certaines propositions vont déplaire, chez les indépendantistes comme chez la population en général. Le parti campe presque radicalement à gauche, admettez le. Ne vous faites pas d'illusions, Option Nationale est un parti politique comme les autres.

  • Christian Montmarquette Répondre

    5 avril 2012

    À Simon Blais,
    J'espère qu'il est clair pour tout le monde que Québec Solidaire ne pose «aucune condition» préalable à son appui à l'indépendance, s'il s'avérait que la démarche soit initiée ou entreprise par un autre groupe ou parti politique. Au contraire, Québec Solidaire souhaite contribuer au débat et s’inscrire dans le processus collectif et démocratique en y proposant et y défendant sa vision du pays et son projet de société.
    Pourtant, malgré mon allégeance indéfectible à l’indépendance, je ne peux m’empêcher de constater que le véritable problème de fond du Québec, et surtout «des citoyens», ce n'est pas tant l'indépendance, même si c'est bien charmant, mais, le capitalisme sauvage et l'oligarchie. Ce «1%» qui vole «99%» des autres et qui contrôlent «tous» les États, et ce, indépendants ou pas !
    Si la lutte nationale est incapable de s'articuler avec la lutte sociale, la lutte nationale continuera d’engendrer ce qu'elle engendre depuis 40 ans : Le virage à droite de tout le Québec.
    Mon humble avis, c'est que l'indépendance en soi ne nous avance pas à grand chose. Les États-Unis sont indépendants depuis 1776, et il y a 40% de pauvreté.
    Mais, oubliez même la gauche et la droite, et donnez-nous donc ne serait-ce que votre propre conception d'un Québec indépendant, nous serions déjà un peu moins dans les limbes.
    Comment voulez-vous adhérer à un nouveau pays, si ceux –là même qui vous le proposent, ne sont pourvus d'aucune vision.
    Au moins Québec Solidaire en a une, proposition de société, lui.
    Pourquoi ne défendez-vous pas la vôtre ?
    Vous espérez rassurer et convaincre les citoyens l’indépendance en leur proposant une boite à surprises ?
    Avec une telle approche, vous ne convaincrez que les 40% de déjà convaincus, et jamais le segment crucial de ceux et celles qui hésitent et demandent à l’être.
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal
    L’indépendance : À gauche, à droite ou en avant.. ?» :
    http://www.vigile.net/L-independance-A-gauche-a-droite

  • Simon Blais Répondre

    4 avril 2012

    En réponse à Didier.
    Je ne crois pas trop en l'abstention, car je suis profondément proactif. Peut-être que ma jeunesse me rend naïf au point de croire encore que des élections peuvent changer quelque chose. Que voulez-vous. Le programme d'Option nationale m'inspire et je ne tomberai pas dans le cynisme ou dans le désenchantement parce que certaines personnes sont aigries et m'en font part.
    Cela dit, Jean-Martin Aussant a déjà dit dans une conférence que le revenu de citoyenneté pourrait être une solution intéressante pour le Québec, notamment pour venir en appui à l'aide financiaire aux études.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 avril 2012

    Votre commentaire est rigoureusement exact. Mais il ne faut pas omettre de mentionner que la plateforme d'Option nationale prévoit aussi l’élaboration d’une constitution. L’article 1.4 stipule ceci : "Fera en sorte qu’une Constitution du Québec soit écrite avec la plus grande participation possible de la population du Québec, accompagnée d’experts en la matière, et qu’elle soit ultimement entérinée par le biais d’un référendum. Cette Constitution contiendra notamment une déclaration de souveraineté du Québec, de même que la reconnaissance de valeurs fondamentales telles que l’égalité homme-femme, la justice sociale, le bien-être des aînés, la protection de la langue française, la laïcité des institutions et le respect rigoureux des principes de développement durable".
    Il est important de réaliser toute la portée de cet article. Premièrement, cette vaste consultation pour élaborer notre constitution inclura de nombreux groupes de gauches autant que des associations patronales. La constituante sera un vaste arbitrage entre les différentes visions de notre pays. Il faut aussi réaliser que cette constitution sera soumise à un référendum APRÈS avoir fait notre L.I.T. À ce moment, nous aurons déjà rapatrié les attribues de notre indépendance et nous aurons même eu le temps d’assurer une transition harmonieuse des pouvoirs.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 avril 2012

    Monsieur Blais,
    Vous semblez toujours croire au processus "démocratique" de nos élites, ce processus que l'on appelle "élections".
    Avez-vous déjà vu des élections changer quelque chose au statu quo social, économique et politique?
    Michel Chartrand disait que le PQ et le PLQ étaient tellement pareils qu'ils se ressemblaient comme une paire de fesses.
    Ceci dit, je crois que QS serait le parti le plus apte à apporter un certain changement au statu quo.
    Mais QS ne sera jamais élu pour gouverner.
    Un article de monsieur Michel Rolland sur Vigile en février dernier m’a beaucoup interpellé. L’article s’intitulait :
    "Contre la dictature… Pour l’abstention !"
    http://www.vigile.net/Contre-la-dictature-Pour-l
    Monsieur Rolland suggère de s’abstenir d’aller voter afin de délégitimer le système.
    Peut-être est-ce à quelque part la solution ?
    Car ceux qui sont là présentement au gouvernement défendent tous les mêmes intérêts de caste; et ils ne semblent pas intéressés à la proposition bien sensée d’un Michel Chartrand pour un revenu de citoyenneté universel en vue d’une juste répartition de la richesse collective afin que tous puissent vivre décemment et heureux au Québec.
    Et, comme le précise monsieur Rolland, ils n’ont pas l’air intéressé non plus à la souveraineté ou à tout autre changement au statu quo.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 avril 2012

    Aussi surprenant que cela puisse paraître, je suis d'accord avec ce qui est mentionné plus haut. L'indépendance est une nécessité et, pour se réaliser, cela nécessitera, qui plus est, l'unité de TOUS les souverainistes, toutes tendances confondues.
    Je dis cela tout en étant le chef du Parti communiste du Québec et un des membres fondateurs de Québec solidaire. Il est vrai d'autre part qu'il y au sein de Québec solidaire des gens qu'on pourrait identifier comme étant des "souverainistes mous", et même des gens qui continuent encore à appuyer le fédéralisme canadien. Soit dit en passant, le PQ a aussi eu et continue sans doute encore d'avoir son lot de personnes ayant le même genre de positions.
    Quand je pense à des gens comme Pierre-Marc Johnson, André Boisclair, Lucien Bouchard, pour ne nommer qu'eux, je me console moi même. Oh! J'allais oublier Joseph Facal qui va jusqu'à appuyer maintenant Jean Charest et l'encourager à ne pas lâcher devant les étudiants ...
    Tout cela ne change pas le fait qu'il existe de nombreux souverainistes convaincus au sein du PQ, comme au sein de Québec solidaire, et que nos efforts devraient aller vers une unité toujours plus grande.
    Le fait que je sois un membre fondateur de Québec solidaire ne m'empêche pas en même temps de reconnaître et de critiquer à chaque fois, quand c'est nécessaire, les erreurs de cette formation, ainsi que de ses dirigeants peu vent faire, y compris dans le dossier de leur appui au NPD. Tout cela fait partie du nécessaire processus démocatique qui devrait tous et toutes nous motiver.
    André Parizeau
    Chef du Parti communiste du Québec (PCQ)
    et un membre fondateur de Québec solidaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 avril 2012

    En gros, d'accord avec vous, mais avec de fortes nuances.
    C'est vrai, nous n'avons pas le devoir d'accoler une étiquette de gauche au projet d'indépendance. Ni de droite. Et cela d'autant moins qu'il y a confusion sur ces notions de gauche et de droite. Selon qu'il s'agisse de culture ou d'économie, un même individu peut fort bien être tantôt de droite, tantôt de gauche. Contre le multiculturalisme et pour le socialisme, suis-je de droite ou de gauche ? La réponse risque fort de dépendre de l'air du temps.
    Cela dit, et sans pour autant s'embarrasser d'une étiquette, tout parti qui porte le projet d'indépendance doit néanmoins se faire le défenseur des intérêts de l'ensemble du peuple et non pas seulement d'une minorité bien nantie. On ne peut pas tenir un langage, celui de la révolte, aux victimes du système fédéral et, en même temps, tenir un tout autre langage, un langage contraire, celui de la soumission, aux victimes du système capitaliste. La contradiction devient vite insoutenable.
    L'électeur Jos Bleau cherche un emploi. Francophones ou anglophones, les employeurs qu'il rencontre exigent de lui la connaissance de l'anglais tout en ne lui offrant que des boulots sous-payés et précaires. Qu'allons-nous lui dire ? Que nous sympathisons avec lui quand il se fait imposer l'anglais, mais que nous n'en avons rien à cirer quand il se fait exploiter ? Ce ne serait guère brillant, n'est-ce pas ?
    Par définition, un peuple lutte pour son indépendance nationale quand il subit la domination politique d'un autre peuple. Cette domination-là, c'est du colonialisme. Aussi y a-t-il, entre colonisateurs et colonisés, un rapport de domination tout à fait semblable à celui qui existe, sur le plan économique, entre exploiteurs et exploités. Or, si la lutte contre l'exploitation relève d'une logique de gauche, alors n'en va-t-il pas de même de la lutte contre le colonialisme ?
    Je le répète : point n'est besoin, vous avez raison là-dessus, de s'affubler d'une étiquette de gauche. En revanche, qu'on le veuille ou non, il y a dans notre lutte pour nous affranchir de la tutelle politique d'Ottawa une logique de gauche qu'il nous faut assumer en toute conscience et sans inhibition.
    De toute façon, cela est tellement dans la nature des choses qu'en général, je dis bien en général, les cyniques qui apprécient l'écrasement des petits par les gros ont tendance à être aussi fédéralistes que fervents capitalistes. D'où l'inutilité et le non-sens absolus, pour nous indépendantistes, de toute stratégie visant à plaire à l'oligarchie capitaliste. On en connaît un, Lucien Bouchard, qui a déjà usé d'une telle stratégie et cela ne nous a valu rien d'autre qu'un terrible recul.
    Luc Potvin
    Verdun

  • Archives de Vigile Répondre

    3 avril 2012

    Je pense donner mon vote a Option National au prochaine élection car je suis dans une circonscription de Montréal anglophone acquit au PLQ. Mais la strategie des indépendantistes pour les prochaines élections est d'élire le PQ au pouvoir, même s'il ne promet pas une démarche claire vers l'indépendance du Québec dans un premier mandat.
    Cela s'explique que les années 2012-2016 seront déterminante pour le futur de notre société.
    1. Dépression économique commencant par la Grece, ensuite la Zone Euro, Le Japon, La Grande Bretagne, Les USA..., sans doute pire qu'en 1929.
    2. Chute du $ US apres une période d'Hyperinflation, comme monnaie de réserve et retour de l'or et argent metal comme réserve monétaire mondial.
    3. Transformation géopolique majeur depuis 1945. L'hégémonie de l'empire américain est sa fin. Ce qui pourrait comporter une implosion de la Zone Euro, de la Grande Bretagne, Des USA et du CANADA!!!
    Avec un PQ au pouvoir entre 2012 et 2016 tout comme un gouvernement conservateur a Ottawa jusqu'en 2015, il est plus que probable que le Québec devienne pas un état indépendant d'ici 2016.
    Vive le Québec libre!

  • Mathieu Thomas Répondre

    3 avril 2012

    Absolument d'accord avec vous. On ne fera jamais la souveraineté si on l'enferme dans des carcans de droite ou de gauche; si on veut un pays, il faudra que des Québécois de tous les horizons politiques croient au projet. Définir le mouvement souverainiste comme une mouvement foncièrement à gauche (ou à droite), c'est s'aliéner une grande partie des Québécois. Ce n'est pas comme ça qu'on construit une majorité au référendum!
    Le débat gauche-droite est nécessaire au Québec, mais il ne pourra véritablement se faire qu'une fois que le Québec sera passé au statut de pays souverain.