Capitalisme et cyclisme

C’est la faute des banquiers

Tribune libre 2008

Les actionnaires et les directions des banques américaines ont voulu augmenter leurs affaires rapidement pour faire plus d’argent, Pour ça, ils devaient prêter leurs fonds rapidement sans trop se questionner sur la capacité des emprunteurs à rembourser. Ça a fait exploser la demande d’achats de maisons neuves et usagées dont les coûts ont augmenté de 100 % en 5 ans.
Tout ça été très bon pour les vendeurs de maisons, les propriétaires de terrains et les constructeurs mais, quand les emprunteurs hypothécaires ont cessé de rembourser le capital et les intérêts, ils ont remis leurs maisons dévaluées aux banques qui doivent maintenant les vendre à rabais ce qui les fait pédaler à l’envers, au bord de leur faillite.
Le capitalisme est basé sur la consommation comme une bicyclette est basée sur la rotation. Quand le consommation ou la rotation arrête, ça ne tient plus debout du tout. Si les Américains, épochés par cette crise et très endettés, consomment beaucoup moins, ça va être la crise économique pour eux et pour nous aussi qui leur vendons une bonne partie de notre production.
Le château de cartes économique capitaliste risque de s’effondrer parce que les banques y ont retiré une carte qui en a réduit la solidité.
Le Canada se dit indépendant des Américains mais, quand une bonne partie de notre économie vient de nos ventes à un seul pays, l’indépendance n’est pas si grande.


Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    26 septembre 2008

    L'implosion de l'empire soviétique a été l'occasion à bien des peuples de reprendre chacun sa destinée.Même chose pour la défunte Yougoslavie.
    Les grands bouleversements appellent des dirigeants politiques qui sont alertes et capables de saisir l'occasion.
    Nous,nous avons Jean Charest.Qui tient fermement le guidon d'une bicyclette stationnaire.