C’est le temps de «réparer» le Québec

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Et comment !






Compte tenu de l’impressionnant surplus budgétaire engrangé au cours du dernier exercice financier 2015-2016, je pense que le gouvernement Couillard devrait s’en servir pour «réparer» les dommages que les compressions budgétaires ont causés en éducation, en santé et services sociaux.




Le surplus a atteint 3,26 milliards. De ce surplus, une somme de 1,45 milliard a été versée au Fonds des générations. Il reste donc 1,8 milliard.




On ne se le cachera pas, cet immense surplus budgétaire a été réalisé sur le dos des contribuables, qui ont subi une forte hausse de taxes, d’impôt, de tarifs de services publics de quelque 4,4 milliards de dollars lors des deux premières années de pouvoir du gouvernement Couillard.




FARDEAU




Les partis d’opposition évaluent à une somme variant de 1300 $ à 1500 $ par famille la hausse du fardeau fiscal des Québécois depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement Couillard.




Plus tôt cette semaine, le ministre des Finances, Carlos Leitão, a dit qu’il attendra l’automne prochain pour décider de ce qu’il adviendra de ce fabuleux surplus budgétaire. Mais, généralement, a-t-il dit, les surplus vont au remboursement de la dette.




Je crois que le premier ministre Philippe Couillard devrait ordonner à son ministre des Finances de se montrer compatissant envers les Québécois, lourdement touchés par les compressions budgétaires.




RÉPARATIONS URGENTES




Quelles mesures urgentes le gouvernement devrait-il mettre en place pour «réparer» le tort que les mesures d’austérité ont causé en santé, dans les services sociaux et en éducation?




Un: augmenter de un à un minimum de quatre le nombre de bains gratuits par semaine à donner aux pensionnaires des CHSLD.




Deux: hausser le niveau d’utilisation des blocs opératoires des hôpitaux, qui ne fonctionnent présentement qu’à la moitié de leur capacité. Cela permettrait aux 20 000 Québécois en attente d’une chirurgie depuis plus de six mois de se faire opérer dans un délai plus court.




Trois: réduire le temps d’attente dans les salles d’urgence des hôpitaux. Le Québec affiche la pire performance, alors que seulement 65 % des patients sont vus en moins de cinq heures, à comparer à 90 % en France et aux États-Unis et à 85 % en Ontario et en Alberta.




Quatre: restreindre la panoplie de frais accessoires payés par les patients pour des services médicaux déjà largement financés à même nos impôts.




Cinq: rouvrir les centaines de postes de techniciens en éducation spécialisée, d’orthopédagogues, de psychoéducateurs, etc., qui ont été abolis à cause des coupes dans les commissions scolaires. Cela touche les 20 % d’élèves qui ont des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage scolaire.




Six: annuler les compressions budgétaires qui ont affecté le transport scolaire.




Sept: réinvestir les 20 millions de dollars supprimés dans les budgets des centres jeunesse en 2015-2016




Et, huitième recommandation, et non la moindre: j’invite le gouvernement à rétablir les mesures de prévention du suicide de façon à permettre à l’Association québécoise de prévention du suicide de continuer à former des intervenants.




La vie, c’est prioritaire!




 



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