Quel avenir pour les tiers-partis

Mario Dumont's golden parachute from the taxpayers

ADQ leader will make more by quitting than by staying in National Assembly


When it was disclosed last month that Henri-Paul Rousseau had received $378,750 in severance pay when he resigned as president of the Caisse de dépôt last August, the finance critic for Mario Dumont's Action démocratique du Québec called it "incredible." After all, Rousseau had quit voluntarily, to take another job. And in the private sector in such circumstances, it's highly unusual to receive severance ...

Action démocratique du Québec - À la recherche d'un avenir



C'est fait. Mario Dumont a donné officiellement sa démission comme chef de l'Action démocratique. Il abandonnera son siège de député de Rivière-du-Loup le 6 mars. Orphelin de père, ce parti est maintenant à la recherche d'un nouveau chef et, encore plu...

Post-mortem du post-mortem adéquiste



Le 8 décembre dernier, 700 000 personnes qui avaient voté pour l'ADQ en mars 2007 sont tout simplement restées chez elles, sans même être tentées de voter pour une autre formation politique. Pour toutes ces personnes et pour les 500 000 citoyens qui sont restés fidèles à l'ADQ, un post-mortem honnête s'impose et, en ce sens, une approche véritablement responsable ne doit pas se limiter à jeter le blâme sur Jea...

Cannibalisme à gauche



L'élection du deuxième porte-parole de Québec solidaire, Amir Khadir, dans le comté boîte à surprises de Mercier, avec un petit 18 % des votes, a été saluée par la plupart des médias montréalais comme s'il s'agissait des premiers pas de l'homme sur Mars. Québec solidaire a pourtant recueilli 3,78 % des votes à l'échelle du Québec et une poignée seulement de ses candidats en a obtenu entre 10 et 15 %, dans de...

Québec

ADQ, version 2.0



L'avocat Mario Charpentier a pris la relève de Tom Pentefountas à la présidence de l'ADQ. Ce dernier a quitté le parti dans la foulée de l'annonce du départ de son chef, Mario Dumont. - Photo Alain Dion, La Voix de l'Est *** Le temps file sans nous ou avec nous. Si j'ai accepté la présidence de l'ADQ, c'est parce que je préfère l'activité à la passivité. J'aime mieux un Québec autonome et responsabl...

Quel avenir pour l'autonomisme adéquiste?



Il y a de ces combats qui méritent que l'on s'implique car ils ne peuvent qu'améliorer la société dans laquelle nous vivons. Depuis 1994, sous l'impulsion de deux visionnaires, un nouveau parti politique axé sur le gros bon sens et la réalité crue a vu le jour. Depuis, plus de 700 000 Québécois et Québécoises se disent adéquistes, soit ouvertement, ou discrètement dans leurs conversations de salons. Qui plu...

Autour de la victoire de Québec Solidaire dans Mercier

C'est ainsi que l'accidentel épiphénomène apparaîtra pour ce qu'il est vraiment: un premier signe avant-coureur d'une montée de la gauche politique en cette période de crise du néolibéralisme et de ses douloureuses recettes.


Texte publié dans Cyberpresse du jeudi 18 décembre 2008 sous le titre "Ce n'était pas un accident..." Par Josée Vannasse et François Cy...

Que faire avec les tiers partis?



Beaucoup de souverainistes ont été surpris par l'élection dans Mercier du premier député de Québec solidaire. Ceux qui s'en réjouissent étaient sans doute aussi très heureux de voir l'ADQ chuter au niveau de parti non-reconnu à l'Assemblée nationale. Quant au Parti québécois, il redevient un gouvernement en attente en formant une des oppositions officielles les plus fortes de l'histoire. Dans ce contexte, que do...

Mario Dumont has earned the respect of Quebecers

The ADQ leader was a passionate player during one of our most hopeful times


When Mario Dumont signalled his resignation on election night, he was the first leader in a long time to leave without blaming his party, the media or anyone else. At his press conference on Wednesday, he noted that even though the media had been "very, very hard" on the Action démocratique during last year's election campaign, "this didn't keep us from getting 31 per cent of the vote." Dumont took full respons...

Retour sur un naufrage

L'ADQ est née d'une crise constitutionnelle, mais elle a vécu du refus d'en débattre.


Mario Dumont, le visage défait, les yeux bouffis, a salué la foule. On l'a vu aller serrer très fort sa plus jeune. On aurait dit un naufragé qui rentre à la maison. Finalement. Il y a des limites à recommencer à zéro. Quinze ans de politique, ça use, mais 15 ans à recommencer à zéro... Quinze ans à résister à toutes les tentations de fusion politique, pour tracer son propre chemin. À 20 ans, jeune libéral, ...

Les deux têtes de Québec solidaire



Il arrive au restaurant les yeux barbouillés de sommeil, secoué par une mauvaise toux. La veille, il a dansé la salsa jusqu'à 4h du matin pour fêter sa victoire. Il est 8h15. Il a dormi à peine trois heures. Amir Khadir a été élu dans Mercier, une circonscription qui englobe le Plateau-Mont-Royal. Une première. Jamais un candidat d'un parti de gauche n'a été élu au Québec. Pas la gauche édulcorée du Parti québé...

Quand la droite fait semblant de dédaigner le PLQ comme porteur de ses ambitions...

Un échec bien mérité



Quand un parti connaît une défaite politique cinglante et que son chef annonce son départ, il est de bon ton de rendre hommage au politicien malmené. Ce n'est pas ce que j'ai l'intention de faire. La défaite de l'ADQ aux élections de lundi n'a rien d'honorable. Elle est au contraire l'aboutissement de la trajectoire médiocre que Mario Dumont a imprimée à son parti. Cette défaite est pleinement méritée. Et c'...

Québec

L'ADQ en péril

Alors, la question qui tue: si le PLQ et le PQ sont aussi des partis autonomistes et de la classe moyenne, à quoi sert l'ADQ?


La quasi-victoire de l'ADQ en 2007 avait quelque chose de terriblement artificielle. Des péquistes déçus de leur parti et des libéraux insatisfaits de leur gouvernement se sont trouvés en véritable état d'errance politique. L'ADQ est alors apparu comme un abri accueillant. Ils s'y sont réfugiés provisoirement et sans véritables convictions. Aujourd'hui, ils partent sans laisser d'adresse! L'ADQ est née ...

Québec

Où iront les votes adéquistes?

L'ADQ de Mario Dumont est en chute libre: les derniers sondages indiquent une perte de 50% des votes obtenus en 2007.


On peut penser que Mario Dumont est le seul responsable des malheurs de son parti. Nul doute qu'il a multiplié les bourdes: celle du budget, au printemps 2007, puis son indifférence à l'endroit de la commission Bouchard-Taylor, ou encore sa menace risible de dissolution de la Chambre après les élections scolaires de novembre dernier. Nul doute aussi qu'à l'Assemblée nationale, il n'a pas su assumer les exigences de sa ...

Politique provinciale : l'échec de M. Dumont



Ce n'était un secret pour personne, l'ADQ et son chef s'étaient rangés derrière les troupes de Stephen Harper pour faire élire le plus de conservateurs possible au Québec. Le vrai secret, c'est que M. Dumont identifiait les intérêts du Québec à ceux de Stephen Harper, qui n'a pourtant jamais caché son opposition aux revendications traditionnelles du Québec. Tant dans les comtés qu'au plus haut niveau de l'organ...

Une déplorable erreur!

Il va sans dire qu'une correction d'aiguillage s'impose sur l'ensemble de ces questions, faute de quoi Québec solidaire risque de se condamner pour longtemps à la marginalité.


C'est pourquoi on ne peut souscrire non plus à cette version québécoise du multiculturalisme canadien, proposée par les commissaires et appuyée par les porte-parole de Québec solidaire, qu'est l'«interculturalisme», défini comme une simple rencontre de cultures diverses, sans prééminence de la majorité historique, qui se trouverait réduite à une culture parmi d'autres.

La nouveauté et le changement



En 2002, les malheurs de l'ADQ ont commencé le jour où M. Dumont a oublié ce qui avait fait son succès. Quand il a déclaré devant le Canadian Club de Toronto que la question constitutionnelle avait disparu de son écran radar, son parti a amorcé la dégringolade qui devait aboutir au désastre des élections d'avril 2003.

Mario Dumont : Est-ce la fin?



Il y a quelques mois, en relisant ma chronique avant de l'acheminer à La Presse, je me suis aperçu que j'avais écrit, par mégarde, "le chef de l'opposition, Pauline Marois". Le lapsus en disait très long. Si quelqu'un comme moi, qui suit quand même l'actualité d'assez près, fait une erreur pareille et oublie l'existence et le rôle de Mario Dumont, imaginez le citoyen pas trop passionné de politique. Ce que mon ...