Les journalistes doivent mériter le soutien qu'ils revendiquent, ce qui n'est pas le cas à l'heure actuelle
Les journalistes accepteront-ils sans rechigner de voir leur métier être amputé?
Comme journaliste, j’ai mal à l’âme. Dans un coin d’Amérique où l’accès à l’information et la liberté de presse ont été élevés au rang de droits constitutionnels, où des conseils de presse sont chargés de défendre cet accès et cette liberté, où des organismes professionnels et des syndicats ont tissé au prix d’âpres luttes une toile de protections pour assurer aux travailleurs et travailleuses de l’information le libre exercice de leurs professions, j’aurais espéré voir des milieux journalistiques plus combatifs devant les récents coups de boutoir technologiques, économiques et sociopolitiques.