Enseignement de l'histoire

Québec

Et si on écoutait les enseignants pour une fois?

Enseignement de l’histoire - L’instrumentalisation n’est pas là où on la croit



Samedi, nous avons été surpris de lire l’article « Un cours d’histoire trop “orienté” au goût des profs », en manchette s’il vous plaît du journal Le Devoir. Madame Lise Proulx, présidente de l’Association des enseignants en univers social (AQEUS), y est présentée comme la seule représentante des enseignants d’histoire. C’est une erreur, d’une part. La Société des professeurs d’histoire du Québec (SPHQ) représente des centaines d’enseignants d’histoire. D’autre part, les positions étayées par madame Proulx sont discutables à plusieurs égards.

Québec

Une opinion montée en épingle

Un cours d’histoire trop «orienté» au goût des profs

«C’est de l’instrumentalisation. C’est dangereux.»


En pleine consultation publique, le nouveau cours d’histoire au secondaire, qui sera testé en projet-pilote dès l’automne 2014, suscite encore la polémique. Cette fois, la Coalition pour l’histoire y trouve son compte, mais ce sont les enseignants qui le critiquent.

Québec

L'histoire n'est pas une discipline désincarnée. Elle a d'abord un sujet

L’histoire politique n’est pas une victime

La discipline historique doit permettre aux individus de développer des facultés d’analyse qui leur sont propres


Michel Sarra-Bournet, dans Le Devoir (22 octobre), défend une vision très politique de l’histoire québécoise. En tant que chercheurs dans des sphères plus sociales et culturelles, nous nous sentons plus que jamais visés par ce discours. Le fait est : comme les autres membres de la Fondation Lionel-Groulx, ainsi que de la Coalition pour l’histoire, deux organismes dont la proximité n’est plus à prouver, l’auteur tient un discours centré sur la nostalgie, une certaine victimisation et parle avec dédain de la pratique actuelle de la discipline historique

Québec

Enseignement de l'histoire : la France confrontée à la même problématique que le Québec, gracieuseté du Nouvel ordre mondial

D’abord oublier son histoire, puis oublier la France…



Le ministère de l’Éducation nationale en France vient discrètement d’annoncer allègement des cours d’histoire en troisième et dans certaines sections de terminale.

Québec

Pas trop tôt !

L’enseignement de l’histoire sera renforcé



Québec entend « refaire » le programme d’histoire du primaire et du secondaire, en plus d’ajouter un cours obligatoire au collégial sur l’histoire du Québec. Ces changements devraient entrer en vigueur dès la rentrée 2014.

Québec

D'accord sur le principe, mais quel langage hermétique aux simples mortels !

Enseignement de l’histoire au secondaire

Il faut changer le programme, pas le rapiécer

La SPHQ favorise une approche chronologique sur deux ans avec une césure à la fin de la 3e secondaire


Au départ, il convient de faire un bref retour sur l’origine du débat entourant l’enseignement de l’histoire nationale au Québec. En avril 2006, dans la foulée du renouveau pédagogique orienté sur le développement de compétences et touchant plusieurs disciplines, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) proposait un programme d’histoire nationale du Québec réparti sur deux ans nommé Histoire et éducation à la citoyenneté au deuxième cycle du secondaire. La première mouture du programme a fait rapidement réagir plusieurs historiens et enseignants par son approche pour le moins tendancieuse de certains aspects de l’histoire du Québec. Ainsi, à titre d’exemple, la Conquête britannique était abordée comme un simple changement de régime politique permettant la mise en place du parlementarisme britannique. Face à une réprobation presque générale, le MELS revoyait cette réalité sociale pour mieux tenir compte de l’historiographie.

Québec

Urgent de se réapproprier notre passé pour préparer notre avenir

Cours d’histoire au collégial - Souhaitable et faisable



En cette ère où, au Québec, « l’ouverture à l’autre » s’accompagne souvent d’une fermeture à soi, ajouter un cours sur notre histoire au niveau collégial est une bonne idée sans doute faisable. Elle devrait toutefois s’accompagner d’une révision de l’enseignement de l’histoire au secondaire.

Pour préparer notre avenir, d'abord se réapproprier de notre passé

Plus d'histoire dès le primaire



Le gouvernement du Québec s'engage à augmenter le nombre d'heures d'enseignement consacrées à l'histoire dans l'ensemble du parcours scolaire, dès les premières années du primaire.

La partie de tennis se poursuit

De basses insinuations marquées par la condescendance

Réplique à la lettre «Enseignement de l’histoire – Le pathos antididactique des messagers de la Coalition pour l’histoire»


L’épreuve unique du ministère de l’Éducation, le programme de 4e secondaire et les manuels sont cadenassés ensemble dans une architecture contraignante: toujours les quatre mêmes thèmes lénifiants.

Québec

Tennis académique

La réplique › Enseignement de l’histoire - Le pathos antididactique des messagers de la Coalition pour l’histoire



Dans Le Devoir du 24 mars, c’est au tour d’une autre « victime » de cette triste situation d’y aller de sa complainte simpliste et manichéenne, soit un jeune professeur d’histoire qui, dit-il, en « est arrivé à la conclusion que le ministère de l’Éducation a tout fait pour purger la dernière once de vie et de passion qu’on pouvait tirer de notre histoire nationale. Et ce, de deux façons : en découpant la matière de façon thématique, plutôt que chronologie ; et en effaçant du passé la question nationale ».

Québec

Fascinant débat

Contre la Coalition pour l’histoire

Les élèves doivent apprendre à analyser


La mal nommée Coalition pour l’histoire veut déterminer les contenus du programme d’histoire de 3e et 4e secondaire. Pour ce faire, son état-major avait imaginé un plan, simple et efficace: devenir un comité ministériel secret qui reprendrait les conclusions qu’elle avait déjà colporté dans les instances du PQ et dans les médias.

Québec

Pour la réhabilitation de l'histoire nationale

Enseignement de l’histoire: où est le problème? Entrevue avec Éric Bédard



La question de l’enseignement de l’histoire revient à l’avant-scène. Qu’est-ce qui a amené le Parti Québécois à vouloir réaffirmer la place de l’histoire nationale et de l’histoire politique dans l’enseignement de l’histoire au Québec ?

Québec

On ne peut laisser les fonctionnaires refaire le cours d'histoire qu'ils ont contribué à dénationaliser

Enseignement de l’histoire - Bisbille autour d’un comité ministériel



Le groupe de travail doit formuler des recommandations à la ministre de l’Éducation Marie Malavoy « quant aux orientations à donner à l’enseignement de l’histoire au primaire et au secondaire ».