Élections fédérales du 14 octobre 2008

Des signes précurseurs négatifs

Dans de telles circonstances, il serait normal que les partis politiques qui entrent en campagne électorale placent l'économie au centre de leurs préoccupations et de leurs programmes.


À la veille du déclenchement des élections fédérales, les soubresauts qui secouent les marchés boursiers laissent présager une période de passage à vide comme nous n'en avons pas connu depuis longtemps. On comprend que le gouvernement minoritaire conservateur veuille précipiter les choses, lui dont la philosophie prescrit d'en faire le moins possible en de telles circonstances. Depuis le sommet du début de l'été, l'...

Un choix de société!



D'ici au 14 octobre, Stephen Harper va demander à l'électorat un mandat pour remodeler le modèle canadien à l'image d'un credo nettement moins activiste sur le plan économique et social, mais nettement plus militant dans des créneaux comme la défense, la loi et l'ordre, l'immigration.

La trompette des conservateurs



La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, a cru bon de mettre en perspective la nouvelle entente sur les infrastructures de 4 milliards qui liera Québec et Ottawa jusqu'en 2014. «La moitié de cette somme commence [à être dis...

Dion : la candeur ou la bagarre

Autrement dit, Stéphane Dion est dur à "vendre", mais Stephen Harper est facile à "planter".


Winnipeg - Dans un discours au ton combatif, mercredi, Stéphane Dion a affirmé à ses députés réunis en caucus à Winnipeg que le Parti libéral "devait" gagner pour chasser "le gouvernement le plus à droite de l'histoire du Canada". Il a poursuivi sur cette lancée en disant que réélire Stephen Harper, c'est donner un troisième mandat à George W. Bush au Canada. Hier, il en a rajouté en point de presse, tentant...

Noël électoral



Le ton a été donné mercredi. En une seule journée, ministres et députés conservateurs ont semé à tout vent une manne électorale de 4,3 milliards. Par communiqués et conférences de presse, ils continuent de répandre la bonne nouvelle. Nous ne sommes qu'en septembre, mais c'est déjà Noël. Plus de doute, nous serons incessamment en élections. Cette distribution de bonbons électoraux ne devrait surprendre personne. Auss...

Stéphane Dion: un miracle est-il possible?



Au Québec, les libéraux fédéraux sont en mode panique. Comme le révélait hier La Presse, plusieurs membres influents du parti s'attendent à un désastre lors de la campagne électorale prochaine. Il est évident que ça part mal pour les libéraux, surtout au Québec, où leur appui stagne à 20%. Mais soyons prudents. Il n'y a rien de plus imprévisible qu'une campagne électorale. Les élections que déclenchera inc...

Harper hopes to dethrone Liberals as Natural Governing Party

Three-step party strategy would see conservatism as over-riding political thought


It's no state secret. Stephen Harper's ambition is to see the Tories eventually dethrone the Liberals as Canada's natural governing party. And the strategy for it comes courtesy of Tom Flanagan, his top adviser. Flanagan calls it a war of attrition against the Grits - a kind of étapiste warfare in which the first blow came in 2004 with Paul Martin getting only a minority government. The second was in 2006 when Ha...

Québec

Les libéraux ont le moral à zéro



En dépit du sourire qu’affichait Céline Hervieux-Payette et son chef Stéphane Dion, le moral des troupes libérales est au plus bas. Toutes les sources interrogées hier par La Presse hier tiennent la lieutenante politique de Stéphane Dion au Québec, la sénatrice Céline Hervieux-Payette, responsable.

Le rasoir d'Occam



«Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem.» (Les entités ne devraient pas être multipliées sans nécessité.) C'est en ces termes que le franciscain anglais Guillaume d'Occam avait énoncé, au début du XIVe siècle, le principe dit du «rasoir d'Occam», qui a été repris sous diverses formes par des penseurs et des scientifiques aussi éminents que Leibniz, Newton et Einstein. Le «rasoir d'Occam» a changé de no...

Québec

Il était temps!



Raymond Gravel a annoncé qu'il quittait la politique. Son statut de prêtre ne l'exempt pas de ses responsabilités de citoyen, bien au contraire. Il lui est possible de participer aux débats de société, de proposer des idées, de dénoncer des injustices, de prendre le parti des plus pauvres, etc.

Enfin, des élections

Là aussi, les élections auront un avantage, soit de permettre à M. Dion de se révéler, soit de forcer les libéraux à prendre acte de leur problème de leadership.


Après la rencontre brève et infructueuse entre le premier ministre Stephen Harper et le chef de l'opposition Stéphane Dion, le déclenchement d'une campagne électorale est quasi inévitable. Enfin! Car ces élections sont souhaitables et nécessaires. Pas pour les raisons qu'a officiellement invoquées le premier ministre. Le Parlement canadien n'est pas dysfonctionnel, même si on peut déplorer l'immobili...

Dion's true enemy: his own caucus

Even a fake show of loyalty may be asking too much


WINNIPEG -With the federal election now prematurely fixed for mid-October, Liberal leader Stephane Dion today must motivate the party's most important audience -- his own MPs. Attacking the Conservative record and hoping the air of change swirling above U. S. politics spills north into the Canadian campaign are critical to his campaign, but he must first dispel the lingering doubts about his leadership inside his ...

Des élections nécessaires



On ne s’attendait pas à autre chose : la rencontre entre Stephen Harper et Stéphane Dion n’a servi qu’à confirmer que la tenue d’élections générales est désormais inévitable. À sa sortie de la résidence du premier ministre, M. Dion a accusé hier M. Harper de violer la loi prévoyant des élections à date fixe, loi qu’il avait lui-même fait adopter. Cette accusation sonne terriblement faux. Il était devenu év...

Pour la guerre contre l'Irak

Deux politiciens, un discours



In 2003, Stephen Harper and Australian Prime Minister John Howard deliver largely identical speeches urging their nations to join George W. Bush's Coalition of the Willing to go to war with Iraq.

Quebecers don't like Dion because he is a centralist

The Liberal leader must shake that image to make inroads in this province


Stéphane Dion won't escape it. The upcoming federal election could end up as a referendum - if you'll pardon the use of the word - on his own leadership. Even though Dion and Stephen Harper aren't exactly overflowing with charisma, the prime minister has at least come to be perceived as a strong leader, even by Canadians who don't vote for the Conservative Party. But Dion, the man with the killer instincts of...

Revue de presse

Réflexions électorales



Personne ne sera surpris d'apprendre que les commentateurs n'en avaient que pour les scénarios électoraux et le coup de poker du premier ministre Stephen Harper. Son pari ne lui attire pas beaucoup de faveurs. Le Toronto Star trouve intéressés et trompeurs les arguments offerts par le chef conservateur pour justifier le fait de contourner sa loi sur les élections à date fixe. Le quotidien avertit qu'il «risque ainsi...

Dion tries to change his hue by jumping on culture bandwagon

Liberal leader is unpopular in Quebec so he's trying to recast his image


Stéphane Dion, defender of Quebec's culture and identity? It's not how French-speaking Quebecers are used to seeing the former letter-writing scourge of the sovereignists. But it's the role in which the federal Liberal leader cast himself this week, in what might be one last opportunity for him to persuade his compatriots to re-assess their opinion of him. Traditionally in federal politics, French-speaking...

Six reasons Harper should call an election



As Stephen Harper's government enters its 33rd month of life on the calendar, the Prime Minister finds himself painted into a corner -- and let no one say he did not wield the brush and apply every loving stroke with his own hand. After a tenure already twice as long as the average life span of a minority Parliament, he appears determined to ask the Governor-General to call an election. Few can be convin...

Stéphane Dion : un «mal-aimé» au Québec



(...) si Stéphane Dion est un «mal-aimé» au Québec, c’est principalement du fait qu’il se fait le complice du nationalisme canadien et démontre, comme d’autres francophones de service, qu’il a pour tâche première de diviser les francophones.

Encore et toujours la même tactique de Gesca: 1% de plus que le Bloc dans un sondage avec une marge d'erreur de 3%. Conclusion en gros titres: Les conservateurs ont le vent dans les voiles !

Le vent souffle pour M. Harper

Ce résultat a une valeur symbolique certaine


Avec 31% des intentions de vote, il dépasse à peine les 30% que recueille le Bloc québécois. Mais ce résultat a une valeur symbolique certaine.

Du grand cynisme signé Harper

Pourquoi maintenant?


Pourquoi? C'est simple: parce que Stephen Harper pense qu'il a une chance de gagner.

Urgence électorale

Le premier ministre Stephen Harper faisait savoir qu'il pourrait faire fi de sa loi sur les élections à date fixe et appeler les Canadiens aux urnes


La loi sur les élections à date fixe, qui a à peine plus d'un an, prévoit des élections pour le 19 octobre 2009. Il s'agissait d'une promesse électorale du chef conservateur qui disait vouloir mettre fin à cette manie des premiers ministres de déclencher les élections au gré de leur humeur. Jamais il n'a évoqué la possibilité d'abroger sa loi ou même laissé entendre que son adoption avait été une erreur.

Will the PM get away with his risky election gambit? Probably

Book it: election in October


To get his way, the Prime Minister made it clear yesterday he will pull the plug on his own government. Even though it involves some dicey dealing, better for him to set the date, he reasoned, than leave it to the antagonists.

Federal election fever stalks the land

But it could end quickly if Dion's fortunes begin to fail


It's a classic. Nothing gives off the sweet smell of a coming election more than a government announcing billions of tax dollars for roads, bridges and public transit. Coupled with Stéphane Dion's frequent hints that he could finally bring down the Harper government this fall, a sure sign that the prime minister is gearing up an election was yesterday's announcement of $3 billion of federal money for Ontario's infra...