Budget de MJF - mars 2009

Lettre ouverte

Charest a-t-il le volant bien en main?

Déçue par le discours inaugural du Premier ministre Charest, qu’elle juge vide et sans envergure, l’Union des consommateurs s’exaspère du piège qu’on semble tendre à nos services publics en préparant les Québécois à des hausses de tarifs et des réductions de services en raison de la précarité de nos finances.


Texte publié dans L'Aut'journal du vendredi 13 mars 2009 sous le titre "Faible taux d’imposition, évitement et évasion fiscale" et dans Le Devoir du même jour sous le titre

Québec

Oser la solidarité pour sortir de la crise



Combien de temps durera la crise économique actuelle? La réponse dépend des actions que poseront les pouvoirs publics et les acteurs socio-économiques, car l'activité économique est d'abord une activité humaine. Et la science économique n'est pas une science pure où règnent les calculs infaillibles, les lois objectives et les résultats prévisibles : elle est une science humaine, reflet de notre culture et nos va...

Marois compare Charest aux «trois singes de la bêtise»



Pauline Marois juge que le gouvernement Char...

Sacrifices à l'horizon

Des «décisions difficiles» dès le budget - La santé et l'éducation seraient épargnées


Des compressions importantes sont à prévoir dans tous les domaines sauf les deux principaux «services aux citoyens, au premier chef la santé et l'éducation». Malgré ces efforts, le budget sera «déficitaire», a admis M. Charest au Salon bleu, dans un discours d'une cinquantaine de minutes.

Le pilote automatique

Comme c'est le cas depuis le tout premier jour de la campagne électorale de l'automne dernier, le discours inaugural donnait la désagréable impression qu'on se payait notre tête.


Au printemps 2003, Jean Charest avait inauguré son premier mandat en lion et cela avait bien failli être son dernier. En 2007, il a jugé préférable de ne pas trop en faire et il a retrouvé une majorité à l'Assemblée nationale. Il ne fallait donc pas s'attendre à ce qu'il entreprenne son troisième mandat sous le signe de l'hyperactivité. De là à se mettre d'entrée de jeu sur le pilote automatique, il y a cependant un...

"Mais ce n'était que des mots"

Discours inaugural - Rattrapé par la réalité



Ce que ne pouvait dire le premier ministre hier, c'est qu'il a été trop optimiste. La réalité a fini par le rattraper. Des budgets déficitaires successifs l'attendent d'ici la fin de son mandat. Plus que jamais, les moyens à sa disposition seront limités. Gouverner sera beaucoup plus difficile qu'il ne l'imaginait. Son attentisme pourrait, en fin de compte se révéler coûteux.

Pas à la hauteur

Le discours inaugural prononcé hier par Jean Charest est le plus inintéressant de ceux qu'il a présentés. Sur la forme, il est le moins senti. Sur le fond, il est le moins engageant. Les circonstances commandaient davantage.


(Québec) Le discours inaugural prononcé hier par Jean Charest est le plus inintéressant de ceux qu'il a présentés. Sur la forme, il est le moins senti. Sur le fond, il est le moins engageant. Les circonstances commandaient davantage. Le problème n'est pas qu'il n'y a rien de neuf dans ce quatrième discours inaugural du chef libéral. Il ne réside pas non plus dans le fait qu'il n'est plus question de faire quo...

L'occasion de se démarquer

Voici de larges extraits du discours inaugural lu hier à l'Assemblée nationale par le premier ministre, Jean Charest


Au moment où éclatait la crise financière internationale, au mois de septembre dernier, le Québec s'était donné une longueur d'avance. Pendant que plusieurs gouvernements du monde cherchent encore comment et combien investir dans les infrastructures pour soutenir leur économie, ici les chantiers sont ouverts et créent de l'emploi dans toutes les régions du Québec. [...] La crise économique n'est pas le seul défi que...

Lettre ouverte au ministre du Développement économique

Québec doit continuer d'investir dans la recherche



La société québécoise étonne par sa capacité de se renouveler. Mais cette capacité tient largement à la mise à jour continuelle de ses connaissances et au développement de ses expertises. Un immense effort doit aujourd’hui être fait dans ce sens. Il faut un signal clair qui oriente notre collectivité pour les décennies à venir.

La réserve de 2,3 milliards fond à vue d'oeil

Après trois trimestres, les dépenses de Québec excèdent ses revenus de 1,5 milliard


Québec -- À la fin du présent mois, la réserve de 2,3 milliards de dollars de Monique Jérôme-Forget, qui devait lui servir à équilibrer l'exercice financier actuel (2008-09) et le prochain (2009-10), sera presque déjà entièrement vide. C'est ce qu'on peut conclure en consultant le rapport mensuel des opérations financières au 31 décembre 2008, rendu public en fin de journée hier par le ministère des Finances. À une ...

Québec

Le Québec «étranglé»!



Monique Jérôme-Forget Archives La Presse Grâce à la réserve actuelle de 2,3 milliards, le gouvernement bouclera probablement son budget pour l'exercice 2008-2009. En revanche, à la suite de la détérioration rapide des conditions économiques et d'une chute importante des revenus budgétaires, l'année 2009-2010 se soldera plutôt par un déficit conjoncturel de plus de 3 milliards. En fait, les deux prochains ex...

Le Québec sans déficit



Nous avons dit et écrit que l'erreur la plus magistrale de ce gouvernement aura été de laisser passer l'espace fiscal offert par le fédéral lorsqu'il a réduit d'un point la TPS, et ce, à deux reprises. Plus de trois milliards de dollars nous sont ainsi passés sous le nez. Nul besoin d'un prix Nobel d'économie pour conclure qu'ainsi, le budget du Québec serait équilibré en 2009 et qu'il pourrait, à bon droit, s'en péter les bretelles particulièrement face à la richissime Alberta!

Ah ce gouvernement Charest qui dissimule sa politique gauchiste par son immobilisme timoré...

Le gel et la gélatine



Augmenter les tarifs - pour l'électricité, la SAAQ, la CSST, la Régie des rentes et tutti quanti? Lors du conseil national du Parti québécois, ce dernier week-end, Pauline Marois a pris son courage à deux mains et indiqué qu'elle pourrait favoriser une hausse de tarifs... une fois la «crise» passée. La crise a bon dos. Elle sert de prétexte pour reporter tous les changements à la semaine des quatre jeudis. ...

Tarifs ou impôts - Trêve de démagogie



Dans la préparation de son prochain budget, Mme Jérôme-Forget n'aura d'autre choix que d'inscrire un déficit qui pourrait facilement dépasser les quatre ou cinq milliards et qui durera pendant au moins quelques années. Dans les circonstances, il faut cesser d'investir dans le Fonds des générations et, en revanche, adapter les tarifs à l'évolution des coûts.

Just one more example of why politics gets a bad name

Jérôme-Forget's about-face on deficit damages her financial credibility


What are truth and honesty worth in politics these days? Not much, it seems. The latest and perhaps most spectacular illustration of this came yesterday. Finance Minister Monique Jérôme-Forget finally admitted that Quebec was heading for a deficit and a recession. The problem was that she had sworn the opposite until now, promising we'd be sailing smoothly through the economic storm thanks to her gov...

Jean Charest «se cache», affirme Pauline Marois



Julie Lemieux - (Québec) Le premier ministre Jean Charest se cache et envoie sa ministre des Finances au front pour ne pas porter l'odieux du retour au déficit et des déboires de la Caisse de dépôt et placement, dénonce la chef de l'opposition, Pauline Marois. En entrevue au Soleil, jeudi, me Marois n'a pas mâché ses mots à l'endroit du premier ministre du Québec. À son avis, Jean Charest se se...

Good times are all gone for Jérôme-Forget



Nobody should have been surprised to hear Quebec Finance Minister Monique Jérôme-Forget say Wednesday that her March budget would include lots of red ink. This news was as predictable as sunrise, considering the rapid decline in corporate and personal income tax revenue and the rising chorus of demands for "stimulus" of one kind or another. But if the dive into deficit was easily foreseen, the details of how Qu...

La sacoche percée de Mme Jérôme-Forget

Et malgré la récession prévue, sans garantir un déficit zéro pour 2002-2010, elle a maintenu son objectif d'équilibre budgétaire. Un véritable non-sens, un objectif ni réaliste, ni approprié.


La ministre des Finances du Québec, Monique Jérôme-Forget, a finalement admis mercredi que les finances publiques vireraient au rouge en 2009-2010. Il était temps. Le maintien de l'objectif du déficit zéro n'était ni crédible ni souhaitable. S'entêter à vouloir maintenir l'équilibre budgétaire en pleine récession serait désastreux pour l'économie. Personne ne reprochera au gouvernement Charest de créer un déficit...

Ciel, ma sacoche!

Elle, si jalouse de sa «sacoche», viendrait tout juste de découvrir que celle-ci est vide?


Depuis la fin de l'automne, la question n'était pas de savoir si le Québec allait renouer avec les déficits en 2009-10, mais plutôt combien de temps il faudrait à la ministre des Finances pour le reconnaître, après l'avoir formellement exclu durant la campagne électorale. Hier, Mme Jérôme-Forget était prête à jurer que rien de tout cela n'était prévisible en novembre dernier. Le premier ministre Charest s'était même...

Un premier déficit officiel en dix ans

Les prévisions optimistes de novembre ne tiennent plus, avoue Jérôme-Forget


Selon le député de Rousseau, la ministre des Finances a perdu toute crédibilité. «C'était écrit dans le ciel. Tout ce qu'elle a essayé de faire, c'est d'endormir tout le monde en prétendant que le Québec était sur une planète différente des autres provinces et des autres pays», a-t-il dénoncé.

La Dame de fer prépare son départ



Plongé dans la bagarre électorale, le chef libéral Jean Charest martelait que le gouvernement n'avait aucun contrôle sur la Caisse. Elle força le président du conseil, Pierre Brunet, pénard en Floride, à rentrer d'urgence à Montréal pour tenir un point de presse qui se révéla désastreux. «Je parle plusieurs fois par jour à la ministre», avoua, candide le vétéran financier. Feu «l'indépendance».