Une fête juste pour Nous, les Canadiens-français?
20 mai 2015
M. Lauzon ne semble pas comprendre le propos. J'ose espérer qu'il ne fait pas partie de ceux (antinationalistes et fédéralistes) qui cherchent systématiquement à diminuer l'importance des Québécois de souche dont il est question ici de souligner l'importance.
Même les jeunes sont actuellement inculqués à l'école à ne considérer les descendants des Canadiens-français que comme une simple minorité comme une autre, et non pas comme la majorité fondatrice du pays comme elle l'est dans les faits.
On cherche à relativiser notre valeur collective, à nous ravaler au second rang, pour ne pas dire au dernier, pour céder toute la place à l'Autre venu de partout. À les en croire, il faudrait renier honteusement tout ce que nous représentons.
On nous refuse le droit d'être reconnu pour notre contribution. Dans l'article, il n'est pas question de remettre en cause la nature de la fête nationale qui est établie pour tous, mais de la mise sur pied d'un autre événement officiel tenue à un autre moment de l'année pour célébrer Nous et juste Nous, les Québécois de souche, comme les autres commentateurs l'ont parfaitement compris. Que M. Lauzon se donne la peine de bien relire l'article.
Nous avons le droit en tant que descendants de plus de 10 générations de Canadiens-français de s'écrier tous ensemble: Vive Nous! et d'en tirer fierté, dignité et honneur.
Car nous, nous sommes d'ici et il y a là de quoi en être particulièrement fier; nous sommes une continuité qui traverse les âges, une nation spécifique qui a bâti le pays tel que nous le voulons et qui le sera encore plus le jour où nous atteindrons l'indépendance nationale que nous méritons, le couronnement de notre ferme volonté de durer.
Réjean Labrie