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Le vote au prochain référendum devra exclure les non-Québécois

Appliquons des critères restrictifs comme cela se fait dans d'autres pays

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Tribune libre

En toute logique, le vote au prochain référendum sur l'indépendance du Québec devra exclure les minorités ethniques d'origine étrangère, ainsi que les anglo-montréalais, comme c'est pratique courante et admise dans d'autres pays.


Car il va de soi que l'avenir d'une nation ne concerne que ceux qui en sont natifs, que ceux qui en font partie intégrante. Ce sont ces gens qui forment le peuple qui a besoin d'un état à son image pour se sentir maître chez soi, s'épanouir et prospérer.



Des critères d'appartenance plus restrictifs que lors des élections ordinaires s'appliquaient par exemple au référendum sur l'indépendance qui s'est tenu en Nouvelle-Calédonie en 2020, rattachée à la France sous forme de département outremer. C'est une procédure reconnue et parfaitement justifiable. Il n'aurait pas convenu aux Français et autres non-natifs qui y résident de s'immiscer dans ce processus décisionnel démocratique reconnu internationalement. Ils ne sont pas chez eux après tout. C'est aux natifs qu'ils revenait de se prononcer.


Pour pouvoir voter, il fallait être inscrit notamment sur la liste électorale spéciale pour le référendum où les critères d'inscription étaient plus restrictifs que sur la liste électorale générale afin de limiter le droit de vote d'habitants installés récemment en Nouvelle-Calédonie.


Quelques-uns des critères utilisés:


•  avoir eu le statut civil coutumier ou, né en Nouvelle-Calédonie, y avoir eu le centre de ses intérêts matériels et moraux ;


•  pouvoir justifier d'une durée de vingt ans de domicile continu en Nouvelle-Calédonie à la date de la consultation et au plus tard au 31 décembre 2014 ;


•  être né avant le 1er janvier 1989 et avoir eu son domicile en Nouvelle-Calédonie de 1988 à 1998 ;


•  être né à compter du 1er janvier 1989 et avoir atteint l'âge de la majorité à la date de la consultation et avoir eu un de ses parents qui satisfaisait aux conditions pour participer à la consultation du 8 novembre 1998.


*     *     *


Une autre situation: en Ukraine qui s'est affranchie de l'URSS au moment de sa chute, le problème était précisément la présence envahissante et dérangeante d'un trop grand nombre de Russes qui y vivent (17%). Un Ukrainien se sent ukrainien, pas russe.


Depuis l'indépendance, l'Ukraine est divisée entre sa population prooccidentale et prorusse. Dans l'ouest du pays, les habitants se considèrent comme des Européens, alors que dans l'est et au sud, ils s'identifient comme Russes. Ce sont deux groupes mutuellement exclusifs, comme les Canadiens et les Québécois. Impossible de faire bon ménage.


Les ethniques allophones sont des Canadiens d'abord et avant tout, par choix et allégeance. Même que plusieurs d'entre eux considèrent qu'Ottawa leur a joué un bien vilain tour en les installant dans un Québec francophone. Ceci les disqualifie automatiquement en partant. Aucun d'eux ne fera jamais le moindre effort pour préserver le fait français ou l'identité québécoise.


Et ces Canadiens que sont les allophones n'ont pas un traître mot à dire sur le choix que feront les Québécois natifs. Pas un seul. Ni le reste du Canada à plus forte raison.


En effet, pourquoi des personnes qui ne resteraient même pas dans un Québec devenu pays indépendant auraient soudainement le droit d'empêcher le peuple natif de réaliser son objectif, son rêve naturel? Ça n'a aucune espèce de bon sens.


Pourquoi des personnes nées à l'étranger viendraient s'arroger le droit de décider de l'avenir d'un peuple homogène et soudé qui a traversé les siècles et qui n'ont aucun lien de continuité avec lui?



Ce droit revient uniquement au peuple qui veut son propre pays.


Tous les peuples normalement constitués possèdent le droit à l'autodétermination tel que reconnu officiellement par l'ONU.


Le peuple canadien ne peut rien faire pour empêcher le peuple québécois de prendre sa destinée en main en devenant pleinement indépendant.


Les Canadiens demeureront toujours pour nous des étrangers.


Par conséquent, les Canadiens, incluant les anglo-Montréalais et les allophones vivant au Québec, ne peuvent se prononcer sur notre sort.


Cela ne les regarde tout simplement pas. Ce n'est pas de leurs affaires.


Il est normal que seuls les natifs soient appelés à décider de leur avenir, à déterminer la date de naissance de leur pays, le Québec libre.



Le gouvernement fédéral fourbe, retors et hypocrite voudrait bien nous faire accroire que n'importe quel étranger importé possédant une adresse au Québec peut venir décider à notre place de notre destin. Foutaises que tout cela!


Le jour n'est pas venu où des étrangers venus des pays sous-civilisés pourront voter contre notre volonté collective et nous mettre des bâtons dans les roues, comme le voudrait tant Ottawa qui mise sur la submersion migratoire pour arriver à ses fins maléfiques.



Seuls les Québécois natifs auront la possibilité de préparer et enclencher le processus de l'indépendance.


Poussons la même logique avec les anglo-Montréalais qui sont également des Canadiens à la base. Pourquoi devraient-ils alors pouvoir voter au référendum? Ils n'ont jamais fait partie du peuple fondateur que nous sommes.


Et c'est sans parler qu'ils sont les premiers à brandir la menace de quitter le Québec advenant la séparation, ce qui trahit leur peu d'attachement à la nation hôte qui les tolère patiemment depuis trop longtemps déjà. Les anglos tiennent beaucoup trop à demeurer uniquement canadian.


On peut même s'attendre avec une certaine anticipation à un nouvel exode des anglos-montréalais et des allophones qui viendra alléger le fardeau social qu'ils représentent, eux qui s'acharnent à déconstruire le Québec que nous bâtissons depuis 400 ans.



Des règles claires pour déterminer qui est habilité à voter au référendum devront être établies.


On peut songer à exclure:


- les résidents nés hors du Québec (allophones et Canadiens-anglais)


- les Anglos-Montréalais même nés au Québec


- les citoyens reçus habitant ici depuis moins de 20 ans


- les non-natifs qui échouent à la passation d'un test de français et de valeurs


En contrepartie, on pourra inclure tous les immigrants occidentaux qui se sont rapidement francisés, intégrés et qui ne se différencient plus guère des nôtres. On n'a qu'à songer à tous ceux qui portent des patronymes à consonnance étrangère comme ceux des personnalités publiques suivantes: Carli (Martin), McLeod (Peter), Petrowsky (Minou et Nathalie), Trogi (Ricardo), Hyndman (James), Facal (Joseph), Fiori (Serge), Zanetti (Sol). Toutes ces personnes sont considérés comme étant tous aussi québécois -et parfois même aussi indépendantistes, que vous et moi.



Tous ces paramètres auront pour objectif de faire en sorte que pratiquement seuls les Québécois vraiment concernés pourront se prononcer sur l'arrivée imminente de leur nation.



Gardons toujours à l'esprit que c'est le peuple fondateur qui se dote d'un pays à sa ressemblance.



C'est à nous tous et à nous seulement qu'il revient de voter majoritairement pour que s'accomplisse enfin notre destinée collective.



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Réjean Labrie812 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 810 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Réjean Labrie Répondre

    4 mars 2021

    Je complète les 2 paragraphes suivants sur la situation en Ukraine:


    Une autre situation: en Ukraine qui s'est affranchie de l'URSS au moment de sa chute, le problème était précisément la présence envahissante et dérangeante d'un trop grand nombre de Russes qui y vivent (17%). Un Ukrainien se sent ukrainien, pas russe.


    Depuis l'indépendance, l'Ukraine est divisée entre sa population prooccidentale et prorusse. Dans l'ouest du pays, les habitants se considèrent comme des Européens, alors que dans l'est et au sud, ils s'identifient comme Russes. Ce sont deux groupes mutuellement exclusifs, comme les Canadiens et les Québécois. Impossible de faire bon ménage.


    Ajout:


    Si l'Ukraine s'est séparée de l'URSS, c'est pour ne plus avoir rien à voir avec les Russes. Ce n'est certainement pas pour en garder 17% dans son pays!


    De la même manière que les Russes en Ukraine doivent s'en retourner en Russie, de même les Canadiens-anglais établis abusivement au Québec doivent s'en retourner dans leur Canada.