Le moment de vérité de Pierre Karl Péladeau
21 mai 2015
@ Richard Le Hir,
Je reprendrai la lecture de votre texte du mercredi 2 mai 2012 qui m’incline à croire que vous vous autorisez bien des choses :
«Et pour ma part, alors que je m’attendais, sur la foi de l’influence dont le créditent les médias officiels, à voir le jeune dirigeant de la CLASSE, Gabriel Nadeau-Dubois, dominer largement ses collègues, j’ai eu la surprise de découvrir que les deux autres, Martine Desjardins et Léo Bureau-Blouin, tenaient parfaitement leur rang et n’avaient absolument rien à lui envier sur le plan de la cohérence du propos et de la qualité de l’expression.
Ces trois jeunes sont destinés à un brillant avenir, et parmi eux se trouve, prenez-en bien note, un futur premier ministre. Je serais enclin, pour ma part, à pencher pour le dernier, mais les trois se valent en termes de potentiel.»
Concernant Pierre Karl Péladeau, je n’en rajouterai pas puisque vous venez de faire la démonstration que vous voulez vraiment que les choses surviennent, du moins en accuser quelques coups d’avance. Sur cela, je vous saurai gré d’être nourri par une certaine passion de la politique. Lucidement, je constate que les choses ont changé à Vigile.
Je plaide haut et fort le droit à une dissidence face à tant de prescience. Il nous faut nous armer d’une bonne dose d’esprit critique.
Reprenons la lecture d’un de vos passages :
«Bien entendu, les milieux de gauche lui font grise mine et tentent de saboter ses chances de prendre la direction du PQ, comme en témoignent certains articles parus ces derniers jours dans La Presse ou Le Devoir, et dans lesquels on reconnaît facilement leur main.»
Tout d’abord, Richard Le Hir, avons-nous le droit de nous exprimer? Il me semble que ce droit devrait être garanti au sein de Vigile Québec. Je trouve malencontreux le procédé selon lequel le média fait paraître en différé certains textes de ceux-celles que le comité de publication perçoit comme des «partisan-e-s» de la gauche. Au nom de quelle ignominie devrions-nous payer de notre droit à disposer librement de nos opinions politiques?