Dans un livre publié en 2007 ([La culture québécoise est-elle en crise?->4049],
Éditions du Boréal), le coprésident de la Commission sur les pratiques
d'accommodements reliées aux différences culturelles affirmait que
l'indépendance était la seule solution pour mettre fin à la crise de
l'identité et de la culture québécoises.
Un an plus tard, le rapport signé
par messieurs Bouchard et Taylor évacue pourtant totalement la dimension
canadienne de la problématique des accommodements. La Constitution
canadienne de 1982, imposée au Québec sans son consentement, a pour effet
d'instrumentaliser l'immigration pour génocider le peuple québécois. Les
immigrants au Québec deviennent citoyens du Canada, un pays officiellement
multiculturel qui proclame très officiellement aux néo-Canadiens, et donc
aux néo-Québécois, que le Canada n'a aucune culture officielle, et donc le
Québec non plus, et les encourage à conserver leurs coutumes.
Dans le
carcan canadien auquel nous sommes soumis, les propositions de Mario Dumont
et de Pauline Marois de citoyenneté et de constitution internes, soumises à
la Constitution canadienne, seront impuissantes à modifier l'ordre des
choses.
Seule l'indépendance du Québec pourra modifier notre statut de
majorité minoritaire. Et seul le Parti indépendantiste d'Éric Tremblay
s’engage à faire du Québec un État libre et indépendant de langue
française.
Jean-Roch Villemaire, ex-candidat du Parti indépendantiste de la
circonscription de Hull
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
10 janvier 2011"La Constitution canadienne de 1982, imposée au Québec sans son consentement, a pour effet d’instrumentaliser l’immigration pour génocider le peuple québécois."
Vous y allez fort avec la politique de la peur. Un génocide implique nécessairement la destruction physique d'un groupe ethnique. Or, la Constitution canadienne de 1982 a donné des pouvoirs accrus aux provinces en matière d'immigration selon l'honorable Gérald-A. Beaudoin (http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1ARTf0001874). Donc, dans la même phrase, vous parlez de deux choses qui, a priori, choque un québécois mais qui sont en réalité en dehors de la réalité, dans votre imaginaire.