Après le vérificateur général du Québec Renaud Lachance, voilà que les chercheurs Benoît Dubreuil et Guillaume Marois donnent eux aussi raison au Parti indépendantiste.
Dans un livre à paraître, MM. Dubreuil et Marois remettent en doute l’impact des nouveaux arrivants sur l’économie du Québec. «Tout porte à croire que sur le plan des finances publiques, l’immigration a un effet modestement négatif», avance Benoît Dubreuil dans une entrevue avec Le Devoir. Selon les auteurs de l’ouvrage Le Remède imaginaire - Pourquoi l’immigration ne sauvera pas le Québec, sur le strict plan économique, le Québec n’a pas besoin de plus de nouveaux arrivants.
En mai dernier, c’était le vérificateur général Renaud Lachance qui affirmait dans un rapport que le gouvernement « n’utilise pas d’indicateurs socioéconomiques pour bien cerner la capacité réelle du Québec » à intégrer ses immigrants. Dans son rapport, le vérificateur général révélait que seulement 9 % des candidats sélectionnés avaient une formation dans un domaine privilégié par le Québec.
Tout cela dans un contexte où, selon les plus récentes statistiques, jamais le Québec n’a reçu autant d’immigrants (54 000) en une seule année. Entre 2006 et 2010, le Québec a reçu 21 % plus d’immigrants. À titre de comparaison, l’Ontario a reçu 6 % moins d’immigrants en 2010 qu’en 2006 et a même atteint des creux entre 2007 et 2009.
Pourquoi cet amour manifeste de nos élus pour l’immigration ? C’est une question de «rectitude politique», selon Benoît Dubreuil. Il ajoute aussi un élément électoraliste pour les libéraux : « L’appui au Parti libéral du Québec demeure proportionnellement plus fort chez les immigrants que chez les natifs. Le gouvernement a donc un intérêt objectif à faire diminuer la part relative des natifs dans la population », juge-t-il.
Depuis sa fondation le 3 février 2008, le Parti indépendantiste dénonce sans relâche les menaces qui pèsent sur nos têtes, au premier rang desquelles l’immigration. Et cela, en dépit d’innombrables campagnes de mensonges et de calomnies. Alors que libéraux et péquistes se sont entendus pour hausser le taux d’immigration de 45 000 à 55 000, le Parti indépendantiste est le seul parti qui ose aller à contre-courant du politiquement correct en proposant que l’immigration soit réduite au niveau de notre capacité d’accueil (maximum 20 000) afin d’assurer la maîtrise de notre destin et afin de préserver notre identité, notre prospérité et notre cohésion.
Alors que tous les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale – libéraux, péquistes, adéquistes et solidaires – proposent des politiques provincialistes et suicidaires, le Parti indépendantiste propose la création d’un État national libre et indépendant de langue française.