«Social cohesion...perhaps Orwells 1984, correct speak, thought police. Yes Quebec again is attempting to make English against it's Laws...still to this day they have an unconstitutional bill (101) as a cornerstone of anti-English Social Cohesion, much to their own detriment!» Un des commentaires méprisant lu sur de Globe and Mail
French group seeks to close language loophole
On ne le dira jamais assez. L'usage d'une langue commune, à savoir le français pour le Québec,est le ciment de la société, le seul et unique moyen de ne pas disparaître comme nation et avoir une culture forte. Le français au Québec a droit au respect. Sans lui, il est impossible de bien partager les valeurs québécoises aux nouveaux arrivants.
Malheureusement, presque chaque fois qu'une personne ou un groupe de personnes discutent de solutions pour assurer la postérité du français au Québec, ce n'est pas bien long avant que ces personnes se fassent traiter de fascistes de la langue.
Vivant en Suède depuis bientôt trois ans, je suis à même de constater qu'il n'y a pas que le Québec qui veuillent prendre certaines dispositions afin de faire respecter ou reconnaître la langue de la majorité. Par contre, il n'y a que les Elvis Gratton ou les Canadiens anglais pour traiter un groupe ou une nation de fascistes de la langue comme on le fait en visant les Québécois.
En Suède, depuis le premier juillet 2009, il existe la språklag (loi de la langue) qui fait du suédois la langue officielle du pays. On peut facilement comparer cette loi à la loi 101 au Québec.
Cette loi n'est qu'un exemple parmi d'autres efforts faits afin d'assurer la prédominance de la langue suédoise au pays. Un autre exemple, très récent celui-là, provient d'une équipe de soccer professionnelle. Le club Brommapojkarna (BP)n'autorise plus que l'usage du suédois, que ce soit lors des déplacements, dans le vestiaire ou sur le terrain. Le conseil d'administration est bien conscient que cette politique fermera la porte au recrutement de joueurs qui ne parlent pas le suédois, mais ils disent avoir confiance au talent des jeunes suédois. Voilà, pour moi, être une nation: avoir confiance en soi, ne pas avoir peur de se faire respecter et avoir un pays.
Vous vous imaginez le tollé que cela créerait si la même chose serait imposée au Canadiens de Montréal. Ce qui est désolant au Québec, c'est de voir le nombre de Québécois se ranger du côté des anglophones et des immigrants qui ridiculisent les efforts de plusieurs Québécois qui se battent pour préserver l'usage du français.
En comparant la Suède au Québec, je juge que non seulement le Québec doit devenir un pays, mais que même en étant un pays, le Québec devra aussi continuer à faire des efforts pour préserver le français en Amérique du Nord. Est-ce que la majorité des Québécoises et des Québécois finiront par comprendre?
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7 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
13 mars 2010Si la phrase sibylline visant à conseiller le PM du Québec a gelé le sujet, c’est parce que trop concise. Elle signifiait ceci : le drame de la théorie, c’est qu’elle ne sert à rien. L’important, c’est le pouvoir faire. Il faut la visibilité, le leadership politique pour rassembler tous ces Québécois éparpillés, qui se croient seuls à vouloir :
-afficher leur fierté, leur culture comme modèle
-appliquer et développer la loi 101 qui nous définit comme peuple d’accueil
-montrer sans peur que l’avenir leur appartient
-prendre fermement la barre en écartant les assimilateurs.
Il ne sert à rien de dénoncer sur Vigile, comme du haut de la chaire, dans un lancinant credo, ceux qui constatent la réalité actuelle : le mur qui nous enferme dans une réserve, soit la Cour Suprême du Canadian Nation Building qui nous gaze au point de nous faire réélire (pourquoi?) une Assemblée nationale fédéraliste.
Quand on a conscience de savoir ce qu’il faut faire, qu’on est en pleine force de l’âge et qu’on a le respect des vieux sages de notre Tour d’Ivoire Vigilante, qu’est-ce qui nous retient d’occuper des postes rassembleurs, au pays, en pleine action, des postes utiles à ramener ensemble tous les électrons éparpillés de la Nation, et qui ne se reconnaissent pas quand ils se rencontrent?
Mme Marois fait de beaux efforts actuellement. Pourquoi ne réussit-elle pas à rassembler?
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
12 mars 2010Monsieur Charbonneau,
Pour cette tirade du 12 mars 2010, vous devriez être nommé conseiller pluripotentiaire du Premier Ministre du Québec!
Archives de Vigile Répondre
12 mars 2010Au sujet de la langue québécoise.(cf. Bazo)
Kankon veut le beurre et l'argent du beurre, on ne se demande pas c'est kiki décide...
Sala plus de bon sens ce qui se passe au Québec.
Y aurait-il un médecin spécialiste au chevet du malade ?... Même s'il est un parent d'un bandit de la FTQ, de la construction et même de la mafia, on pourrait s'en contenter vu l'état du patient.
J'espère que Clotaire Rapaille, psychiatre, nous donnera le bon médicament ou nous prescrira une thérapie qui nous convienne.
Serge Charbonneau Répondre
11 mars 2010«Peur de perdre sa langue, ou peur de perdre son identité ? Non, l’idée est de se faire respecter.»
Oui, bravo pour votre texte.
La fierté.
Je crois que c'est un peu beaucoup ce qui nous manque.
Avec juste un peu plus de fierté et un peu plus de courage, «nous serions».
Nous serions un Pays, une Nation, un Peuple.
Mais on a tendance un peu trop au "défaitisme". Par son commentaire, Monsieur Bousquet nous en fait la démonstration.
Autre exemple, sous mon texte " De la "révolution" « culturelle » à l’immigration !" M. Jean-François écrit: " ce que nous en pensons, n’importe pas beaucoup, car tant que le Québec fait partie du Canada, c’est l’interprétation que fait la Supreme court of Canada de la charte de Trudeau, qui fait toute la différence..."
Je crois que c'est encore un exemple de "défaitisme", "fatalisme", une sorte de «on ne peut rien y faire», nous ne pouvons pas, «ce que nous en pensons, n’importe pas beaucoup»…
Un autre commentaire de M. Luc Potvin de Verdun, m'a fait dire:
Il faut cesser de nous sentir "une petite souris".
Je crois que nous ne sommes pas un petit tas de merde que l'on piétine effrontément. Je crois qu'il est grand temps qu'on cesse de s'excuser, qu'on cesse d'être "tolérant". Je crois qu'il est grand temps qu'on cesse d'avoir honte de ce que l'on est. Je crois qu'il est grand temps qu'on ait la fierté de ce que nous sommes. Je crois qu'il est plus que temps qu'on cesse d'avoir peur de faire un Pays.
Je crois que nous avons des lois, comme la loi 101 et que nous devons l'appliquer fermement et s'il le faut, nous devons la renforcer. Je crois que nous devrions avoir une loi pour la laïcité. Je crois que nous devons faire NOS lois. Je crois aussi que nous devons cesser de dire que les lois d'ailleurs font la loi chez nous.
Je crois aussi que ce n'est pas en s'agenouillant de nouveau devant notre ancien crucifix du salon bleu que nous allons nous affirmer. Je crois qu'on a transformé nos églises en écoles de cirques, en salles de spectacles et en condo, je crois que nous nous sommes transformés. Je ne crois pas qu'on doive "se protéger" des immigrants en leur montrant nos vieux crucifix et en ressortant notre eau bénite pour les asperger. Je crois que tout simplement que nous devons dire qui nous sommes et où nous en sommes.
Je crois qu'il faut cesser d'avoir peur d'être assimilé et qu'on doive prendre conscience que «nous pouvons» assimiler. Je crois qu'il faut cesser d'être une minorité qui se fait dicter ses lois par un autre pays. Je crois qu'il est plus que temps que nous réalisions que nous sommes une majorité, une nation québécoise et que nous devons prendre en main notre Pays.
Il est grand temps qu'on cesse de penser que nous sommes nés pour un petit pain en laissant notre gâteau à tous les vautours qui nous entourent. Je crois qu'il faut cesser d'être des petits chiens galeux qui se mettent à tout moment la queue entre les jambes et qui donnent l'impression d'avoir honte d'exister. Il faut être un peu "pitbull" et avoir du mordant.
Il est temps qu'on cesse d'avoir peur de tout et même de son ombre. Je crois que nous devons dire ce que nous sommes. Je crois qu'il faut être fier de ce que nous sommes. Nous ne sommes plus un crucifix, nous sommes Vigneault, Leclerc, Charlebois, Tremblay, Chartrand, Lévesque, Merville, Laferrière, Rivard, Piché, Michel, Léveillé, Lapointe, Laliberté, Dion, Lauzon, Julien, Dufresne, Moffat, Lacombe, Deschamps, et tant d'autres. Nous sommes le fleuve et nous sommes l'hiver. Nous sommes le Tour de l'Île, nous sommes Lemieux, Rousseau, Riopelle, Vaillancourt, Gauvreau, Mousseau, Ferron, Miron. Nous sommes une «culture», nous sommes une langue, une langue qu'on fait parler à bien des gens qui prennent notre "accent" à force de vivre ici et d'aimer le Pays.
Ce n'est pas la "peur" qui peut nous préserver de la disparition, mais la fierté. Une fierté ferme, sans honte et sans peur.
Voilà pourquoi je disais que l'identité ne se perd pas, elle se transforme. C'est nous qui décidons comment nous la transformons. C'est nous qui faisons les pas. C'est nous qui pouvons nous renier et être "accommodant" en nous oubliant et en disparaissant sous toutes sortes de voiles.
Depuis plus de dix ans, on s'excuse d'avoir la loi 101, on ne l'applique plus. C'est nous qui nous effaçons et creusons notre propre tombe.
Je crois que nous devons cesser d'avoir peur et je crois que nous devons être fiers et nous tenir debout. Je crois que nous devons savoir ce que nous sommes, d'où nous venons, où nous allons et où nous en sommes. Je crois qu'il est de plus en plus urgent qu'on se donne un Pays (que nous avons en fait: Le Québec existe, nous devons simplement le "légaliser" et le "clarifier") et il est grand temps qu'on cesse d'avoir «peur».
Une identité, ça se transforme et surtout ÇA S'AFFIRME.
J'ai été surpris de ne pas avoir plus de textes qui disaient «Qui nous sommes» sous mon texte «Qui sommes-nous ?»
Il est grand temps d'être fier de ce que nous sommes. Et il est plus que temps qu'on affirme ce que nous sommes.
Ce n'est pas en ayant peur qu'on va avancer. Il ne faut pas avoir peur des "immigrants" ni des changements climatiques. Ça ne donne absolument rien d'avoir peur des réalités, des tempêtes et des changements. Si la peur du froid nous empêche de nous mettre un manteau, on va crever gelé. Je suis navigateur et je sais que la peur est le plus stupide des sentiments parce qu'elle paralyse et empêche de manœuvrer. Avec la peur on peut couler. Il est plus que temps qu'on prenne fermement la barre et qu'on manœuvre de façon assurée.
Nous devons accueillir les gens avec des règles claires. Nous devons dire fièrement ce que nous sommes et ce que nous voulons. Depuis toujours nous devons être maîtres chez nous et nous devons prendre les moyens pour être les seuls maîtres de notre Pays. Ce ne sont pas les nouveaux arrivants qui doivent faire les lois chez nous, ni un autre pays. C'est nous même qui décidons si nous disparaissons où si nous existons.
OUI, LA FIERTÉ !
Bravo pour ce texte.
Serge Charbonneau
Québec
Archives de Vigile Répondre
11 mars 2010@Gilles Bousquet,
Qui? Moi, ça fait déjà ça. Je pourrais répondre "qui veut apprendre le Québécois?".
J'ai enseigné le français à des canadiens anglais, et plusieurs demandaient à avoir des Français, ils refusaient d'apprendre le français avec l'accent québécois.
Lorsque les Suédois protègent leurs langues, ce n'est pas parce qu'ils ont peur qu'elle disparaissent, c'est pour se faire respecter en premier lieu. La langue parlée avec un accent "québécois" peut disparaître, mais le français, grâce à la France, est encore là pour un bon bout de temps. Pas le "Québécois" si ça continue comme ça. Au moins, je vais éventuellement l'enseigner à des jeunes suédois comme langue étrangère, donc l'accent va se perpétuer en Suède :)
Si j'avais voulu enseigner le français en Suède voilà 20 ans, on m'aurait refusé à l'université. Mais les choses ont changé. C'était la même chose pour l'anglais, seuls les Anglais pouvaient enseigner la langue anglaise, du moins.
Lorsque j'ai rencontré la responsable du département de langue française à l'université en Suède, la Suédoise, avec un accent "français", m'a dit "Mais vous êtes Canadien-français!". Je ne compte plus fois où je rencontre des français et je me fais dire "mais vous êtes canadien". J'en suis plus capable, mais c'est vrai, je suis canadien. Pourquoi je me sens étranger lorsque qu'on me dit ça?
Qu'on le veuille ou non, la langue au Québec, c'est le québécois, et ils sont moins de 7 millions à parler cette langue tandis qu'ils sont 9 millions en Suède. Le suédois est appris aussi par beaucoup de Danois, Finlandais et et Norvégiens.
J'ai travaillé dans une boîte en Suède où il y avait comme employés qui provenaient de différents pays. Plusieurs employés était en apprentissage de la langue suédoise, d'autres ne parlaient pas un mots. Chaque fois que les patrons faisaient une réunion trimestrielles, elle se faisait en suédois, pas en anglais. Comme on dit, c'était "too bad" pour celles et ceux qui comprenaient pas le suédois.
Peur de perdre sa langue? Non, l'idée est de se faire respecter.
Pour moi, langue et culture sont inséparables. Voilà pourquoi les citoyens de la francophonie ne parlent pas tous avec un accent parisien. J'ai bien beau parler français, ça ne fait pas d'un Québécois quelqu'un qui a une culture et des moeurs plus proches des Français que d'un Allemand ou un Suédois. Pour avoir plusieurs amis français, mais aussi iraniens, chiliens, suédois, etc, je n'ai pas plus d'affinité avec un français qu'avec un iranien. Deux cultures, deux histoires, complétement différentes de la mienne.
Ainsi, une culture, une langue, mais sans pays, ça donne une nation à la dérive, comme la nation québécoise. Tant et aussi longtemps que le Québec sera une province, une partie de l'immigration va refuser d'apprendre le français, ou du moins va valoriser l'anglais à prime abord.
Et ça va peut-être en offusquer plusieurs, mais je n'en veux pas à ces immigrants. Après tout, ils arrivent au Canada, un pays à majorité anglophone. Ces immigrants, ils veulent ou vont devenir CANADIENS, pas Québécois. Surtout, un immigrant, de par son passé culturel, fait déjà partie de la minorité culturelle du Canada, alors peut-on en plus leur demander de devenir "Québécois", de devenir membre d'une autre minorité culturelle au Canada. Il ne faut pas se leurrer, le reste du Canada, il ne voit pas une nation québécoise, il voit des citoyens canadiens qui parlent français, un groupe minoritaire. Et sachez qu'ils savent très bien que nous avons un accent différent de la France, et ils ne se gênent pas pour rirent de nous. Et puis, peut-on mépriser des couples de Québécois qui veulent donner une éducation principalement en anglais à leurs enfants? C'est la langue de la majorité après tout, au Canada? Ils sont peut-être séparatistes, mais comme ils n'ont plus d'espoir, ils veulent donner une bouée de sauvetage à leurs enfants, d'un coup qu'il y ait naufrage!
Il ne reste plus que les vieux intellos canadiens-français qui parlent le français avec un accent "Radio-Canadien" des années 1970 pour croire que l'on peut encore récupérer l'appellation "Canadien-français" et, surtout, établir une confédération.
Seule la séparation, la création d'un État québécois, pourra empêcher la disparition de la langue québécoise. Ça passe ou ça casse! 2012 sera une grosse année. Si le Québec n'élit pas un parti séparatiste en 2012, c'est good bye la langue québécoise qui va mourir à petit feu.
Je proviens de Victoriaville, dans les Bois-Francs. Voilà dix, il n'y avait pas d'école primaire en anglais.Savez-vous bien il y a d'école où on peut envoyer ses enfants apprendre l'anglais au primaire dans cette seule région? Pas une, pas deux, mais trois.
Primaire et préscolaire
http://www.visionschools.com/AccueilPrimaireOnceWarwickVicto.aspx
http://victoriaville.visionschools.com/AccueilVisionVictoriaville.aspx
http://www.zigetzag.com/
Je sens que quelques uns seront étonnés!!!
Ce n'est pas Laval, pas Westmount, mais Victoriaville, une ville de 45 000 habitants.
Si c'est comme ça partout au Québec, dans trente ans, la langue québécoise est morte! Ces enfants en région, après avoir passé par le préscolaire et le primaire dans un environnement anglophone, ils ont facilement la possibilité de faire Cégep en anglais (International Baccalaureate) puis d'aller à McGill et Concordia. Il y a la loi de l'offre et de la demande. Plus il va y avoir de jeunes Québécois qui voudront aller au Cégep IB, plus on va en ouvrir.
Et si je vivais à Victoriaville, que j'avais des enfants d'âges préscolaires, OUI, ils iraient à 100% dans uns des ces établissements. Et oui, je suis séparatiste, souverainiste, mais merde, il faut que le monde se réveille criss. Pas de pays, c'est final bâton pour la langue québécoise et la culture québécoise. Des confédértionnistes, de Adéquistes, des fédéralistes, c'est pareil. Ce sont des suicidaires culturels.
Si le Québec ne devient pas un pays, je prévois que dans 30 ans, il y aura 4 classes de citoyens: les anglos, les immigrants qui apprendront majoritairement l'anglais, les Québécois qui seront passés par le préscolaire, le primaire (semi-anglais), le Cégep et l'université en anglais et finalement une autre classe de canadiens-français qui baragouineront l'anglais, qui formeront la main-d'oeuvre à bon marchée et qui railleront contre les immigrants.
Voilà l'avenir du Québec! 30 ans seulement.... Donc, aucun Québécois d'aujourd'hui veut que ses enfants ou petits enfants fassent partie de la quatrième classe. Comme je le disais, en 2012, ça passe ou ça casse. J'espère être le seul avec cette prédiction, mais pour moi, je vais comprendre n'importe lequel séparatiste qui voudra envoyer ses enfants à la garderie en anglais.
Il faut parfois regarder la réalité en face.
Archives de Vigile Répondre
11 mars 2010Monsieur Racine
J'ai bien aimé votre article qui dénote très bien ce que c'est de se tenir debout et de se faire respecter comme vous l'exprimez si bien avec l'exemple de l'équipe de soccer suédoise. La différence entre la Suède et le Québec au niveau linguistique, c'est que les dirigeants de la Suède ont de la fierté d'être Suédois tandis qu'ici nos dirigeants souffrent d'une dissolution du sens national et leur programme tend à développer chez-nous l'esprit de servitude, en tout cas à orienter notre jeunesse vers le service de la minorité anglophone du West Island avec cette insistance que nous mettons à vouloir leur faire apprendre l'anglais d'abord. C'est ce que disait Lionel Groulx en 1934 et ça n'a pas changé de nos jours. Une chose certaine, moi personnellement, je n'abandonnerai pas le combat. Merci pour votre excellent article!
André Gignac le 11 mars 2010
Gilles Bousquet Répondre
11 mars 2010La langue suédoise a bien besoin de protection. Les Suédois peuvent bien tenter de la promouvoir mais, ils vont avoir plus de difficultés que nous avec la langue française qui est bien plus reconnue mondialement. Qui désire apprendre cette langue là ?