Pierre-Karl Péladeau présidera le CA d’Hydro-Québec

Un tournant majeur pour le gouvernement Marois et le Québec

Vous souvenez-vous d’une seule nomination de Jean Charest et de son PLQ de merde qui ait été aussi prestigieuse et désinteressée ?

Enfin il se passe quelque chose

La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre ce matin. Pierre-Karl Péladeau, grand patron de Québecor jusqu’à ces dernières semaines, et toujours actionnaire de contrôle de celle-ci, est nommé par le gouvernement Marois à la présidence du conseil d’administration d’Hydro-Québec.
Pour comprendre ce qui se cache derrière cette nomination, il suffit de lire le compte-rendu qu’en font chacun de leur côté QMI et La Presse.
Dans l’article de QMI, vous trouverez les mots « servir l’État québécois » (et gratuitement par surcroît), alors que La Presse ne fait allusion qu’au désir de PKP de « servir ». Rien ne saurait mieux illustrer la différence de perspective des deux médias et de leurs deux propriétaires.
Pour l'un, l'État québécois est une réalité qui existe, pour l'autre l'État québécois est une réalité dont il ne faut surtout pas reconnaître l'existence.
Qui plus est, il n’y aura que des aveugles et des gens de très mauvaise foi pour ne pas voir que c’est au PQ que PKP offre de servir le Québec, et non au PLQ ou à la CAQ. Est-il pour autant un partisan inconditionnel ? Certainement pas. Dans sa situation, on n’a pas besoin de l’être. Une sensibilité commune suffit.
Et cette sensibilité qu’a Pierre-Karl Péladeau, c’est à l’intérêt collectif des Québécois qu’il l’a. Autrement dit, il a le coeur accroché à la bonne place, ce qui va trancher singulièrement sur ces prédateurs du genre Desmarais ou Sirois qui s’étaient positionnés derrière le PLQ et la CAQ pour faire main basse sur le Québec.
Son arrivée constitue donc un tournant majeur, autant pour le gouvernement Marois qui va pouvoir compter sur un allié de taille pour mettre en place une nouvelle stratégie de développement du potentiel hydro-électrique du Québec à fortes retombées industrielles et économiques avec des projets rapidement structurants comme l’établissement de liaisons interurbaines de transport par monorail sur le territoire québécois, que pour le Québec et les Québécois qui vont en être les bénéficiaires autant comme usagers que comme travailleurs et contribuables.
Avouez que c’est une perspective autrement plus stimulante que le démantèlement à la pièce et en douce d’Hydro-Québec au bénéfice d’intérêts particuliers, comme cherchent à le faire les intérêts qui manipulent le PLQ et la CAQ.
Et puis, avez-vous pensé un seul instant à ce qu’il advient des critiques adressées au PQ pour ses nominations partisanes après celle de PKP ? Vous souvenez-vous d’une seule nomination de Jean Charest et de son PLQ de merde pendant son règne qui ait été aussi prestigieuse et désintéressée ?


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56 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 avril 2013

    Critiquer est un acte descriptif.
    C'est un geste facile.
    Décider doit reposer sur le prescriptif.
    C'est moins facile.
    PKP peut être un magnat économique. Mais lui, autant que son père, il s' oppose à la famille Desmarais et Power Corporation.
    Ces derniers ont déjà infiltré la tête d'Hydro-Québec via leurs hommes de main.
    Dans le grand jeu des Bilderbergs/Trilatéralistes, l'idée est de bâtir une grande corporation d'énergie, de transport et de transferts d'eau à travers l'Amérique du Nord. On peut penser au plan G.R.A.N.D. Canal conçu par le cousin d'Eric Kieran, et inspiré par le plan stalinien d'irrigation de l'Asie centrale via les fleuves de Sibérie.
    Les frontières et les états n'ont plus d'importance à ce niveau. Paul Desmarais n'est qu'un Elvis Gratton de l'Ontario qui sert les intérêts de Rockfeller et qui s'est investi dans les réseaux trilatéraliste/CarlisleGroup/Bildeberg. À ce séide, nous opposons PKP en comptant sur la rivalité interfamiliale.
    Hydro-Québec, c'est l'obsession affirmé de Power Corp.
    Fondé en 1944 pour contrer les abus du Trust de l'électricité, l'étatisation était vue favorablement par les Américains puisque que l'effort industriel de guerre bénéficierait des tarifs réduits et la reconfiguration s'inspirait du New Deal et de la Tennessee Valley Authority.
    Le premier PDG fut TD Bouchard, une haute pointure de la franc-maçonnerie. L'OTS n'est pas la première infiltration sectaire. Le Grand Jeu vise la continentalisation de la grille d'énergie, alors les infiltrations sont loin d'être terminées.
    Que pourrais faire PKP qui plaise à m. Maronani ?
    Un coup d’œil critique dans le programme des éoliennes et casser les contrats non-rentables ou non-performant.
    Cesser de sous-traiter les énergies d'appoint comme la centrale au gaz naturel de TransCanada Energy.
    Sans parler de Gentilly-2.
    Quebecor n'a pas d'intérêts en jeu pour biaiser PKP.
    C'est différent pour PowerCorp. Les éléphants blancs sont menacés.
    Si Hydro-Québec redevient le maître du jeu au lieu de la proie, c'est la fondation de l'indépendance québécoise qui sera mise.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 avril 2013

    Mon cher Richard, pardonne ma franchise, mais suis-je naïf ou c'est toi qui l'est?
    Tu m'excuseras de ne pas croire dans ce besoin de servir la collectivité au point d'oublier que PKP servait il n'y a pas si longtemps un discours de privatisation D'Hydro-Québec.
    Moi je n'y voit qu'un loup de plus dans la bergerie.
    L'équipe Marois élèvera bientôt notre ami au titre de grand serviteur de la nation, pour une seule et bonne raison; il sera un atout important pour les prochaines élections, la CAQ ayant salué du bout des lèvres cette nomination qu'elle doit anticiper comme le début de son agonie.
    Le PQ n'aura d'autre choix que de lui laisser les coudés franches pour conserver son appui et c'est ce qui à mon avis va conduire à une plus grande place du privé dans ce grand chantier que tu anticipes.
    Je te prédis que tout cela n'aura rien à voir avec une consolidation des fondations d'Hydro-Québec. Je ne demande qu'à être confondu, mais je me méfie énormément de cette nouvelle épisode de télé-réalité. Ça dépasse largement la fiction et mes plus mauvais rêves.
    Réjean Porlier, président du syndicat des Technologues d'Hydro-Québec

  • Hugo Girard Répondre

    21 avril 2013

    Je vois mal même comment une telle nomination, avec ces possibles conflits d'intérêts, un principal actionnaire d'un des plus puissant groupe de convergence médiatique québécois et même canadien devient président du CA d'une société d'état québécoise, aurait pu arriver dans un pays démocratiquement évolué comme plusieurs pays scandinaves!
    Ça juste pas de bon sens et "crissement" le genre de chose que nous reprochons nous-mêmes à nos adversaires.
    Gardons nos valeurs humanistes aux dessus des stratégies!
    Il n'y a pas de quoi célébrer ici.
    Hugo Girard

  • Hugo Girard Répondre

    21 avril 2013

    Essayons donc de tout notre coeur, âme, esprit, conscience et bref, de tout notre ÊTRE d'indépendantiste de nous débarrasser de nos dualités basées sur les idéologies gauche-droite. Concentrons-nous donc sur les faits établis en se forçant d'être non-ptoléméen.
    Gardons PKP à l'oeil et que chacun de ces gestes sois scrutés à la loupe.
    Monsieur Lehir, sauf votre respect, attention de perdre votre sens critique.
    C'est beau l'amitié entre vous et PKP, mais n'oubliez pas que les intérêts de la société civile doivent primés.
    Hugo Girard

  • Gabriel Proulx Répondre

    20 avril 2013

    @ Marcel Haché
    Merci pour vos éclaircissements. J'accepte vos excuses. Nous pourrons maintenant oublier cette fâcheuse histoire et aller de l'avant. C'est ainsi, dans le respect mutuel, que les indépendantistes de tendances différentes pourront un jour travailler tous ensemble vers le même but de notre libération nationale.
    -Gabriel Proulx, Saint-Eustache

  • Marcel Haché Répondre

    20 avril 2013

    @ Gabriel Proulx.
    Mes propos étaient inappropriés et inacceptables. Il est arrivé que simplement lire Vigile m’était difficile…J’aurais dû me retenir de commenter, dans un état si difficile. Je ne crains pas d’affirmer que les communistes (tous ?) sont des alliés indéfectibles des indépendantistes, et que même si un jour toute la gauche trahissait l’indépendance, il restera des communistes fidèles. Quant au « garde rouge », clin d’œil au gardien d’une orthodoxie. Par ailleurs, vous le savez bien, il ne manque pas de gardiens de toutes sortes d’orthodoxies sur Vigile. Et je sais parfaitement que vous n’êtes pas un garde rouge criminalisé et rééducateur. Je crois savoir de quoi je parle. Cependant, mes excuses.
    Salutations

  • Archives de Vigile Répondre

    20 avril 2013

    Bonjour M. LeHir, je suis de votre avis. Donnons la chance à M. Péladeau. Le Québec bouge. Je pense qu'avec le livre de M. Frédéric Bastien,la nomination de PKP, une autre nouvelle comme ces deux là puis je pense que ce serait comme dise les jeunes cool.
    Moi ce que j'aimerais comme nouvelle, c'est le déclenchement d'une élection, maintenant, pour nous donner une majorité, puis on récupère M. Aussant, M. Cursy, Mesdames Lapointe et Beaudoin. Puis on déclare notre indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 avril 2013

    Il faut savoir situer la personne de PKP. Et pour le comprendre, il faut se rappeler le père.
    Pierre Péladeau était un fasciste de conviction. J'emploie le mot "fasciste" dans le sens originel. Il n'était pas le seul de l'époque. Dans ce groupe, on y trouvait Raymond Barbeau, Marcel Chaput et Jean-Marc Brunet. La philosophie du père marquait la gestion de Québécor.
    Pierre-Carl est entré en opposition avec son père lors de son adolescence. Il fit une esclandre au club Saint-Denis qui mena à une rupture de la famille, et Pierre-Carl entre dans la secte du Marxisme-Léninisme en adoptant le "K". [De mémoire, je croyais que c'était le Maoïsme].
    Ses années rebelles lui permirent d'apprendre le discours de la Gauche et d'en maîtriser les nuances. Finalement, il s'en détache pour mieux comprendre l’œuvre de son père.
    L'acquisition de SunMedia, c'est d'abord des tentatives ratées de Pierre Péladeau d'acquérir ces torchons de propagande francophobes pour les contrôler et faire de l'argent sur leur dos.
    Qualifier ces torchons d'Orangistes n'est que partiellement correct. L'Orangisme se fond sur le [British Israelism->"http://fr.wikipedia.org/wiki/Anglo-isra%C3%A9lisme"], ce qui en fait un allié naturel du Sionisme. Les empires médiatiques du Canada anglais sont tombés pour la plupart sous le contrôle sioniste. Principalement avec le clan Bronfman, dont Edgar a servi au Congrès Juif Canadien, puis a pris la direction du Congrès Juif Mondial.
    La famille Bronfman a déplacé le centre de ses affaires aux États-Unis. D'où l'insertion de nombreux journalistes canadiens dans les médias américains qui a donné à Rick Mercer l'idée de la conspiration canadienne.
    Le déplacement du pôle médiatique des Bronfman fit croire à Pierre Péladeau que Sun Media pouvait devenir une prise facile. Les journalistes ont monté aux barricades pour comparer Pierre Péladeau à Hitler.
    PKP a su montré qu'il était différent du père. Malgré tout, si Quebecor peut posséder SunMedia, des coupe-feux furent établis pour la ligne éditoriale. Et PKP n'a pas intérêt à perdre le lectorat de base de SunMedia.
    PKP s'est montré intrangisant avec le syndicat du Journal de Montréal. Il faut dire que le syndicat incluait des anciens camarades qui voyait le passage de PKP au patronat comme une trahison des principes marxistes. PKP est alors devenu un traître qu'il faut abattre.
    Je donne la chance au coureur.
    Bienvenue à PKP.

  • Gabriel Proulx Répondre

    20 avril 2013

    Certains ici ont écrit que seul un magnat économique pouvait occuper un poste important à Hydro-Québec, comme s'il était essentiel qu'une entreprise étatique, qui dispense un service essentiel à la population qui a payé le prix fort pour la construire, devait uniquement être gérée... comme une entreprise privée. Nous payons de plus en plus cher l'électricité, pour aucune raison logique apparente et en brèche totale d'une promesse électorale du PQ. Le signal envoyé ici est un feu vert au patronat pour commencer à manœuvrer vers la privatisation d'abord partielle, puis totale du fleuron de l'économie québécoise.
    M. Le Hir et J-C Pomerleau ont leur version opposée de l'histoire. J'ai pourtant apporté des faits prouvés sur la table, malgré que cela me vaille de me faire traiter de « garde rouge » par Marcel Haché (qui me lançait des insultes beaucoup plus puériles encore il y a une semaine) et « d'envieux » par d'autres, pour avoir « osé » donner une analyse factuelle du sombre parcours de M. Péladeau. Je rappellerai qu'ignorer le dossier Sun Media, ainsi que les liens étroits entre PKP, Quebecor, l'Institut Économique de Montréal (IEDM) et le groupuscule libertarien d'Éric Duhaime et de Joanne Marcotte (Réseau Liberté-Québec, qui regroupe des admirateurs du régime fasciste de Pinochet), toute cette alliance (ou convergence), qui va de la droite à l'extrême droite, est en faveur de la privatisation de tout ce qui a de la valeur au Québec.
    Les faits parlent d'eux-mêmes, mais il est vrai qu'il est plus facile d'attaquer le messager, en me faisant des procès d'intention, en m'accusant d'avoir une « vision ptoléméenne de l'univers » (une accusation d'hypocrisie assez mal placée), en inventant que j'excuse les goulags staliniens, même si j'ai toujours condamné les crimes du stalinisme (trahison des idées d'origine de Lénine, pour la énième fois) et que le PCQ n'est absolument pas stalinien.
    Pourquoi la CAQ et les libéraux ne condamnent pas cette nomination d'un magnat de la presse, faite sans aucune autre démarche pour trouver un remplaçant réellement qualifié pour le poste ? Essentiellement pour deux raisons : la première est que la CAQ doit son existence même à la campagne de propagande gratuite faite en sa faveur par l'empire Quebecor et que les libéraux, même s'ils auraient sans doute préféré quelqu'un de chez Power Corp, seraient mal avisés de condamner la nomination du patron d'un empire médiatique qui a été de leur bord tout au long du printemps érable. La deuxième est plus simple : s'en prendre à la nomination de PKP, c'est s'exposer à une campagne médiatique négative dans les torchons démagogiques de Quebecor. Les fédéralistes et surtout la CAQ, qui a besoin de l'aide de Quebecor pour exister, ne feront rien pour se mettre dans cette mauvaise posture.
    -Gabriel Proulx, Saint-Eustache, Parti communiste du Québec

  • @ Richard Le Hir Répondre

    20 avril 2013

    S'il en reste encore parmi vous à douter des intentions de PKP en acceptant la présidence du CA d'Hydro-Québec, je vous invite à prendre connaissance du texte suivant d'abord paru sur Vigile le 7 octobre dernier
    http://www.vigile.net/Quebecor-derange-les-interets-de
    Ce texte allait être repris dès le lendemain sur le site du Journal de Montréal et du Journal de Québec sous le même titre.
    Ces articles étant réservés aux seuls abonnés, vous pouvez malgré tout y accéder via le compte Twitter du JdeM à l'adresse suivante https://twitter.com/JdeMontreal/status/255398652388982785
    Je vous signale enfin que le Journal de Montréal et le Journal de Québec sont les seuls à avoir repris mes textes sur l'Empire Desmarais.
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    20 avril 2013

    Monsieur Péladeau est un homme du Système.
    Et le Système va dans le sens du chacun pour soi et du "au plus fort la poche" en servant d'abord les besoins du marché et non les besoins des citoyens.
    Bref, le Système accorde plus d'importance à l'argent qu'à l'être humain, ce qui constitue une inversion des véritables valeurs humanistes qui devraient régir une société civilisée.
    Mais il y a toujours des conversions possibles. Espérons-en une dans ce cas-ci... quoiqu'à voir le PQ servir avec autant de zèle le Système depuis qu'il a pris le pouvoir, j'entretiens un doute compréhensible, je crois.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 avril 2013

    @Mr Le Hir
    PKP est-il vraiment independant.

  • Jean Lespérance Répondre

    19 avril 2013

    Qu'il se soit offert ou qu'on l'ait demandé, cela a peu d'importance. Plusieurs craignent une privatisation d'Hydro-Québec sans penser qu'on a privatisé hypocritement avec les éoliennes.
    Avec toute la magouille d'Hydro-Québec concernant la vente des droits d'exploitation de l'île d'Anticosti et la mauvaise gestion du domaine éolien, il faut absolument redresser la barre. Un changement majeur s'impose.
    On ne peut pas s'imposer à la tête d'une grande entreprise sans avoir l'autorité morale. Sinon on se fait accuser d'incompétence même si ce n'est pas vrai. Donc trouver quelqu'un qui en impose par sa stature, son expérience, n'est pas chose facile.
    J'espère simplement qu'il va mettre un frein aux nominations partisanes de chez Gaz-Métro qui m'horripilent.
    Sa nomination n'est pas éthique, mais la partisanerie du Parti libéral a couronné les têtes de nos sociétés d'état.
    C'est un pari que je suis prêt à endosser. Comme il ne demande pas un salaire, si nous ne sommes pas contents, il n'y aura pas de prime de départ.
    Tout le monde ou à peu près, convient qu'il y a urgence d'intervenir dans la gestion de l'Hydro, alors nous sommes
    coincé par l'urgence de la situation.
    Si j'avais eu l'autorité morale, j'aurais offert mes services aux mêmes conditions que PKP il y a longtemps.
    Mais il est là et je ne trouve pas de raisons actuellement de ne pas lui faire confiance. Bien sûr nous sommes craintifs parce que des traîtres, nous en avons eus à la tonne et ils étaient tous compétents.
    Mais je lui fais confiance. Son épouse, même si on ne voudrait pas en parler, lui sert aussi de caution morale.
    Alors souhaitons-lui la bienvenue et disons-lui Merci.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    19 avril 2013

    Je vous suggère à tous de prendre connaissance de ce texte de Jean-Claude Pomerleau, paru sur Vigile l'été dernier :
    LETTRE OUVERTE À PIERRE-KARL PÉLADEAU
    Votre défi : assumer l’héritage de votre père
    Faire coïncider vos intérêts avec ceux du peuple
    http://www.vigile.net/Votre-defi-assumer-l-heritage-de
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    19 avril 2013

    «La première étape de la stratégie consiste à se rapproprier les leviers de l’État qui sont entre des mains hostiles à l’Indépendance.» - Richard Le Hir
    Tout à fait vrai Richard! Mais comprenez qu'il est tout à fait raisonnable que bien des québécois s'interrogent sur les intentions de PKP, mais aussi sur celles de Mme Marois.
    Moi, personnellement, je vois ce «parachutage surprise» comme un cheval de Troie [Déf.: Un cadeau, un don qui s’avère être une malédiction / Une personne chargée d’infiltrer un milieu pour le détruire de l’intérieur.]
    Notez que dépendamment du coté où l'on se positionne, ce cheval de Troie peut nous être très bénéfique, si les intentions des instigateurs sont de détruire la gangrène fédéraliste, anti-Québec, déjà bien ancrée dans notre société d'état. Si telles sont les intentions de Mme Marois, j’acquiesce, cette ruse, cette stratégie, pourrait jouer un rôle déterminant pour l'avenir d'Hydro-Québec, espérant que les intentions de Mme Marois soient saines... et que PKP joue franc jeu.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 avril 2013

    Je dois dire que j'ai été complètement abasourdie par cette nomination. J'ai été encore plus assommé par votre texte. Je ne m'attendais absolument pas à votre approbation inconditionnel et sans aucun recul face à cette annonce. Je ne partage pas du tout votre point de vu. Je partage l'analyse de Gabriel Proulx (commentaire ci-haut). Je vois dans cette nomination qu'une manoeuvre politique afin d'avoir de son côté le magnat de la presse du Québec. Cette nomination met encore plus en relief la main mise de la concentration de la presse sur le politique. J'ai lu votre ouvrage sur la dépossession tranquille où vous mentionnez qu'on ne peut reprocher à un loup d'être un loup mais qu'on ne dois pas lui ouvrir la porte de la bergerie. Dans ce cas-ci on vient d'ouvrir la porte à un loup capitaliste libertaire et grand ami des Conservateurs et qui partage leur doctrine néolibéral. Éric Thatcher Duhaime a sûrement sortie le champagne!! J'espère pour nos enfants que vous avez raison. PQ= très décevant

  • @ Richard Le Hir Répondre

    19 avril 2013

    Réponse @ Alain Maronani
    La première étape de la stratégie consiste à se rapproprier les leviers de l'État qui sont entre des mains hostiles à l'Indépendance.
    Richard Le Hir

  • Alain Maronani Répondre

    19 avril 2013

    Cet enthousiasme pour KPP me fait souvenir de celui pour Lucien Bouchard après le référendum, comme si la création d'un pays devait se mettre en place, en sautant d'une bouée de secours à l'autre...
    L'écroulement du Canada à cause de la baisse du prix du baril..
    La faillite du Canada à cause du pipeline Keysyone-XL
    Les péripéties de la Cour Suprême du Canada
    Maintenant KPP, ses subventions, sa réputation d'homme d'affaire, etc...
    Quelle est la prochaine bouée ?
    Ou est la stratégie politique ?

  • Stéphane Sauvé Répondre

    19 avril 2013

    "Que certaines prises de position à gauche ne soient dictées que par une idéologie planante, au-dessus des contraintes matérialistes objectives, ne peut que faire sourire. C’est encore une fois la gauche classique qui vient au secours de la droite fédéraliste." Gilles Verrier
    "Pragmatisme"(Doctrine qui prend pour critère de vérité d'une idée ou d'une théorie sa possibilité d'action sur le réel) est le mot qui me vient en tête à la lecture de votre commentaire.
    Vous semblez faire abstraction des conséquences dramatiques du mode de développement actuel sur la capacité régénérative de l'écosystème. Bien que la gauche en tienne compte, ce dont nous avons urgement besoin, c'est d'une véritable lucidité et d'une distance avec certaines de nos certitudes. Sortons de cette gauche-droite.
    Hydro-Québec a résolument besoin d'un homme ou une femme de vision qui est au dessus de la mêlée et qui peut faire une lecture éclairée du "réel". Un Québécois capable de "servir" la collectivité.
    Mais comment bien « servir », lorsque la lecture du "réel" par l'establishement semble être guidée presque exclusivement par des objectifs d'ordre pécuniers, sans juste considération des effets dévastateurs de notre mode de développement sur le bien être des générations à venir.
    Or la conjoncture actuelle ("peak oil" et surendettement) et l'imminence d'une crise sociétale majeure, nous placent dans l'urgence de mettre en place les bases d'un nouveau système économique. Un système où nous créons et saisissons toutes les opportunités pour un développement véritablement durable où nous devenenons indépendant au plan énergétique.
    Si un projet de monorail électrique (Trensquébec) voyait le jour, l'empire Québécor pourrait en bénéficier comme le reste des Québécois si et seulement si, la perspective du président du C.A. est suffisament généreuse pour contre-balancer les intérêts des membres actuels du Conseil d’administration.
    Quant aux "contraintes matérialistes objectives", je vous saurais gré de nous fournir quelques exemples. Est-ce que l'arnaque bancaire du dernier siècle, la puissance démesurée des multinationales et le partage inéquitable des opportunités de développement qui en découlent, font parti de ces contraintes ? Si oui, ce débat gauche-droite est stérile. La droite doit pouvoir remettre en question le sytème actuel et la gauche, certaines de ses certitudes liées à la nécessité d'un Etat providence.
    Les futurs projets d'HQ peuvent contribuer à unir la gauche et la droite pour la création d'un Québec généreux qui développe et révèle le meilleur qui l'habite.
    J'espère de tout coeur qu'un homme comme PKP pourra être instrumental dans cette nouvelle alliance que commande le contexte actuel.
    Une alliance qui fait foi d'une révolution copernicienne sur le plan de l’esprit alors que l’individu qui se mettait hors du collectif, "se remet au coeur de la planète, de la nature, de l’espèce humaine, de son territoire et de ses communautés choisies".
    Merci monsieur Le Hir pour vos démarches.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    19 avril 2013

    Réponse @ Nicodème
    PKP ne privatisera pas Hydro-Québec. Il est trop conscient de l'importance de ces formidables leviers que sont Hydro-Québec et la Caisse de dépôt à qui, dans ce dernier cas, Québecor doit justement son essor.
    Richard Le Hir

  • Nicodème Camarda Répondre

    19 avril 2013


    Bon pas bon monsieur Le Hir, en toute modestie, votre admiration pour PKP est compréhensible et évidente; Un homme brillant en bien des domaines et un ami. Mais avouez que la privatisation du fleuron énergétique du Québec en fait saliver plus d'un dans le milieu; Et qui de mieux placer que PKP pour convaincre la plèbe d'un système à la Ptolémée?
    Bien à vous...

  • Marcel Haché Répondre

    19 avril 2013

    Il faut avoir vu et entendu Julie Snyder (oui, oui, l’épouse de P.K.P. et amie de Céline Dion) planter Philippe Couillard alors qu’il était ministre de la santé.
    Il se trouve qu’il y a des québécois et des québécoises de tous les horizons qui n’ont pas peur des libéraux. Nous ferions bien de réaliser, nous les indépendantistes, que nous ne sommes pas si seuls que nous le paraissons, et que bien des gens de la société civile en ont eux aussi par-dessus le toupet des libéraux. Nous n’avons pas à laisser parmi nous une gauche sectaire cultiver notre isolement politique.
    Un redressement, ça commence avec des redressés, ou mieux, avec ceux qui ont toujours été droits. Quand ce fut le temps, Julie Snyder a montré qu’elle avait toute la colonne qu’il lui fallait.
    Ça existe des québécois et des québécoises qui ont le cœur accroché à la bonne place. Pas nécessaire qu’ils fassent valoir qu’ils ont dans leur bibliothèque tous les programmes du P.Q. depuis ses débuts, non plus que ceux de Québec-Solidaire. Du cœur. Du nerf aussi. C’est déjà plus que suffisant.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 avril 2013

    L'indépendance passe nécessairement par nos leader économique n'en déplaise à la gauche. Les gens suivent l'argent et PKP est un succès et les gens seraient prêt à lui faire confiance. Je parle de l'ensemble de la société. Je crois que l'indépendance peut se faire seulement par des leader économique dans la situation actuelle. En plaçant Péladeau à ce niveau, Marois envoie une signal à la classe économique au Québec que les hommes d'affaire peuvent s'afficher pour l'indépendance du Québec et collaborer avec un parti indépendantiste et qu'il peut être rentable pour le Québec et les gens d'affaires de développer nos outils comme Hydro peut le faire. De plus je crois que c'est pour que Péladeau puisse faire contrepoids aux fédéralistes qui ont infiltré Hydro Québec en douce et qui le privatise sans bruit en lui enlevant son expertise.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2013

    C'est comme si Amir Kadhir ou Gabriel Proulx croyaient possible qu'un syndicaliste ou un travailleur communautaire se retrouvent à la tête du CA d'Hydro-Québec. Ils savent pourtant que les contraintes conjoncturelles sont telles qu'il ne peut s'agir que d'une sommité identifiée aux affaires ou à la finance qui peut être nommée à ce poste. Le choix limité se situe donc entre une personnalité souverainiste ou fédéraliste.
    Dans ce contexte vitrifié, l'initiative de PKK, saisie au vol par Mme Marois, est un bon coup pour tous ceux qui espèrent un changement de l'humeur politique au Québec. Qu'on aime ou pas PKK n'est pas la question, il faut d'abord songer à l'impact stratégique potentiel sur l'ensemble de l'échiquier politique québécois.
    Que certaines prises de position à gauche ne soient dictées que par une idéologie planante, au-dessus des contraintes matérialistes objectives, ne peut que faire sourire. C'est encore une fois la gauche classique qui vient au secours de la droite fédéraliste.
    Gilles Verrier

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2013

    Je ne suis ni "envieux" et encore moins pro-Gratton; ménagez vos insultes svp.
    Je ne reproche pas à PKP d'être riche.
    Je dis seulement qu'au minimum une dose raisonnable de méfiance s'impose concernant cette nomination, et les raisons de cette méfiance sont très bien étalées dans le commentaire de Gabriel Proulx.
    Rien à voir avec ma relation avec l'argent des autres.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    18 avril 2013

    Après la mise en ligne de mes explications à certains intervenants un peu plus tôt, j'en ai fait parvenir le texte à Pierre-Karl Péladeau.
    Voici ce qu'il me répond :
    « Intéressant que vous fassiez cette mise au point Richard.

    Il faut noter également que les propositions que nous avons fait dans le cadre des négos de renouvellement de conventions collectives au Journal de Québec ont toujours été raisonnables dans le contexte du déclin occidental de la presse écrite, et que le conflit au Journal de Montréal a été précipité par le reniement de la signature d'une entente signée plusieurs semaines avant le déclenchement du conflit par l'ensemble de l'exécutif syndical local qui aura plutôt opté pour une stratégie de terre brûlée afin de récupérer l'énorme fond de grève accumulé depuis les 30 années précédentes.
    Quand il fut épuisé, les syndiqués ont accepté les 20 millions $ de primes de départ que nous leur avions offert au départ.
    Certains ne s'embarrassent peu des 2 cotés d'une médaille et préfèrent vivre dans une vision ptoléméenne de l'univers. »

    Trouvez moi un seul autre chef d'entreprise au Québec capable de vous parler d'une « vision ptoléméenne de l'univers ».
    Pour ceux d'entre vous qui ne sauraient pas ce dont il s'agit, voici une référence :
    - Une idéologie propose une vision structurée de l'univers. La vision ptoléméenne mettait la Terre au centre, le soleil à la périphérie du monde. La vision copernicienne met le soleil au centre, la Terre à la périphérie. Les données restent les mêmes, la structuration a changé et ce qui était principal est devenu secondaire, ce qui était secondaire est devenu principal. Une idéologie tend à renvoyer à la périphérie, c'est-à-dire à considérer comme secondaire toute donnée dont elle doit admettre l'existence, mais dont elle ne peut concevoir le sens, sinon en se mettant en cause elle-même. Ainsi, si à un moment, l'idéologie communiste doit reconnaître l'existence du goulag, celui-ci apparaîtra comme un phénomène non nécessaire, mais contingent (lié aux avatars historiques, à l'arriération de la Russie, à l'encerclement capitaliste), non principal (le principal étant globalement positif) mais secondaire. Le remarquable, alors, c'est que l'idéologie se bat sur deux terrains différents, avec deux poids et deux mesures. Les mêmes arrestations, les mêmes prohibitions, les mêmes interdictions qui sont des crimes chez les autres (les capitalistes, impérialistes), sont des "erreurs" ou des "maladresses" chez les siens. C'est une erreur d'arrêter les dissidents, c'est une erreur de mettre les opposants dans des camps, mais Pinochet, les fascistes, eux, commettent, avec les mêmes actes, des crimes. (PSVS-81)
    http://www.intelligence-complexite.org/fr/documents/dictionnaire-de-citations.html?tx_contagged%5Bsource%5D=default&tx_contagged%5Buid%5D=157&cHash=6e8b94b5aac2994c6b367c45089cd7cc

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    18 avril 2013


    Duel : Pierre Karl Péladeau vs Paul Desmarais fils (2009)
    Voici des affirmations publiques sans détour de Monsieur Pierre Karl Péladeau révélant son patriotisme et son engagement nationaliste afin de rendre le Québec maître de sa destinée nationale. Cet engagement prend aujourd’hui une voie sociopolitique inéluctable en devenant, P. K. Péladeau, le président du CA d’Hydro-Québec :
    http://www.vigile.net/CDPQ-Duel-Pierre-Karl-Peladeau-vs
    ***
    JLPM

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2013

    Monsieur Le Hir, je crois en vos connaissances de PKP, largement au-dessus des miennes d'après vos dernières explications, "je sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien" pour reprendre les mots de Socrate.
    Et si le temps démontre que je fus dans l'erreur, et bien tant mieux pour le Québec, et ce sera une bonne leçon d'humilité pour moi.
    Mais vous comprendrez, j'en suis certain, qu'un brin de scepticisme demeure indélogeable de mon esprit, et je n'y peux rien.
    Merci d'avoir prit le temps d'expliquer votre pensée, que l'on comprend un peu mieux à la lumière des informations que vous nous avancez.
    Normand Perry.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    18 avril 2013

    Je souhaite de tout coeur que vous ayez raison Monsieur Le Hir, j'ai confiance en votre flair et votre sens aiguisé de la stratégie.
    Cela dit, qui aurait pensé qu'un Bouchard nous aurait trahi comme il l'a fait, tout cela à cause de son amour pour l'argent.
    L'histoire nous sert plusieurs exemples où faute d'une alternative viable et acculé au pied du mur, le peuple opta pour la moins pire des solutions. Serait-ce ce qui se passe pour PKP ?

  • @ Richard Le Hir Répondre

    18 avril 2013

    Vous êtes plusieurs à me faire part de votre incrédulité, de votre scepticisme, voire même de votre grande déception devant ma réaction très favorable à la nomination de PKP à la présidence du conseil d'administration d'Hydro-Québec.
    Je commencerai donc par vous inviter à relire attentivement mon texte dont je comprends qu'il puisse être en dissonance totale avec certaines de vos perceptions les plus ancrées.
    Sachez d'abord que ma réaction n'est pas fondée sur des impressions mais sur la certitude de ce que j'avance. Pour l'avoir côtoyer et lui avoir parlé à quelques reprises au fil des années, je sais qu'il est effectivement un homme de coeur et qu'il est très profondément et très sincèrement attaché au Québec.
    Plusieurs d'entre vous semblent ignorer qu'il était présent aux funérailles de Pierre Falardeau. Ce n'est pas le genre de geste qu'on pose pour la galerie. Et discrètement, par le fonds qu'il a établi à cette fin, il contribue à des causes dont le caractère authentiquement québécois ne fait aucun doute.
    Vous êtes également plusieurs à penser que c'est un anti-syndicaliste primaire et un tenant des thèses néolibérales les plus répressives. Là encore, vous êtes dans l'erreur.
    D'une part PKP a reçu une éducation humaniste et a fait, comme son père, des études supérieures en philosophie et en droit, ce qui le met à l'abri des dérives simplistes du genre de celles de Charles Sirois et de François Legault comme je les ai décrites dans la conclusion de mon dernier livre qui leur est justement consacré http://www.vigile.net/La-CAQ-un-parti-illegitime, et d'autre part, vous vous faites une fausse idée de la façon dont on dirige un empire comme celui qu'est devenu Québécor.
    Au décès de son père, PKP a dû reprendre en main un navire en pleine tempête. On oublie trop souvent qu'en l'espace de dix-huit mois, l'industrie des médias s'est trouvée profondément bouleversée par l'avènement des nouvelles technologies. Et Québecor, qui avait lourdement investi dans le papier et les imprimeries, a vu la valeur de ses actifs fondre à vue d'oeil.
    Il lui fallait rapidement se retourner et se repositionner en misant non seulement sur les nouvelles technologies mais sur l'exploitation du potentiel de convergences qu'elles se trouvaient à permettre. Sous l'impulsion de PKP, Québecor a brillamment réussi ce virage.
    Mais l'entreprise se retrouvait lourdement endettée, et sa rentabilité immédiate devenait une question de vie ou de mort. Si le chef d'une grande entreprise comme la sienne doit agir de façon correcte et responsable avec ses employés, ceux-ci ne sont pas les seuls envers qui il a des obligations.
    Il doit se soucier également de ses actionnaires, de ses créanciers, de ses clients et de ses fournisseurs, pour s'en tenir aux groupes les plus importants.
    Parmi les actionnaires, il y a des petits porteurs qui détiennent quelques centaines d'actions, mais aussi de plus gros qu'on appelle les investisseurs institutionnels,compagnies d'assurance,fonds de retraite ou même gros fonds comme la Caisse de dépôt et de placement du Québec qui intervient à la fois comme gestionnaire de fonds de retraite et comme banque d'investissement.
    La Caisse, c'est vous et moi. On comprend donc que les conséquences pour une entreprise comme Québecor de ne pas dégager les profits nécessaires à lui permettre de rencontrer ses obligations envers tant ses employés que ses actionnaires, ses créanciers, ses clients et ses fournisseurs risque d'avoir des répercussions systémiques majeures.
    En dirigeant responsable, PKP a dû prendre des décisions qui n'ont pas été au goût de tous, mais il était dans une situation qui ne lui laissait pas le choix de faire autrement.
    Cela dit, en cours de route et dans le feu de l'action, il a pu commettre des erreurs, mais le navire s'est rendu à bon port, comme le démontre son retrait partiel de l'entreprise.
    Et lorsqu'il se retire de la sorte, c'est pour aussitôt se mettre au service de l'État québécois dans un geste sans beaucoup de précédents.
    Chapeau !
    S'il peut faire profiter la société québécoise dans son ensemble de son amour sincère pour le Québec, de ses talents, de son expérience, et de son sens de la responsabilité et du leadership, nous en serons tous plus riches, et pas seulement sur le plan financier.
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2013

    Vous devriez mettre la video en ligne sur Vigile afin que nous puissions constater de visu l'ampleur de la déstabilisation chez monsieur Fournier.Imaginez- vous donc que le monsieur est chef de leur aile parlementaire. Il bégayait systématiquement!

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2013

    Il fallait voir la tête déconfite de Fournier hier à RDI pour comprendre qu'il a réalisé lui-même à quel point les fédés sont bien baisés. En tant qu'indépendantiste; c'était jouissif!

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2013

    André Vincent , je n'ajoute rien ,vous l'avez dit pour moi .

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2013

    Je ne vous mentirai pas cette annonce m'inquiète un peu mais je crois que l'idée que se fait M. Le Hir sur le penchant de PKP n'est peut-être pas fausse. Peut-être.
    Et je pense que tout le monde le sait un peu, la personne qui privatisera Hydro-Québec devra s'exiler ou y penser car certains réagiront violemment. Je ne crois pas que quelqu'un ayant l'intérêt du Québec en tête soit vraiment dupe au point de penser que ça nous aiderait, heureusement.
    Pour ce qui est du monorail, j'espère juste que ça ne finira pas par tourner comme le stade, côté corruption. Avec ce que ça va coûter, on peut pas se faire avoir sur ce projet-là aussi. Moi je veux qu'une surveillance citoyenne soit au coeur même du projet pour éviter qu'on se fasse taxer un 30%.
    Et soyons attentifs aux acquisitions dans le domaine des structures d'acier au Qc.

  • Laurent Desbois Répondre

    18 avril 2013

    Membres actuels du CA d'Hydro-Québec:
    - Michael L. Turcotte, est le président du c.a. sortant. Il était vice-président de la Royal Bank of Canada et dirigeant de l'Agence du revenu du Canada.
    - Michel Plessis-Bélair, vice-président du conseil d'administration de Power Corporation du Canada
    - Gaston Blackburn, ancien ministre dans le gouvernement Bourassa.
    Ces trois personnes ont été nommées entre 2003 et 2005 par le gouvernement de Jean Charest.
    Cette manifestation dont parle M. M. Myles aurait-elle passée inaperçu?
    On peut aussi se demander si ce CA ferait passer les intérêts du Québec avant ceux du Canada.
    Il est intéressant de noter que M. Charest a pu paqueter le CA d'Hydro-Québec sans soulever beaucoup de poussière, pendant que les nominations de Mme Marois sont l'objet d'une critique médiatique très bruyante. Force est de noter qu'à ce jeu, le PLQ excelle, et que le PQ est poche!

  • Marcel Haché Répondre

    18 avril 2013

    La nomination de P.K.P. va passer comme du beurre dans la poêle de l'opinion publique.Le gouvernement péquiste n'aura pas à reculer. Évidemment,les esprits chagrins et les gardes rouges comptent faire du millage sur une autre trahison péquiste.
    Il n'y a pas de trahison.Les péquistes semblent avoir enfin compris qu'ils n'ont pas à avoir peur des gardes rouges.

  • Lise Reid Répondre

    18 avril 2013

    PKP n'est certainement pas socialiste,
    cependant il peut être indépendantiste.
    Toutefois j'ai confiance qu'il travaillera
    à H-Q pour le Québec, pour le bien collectif.
    Enfin le gouvernement Marois met le cap dans la bonne direction.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2013

    Je comprends certaines gens d'exprimer des réserves sur la nomination de PKP.
    D'une part, il ne faut pas exagérer l'importance de cette nomination tout en ne la minimisant pas. Il sera président d'un CA de plusieurs membres. D'autre part, ses patrons seront la Ministre des Richesses naturelles et Mme Marois.
    Notre handicap, à nous indépendantistes, c'est d'être incapables d'attirer à nous des grosses gommes de Québec Inc.
    C'est pourquoi j'abonde dans le sens de M. Le Hir.
    L'indépendance, elle n'est ni de gauche no de droite: ELLE EST!

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2013

    svp MR LeHir eclaircir votre point de vue sur PKP

  • Stéphane Sauvé Répondre

    18 avril 2013

    Monsieur Le Hir,
    Je suis tombé de ma chaise ce matin en lisant votre dernier article sur PKP. Vous êtes sérieux ?
    Relisez les commentaires de Gabriel Proulx, Hughes et Eric Messier, ils disent la combien triste mais évidente vérité: PKP est pour la privatisation de Hydro Québec.
    Que doit-on interpréter de l'acquisition par PKP du monstre propagandiste qu'est Sun média ? Un coup d'argent, investir l'ennemi par l'intérieur ? Peut-être. Je reste toutefois hautement prudent. L'argent aveugle.
    Vous croyez vraiment à cette rivalité intestine entre Desmarais et Péladeau ? Tous les deux sont de droites. Tous les deux sont conservateurs, l'un nationaliste, l'autre fédéraliste. Mais tous les deux fourbissent leurs armes dans le même camps: l'archi capitalisme.
    Claude Charron écrivait en 2011 (http://www.vigile.net/Pierre-Karl-Peladeau-est-il ) :"..ce pourrait-il qu’il veuille en sous-main utiliser son extraordinaire capacité de convergence de ses tribunes médiatiques pour grandement contribuer à l’amorce d’une Révolution plus ou moins tranquille au Québec ? Cette révolution "plus ou moins tranquille" est celle d'une privatisation des vaches à lait de l'Etat.
    Une décision sensée aurait été de mettre un homme ou une femme ayant démontré sa foi, expérience et expertise dans le mouvement coopératif rentable. Claude Béland aurait été parfait pour la job.
    Dans la réalité, on a choisi la droite, voilà ce qui est à comprendre derrière la nomination de Péladeau. Et quel est la différence entre la droite de PKP et celle de Desmarais ? L'une est bleue l'autre est rouge. Même approche, mêmes objectifs...drapeau différent. Point.
    Les deux "droites" pêchent par excès, faire de l'argent par tous les moyens" et au diable les conséquences en autant que nos actionnaires soient contents.
    Les deux droites sont en train de perdre leur ballant et cherchent un moyen de retrouver l'équilibre. Et que font-ils ? Les deux se replient sur le Québec.
    Alors que le train du néo libéralisme nous mène à vitesse grand 'V' " à la chypriotisation" de nos épargnes, nous avons ici, une droite qui cherche à nous convaincre (et réussit que l'appareil publique est et restera inneficace. La solution ? Trouver les moyens de "sauver des sous" notamment en coupant dans le supposé "gras" de l'Etat.
    Et que nous révèle l'histoire des 25 dernières années ? On laisse le gras, et on coupe dans les nerfs pour pouvoir justifier par la suite, la privatisation des profits publics et la socialisation des pertes.
    Monsieur Le Hir, un A plus pour la plupart de vos articles. Vous avez à peine la note de passage pour ce dernier article. Navré.
    Je souhaite avoir tord et que vous ayez raison.

  • arseneault andre Répondre

    18 avril 2013

    Dans tous cas les il n'est pas là pour le fric et c'est un homme très très très généreux et M, Le Hir vous avez toujours eu un bon jugement et tout ce que vous écrivez sur Vigile est toujours juste et très pertinent et le parti Québécois est 6 millions de fois plus honnête que tous les autre partis dont le PLQ pourris de Charest à l'époque et de la CAQ guidé par un imposteur menteur vire capot tel que Legault.

  • Laurent Desbois Répondre

    18 avril 2013

    Je ne sais pas ce que les Québécois ont tant à reprocher à PKP... je pense que Elvis Gratton a raison, les Québécois sont des envieux.
    Pour les détracteurs, vous préférez un Orangiste Ontarien, un américain ou encore le père à Khadir ?
    Elvis Gratton - Canadien français québécois... whatever
    https://www.youtube.com/watch?v=lZS7sOOpELI
    KHADIR Père MINE QUÉBEC SOLIDAIRE
    Il faut lire... Je ne savais pas que Papa Khadir, grand financier de QS, était avec le Plan Nord...
    Y-aurait-il des liens avec le Plan Nord ???
    http://www.vigile.net/Khadir-mine-Quebec-Solidaire
    Ce que Khadir ne mentionne pas: son père Jafar est le deuxième actionnaire du plus important transformateur de ferraille en ferrotitane au Canada, Metalliage.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2013

    Bonjour Mr Le Hir.
    Je ne comprends pas l'enthousiasme de certain,concernant cette nomination et la vôtre encore moins,faudrait peut-être nous expliquer.Comment, une personne qui a contribuer à la concentration de la presse,propose des émissions qui infantilisent les gens, peut-il contribuer à l'essor du Québec.Je crois, qu'il a les mêmes intérêts que celui que vous dénoncez si souvent.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2013

    @ Gabriel Proulx
    http://douteur.blogspot.ca/2011/01/4917-un-moment-dhumour.html
    Peu de gens savent que Pierre-Karl était, durant sa jeunesse, un marxiste, un communiste! C’est d’ailleurs en l’honneur de Karl Marx qu’il a remplacé le « C » de Carl pour le « K » de Karl Marx
    Le Parti communiste ouvrier (PCO) était un parti politique québécois et canadien, marxiste-léniniste, connu d'abord sous le nom de Ligue communiste (marxiste-léniniste) du Canada (LC(ml)C). La Ligue communiste faisait partie du mouvement marxiste-léniniste et des groupes d'extrême gauche des années 1970 au Québec.
    La ligue est fondée en 1975 avant de se transformer en parti, le PCO, en 1979.
    -------------------------------------------------------
    Il faut dire que, à cette époque, être communiste n'était pas un phénomène marginal. Puisqu'il y avait plusieurs pays communistes en Europe.
    D'autre part, je suis d'accord que la nomination de PKP constitue "un tournant majeur" positif pour le gouvernement et le Québec.
    Pour une fois, un grand de Québec Inc, accepte de se coller à un parti indépendantiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2013

    En tout respect monsieur Le Hir, et vous savez qu'il est sincère à votre endroit, j'ai une vision des choses diamétralement opposée à celle que vous nous exposez avec un enthousiasme dont la portée m'échappe je dois l'avouer.
    Pierre-Karl Péladeau à la présidence du conseil d'Hydro-Québec constitue à mon sens un très mauvais signal à l'égard de l'usager domestique, d'abord et avant tout.
    Je crains plus que tout au monde que le coût de l'électricité fasse un bond immense vers le haut et que certains foyers n'auront plus les moyens de se chauffer l'hiver.
    Autre chose: avec un néolibéraliste pareil à la tête de cette société d'État, bien à nous peuple du Québec, j'ai bien peur que ce soit le premier pas vers une privatisation en douce d'Hydro-Québec. Le clan Desmarais peut vous apparaître comme étant celui qui aurait pu mettre la main sur cette société d'État pour la refiler entre les mains du Canada anglais, PKP m'apparaît comme étant l'entrée du loup dans la bergerie: que PKP aille offrir ses services à l'État de manière désintéressé? Le scepticisme est la seule chose que je puis offrir en réponse vue l'histoire récente de ce gestionnaire.
    Non, il faut que le peuple se lève pour empêcher cette nomination, il en va de notre intérêt collectif et national. Pauvre René Lévesque, y doit être en train de fumer un paquet de cigarette au complet dans sa tombe!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2013

    M. Le Hir,
    Votre soudaine naïveté (ou complaisance?) m'étonne beaucoup.
    L'analyse de Gabriel Proulx (dans les présents commentaires) me semble beaucoup plus pertinente à propos du personnage PKP dont il faut se méfier au plus haut point.
    Remarquez que j'espère que vous voyez plus juste que lui...

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    17 avril 2013

    PKP, c'est Dr Hyde et Mr Jekyll
    L'antisyndicaliste barbare et vendeur de journaux racistes anglais et français.
    Pourtant, on le voit parfois en public, bras dessus-bras dessous avec Duceppe... Simple PR?
    Et sa Julie, nommée parmi les 12 Patriotes de l'année!
    Le loup dans la bergerie Marois? Elle est parfois si naïve.
    Avec Sabia qui augmente sa rémunération à la Caisse de Dépôt, PKP qui travaille bénévolement "pour le Québec"...
    À Hydro-Québec, pour bloquer Desmarais, sans doute, mais pour lui succéder dans le projet de privatisation??? Les requins...

  • Marcel Haché Répondre

    17 avril 2013

    Une immense nomination, celle de P.K.P. Le premier d’une élite, élite non-affichée souverainiste, qui monte sur la bonne barricade. D’autres pourraient venir, sait-on jamais. Quel impact si Céline Dion, par exemple, qui n’est pas militante pour deux sous, si elle aussi, à sa manière, à sa redoutable manière, si elle montait à la même barricade le moment venu. Quel impact si tous ceux qui ont encore le cœur accroché à la bonne place, comme vous dites Richard Le Hir, s’ils montaient eux aussi à la grande barricade ?
    Tranquillement, Nous deviendrions invincibles. La balle est dans notre camp.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2013

    Enfin!
    Avec Pierre-Karl Péladeau, nous saurons "vraiment" où nous allons ...
    Je suis très heureuse d'apprendre sa nomination et je lui fais entièrement confiance.
    C'est un homme qui sait "se tenir debout" devant les difficultés et qui sait "être juste" en toutes circonstances.
    Bravo, monsieur Péladeau !

  • Gabriel Proulx Répondre

    17 avril 2013

    Désolé si je ne pourrais pas être plus en désaccord avec cette prise de position, M. Le Hir.
    Pier-Karl Péladeau est propriétaire de Quebecor, une compagnie privée de concentration de médias sensationnalistes dont la branche anglophone, Sun Media, est propriétaire des médias et journaux « Sun », de loin les plus racistes, colonialistes et francophobes de tout le Canada anglais. C'est un membre influent du haut patronat, qui cache à peine son penchant fédéraliste, que le gouvernement Marois vient de nommer à la tête du fleuron de l'économie québécoise, qui appartient au public, au peuple du Québec.
    « PKP » et ses « journaux » (torchons de scabs) poussent depuis des années pour privatiser tout ce qui a de la valeur au Québec, y compris notre irremplaçable hydro-Québec. Je vois déjà les amis de PKP au conseil du patronat et à l'Institut économique de Montréal (dont la ligne politique libertarienne anti-québécoise est retransmise dans chaque publication dont PKP est propriétaire héréditaire), se lécher les babines. Les ennemis du peuple québécois, M. Le Hir, sont très, très heureux de cette nomination offerte sur un plateau d'argent par le gouvernement Marois.
    PKP n'est pas seulement propriétaire des médias les plus racistes et les plus à droite du Canada contre le peuple québécois, il n'est pas seulement l'instigateur d'une ligne éditoriale mur à mur en faveur de la privatisation de tout qui a de la valeur entre les mains du peuple québécois, PKP est également l'un des principaux responsables de la montée de la CAQ de Legault-Sirois. Ses médias propagandistes ont travaillé fort pour convaincre les québécois que la carcasse rapiécée de l'ADQ, c'était du sérieux.
    Les médias de ce « cher » PKP ont également tout fait en leur pouvoir pour torpiller le Bloc Québécois, depuis plusieurs élections. Aux dernières élections, c'était le grand amour pour la CAQ et la haine crachée à longueur de pages contre Marois « la casserole anarchiste au carré rouge intimidateur et blablabla ». Pas seulement dans La Presse, non, c'était pareil dans les médias de Quebecor. Martineau et Duhaime, pour ne nommer que ces deux clowns, sont des mercenaires payés par Quebecor pour répandre leur venin contre le Québec, en passant.
    Plus de 90% de la presse au Québec est entre les mains de deux familles, Desmarais et Péladeau. Aucun n'est du côté du peuple québécois ou de son indépendance. Ce sont des médias de propagande fédéraliste de droite et rien d'autre.
    En passant, l'agence QMI, ce fut à l'origine une création de PKP pour contourner les lois québécoises anti-scabs dans ses lock-out. C'est une boîte de briseurs de grèves, de mercenaires sans scrupules. Aucun journaliste sérieux n'y travaille. Il n'y a rien d'admirable à ce que PKP soit salué par sa propre boîte de mercenaires de salon.
    PKP est en plus un gestionnaire pourri et hypocrite, qui n'a jamais travaillé de sa vie, a hérité tout son empire de papa Péladeau (qui doit se retourner dans sa tombe). Pourri parce qu'il est incapable de régler des conflits de travail dans ses entreprises autrement qu'en déclarant des lock-out (ça va être beau chez Hydro ça). Hypocrite parce qu'il est en faveur de la privatisation mur à mur au Québec, mais est incapable de se lancer dans un projet d'une quelconque envergure sans l'apport financier massif du gouvernement du Québec, avec l'argent des contribuables québécois, pour lesquels PKP représente tout sauf un allié. Écoutez le point de presse d'Amir Khadir à ce sujet, qui a raison à 100%.
    Voilà, c'est dit. PKP à la tête du CA d'Hydro-Québec, c'est une mauvaise nouvelle. J'ai franchement peur pour les possibles milliers de travailleurs québécois qui vont perdre leur emploi du jour au lendemain à cause de cet ennemi du peuple québécois. Le renard est entré dans le poulailler, comme on dit, sauf que c'est le « gardien » désigné qui lui a offert les clés.
    -Gabriel Proulx, Saint-Eustache

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2013

    Très bonne nomination que celle de M. Péladeau. Mais il reste du ménage à faire au c.a. d'Hydro-Québec, comme M. Plessis-Bélair, l'homme des Desmarais, qui siège au c.a. depuis 2004 ou encore M. Blackburn, ancien ministre de Bourassa, qui siège à HQ depuis 2003, parmi d'autres.
    Espérons également que PKP sera l'homme qui permettra à HQ de reprendre ses activités internationales, abandonnées sous le règne de Charest. Le gouvernement semble donner des indications dans ce sens si on se fie au texte de Paul Journet.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2013

    J'espère que vous avez raison et que ce ne sera pas la privatisation tranquille de Hydro-Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2013

    Bonjour Richard,
    Je n'y avais vraiment pas pensé, préférant embarquer dans le train de tous ceux qui ont une raison de détester PKP. Je crois qu'il est très loin d'être parfait, surtout en regard de ses agissements fortement antisyndicalistes et son empire de désinformation massif.
    J'ai lu avec intérêt votre livre "la dépossession tranquille" et je dois admettre que j'ai été surpris de votre opinion. SVP écrivez-nous d'autres billets sur PKP dans les prochains jours, sur ses positions politiques et idéologiques et surtout sur le souverainisme qu'il affiche si timidement.
    Merci de nous informer!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2013

    Pas si sûr que cette nomination soit autre chose qu'une sombre machination du roitelet de Sagard : http://bit.ly/ZrbX20
    « Quelque 150 personnes ont assisté à la conférence, dont Pierre Karl Péladeau et Luc Lavoie de Quebecor, Ghislain Dufour, ancien président du Conseil du patronat du Québec, et Alain Saulnier, ex-président de la Bourse de Montréal. »

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2013

    Comme vous avez raison M. LeHir,
    Si la triste fange de la population qui juge toujours par rapport à son rapport traumatisé avec l'argent, surtout celui des autres regardait plus ce que PKP et la femme d'énergie derrière cet homme privilégié a déjà laissé comme héritage, il est indéniable que le bonhomme n'a pas brûlé ses vaisseaux avec le Québec, avec notre histoire, notre culture et notre économie, ce qui est rare dans le monde des affaires au Québec qui est surtout un univers abandonné par les québécois à des identitaires canadien-français, collabos et ultra-fédéralistes du Canada Inc. (section Québec, faussement appelé Québec Inc.).
    C'est une nomination des plus rafraîchissante, souhaitons lui, souhaitons-nous bonne chance!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2013


    Je suis d'accord. Et comme il était triste de voir Khadir critiquer cette nomination, avec un vieux relent de maoïsme. Pour ma part, je n'aime pas Karl Péladeau, l'homme,c'est instinctif, mais collectivement, j'aime tous ceux qui aiment le Québec, et qui pousse sur le Québec.
    AVe