Un gaulois aux accents perses qui défend les « pure laine » !

Le PQ a-t-il failli à la tâche ?

Pacte électoral - gauche et souverainiste

Amir Khadir est une menace pour le PQ parce que ses leaders ont failli à la tâche et dénaturé le sens du mot social-démocratie, particulièrement depuis le dernier référendum. Il faut se rappeler que les fondateurs du parti ont toujours soutenu les principes fondamentaux de la social-démocratie : régulation de l’entreprise privée, encadrement des conditions de travail, protection de l'action syndicale, défense des consommateurs, défense de la petite entreprise, accès à du capital de risque pour les entreprises québécoises, support à l’économie sociale, maintien d’un système public de santé et d’éducation accessible à tous, ouverture à l'immigration et à l’intégration, laïcité de l’État, droit à l'avortement, défense des droits de l'homme…Des valeurs que le PQ a très bien défendues pour un temps.
Les choses allaient changer à partir de 1995. L’ADQ, fondée en 1994, allait brouiller les cartes. Le parti participe au Comité du Oui au référendum de 1995. Après l’échec, coincé entre les options souverainisme et fédéralisme, l’ADQ cherche son identité. Dumont mobilise les insatisfaits et s’affiche carrément à droite. Au même moment, l’ex-ministre conservateur Lucien Bouchard, devient premier ministre. Il décrète que tout référendum est écarté à moins de s’assurer de conditions gagnantes. Il met en place l’agenda néo-libéral du PQ sous le slogan du « déficit zéro ». Le rôle de l’État change de façon drastique et la social-démocratie en prend un coup. Remplacé par Bernard Landry, mi néo-libéral et mi-mécène (il faut bien l’avouer, avec l’argent des travailleurs), l’État se positionne de plus en plus comme la vache à lait de la grande entreprise, non plus uniquement sous forme de garanties de prêts, mais également sous forme de centaines de subventions directes et indirectes et de crédits d’impôt. Le petit travailleur va alors payer une bonne partie des salaires d’Ubisoft, de CGI, d’IBM, de GM, des exportateurs de porcs et même les salaires de recherche des compagnies pharmaceutiques qui nous revendent les médicaments à gros prix. Logique?
L’arrivée du PLQ au pouvoir ne va rien arranger. Issu de la même formation que Lucien Bouchard, Jean Charest est couronné chef du PLQ en 1998. Les concepts de Réingénierie de l’État et de Partenariat Public Privé sont mis en place. Le démantèlement de l’État s’accentue avec son lot de favoritisme, de collusion et de corruption : il faut avouer que le tout était déjà commencé sous l’ancien gouvernement péquiste. L’opposition Marois s’en offusque mais s’attaque timidement aux PPP.

Dans une chronique du 7 avril 2010, Pierre Duhamel, journaliste économique au magazine Argent, filiale de Québécor, dénonçait le système de subventions et affirmait que bien que « les sorties d’argent sont énormes (3,6 milliards par année au Québec), les retombées sont de plus en plus intangibles. » Plusieurs économistes vont plus loin et avancent que le vrai total atteint presque 8 milliards quand vous incluez les subventions indirectes (par exemple les prêts sans intérêt ou l’électricité vendue à rabais aux alumineries) et les crédits d’impôts ciblés (environ 1,3 milliards selon les documents du gouvernement). Sans parler des subventions d’Ottawa, 5 milliards selon certaines études. Un joli magot sorti de la poche des contribuables qui retourne majoritairement dans la grande entreprise et sont redistribué en partie sous forme de bonis et de dividendes aux gestionnaires et aux actionnaires. Les bénéficiaires de l’aide sociale ne sont peut-être ceux que certains animateurs dénoncent…Le gouvernement Landry avait là une marge de manoeuvre qu’il n’a jamais utilisé. Pourquoi ?
Une petite société comme le Québec a-t-elle les moyens de subventionner à ce point l’entreprise privée quand le poids des intérêts payés sur la dette est de 7,8 milliards annuellement ? Un gouvernement a-t-il la légitimité de le faire sans en informer clairement la population en débat électoral ? Sans hésitation, la réponse est non. Pourtant, aucun parti, pas plus le PQ que le PLQ, ne se pose la question. Depuis près de 20 ans, les vieux partis de centre gavent les entreprises. Payant électoralement et payant pour les caisses électorales des partis ! Mais une porte ouverte à la corruption comme on peut tous le constater depuis quelques années. En approuvant toutes ces demandes de subventions privées, l’État se place dans une situation intenable. Entre 75 et 120 milliards de subventions privées en 15 ans. Tous et chacun veulent ce que l’autre a obtenu, et plus. Il suffit d’analyser les arguments du débat actuel sur l’amphithéâtre de Québec : « Vous avez eu le Stade olympique à Montréal, pourquoi pas nous? ». Un débat sans fin. La tarte est épuisée, il faudra emprunter pour en acheter une autre. Avec tous ceux qui en veulent un morceau, la facture sera salée!
Si les leaders indépendantistes veulent faire du Québec un pays libre et démocratique, ils doivent se recentrer sur les valeurs sociales-démocrates, être fidèles aux principes démocratiques et respecter nos lois et institutions. Actuellement, PQ, PLQ et ADQ, du pareil au même. La dernière commission parlementaire en est la preuve. Qu’on soit d’accord ou non avec son programme, il faut admettre qu’Amir Khadir est le seul à se tenir debout à l’Assemblée nationale. Un gaulois aux accents perse qui défend les « pure laine ». Chapeau !


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14 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    6 juin 2011

    @ Stéphane Russell:
    «Et le haut taux de suicide des pays scandinaves, ça ne dérange personne ?».
    C'est triste, qu'un tel taux de suicide, en effet. Si je vivais là-bas, cela me dérangerait.
    Cependant, faut-il vraiment tenter d'établir un lien entre socialisme et suicide? Le Japon a un taux un peu plus élevé, encore, et n'est pas vraiment socialiste.
    Je serais curieux de savoir, quel est le taux de suicide, dans une grande ville américaine dont l'économie a été peu à peu démolie par le «trickle-down economics» des républicains, comme Détroit...
    Sauf que l'important, c'est que nous nous donnions un pays! Les ajustements viendront par la suite.

  • Stéphane Russell Répondre

    5 juin 2011

    Le Québec n'a pas besoin de la sociale démocratie pour devenir indépendant. En voilà encore qui tentent de monopoliser le débat en le détournant à leur profit.
    Mais quel genre d'analystes avons-nous pour tenter ce genre de manoeuvre?
    Le Québec aspire à devenir un état francophone sur un continent anglophone. Il aspire à devenir indépendant sur un continent fédéré. Mais ce n'est pas encore suffisant, en plus il faut être social-démocrate! Y'a rien de trop beau! Un chausson avec ça?
    Non mais où se croient nos grands analystes? Nous ne sommes pas la France, et ne sommes pas en Europe. En refusant de choisir nos combats, nous allons au mieux finir barricadé, au pire être démentelé.
    N'en déplaise, il n'y aura pas de Québec indépendant sans la reconnaissance et de la France ET des États-Unis. Et ce n'est pas la France qui est ni le plus proche, ni notre plus gros client.
    Je désespère que notre mouvement indépendantiste revienne à la raison et réalise enfin que nous vivont en continent américain. Nous devons rassurer nos voisins proches sur nos intentions et voir à ne pas devenir le pion sacrifié de ses adversaires.
    Je crains qu'Amir Kadhir, tout aussi bien intentionné qu'il puisse être, ne soit de ceux qui pousseront notre nation au bord du gouffre. Ce type est complètement déconnecté.
    Nous partageons des valeurs historiques avec les américains, notamment notre adversité avec la monarchie et notre volonté d'être une république. Un journaliste canadien anglais me disais qu'il considérait Louis Riel comme un traître parce qu'il était proche du président américain. Le Canada anglais n'est pas et ne sera jamais un véritable allié des américains. Ils ne font que s'agenouiller devant le plus fort, autrefois la Grande-Bretagne, aujiurd'hui les USA. Les amerloques ne sont pas dupes d'eux. Je le vois par les nombreux commentaires qu'il disent sur le Canada.
    Mais ce foutu penchant à gauche et l'anti-américanisme pourri qui vient avec nous enlève toute chance de les convaincre qu'un Québec indépendant est un plus pour eux et non une nuisance. Pour eux, le socialisme n'est rien de moins qu'un régime diabolique qui tente de détruire leur pays. Ils y opposerons ce qu'ils considèrerons comme de la légitime défense.
    On ne peut vaincre sur tous les fronts. Il faut savoir choisir ses combats ou périr. Est-ce qu'il y a encore quelqu'un qui écoute, où est-ce que tout le monde est rendu au pays des merveilles sociales-démocrates? Et le haut taux de suicide des pays scandinaves, ça ne dérange personne?

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    5 juin 2011

    @ Marc Authier:
    «... un grand merci à Amir Khadir pour mettre à l’ordre tous ces niaiseux qui ne comprennent toujours pas que d’autres dossiers plus priorotaires pour la ville de Québec et le Québec sont laissés à l’abandon...».
    Oui, et je suis fort heureux que vous l'ayez écrit! Ces gens qui veulent d'une équipe de la LNH à absolument n'importe quel prix, dans n'importe quelles conditions, pensent ainsi parce que tout ce qui les intéresse, tout ce qu'ils arrivent à comprendre... c'est le hockey! Ou à peu près.
    De tels niaiseux, comme vous dites éloquemment, ne saisissent pas qu'un impair majeur (et qui fera jurisprudence, donc aura des répercussions jusque loin dans l'avenir) est juste sur le point d'être fait, contre la démocratie, dans la ville de Québec!

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    5 juin 2011

    @ Gilles Bousquet:
    «Le résultat du déchirage de chemise de M. Khadir pourrait bien faire rater le projet d’un des seuls Québécois francophones qui en a les moyens...».
    Franchement, c'est du Bousquet! Faut surtout pas faire de vagues; faut tou doucement suivre la vague, ne jamais protester; faut toujours chercher le compromis, etc, etc.
    Nous avons très peu de politiciens honnêtes, qui disent ce qu'ils pensent, au lieu de seulement flatter la masse dans le sens du poil; Khadir est l'un de ceux-là.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    5 juin 2011

    @ Alexis Simard:
    «Ce site est noyauté par QS.»
    En fait, non, pas du tout. Sur Vigile, des gens dont les options politiques sont le PQ, le PI, et aussi QS, viennent régulièrement contribuer. QS a déjà son site officiel. Cependant, nous savons apprécier les qualités d'Amir Khadir, toutes étiquettes politiques confondues.

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    5 juin 2011

    L'unanimité semble totale dans les médias avec tribunes ou dans Vigile, A.Khadir est le nouveau sauveur du Québec.
    Il ne suffit plus que d'attendre les prochaines élections pour que Québec Solidaire détienne la balance du pouvoir dans un gouvernement minoritaire libéral ou pour que le parti devienne l'opposition officielle. Comme quoi, il faudra attendre assez longtemps pour que M.Khadir devienne premier ministre et gouverne!
    Le Québec est en pleine déflagration politique depuis le 2 mai. Le PQ peut disparaître ce sera un choix électoral en temps et lieu.
    Certainement. Il faut comprendre néanmoins ceci.
    Les souverainistes doivent envisager dans le contexte politique de l'après 2 mai qui procure des opportunités importantes de maintenir les libéraux au pouvoir avec l'anéantissement du PQ en prime qu'il faudra fonder un nouveau parti souverainiste à Québec point. Québec solidaire est essentiellement socialiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2011

    Ce site est noyauté par QS.

  • Yves Rancourt Répondre

    4 juin 2011

    Monsieur Lemay,
    Je suis d'accord avec plusieurs de vos énoncés mais dire qu'Amir Khadir est le seul à se tenir debout à l'Assemblée nationale relève de l'aveuglement volontaire ou est le fruit d'une manipulation bien réussie des médias. C'est sûr que ceux qui aiment les coups de gueule sont bien servis par notre ami Amir mais, moi, ce que je constate de ce temps-ci c'est que pendant qu'on tire de tous côtés sur le PQ et qu'on met l'accent sur les bravades de ce monsieur, le Parti libéral vit des moments de relative quiétude même s'il est en train de vendre le Québec à vil prix et permet que des bandits soient remis en liberté.
    Monsieur, je suis les débats parlementaires avec assiduité et j'ai vu de multiples interventions très pertinentes et bien placées de députés du PQ sur des dossiers de corruption, de redevances minières, d'exploitation de nos ressources, de dépassement de coûts à Hydro-Québec et quoi d'autres. Plutôt que de faire état de ces interventions, notre télévision spectacle a préféré nous montrer Amir Khadir faire son show, laissant tranquilles ceux qui devraient présentement être au banc des accusés, en particulier le PM et sa clique. Le résultat net de cette opération démolition sera la disparition du PQ, du seul vrai parti capable de nous débarrasser des libéraux aux prochaines élections et de porter plus loin le dossier de la souveraineté nationale.
    Contrairement aux anglophones qui ont accès à de nombreuses fenêtres télévisuelles, canadiennes et américaines, les Québécois n'ont que deux postes de télé qui produisent de l'information. Il suffit qu'ils tapent tous deux sur le même clou et, bingo, tout le monde tombe dans le panneau. C'est ce qui est arrivé le 2 mai et c'est ce qui se prépare déjà pour les prochaines élections au Québec. Quel triste spectacle!
    Mes salutations respectueuses.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    4 juin 2011

    " M. Khadir pourrait bien faire rater le projet d’un des seuls Québécois francophones qui en a les moyens, à faire revivre le hockey de la LNH, notre sport national, dans notre capitale nationale, la belle Ville de Québec "
    Peut-on mieux flatter le sens de la "distraction pascalienne" de la populace? (notre sport, notre capitale, la belle ville...) C'est notre dernier super-héros, on a enfin un partenaire, jusqu'au 7 septembre, et si on n'en profite pas, le lendemain, 8 septembre, notre mécène national déchire la proposition et rentre dans ses terres fédéralistes...
    Ah oui, aussi, le docteur Khadir va diviser le vote du PQ?
    Ah bon! Il a pourtant fait le test, en s'adressant au Père Fouettard Pétaud, en se présentant comme indépendantiste, sans diminutif... eh bien la majorité des critiques sont allés en sa faveur! Pendant que ce PQ cache son option depuis 40 ans... et vivote!
    Tout devient limpide: la nation veut qu'on lui présente l'occasion de voter pour le pays. Les gens cherchent une option claire. Et ce parti de Khadir n'est pas né d'hier. Ses candidats se présentent à visière levée. La masse a démontré qu'un signal donné vers une option nouvelle peut jeter à terre des politiciens "à la triste figure", tel Don Quichote, Chevalier de la Mancha. Pauline devrait prendre le thé avec Amir.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2011

    Le hockey est maintenant devenu un projet 'national' maintenant ? Ça va faire les niaiseries ! et un grand merci à Amir Khadir pour mettre à l'ordre tous ces niaiseux qui ne comprennent toujours pas que d'autres dossiers plus priorotaires pour la ville de Québec et le Québec sont laissés à l'abandon parce qu'un affairiste milliardaire veut que JE paie pour ces aventures risquées ! Pierre Péladeau était nationaliste et indépendantiste. Pierre Karl Péladeau vendrait le Québec en pièces détachées aux USA et au Canada si il pouvait faire son 10%. Retenez une chose ici. C'est vous 'con'tribuables qui payerez 100% d'un éléphant blanc qui va coûter au bas mot 1,25 milliard de dollars avec les intérêts sur la dette. PLQ, ADQ et PQ, Bloc et ce clown de Lebeaume méritent une bonne volée de bois vert au bon endroit.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    4 juin 2011

    «... il faut admettre qu’Amir Khadir est le seul à se tenir debout à l’Assemblée nationale. Un gaulois aux accents perse qui défend les « pure laine ». Chapeau !».
    C'est parce qu'Amir Khadir, entre autres, possède un sens de l'état, lui, au lieu de croire bêtement que l'entreprise privée, c'est le «progrès», nécessairement. Et le même Dr Khadir n'est pas une personne totalement paralysée par la rectitude politique, comme trop de Québécois le sont. Il exprime directement ce dont il juge, et ce qu'il ressent; qualité rare aujourd'hui, au Québec!
    Khadir n'est pas non plus, quelqu'un qui continue à chercher des compromis, ad nauseam, face à l'évidence de la divergence des intérêts du Canada et du Québec... Comme les fédéralistes qui osent croirent encore en le PLQ, ou les adéquistes, qui se disent autonomistes, sans bien définir le terme (pour la simple et bonne raison qu'il ne veut rien dire). C'est un leurre, pour attirer des électeurs qui cherchent toujours le compromis, et voudraient faire du neuf avec du vieux (tout en affirmant qu'ils ont soif de changement)... Misère!
    Nous en sommes parvenus au point où il nous faut, il faut le croire, l'exemple d'un homme intègre venu d'ailleurs, pour nous faire prendre conscience de qualités que nous semblons pour la plupart, avoir perdues.
    Québécois, réveillez-vous!

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    4 juin 2011

    «Il suffit d’analyser les arguments du débat actuel sur l’amphithéâtre de Québec : « Vous avez eu le Stade olympique à Montréal, pourquoi pas nous ? ». Un débat sans fin.».
    Je crois que les leaders fédéralistes adorent cette petite guerre Québec vs Montréal, parce qu'entre autres, les Québécois se voient à peu près, en ce cas-ci, comme les citoyens d'une de ces deux entités élevées presque au rang de cités-états.
    Et ce, au lieu de se percevoir comme appartenant à une seule et même nation, que le Rest of Canada traite injustement, gouverne à distance, et veut voir tranquillement s'effriter, puis disparaître.

  • Fernand Lachaine Répondre

    4 juin 2011

    Bonjour monsieur Lemay,
    Votre texte est intéressant concernant monsieur Khadir.
    Ce monsieur m'impressionne de plus en plus.
    Maintenant que le PQ et le PLQ se ressemblent sur plusieurs dossiers il devient clair que Charest est en train de mettre Marois dans sa poche et Khadir devient le protecteur des sans parole et qui n'a pas peur de ces élites qui ont trompé le peuple durant toutes ces décennies.
    D'ailleurs Bouchard sur la commission parlementaire de Labaume l'a rapidement constaté.
    De plus sa sortie contre les "royaux parasites" démontre qu'il n'a pas froid aux yeux et qu'il n'est pas trop peureux contrairement à beaucoup de monde au PQ, PLQ et ADQ.
    Je suis membre du PQ mais....je trouve monsieur Khadir très intéressant.
    Fernand Lachaine

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2011

    Il me semble que le pure laine québécois n'est pas spécialement social-démocrate. Il est de toutes les tendances et principalement, au centre.
    Le résultat du déchirage de chemise de M. Khadir pourrait bien faire rater le projet d'un des seuls Québécois francophones qui en a les moyens, à faire revivre le hockey de la LNH, notre sport national, dans notre capitale nationale, la belle Ville de Québec et à diviser encore plus le vote des souverainistes qui, divisé également entre le PQ et Québec solidaire, assurerait la victoire aux fédéralistes...again.