S’unir non pas sous un parti mais sous notre Constitution

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!




« L'État est une VOLONTÉ »

J.R.M. Sauvé


« Qui ne fait pas l'indépendance la combat ! »

Gaston Miron


Un appel citoyen à l’union des forces indépendantistes afin de faire pression sur les partis politiques souverainistes et qu’ainsi ils ( les partis ) procèdent à la mise en œuvre de l’indépendance nationale nous est proposé par Claude G. Thompson qui, par son dernier texte, représente un groupe de militants indépendantistes qui s’en fait le catalyseur. En cela, toute initiative citoyenne quelque qu’elle soit est honorable et mérite notre attention. L’on invoque, dans ce même appel-citoyen, la tenue d’États généraux pour faire, et je cite : « l’UNION convergente de toutes les forces politiques et citoyennes des partisan,es de la primauté démocratique de la souveraineté du peuple du Québec ; et l’UNION des partisan,es de l’État souverain du peuple souverain sur son territoire national du Québec ».
Je ne m’attarderai pas sur la forme de cet appel-citoyen mais sur le fond qui réclame que la prochaine élection en soit une décisive sur la question nationale. Une coalition qui prendrait forme suite à ces États généraux. Voilà bien des étapes et des procédures pour convaincre de l’urgente nécessité de procéder, dans l’éventualité d’un gouvernement indépendantiste, à la mise en marche de notre nation vers sa pleine et entière souveraineté. Là où j’éprouve aussi de la difficulté à saisir l ‘objectif de cet appel c’est qu’il croit nécessaire de ramener les partis politiques qui se disent souverainistes ou indépendantistes à la raison première de leur création.
Or, il n’y a qu’un seul parti qui se réclame de cette option et qui est à même, considérant la crise majeure qui secoue l’actuel gouvernement, de remplacer le parti au pouvoir et c’est le Parti québécois de Pauline Marois. Mais comment s’expliquer, pour une énième fois, qu’il faille « fait l’union des forces indépendantistes » pour, à terme, convaincre le Pq-Marois d’aller de l’avant avec le projet qui l’a vu naître voilà quarante ans ? Il faudrait donc ainsi persuader Pauline Marois d’engager son gouvernement à réaliser ce pourquoi il existe ? Faire l’union pour expliquer en long et en large ce que le PqMarois doit faire et pourquoi le faire afin de sortir le Québec du Dominion of Canada ? Le PqMarois est-il à ce point préoccupé à en découdre avec le Gouvernement Charest pour ne pas comprendre que le problème qui mine notre nation n’en est pas un de parti politique mais de régime constitutionnel ?
Que la seule façon de le régler est de se doter de notre propre Constitution nationale et républicaine ?!
S’en trouve-t-il parmi l’élite indépendantiste qui douteraient encore de l’urgente nécessité de faire du Québec un État souverain qui s’incarnerait dans sa Constitution ?
Oui, bien sûr l’on peut et il est même nécessaire que nous débattions de l’ordre de priorité à donner à une déclaration d’indépendance et à la rédaction d’une Constitution nationale que plusieurs d’entre nous souhaitons résolument républicaine et qui précéderait ladite déclaration d’indépendance.
Mais d’en appeler à l’union des indépendantistes pour intimer le PqMarois à mettre toutes voiles dehors vers l’indépendance nationale vient ici conforter l’inquiétude déjà bien ancrée chez nombre d’indépendantistes quant aux véritables intentions du parti dont il est question.
Par quel prodige faut-il encore s’échiner à montrer le chemin à suivre au Pq pour qu’il se rende là où il devrait être ? C’est-à-dire à combattre non pas uniquement des mercenaires comme Charest et sa suite d’élu-e-s mais s’employer énergiquement à éradiquer au Québec la racine même du mal soit : le régime colonialo-monarchique canadian.
Plutôt que de s’attarder aux éléments qui divisent les indépendantistes, prenons acte de ce qui nous unis :
Le temps presse ; ce que cherche l’adversaire est de gagner du temps ; il faut sortir Ottawa du Québec dans les plus brefs délais.
Pour rendre effective cette dernière démarche il faut nécessairement convaincre 20-25% de Québécois encore indécis.
Est-ce que seule l’idée ( vague ) de faire l’indépendance peut suffire à convaincre ces indécis ? La réponse est NON.
Un parti politique ne saurait incarner à lui seul cet objectif primordial. En cela, seul le peuple souverain peut le faire. Et qu’est-ce qui représente symboliquement la souveraineté du peuple sinon sa Loi fondamentale, sa Constitution qui rendra possible l’avènement du pays, de la République libre du Québec français ?
Quoiqu’en dise, quoiqu’en fasse le Parti québécois de Pauline Marois ; devant ces technocrates velléitaires provincialistes qui, en quarante ans n’ont même pas cru nécessaire de parler de l’importance que nous nous donnions notre propre Constitution de peuple souverain et encore moins de nous instruire des vertus républicaines, le peuple du Québec doit dès lors rompre avec la logique électoraliste et provincialiste du Parti québécois, se prendre en main lui-même et créer ce nouveau mouvement républicain qui lui permettra de déclarer à la face du monde la République libre du Québec français.
Citoyens et citoyennes indépendantistes et républicains, en ce jour de la Fête des Patriotes, le temps presse, instruisons-nous, faisons connaître et aimer les valeurs républicaines, débattons et surtout agissons !
Vive la République libre du Québec français !
Danièle Fortin


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13 commentaires

  • Pierre de La Coste Répondre

    27 mai 2010

    Bonjour,
    Je suis interessé par cette question de Constitution Québecoise. C'est en effet à mon avis une bonne manière de préciser les contours de la souveraineté, tout en rassurant un grand nombre d'électeurs. Dire "Oui ou Non" lors d'un referendum sur l'indépendance cela ressemble un peu à un saut dans l'inconnu (ce n'est pas vrai, mais cela peut être ressenti ainsi).
    En revanche, un referendum sur une Constitution permettrait de préciser dans quel cadre vivraient les Québecois après l'indépendance. Même les Canadiens et les Américains seraient rassurés par ce cadre institutionnel précis. Et les Français!
    Pierre de La Coste
    (Paris)

  • Christian Montmarquette Répondre

    26 mai 2010

    J'ai appelé ce texte «Archambault-Thomson» car je crois que l'approche est fortement révélatrice de la manière de faire et du style de Monsieur Archambault.
    Étant donné le dit tarabiscotage, je le considère trop confus pour être intelligible et convaincant.
    De plus, selon mon interprétation ce texte n'est pas de nature véritablement «citoyenne» et mène pas à la république.
    Il nous conduit à des états généraux en plus que de rappeler que «Ce PROGRAMME d’État, endossé par les partis politiques»
    Les partis politiques font ce qu'ils veulent cher Monsieur Thomson. Je regrette d'avoir à le dire, mais c'est là le problème.
    Je ne chiale pas pour chialer, Messieurs Thomson et Parent.
    Je ne veux plus perdre mon temps à essayer de faire pression sur des partis politiques pour qu'ils bougent et qui prouvent continuellement et jours après jours leur mauvaise foi et leur manque d'enthousiasme.
    Je crois qu'il y a définitivement une approche citoyenne qui s'amorce. Mais il semble que nous ne comprenions pas ce terme de la même manière.
    «Pas plus je ne veux mettre le Québec à la remorque des décisions du Canada, pas plus je ne veux mettre la République à la remorque des partis politiques».
    Nous nageons dans la confusion, et c'est pourquoi j'ai applaudi avec enthousiasme la proposition d'une table d'alliance d'un certain Hugo pour débattre de la question.
    Je vous remets ci-dessus, le texte de l'Appel du 20 mai que je considère personnellement et pour le moins assez labyrinthique, et qu'on peut essayer de comprendre avant de le signer sur la page de la pétition.
    Merci de votre attention,
    Christian Montmarquette
    Référence :
    ____________________________
    La PHRASE qui nous nomme
    NOUS SOMMES UN PEUPLE SOUVERAIN.
    Nous avons été SUJETS, nous serons VERBES. Nous serons les sujets de notre verbe.
    Nous sommes en train de construire la phrase qui nous nomme, dans l'État.
    Une phrase inscrite dans les Actes qui constituent l'État et non plus que chantée à tous vents.
    Nous la construisons quand nous sommes compléments directs et indirects l'un de l'autre.
    Dans la complémentarité de ce que nos différences font de l'ensemble riche que nous formons.
    Nous construisons une phrase riche de verbes dont nous sommes désormais les sujets. Riche de tous les compléments directs et indirects qui nous font ÊTRE ce que collectivement nous sommes.
    NOUS SOMMES UN PEUPLE.
    Nous construisons dans la convergente complémentarité une phrase distincte de toute autre qui ajoute à la riche diversité du monde humain.
    Ce que nous sommes, un peuple humain parmi les autres peuples humains.
    Luc Archambault, inspiré par Pierre Schneider | Vigile 30 avril 2010
    L'ACTION !? Penser de GRANDS pas, en marchant à petits pas !
    -------
    Début de la Proposition citoyenne à endosser

    NOUS SOMMES UN PEUPLE...
    Appel citoyen du 20 mai 2010
    Si... Nous voulons que le Québec devienne un pays
    Il n'y a qu'un moyen :
    faire l'UNION de toutes les FORCES véhémentes et tranquilles de toutes les composantes citoyennes
    et politiques en faveur de la souveraineté du peuple et de l'État du peuple souverain du Québec
    Cette UNION doit pouvoir s’entendre pour endosser la primauté EFFECTIVE de :
    L'Autorité démocratique suprême du peuple souverain du Québec
    sur son territoire national du Québec.
    Telle qu'elle s'exprime nommément dans les voix du peuple souverain du Québec approuvant la CONSTITUTION d’un État démocratique légitime et valide.
    Car :
    NOUS, la population du Québec ;

    NOUS SOMMES UN PEUPLE ;
    NOUS SOMMES le PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC ;
    NOUS SOMMES la SEULE Autorité suprême démocratiquement légitime et valide sur notre territoire national du Québec.

    Or :
    L’État actuel du Canada n’a jamais obtenu nommément
    le clair et réciproque OUI, qui le validerait.
    En conséquence :
    Le peuple souverain du Québec se trouve privé d’État valide et légitime émanant nommément de ses voix libres et souveraines.
    Il vit dans un État du Canada illégitime imposé de force et d’autorité illégitime. Un État qui ne passe pas au Québec.
    Le peuple souverain du Québec doit être sans délais ni conditions, appelé par un Gouvernement de Coalition nationale à invalider TOUT ÉTAT illégitime jamais nommément soumis à ses voix ;Ce qui invalide de facto l'État actuel du Canada et sa constitution amendée ou pas, cela, tant et aussi longtemps qu’elle n’aura pas nommément obtenu le OUI qui validerait sa légalité de manière démocratiquement légitime ;
    Ce Gouvernement de Coalition nationale doit être élu lors des prochaines élections à Québec en vertu d’un PROGRAMME d’ÉTAT digne de ce nom.
    Ce PROGRAMME d’État, endossé par les partis politiques de la Coalition nationale doit s’engager à réunir, dès après les élections, une constituante formée par :
    TOUTE la députation du peuple souverain du Québec
    siégeant actuellement et depuis toujours séparément à Québec et à Ottawa ;
    Toute personne, groupe de personne que voudra entendre cette Constituante ;
    Pour :
    DÉCLARER ILLÉGITIME toute Autorité qui se prétendrait
    démocratiquement supérieure à celle du peuple souverain du Québec ;
    RÉDIGER et ADOPTER la Constitution primordiale
    de la République démocratique du peuple souverain du Québec ;
    L’Assemblée nationale votant en faveur de cette Constitution primordiale d’un État légitime la soumettra nommément aux voix du peuple en l’appelant à :
    INVALIDER TOUTE AUTRE Autorité étatique, constitutionnelle, légale ou de justice qui n'aurait pas obtenu le OUI qui la validerait ;
    DÉCLARER le Québec un pays indépendant, désormais sous l’autorité exclusive de la CONSTITUTION PRIMORDIALE du Québec adoptée par toute sa députation réunie en constituante, et telle que votée par l’Assemblée nationale;
    Le OUI du peuple souverain du Québec à ces deux questions invalidera sur son territoire national du Québec l’État actuel du Canada et son statu quo de blocage et fera de cette Constitution primordiale la seule légalité valide et légitime sur le territoire national du peuple souverain du Québec.
    Suivrait le rapatriement définitif à Québec de la députation du peuple du Québec siégeant auparavant à Ottawa, cela par l’élection :
    d’une pareille députation formant désormais un sénat élu sous forme de Chambre des régions ; la tenue des premières élections à la présidence de l’État du Québec ; suivies plus tard, au terme du mandat en cours de la députation de l’Assemblée nationale, par l’élection de la première députation du peuple souverain du pays du Québec.
    VIVE le peuple souverain du Québec !
    VIVE l'Autorité démocratique suprême du peuple souverain du Québec !

    VIVE la République démocratique du peuple souverain du Québec !
    VIVE le Québec LIBRE !

    Pour qu'une telle ou semblable UNION de nos forces politiques advienne ;
    Pour qu'un tel ou semblable PROGRAMME COMMUN d'ÉTAT soit endossé par toutes les composantes citoyennes et politiques de la mouvance souverainiste sous COALITION NATIONALE des partis politiques ;
    La CONCERTATION transpartisane doit être la priorité sur laquelle engager nos énergies et pensées.
    Sans UNION transpartisane, ce peuple est orphelin, privé d'État valide et légitime.
    Il est irrémédiablement voué à un gouvernement provincialiste sans forces et sans pouvoirs.
    Il est irrémédiablement voué à l'électoralisme partisan, à la division et à la querelle sur tout, y compris sur la RAISON d'État.
    Cette division n'est pas une fatalité. Nous pouvons agir sur la situation.
    En endossant cette PROPOSITION, nous disposons d'une TRIBUNE pour chacun, chacune, prendre le PARTI de l'UNION de TOUTES nos FORCES actuelles.
    Pas question de recommencer à zéro, dans d'autres partis, mouvements, ou organisations.
    Celles que nous avons déjà n'ont qu'à se gouverner en conséquences de l'UNION à faire.
    Ces présentes PROPOSITIONS sont, de l'avis des signataires un point de départ utile contribuant de manière valide et valable à l'identification des points ESSENTIELS sur lesquels nous entendre et nous mobiliser le moment venu.
    Il faut pour cela placer la Raison d'État au dessus de toutes nos divergeances et différences complémentaires, afin de lui subordonner l'électoralisme partisan.
    La concurrence électorale ne doit plus concerner que la gouvernance de l'État, et non plus l'État lui-même.
    Ce qui nous permettra de faire des prochaines élections à Québec et Ottawa, des élections décisives capables d'élire un GOUVERNEMENT de COALITION NATIONALE, fort, majoritaire en sièges et en voix.
    NOUS POUVONS. OUI, nous pouvons !
    VIVE l'UNION du peuple souverainiste du Québec !
    VIVE l'UNION du peuple souverain du Québec !
    VIVE l'UNION CITOYENNE, capable de faire l'UNION de toutes nos forces politiques !
    _________________________________
    Soyons UNIS pour préparer ENSEMBLE les États généraux du peuple souverain du Québec.
    À présider par Gilles Duceppe et à tenir dès cet automne sous le secrétariat général de M. Gilbert Paquette, cela, pour faire l'UNION convergente de toutes les forces politiques et citoyennes des partisan,es de la primauté démocratique de la souveraineté du peuple du Québec ; et l'UNION des partisan,es de l'État souverain du peuple souverain sur son territoire national du Québec.
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mai 2010

    M. Montmarquette persiste et signe… ! Comment peut-on écrire un texte aussi truffé de mensonges, d’imprécisions et coiffé de plein de contradictions. Il vient de me prouver ce que je disais dans un autre commentaire, M. Montmarquette chercher à se donner de l’importance en faisant feu de tout bois et en racontant n’importe quoi pour créer de la confusion et de la zizanie. À titre d’exemple l’Appel Citoyen n’est pas le texte Archambault – Thompson, c’est un texte qui a été élaboré par une dizaine de personnes et tout a été fait d’une manière tout ce qu’il y a de démocratique. C’est sûr que le premier venu peut tenter de diaboliser des textes pourtant clairs. Malheureusement, le comité de rédaction de ce texte n’ont pas pensé à M. Montmarquette et n’ont pas inclus dans leur rédaction un mode d’emploi pour tenir par la main celui qui n’a pas, semble-t-il, une haute compréhension de la langue française et pour éviter qu’il ne se perde dans sa salle de bain.
    Ivan Parent

  • Claude G. Thompson Répondre

    25 mai 2010

    Monsieur Montmarquette
    Comme je l'ai écrit à monsieur Raymond Gauthier suite à sa réaction au texte de monsieur Michel Gendron: Pourquoi j’ai signé l’Appel citoyen du 20 mai lancé par Claude G. Thompson le dimanche 23 mai, j'apprécierais que vous lisiez bien ma réponse afin que les choses soient bien claires pour tout le monde quand au collectif d'auteurs qui à participé à sa préparation.
    “Si vous croyez que monsieur Archambault et moi sommes les promoteurs de l’appel citoyen, je suis, de vous et moi, le mieux placé pour vous dire que vous êtes dans l’erreur. Le texte du 20 mai est le résultat du travail patient, parfois frustrant, parfois vexant, d’autres fois excitant, stimulant et tonifiant, d’un groupe d’individus remarquables, suite à plusieurs mois de discussions, de corrections, de remises en question, et, comme l’a très justement écrit monsieur Gendron de :
    “Beaucoup de discussions, parfois des tensions, souvent des moments forts. Et au bout un résultat : la publication de l’Appel sur Vigile. Ce fut difficile, mais aussi emballant”.
    Emballant ; c’est ce que je retiens le plus de cette expérience. Comme je l’ai écrit récemment à un de mes plus proche ami :
    Tout au long de la préparation de ce document, je pensais à l’avenir de notre nation et à l’héritage que nous avons le devoir de laisser à nos descendants. Je méditais et m’inspirais également de la fierté qu’aurait été la mienne de voir le fils que j’ai perdu il y a trois ans assister à la naissance de notre nation en un Etat libre et indépendant.”

    Merci de porter attention à ma demande.
    Claude G. Thompson

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mai 2010

    Je désire simplement préciser que le texte Archambault –Thomson est pour le moins qu’on puisse dire assez tarabiscoté ; tant est si bien qu’on ne s’y reconnaît plus.
    Si vous avez l’intension de rédiger une constitution, je leur recommande plus de clarté.
    Comme dit plus haut Pierre Shneider,
    «J’ai endossé l’appel citoyen du 20 mai parce qu’il y est écrit noir sur blanc que «le gouvernement» doit s’engager à former une constituante et à adopter une constitution républicaine. Point.»
    Le seul problème avec ça, c’est que ça met la République à la remorque de qui vous croyez ?
    Mais, du PQ et des partis politiques bien sûr...
    Je n’ai pas trop rien contre «s’ils le font»..
    Le problème, c’est, qu’arrivera-t-il s’ils ne le «FONT PAS» et agissent comme d’habitude et se foutent des citoyens.
    Nous aurons encore perdus temps et énergie à attendre après les autres.
    Personnellement, je préconise l’action directe par la base citoyenne :
    50% + 1 des citoyens qui se signent entre-deux un contrat collectif, un texte fondateur, une Constitution, même provisoire.
    Au-delà de 50%, de signatures, le processus affirme le rejet du régime monarchique canadian, adopte la constitution par ratification populaire et déclanche des élections sous démocratie équitable républicaine.
    C’est un gros contrat, j’en conviens.
    Mais au grand mots les grands moyens.
    Ça prend le taureau par les cornes comme on dit.
    Nous aurons les partis (s'ils sont de bonne foi) ET l'action citoyenne.
    La ceinture et les bretelles.
    On ne peut plus compter que sur les partis pour faire «NOTRE» pays. Je me demande parfois même si on a seulement leur appui..
    ___________________
    Christian Montmarquette
    De l'espoir dans l'air...
    Je vous recommande ce texte important que j’ai d’ailleurs applaudi et qui règlera peut-être nos problèmes :
    L’Alliance pour la création du projet de constitution du Québec Libre
    http://www.vigile.net/L-Alliance-pour-la-creation-du
    .

  • Serge Charbonneau Répondre

    25 mai 2010

    Avant d'attaquer le «Comment définir et faire reconnaître le Pays», je crois que nous devrions nous mettre tous ensemble afin de faire valoir l'ampleur du nombre de citoyens pour qui le Pays doit se faire.
    Je crois que ces débats entre gens convaincus sont totalement improductifs.
    Mme Fortin parle des valeurs républicaines, Monsieur Thompson parle d'États généraux ou de Constitution, Monsieur Montmarquette parle d'Assemblée constituante. À mon avis, tous ont raison. Tous se rejoignent, mais paradoxalement tous se divisent.
    Je suis attristé et découragé lorsque je vois des phrases comme:
    «…L’ayant moi-même signée, je me dois aussi de respecter ceux l’ont rédigée. Je déplore seulement que désormais mon nom sera associé au sien…»
    Quelle tristesse !
    Union, division, insultes, attaques personnelles…
    Ce n'est pas beau à voir. Les fédéralistes, une fois de plus, devant un tel spectacle, peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Ce n'est pas demain que le Québec va aller flotter au beau milieu de l'Atlantique.
    Je crois que tous ces gens (dont je fais peut-être partie, donc je m'inclus) devraient mettre leur énergie à "enseigner" les bienfaits de l'Indépendance, les bienfaits d'être Maîtres chez nous, à ceux qui s'éveillent et à ceux qui n'écoutent que le hockey en se désintéressant comme de l'an quarante de la politique.
    À mon avis, jamais l'Indépendance ne pourra se faire sans la participation massive des citoyennes et des citoyens du Québec.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mai 2010

    Une nouvelle constitution de salon ne donne aucune raison à son affirmation. Avant une constitution il faut de l'action et cela ne se passera pas de sitôt... On peut constituer toutes sortes de scénarios verbaux, mais la clé c'est le peuple qui se lève de sa chaise berçante de son salon pour aller dehors comme font les motocyclistes qui sont plus intéressés à protèger leurs "Bikes" que leur survie. Vigile n'est rien d'autre qu'un ramassis de discours redondants et ils n'affichent que les messages qui cadrent dans leur médiocrité! Ça ressemble à un vieux monastère où les moines récitent leurs vieilles prières dans l'espoir d'un faux miracle qui n'arrivera jamais. Pas surprenant que la tendance stipule que dans moins de 10 ans les choses actuelles seront irréversibles. Continuez à faire les autruches et à vous relancer des doctrines désuètes et parfaitement archaĩques...

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mai 2010


    J’ai la désagréable impression que s’amorce une fois de plus une guerre de clans sur Vigile. C’est lassant à la longue.
    Si j’ai signé l’Appel du collectif de Claude G. Thompson, c’est justement parce qu’il insiste sur l’importance de l’élaborer cette Constitution, en créant justement une assemblée constituante. J’estime aussi que l’appel prône bel et bien les valeurs républicaines. Quant aux États généraux proposés, il s’inscrivent dans la mouvance des IPSO (Intellectuels pour la souveraineté).
    Votre texte, Danielle, va résolument dans le bon sens, mais son ton laisse croire que l’appel citoyen de monsieur Thompson néglige de parler de la Constitution, ce qui n’est abosolument pas le cas. La Constitution en est même le thème central.
    Quant à Christian Montmarquette, il est un désinformateur né ou tout simplement un provocateur. Quand il dit que l’appel de monsieur Thompson a le défaut de s’en remettre aux partis politiques pour faire l’indépendance. Pourtant, ce même Christian Montmarquette a lui-même signé une pétition citoyenne - que j’ai moi aussi signée -, qui n’est pas encore publiée, et qui exige des élus, quelque soit le parti, de prendre tous les moyens nécessaires pour faire du Québec un pays souverain.
    En fait, ce que reproche Montmarquette au collectif de l’Appel citoyen du 20 mai ne diffère en rien de ce qu’il a déjà signé ailleurs. Si je ne cite pas ici ce que monsieur à signé, c’est parce que la pétition n’est pas encore publiée. L’ayant moi-même signée, je me dois aussi de respecter ceux l’ont rédigée. Je déplore seulement que désormais mon nom sera associé au sien.
    La désinformation, la provocation et la mauvaise foi n’ont pas leur place ici.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    24 mai 2010

    J'aime: "-Ils veulent que "faire le pays" règle des problèmes"
    Mais ce qui empêche le monde de connaître la nature de ce pays, c'est la désinformation. LA PRESSE. Malheureusement, certains de nos ténors s'enfargent parfois dans le message. Notre barde patriote Daniel Boucher passait à Bien Meilleur Matin avec Nuovo ce matin et dans les quelques minutes qu'on lui a laissées, il parla de son beau coin McGill, fort joli et peuplé de gens gentils mais son grief fut qu'il n'y trouve pas facilement La Presse!
    Bon, il vient d'arriver en ville, il comprendra vite qu'il devra s'informer dans le moins fédéraliste journal Le Devoir...

  • Marcel Haché Répondre

    24 mai 2010

    Mme Fortin.
    Votre position est de la même nature que celle de P.E.T. Mais lui à l’égard du rapatriement de la constitution canadienne. Il avait raison de penser que rapatriée, un nouveau Canada pourrait s’écrire sous le parapluie de la constitution amendée, et donnant de nouveaux guide lines à la Cour Suprême. Nous sommes affligé depuis d’un gouvernement fédéral et d’un gouvernement des juges.
    Mais au moins, P.E.T l’infâme était à la tête d’un parti, lui-même à la tête d’un gouvernement, de fait, reconnu déjà sur la scène internationale.
    J’aimerais bien que vous m’expliquiez comment la loi fondamentale de notre nation puisse s’inscrire légalement quelque part, sans avoir préalablement passé au travers du feu d’une élection.
    Je crois que nous serions peut-être d’accord pour affirmer que la première nécessité, c’est passer, de quelque façon, n’importe laquelle, mais démocratiquement, le feu d’une élection, même provinciale.
    Autrement dit, et malgré la grossièreté de la comparaison : c’est le chien qui branle sa queue, pas l’inverse.

  • Pierre Schneider Répondre

    24 mai 2010

    J'ai endossé l'appel citoyen du 20 mai parce qu'il y est écrit noir sur blanc que le gouvernement doit s'engager à former une constituante et à adopter une constitution républicaine. Point.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mai 2010

    Vous dites :
    «Est-ce que seule l’idée ( vague ) de faire l’indépendance peut suffire à convaincre ces indécis ? La réponse est NON.»
    J'abonde en votre sens Madame Fortin.
    Comment peut-on espérer être crédible et faire monter des appuis stables à l'indépendance en nous présentant une coquille vide ?
    On dirait que ces gens-là, n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent faire ; où alors qu'ils sont trop paresseux pour y travailler. Mais le plus probable, c'est qu’ils en font une carotte à faire voter.
    Je suis de votre critique en ce qui concerne cet appel citoyen, qui ne propose qu'un rallient de forces sans projet concret d’action ; et s'en remet même encore une fois aux partis politique.
    Les gens de bonne foi, veulent une république.
    - Ils veulent une Constitution du Québec

    -Ils veulent que faire le pays règles des problèmes
    il veulent que leur pays améliore leur sort par rapport à celui du Canada.
    Ne pas agir en ce sens démasque l'absence d'une véritable volonté.
    Christian Montmarquette

  • @ Richard Le Hir Répondre

    24 mai 2010

    Madame Fortin,
    Votre appel est le seul qui ait un sens en termes de l'atteinte de notre objectif.
    Richard Le Hir