Réplique de Marco Micone

"Speak White" - "Speak What"

J'invite tous les tenants de l'intégrisme littéraire et du nationalisme
ethnique à méditer longuement sur ces deux phrases de Jean-Pierre Dubé:«
Tout est reprise et élaboration sur une pensée antérieure» et « Vous faites
du tort à ce que vous croyez défendre».
Sachez que je préfère la compagnie de Jean-Marc Piotte, Pierre Nepveu,
Lise Gauvin, Jean Pierre Dubé et tous ces professeurs de littérature qui
enseignent SPEAK WHAT, en le présentant comme un texte emblématique de la
nouvelle identité québécoise, plutôt que celle de personnages anachroniques comme
Barberis-Gervais, Dostie et compagnie.


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2008

    À Xénophile !
    C'est quoi un renard ?
    Si M. Micone est renard alors je serai lion iroko-kébékois pour mieux défendre la poésie. Pas celle de M. Micone, la poésie tout court.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    27 mars 2008

    M. Dubé,
    Je n’ai jamais eu l’intention d’attaquer votre icone, que je n’ai d’ailleurs jamais vue en personne. Je suis simplement agacé par ses écrits de renard.
    Mon mémo s’en prend plutôt, et vous feignez de l’ignorer, aux académiciens dont la soutane dépasse, tout comme la férule dissimulée derrière le dos! Les Frères du Sacré-Cœur aussi, détenteurs de la force, répondaient aux récalcitrants : « Ah tu veux jouer au dur?… J’en suis capable! » Alors, quand vous cesserez d’ordonner de nous agenouiller dans le coin, je vous concèderai sans doute que cette conflagration (ce cirque du soleil) est née d’une étincelle fédérale raciste anti-Québécois.
    Vous n’apprenez pas à un xénophile que le Québec s’améliore en se métissant. On le répète à volonté. Puis, prêcher du haut de la chaire n’est pas le meilleur moyen pour démontrer les effets néfastes du multiculturalisme canadian. On ne dira jamais assez que cette pensée trudeauiste vise à ghettoïser la francité québécoise pour l’assimiler au statut des immigrations récentes et en faire disparaître toute spécificité : Nouvelle-France, 400ans! Canada, 141ans!
    Dès que nous serons maîtres chez-nous, nos mesquineries paraîtront moins suspectes, simplement humaines…

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2008

    M. Xénophile !
    Jouer au dur-de-dur, j'en suis capable.
    Jouer à M. La Pratte, je n'y tiens pas plus que vous.
    La dichotomie mou/pur-et-dur est malsaine, je préfère être fort et souple comme nos acrobates du Cirque du Soleil.
    Votre cible est la mauvaise.
    N'attaquez plus M. Micone.
    Attaquez le multiculturalisme canadian qui attaque la culture québécoise, qui se métisse depuis toujours de l'Autre, de l'Étranger.
    L'identité québécoise se diversifie encore et toujours.
    Le CAnadien d'hier est devenu Canadien français puis Québécois.
    Le Québécois d'aujourd'hui s'universalise à travers ces Québécois nés ailleurs.
    Demandez des excuses à M. Micone.
    J'insiste et persiste et continuerai de le faire ...

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    26 mars 2008

    M. Dubé,
    Inutile de donner vous-même dans la pratterie!
    Vous citez justement la ligne la plus ambiguë : « Nous sommes cent peuples venus de loin vous dire que vous n’êtes pas seuls. »…genre : De quoi vous plaignez-vous, devant nous qui avons dû tout quitter?…
    Depuis que dure cette polémique, sans que l’intéressé ne trouve utile de dissiper les doutes du « bas peuple », depuis qu’il se régale d’adorateurs en colère prêts à saigner des jointures pour l’honneur d’un maître à penser, n’avez-vous pas eu le temps de sacrer un bon coup et de varger sur quelque Québécois xénophobe?
    En ma qualité de xénophile, je dis que votre lettre pourrait bien se lire à contre-sens :
    Ce qui enlève le goût aux amis nouveaux, c’est quand nous faisons les mous, quand nous ne relevons pas la tête fièrement, quand nous nous excusons d’avoir laissé nos pieds sous les souliers des arrogants!
    Si nous admirons le talent du dramaturge, nous apprécierions qu’il profite de ce retour inopiné sur la controverse (40ième anniversaire du Speak) pour éclaircir définitivement toute équivoque. Il a cultivé la très riche rime équivoquée de style : La Rome antique et romantique…
    Ainsi, M. Dubé, vous soulageriez, de vos courbettes, ce lancinant lumbago, cause de tant d’indignation et d’importune honte. Ne quêtez pas trop l’affection de l’autre, digne Québécois, restez fier, vous vous gagnerez les meilleures amitiés.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mars 2008

    M. Gouin et xénophile !
    J'éprouve de l'indignation et de la honte à lire vos propos. J'ai le goût de sacrer et varger sur mes compatriotes. Réveillez-vous M. Gouin et xénophile ! Réveillez-vous avant de faire d'autre dommage. C'est urgent !
    Ne faites pas l'erreur de vous aliéner un poète de la trempe de M. Micone s'il vous plaît. Vous enleverez le goût aux amis nouveaux Québécois de se greffer à notre pays. M. Micone l'a fait d'une si brillante façon qu'en l'écorchant vous risquez de lui faire dire que tout son effort aura été vain. Réveillez-vous !
    M. Micone rend hommage justement à ces gens à qui l'on disait "speak white" ! Ne le comprenez-vous pas ? Il donne la perche à ce peuple qu'on a dit laissé à lui-même. " Nous sommes cent peuples venus de loin vous dire que vous n'êtes pas seul "
    Je suis un fier Québécois. Ne me poussez pas à devenir honteux de l'être. La fierté dans notre pays est déjà mince. Vous n'avez pas besoin d'un autre honteux dans la poursuite de notre aventure de pays-qui-n'est-pas-un-pays.
    Xénophile et M. Gouin, j'exige vos excuses à M. Micone. Tout de suite.
    Jean-PIerre Dubé

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2008

    Bonjour M. Micone,
    J'éprouve depuis longtemps un respect certain pour votre personne ainsi que pour votre travail.
    Mais décidément, vous dérapez de plus en plus depuis quelque temps. C'est du moins ce que je constate à la lumière de vos récentes interventions sur le site cybernéen Vigile.
    Je n'irai pas plus loin pour l'heure. Car l'auteur(e) du commentaire précédent rétorque à vos propos exactement de la manière que je me préparais à le faire moi-même à l'instant.
    Bref, vous faites du Pratte. Et au premier degré, qui plus est. On aura donc déjà vu plus édifiant sous votre plume, M. Micone. Aussi, n'est-ce là rien pour rehausser la pertinence ou la qualité de votre discours des dernières semaines. Bien au contraire.
    Bien cordialement à vous.
    D'un auteur à l'autre (en l'occurrence, l'essai plutôt que la fiction : ce qui au reste explique peut-être bien des choses ici),
    JLG

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    24 mars 2008

    Sans pouvoir prendre partie, on peut ressentir un malaise devant un grand dramaturge, expert de la parole, qui utilise pour s'expliquer un vocabulaire puéril, antipoétique:
    "Intégrisme littéraire et nationalisme ethnique", s'il est justement des mots "anachroniques", insulte même qu'il assène à ses antagonistes, appartiennent plus à un Pratte qu'à un homme de lettres.
    La poésie ne demande pas explication mais doit-elle vraiment créer provocation? Puis, s'en tenir à apprécier les obséquieux et salir ceux qui soulèvent des inquiétudes, est-ce apparenté au snobisme, au mépris de ceux qui ne nous comprennent pas?
    Nous restons encore sur notre appétit, ou bien, nous sommes près de l'indigestion...