"Le PLQ plonge dans le débat
Dans le mémoire qu'il présentera lundi, le Parti libéral du Québec propose
d'inviter les nouveaux arrivants à signer un « engagement moral »
établissant qu'ils connaissent les valeurs québécoises avant d'être admis
au Québec."
Voilà ce que je lis ce matin sur le site de RDI.
Mais quelle bande de faux-culs, ce PLQ!
Il est même ajouté en ondes cette fois qu'ils n'ont pas encore décidé de
quelles valeurs il s'agit.
Depuis St Augustin, nous savons que l'ignorance fait partie des passions
fondamentales de l'être humain (aux côtés de la haine et de l'amour), il
faut ajouter que le déni, ce mécanisme pervers articulé par Freud, s'ajoute
maintenant à la panoplie tactique de nos élus libéraux. À force de
contourner le fait français et surtout de feindre que la langue du coeur
est celle de la communication, ils finiront par se faire une hernie
cérébrale!
Nous avons le droit sinon le devoir de jouir de notre langue et de
l'aimer, (titre d'un ouvrage d'un linguiste renommé, JC Milner , l'amour de
la langue"), ceci pour nous-mêmes et nos enfants.
Nous habitons notre langue et non l'inverse, voilà pourquoi nous sommes un
peuple à part entière et fondamentalement différent en Amérique du nord.
JP Gilson
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
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1 commentaire
Jean Pierre Bouchard Répondre
10 décembre 2007La définition psychanalytique du déni selon le dictionnaire:
"Refus d'admettre une réalité perçue comme traumatisante".
Ainsi. Qu'avons nous donc à faire de politiciens libéraux arrogants et suffisants qui gouvernent avec les yeux bandés et des bouchons dans les oreilles? L'histoire du Québec si elle existe encore un peu dans nos écoles selon eux ne doit plus être
qu'un grand récit du développement social niant l'ensemble des événements et rapports conflictuels entre ses acteurs.
Il faut rappeler encore en terme de globalité que le gouvernement Charest est le pire gouvernement du Québec depuis celui de Jean Jacques Bertrand de 1968-1969. Ignorer la situation linguistique à Montréal ou "revitaliser" les infrastructures à la dernière minute par une stricte nécessité et par électoralisme. Imposer des projets gaziers absurdes qui vont étrangler le Saint Laurent ou faire semblant de gouverner en général. Risible de voir "gouverner un peu plus" ce régime depuis septembre sous prétexte que l'on puisse s'avérer être un idéaliste maladif parce qu'en fait il est "forcé" puisque étant sous la menace de l'épée de Damoclès de l'opposition majoritaire. Cette situation ne le rend pas meilleur.
Ce gouvernement d'asphyxie des consciences devra disparaître bientôt.