L'Indépendance est à portée de main

"Cessons nos luttes fratricides"

Tribune libre - 2007

À force de nous quereller entre nous, indéfectibles indépendantistes,
nous ne réalisons pas que la naissance du pays du Québec est à portée de
main et qu'il suffit de nous unir au lieu de nous disperser car "le fruit
est mûr", comme le chantait Félix Leclerc.
Est-ce le chanoine Groulx qui disait jadis "Cessons nos luttes fratricides"? Cette exhortation est plus que jamais à l'ordre du jour
alors que nous devons tous, dans un premier temps, contrôler notre vaisseau
amiral qu'est le PQ et nous mobiliser au sein du nouveau mouvement de
pression qu'est le RRQ (Réseau de résistance québécois), sorte de RIN des
années 2008.
Avec le RRQ, on revient à la base de l'action militante de révolution
nationale: manifs, contestations, désobéissance civile, éducation
populaire, tournée de conférenciers et de chansonniers engagés, etc. Il y a
du pain sur la planche, mais ce pays que nous voulons, nous l'aurons.
Le RRQ doit devenir le chien de garde du PQ et ses militants doivent
aussi travailler à l'intérieur du PQ pour y déloger arrivistes et
opportunistes.
Il y a actuellement trois petits petits partis (particules ?) et Québec
Solidaire qui risquent de vouloir diviser le vote. Mais unissons nos
forces, nom d'une pipe !
Je suis de la génération du FLQ et je réalise qu'il ne faut pas baisser
les bras, et lutter plus fort que jamais pour le pays. Et j'entends
réhabiliter le rôle très important du FLQ dans l'histoire du Québec avec un
projet de grande envergure qui sera rendu public au cours des prochains
mois.
Enfin, toutes nos forces doivent maintenant converger vers un but
unique: l'accession du Québec à son statut de pays. Arrêtons d'enculer les
mots et passons aux actes concrets et... nous vaincrons !
Pierre Schneider

auteur et poète

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En complément
Honoré Mercier
Après cette halte, vous découvrirez le monument de l'honorable Honoré Mercier du côté sud, sur l'avenue Dufferin. Honoré Mercier fut premier ministre de la province de 1887 à 1892. Ce monument a été réalisé par le sculpteur français Paul Chevré, auquel on doit plusieurs autres monuments importants dont celui de Samuel de Champlain. La statue de bronze fut dévoilée le 25 juin 1912 et une célèbre phrase de l’homme politique est gravée sur sa façade: «Cessons nos luttes fratricides, unissons-nous.»
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 décembre 2007

    L'action politique a été depuis quelques années, le parent pauvre du Parti québécois d'où le très grand intérêt d'un mouvement comme le RRQ.
    Il est rafraîchisant pour de vieux militants comme moi de passer à autre chose que d'aller ramasser du fric par les portes. On ne peut pas dire que cette activité soit des plus motivantes. Malheureusement cela a trop souvent remplacé la véritable action politique.
    le PQ pourra continuer ses activités traditionelles dont cette nécessaire quête de financement, sa lutte électorale et parlementaire.
    Je vois d'un très bon oeil l'arrivée du RRQ parce qu'il réparera l'erreur du sabordement du RIN. Il va aussi permettre à de nombreux militants désabusés de renouer avec l'action politique sur le terrain. Le 400ème de Québec nous en fournira une occasion en or.
    Le RRQ évoluera dans un cadre réduit au maximum. Comme il ne sera pas un parti politique reconnu, son financement sera plus libéral au sens large du mot. A cet effet, nous pourrons développer des modes de financements originaux moins contraigants et de toute façon, l'action politique directe ne nécessite pas des moyens financiers aussi importants que la lutte électorale.Je fais confiance au RRQ, ils ne semblent pas avoir les deux pieds dans la mème bottine. Il ne sera pas régi par les principes de la langue de bois et la rectitude politique. Il ne sera pas tenu par les règles étouffantes de la solidarité ministérielle. Il sera libre de faire en sorte que les indépendantistes reprennent le contrôle de l'agenda politique.
    Le RRQ doit faire en sorte que l'option indépendantiste soit présente dans les médias.Le RRQ doit-être partout sur le terrain. Il doit faire une promotion ainsi qu'une pédagogie active de l'indépendance du Québec. En fait, il doit s'assurer que le train péquiste ne déraille pas en cour de route.Finalement, le RRQ va combler un vide qui n'était plus occupé par le PQ.
    ''IL VA FAIRE DE L'ACTION POLITIQUE!''
    En ce qui me concerne, je préfère laisser le PQ évoluer dans la sphère électorale et parlemantaire. Le temps venu les québécois et les québécoises sauront où mettre leur X.
    En attendant, les gens du RRQ ont beaucoup de pain sur la planche.
    Joyeuses fêtes!

  • Frédéric Picard Répondre

    15 décembre 2007

    Va pour l'union des indépendantiste. Toutefois, réinvestir le PQ, là il y a un pas que je ne franchirai pas.
    En effet, j'ai tenté de m'impliquer au PQ, aux lendemains de la démission d'André Boisclair. Rapidement, on m'a demandé de quelle "idée" j'étais. J'ai répondu "pur et dur". Plus tard dans la soirée, quand j'ai entendu le candidat péquiste de mon comté conter le plan de match de football de Pauline Marois en 9 étapes, j'ai compris que mon chien était mort. Plus tard, le 18 juin, Pauline Marois déclarait officiellement qu'elle voulait gérer un Québec province. J'ai été violamment choqué de ça et je ne me suis plus impliqué au PQ depuis. Je n'ai pas encore déchiré ma carte. Le traitement réservé à votre sympathique rebellion au sein du PQ aura, sans aucun doute, une incidence sur la manière dont je traiterai mon cerf-volant.
    Va pour l'union des indépendantistes. Dans un terrain neutre. Dans les états-généraux. En effet, réinvestir le PQ serait le cautionner. Même si les sondages sont bons pour le PQ, quelquechose de plus fondamental doit être amorcé. Car même si le PQ prenait le pouvoir, nous serions encores à des années lumières de l'indépendance, aux dires mêmes de Mme Marois.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 décembre 2007

    Salutation citoyennes et citoyens,
    Je ne suis pas persuadé que les élites du PQ soient si réceptives au type d'action militante qu'envisagerait de déployer le RRQ... Mais peut-être que je me trompe... On verra bien assez vite lorsque justement le RRQ se mettra en branle...
    Entre-temps, à même la distribution de "Presse Québécoise" ici et là, je fais oeuvre de travail patriotique depuis mars 2004...
    Gilles Brassard

  • Archives de Vigile Répondre

    15 décembre 2007

    Voilà un très beau texte que celui de Pierre Schneider. Cessons nos luttes fratricides, disait Honoré Mercier. Cessons aussi d'avoir peur. J'ai adhéré il y a 2 semaines au Réseau de résistance du Québécois, tout en maintenant mes activités au sein du Mouvement Montréal français. Face à l'État colonial et assimilateur Canadian, nous devons opposer une résistance comme jamais auparavant. Cessons d'avoir peur aussi des partitionnistes de tout acabit, des francophobes et des racistes qui veulent nous voir disparaître de la carte comme l'ont été il n'y a pas si longtemps des millions de francophones de la Nouvelle-Angleterre, de l'Ouest canadien, de l'Ontario et des Maritimes. C'est ni plus ni moins qu'une guerre que nous menons contre ceux qui veulent notre fin. N'ayons pas peur et, comme le dit si bien Pierre Schneider, NOUS VAINCRONS !

  • Archives de Vigile Répondre

    15 décembre 2007

    Le Québec se cherche une solution constitutionnelle qui devrait être acceptable, assez rapidement, à environ 60 % de Québécois. Elle est écrite dans mos dictionnaires au mot CONFÉDÉRATION : Association d’États souverains qui ont délégué certaines compétences à des organes communs et SOUVERAINETÉ : Autorité suprême, pouvoir suprême reconnu à l’État qui implique l’exclusivité de sa compétence sur le territoire national et SON INDÉPENDANCE INTERNATIONALE où il n’est limité que par ses propres engagements.
    Nos ancêtres se sont fait passer une fédération centralisée « le Canada actuel » pour une confédération qui est fort différent.
    Le PQ et l’ADQ pourraient, avec leur majorité conjointe à notre assemblée nationale, s’unir pour proposer une confédération "mot qui ne fait pas trop peur" où nous aurions la double citoyenneté canadienne et québécoise, probablement avec la monnaie canadienne plus quelques services conjoints. La province de Québec deviendrait alors l’État du Québec qui collecterait tous les impôts et les taxes sur son territoire, ferait toutes ses lois et occuperait les responsabilités internationales qu’il voudrait occuper.
    L'indépendance pure avec la monnaie québécoise et tout le kit, c'est bien beau mais il n'y a pas un assez grand nombre de Québécois pour voter OUI à ça. Même à 50,4 % de OUI, ça résulterait probablement, pour les Québécois, à plein de tourments du genre que M. Chrétien voulait nous infliger en 1995 "voir ses récentes mémoires" suite à une courte victoire du OUI sans compter la partition probable de plusieurs territoires du Québec actuel comme Westmount, l'ouest défusionné de Montréal, les réserves indiennes et Inuit anglophones, l'Outaouais et la Beauce fédéralistes qui voteraient probablement à un très haut pourcentage NON à une question sur l'indépendance pure du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 décembre 2007

    Mon père m'a fait connaître la politique en m'ammenant aux réunions de Pierre Bourgault, du RIN. Après s'être sabordé le RIN est devenu le PQ et mon père, dans la région de Ste-Adèle, était dans les responsables du PQ. À l'époque les gens disaient: le PQ c'est pour les jeunes. Mon père avait à ce moment-là autour de 55 ans. Chapeau papa! J'ai aussi vécu l'époque du FLQ avec nos collabos genre Trudeau, Bourassa et les autres. Effectivement il faut cesser de se battre entre nous. C'est se tirer dans le pied. Comme vous dites, actuellement, il n'y a que le PQ dans les formations sérieuses qui prônent notre libération. Il faut brasser le cul (passez-moi l'expression) des responsables du PQ. Il faut, je pense, et surtout, non pas convaincre qui que ce soit de l'indépendance mais plutôt l'expliquer. Notre peuple, comme je le disais dans un texte ici, chez Vigile, (les Peureux)a peur de son ombre. Nos plus grands ennemis sont les nôtres, les vendus, les collabos comme Charest, notre petit roquet à Québec. Je lisais hier dans Le Devoir qu'il s'apprêtait à vendre à des intérêts privés des morceaux de territoire de chasse et de pêche, parmi les plus beaux. Bien sûr que Béchard est aussi complice, comme au mont Orford. Vous parliez du RRQ. Pourrais-je avoir plus de détails. je vous donne mon adresse internet; parivan07@videotron.ca.
    Merci, Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    15 décembre 2007

    Le PQ notre vaisseau amiral? Contrôler le PQ? Y déloger les arrivistes et les opportunistes? Je vous souhaite bonne chance. Vous serez mort et moi aussi, avant que cela ne se produise.
    JNT