Monsieur Bourgeois,
Je vais peut-être en agacer d’aucuns avec toutes mes lettres mais pour l’instant, c’est l’épistolaire qui me vient d’emblée. Je vais commencer, Monsieur Bourgeois, par vous remercier d’avoir « réveillé le monde » avec vos actions récentes autour de la Commémoration projetée de 1759. Ensuite, je vous dirai que j’ai en premier lieu écrit à la chef du parti auquel j’adhère, Mme Marois, pour lui exprimer mon étonnement et ma désapprobation devant la position prise par le PQ et Le Bloc à votre endroit. À moins qu’ils sachent à votre sujet des choses que j'ignore, je suis en désaccord avec leurs décisions.
Par ailleurs, je suis aussi décue de la vôtre, la réactionnelle. Je ne crois pas qu’elle soit plus sage. Et j’ai eu un petit sursaut d'étonnement et de dépit à vous entendre affirmer que Falardeau et vous aviez gagné presque seuls cette bataille. Je crois que cela est faux et témoigne d’un certain manque d'égard à l’endroit de tous ceux qui ont réagi de leur propre chef à l'évènement comme des autres qui vous ont soutenu et suivi dans la démarche, peu importe à quelle distance. Je crois que vous avez fait preuve de plus d’équité lorsque vous avez affirmé que le retrait de ce projet fédéraliste était une victoire du Mouvement souverainiste. C’était vrai et voilà que maintenant, les chefs souverainistes et vous, vous venez peut-être de tout foutre en l’air! La foutue bisbille est de retour, sûrement au plus grand plaisir du clan adverse. Et vous annoncez que vous agirez maintenant sans eux et eux sans vous!
Je crois que vous errez en croyant que vous pouvez faire quelque chose de bien pour le Québec sans les Québécois plus lents et tièdes à vos yeux mais indispensables à la réalisation d’un Québec indépendant qui devrait déjà annoncer et signer son futur dans la façon de faire cette indépendance. Une façon qui lui ressemble : créative, pacifique, bien affirmée et déterminée mais non pas violente. Et vous me rassurez lorsque vous affirmez que la violence ne fait pas partie de votre arsenal. Pour ma part, c’était la première fois que je choisissais de vous faire confiance et je ne l’ai pas regretté jusqu’à ces évènements. J’aime aussi depuis toujours Falardeau et je sais qu’il s’est longtemps rangé derrière le PQ, ce qui ne lui était sûrement pas facile. Je l’apprécie, bien que son niveau d’expression m’horripile souvent. Cette fois-ci, j’avoue m’être même fait la réflexion qu’après tout, il avait peut-être fait, dans les circonstances, une « sainte » colère justifiant ses « Christ, Câliss et Tabarnak » mais un certain propos que j’ai entendu hier à la radio de Radio-Canada et que je ne répeterai pas n'était pas acceptable. Ni la colère, ni la fatigue ne justifie une pareille déclaration. Je sais bien, le connaissant, que ce ne sont que des mots mais ce sont des mots de trop!
Par ailleurs, si vous faites désormais équipe avec ceux qui rejettent le PQ avec hargne et amertume, ce qui est leur droit, mon avis est que vous allez faire fausse route et devenir comme eux, ce qui n’a rien à voir avec l’agir efficace que vous privilégez. Hier, en rentrant du Conseil National du PQ, j'ai pris mes courriels et je suis ensuite venue faire un tour ici sur Vigile. Et je n’en suis pas revenue! Je suis revenue de Vigile bien sûr mais pas d’y avoir constaté que, déjà, 1, 2, 3, 4, voire 5 et + des habitués des heures moroses, dont j’ai déjà regretté le ton que je trouve hargneux, avaient déjà trempé leur plume dans le fiel pour, comme dirait Luc Archambault, faire du « PQ/rentre dedans ». L’image qui m’est venue – qu’ils me pardonnent et pardonnez-moi vous-même – c’est celles de vautours qui se pointent en masse dès que quelqu’un est étendu, blessé, à leur merci. Dans ce cas-ci, ce quelqu’un pouvant tout aussi bien être vous ou le PQ, On dirait ma foi qu’ils se réjouissent des évènements...
Pour ma part, je m’en désole car j’aurais aimé que les Partis politiques capables de rassembler la majorité souverainiste restent en harmonie avec une faction active comme la vôtre et j’avais confiance. Je ne crois pas que vous puissiez réussir quelque chose d’heureux pour notre pays sans eux. Les « rebelles de la Rivière-Ouelle en 1776 », les « patriotes de 1837/38 », les « felquistes de 1970 » , non-obstant leur part de courage et de bravoure, n’ont eu que la défaite et l’exil en partage de leurs recours à l’acte violent que le peuple d’ici n’a pas endossé. Et ils ont finalement infligé « blessures de plus dessous l’armure ». Ces sortes de soulèvement ne nous ont pas à ce jour réussi parce qu'ils ne nous ressemblent pas. C’est la raison pour laquelle je souhaite encore vous voir prendre le recul que nécessite une situation comme celle-là en ce qui vous concerne. et même chose en ce qui concerne le PQ et le Bloc. Ils n’ont pas à poser des gestes pour satisfaire Mme Verner et compagnie. Je crois que le faire, c’est cautionner cette autre sorte de violence qu’emploient leurs « stratèges » comme celle d’aller - j’espère que non – dresser les Hurons de Wendake entre eux et nous.
Monsieur Bourgeois, je vous prie sincèrement de reviser vos positions et d’entamer des étapes de reprise de dialogue avec les Partis politiques qui n’ont pas, qu’on le veuille ou non, la même sorte de marge de manœuvre que les militants de la base. Et, bien sûr, je leur demande la même chose. Et si vous avez trouvé le PQ et le Bloc lents à réagir devant l'évènement en cause, on ne peut dire que Québec solidaire, le Parti vert, le PI etc. aient parlé plus vite et plus fort! Il y avait le philosophe Alain qui disait : « De ces deux humeurs qui roulent l’une vers l’autre comme des nuages, il faut que l’une commence à sourire; et si ce n’est point vous qui commencez, vous n’êtes qu’un sot! ». Quoi qu’en pensent les amers, nous avons tous le même but, bien qu’il m’arrive d’en douter en ce qui les concerne. J’aimerais ne pas regretter d’être allé visiter votre site, d’avoir lu le Journal, projeté de m’y abonner et d’acheter quelques volumes déjà sélectionnés.
Je souhaite que nous évitions d’annuler tous les gains récents par cette bagarre désolante qui donne raison aux fédéralistes. Et il n’y a pas à chercher de coupables. Il y a à réparer les ponts brisés.
Merci de votre intelligence,
Nicole Hébert
L'affaire du Québécois
Lettre ouverte à Patrick Bourgeois
L'affaire Bourgeois-Le Québécois
Nicole Hébert88 articles
Péquiste. * Car on ne m’a pas démontré qu’il y avait d’autres avenues
pratiquables.
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28 commentaires
Bertrand Lefebvre Répondre
28 février 2009Chère Madame, je salut votre humilité, et votre lucidité.
Il n’y a pas si longtemps, j’endossé totalement les propos du Parti Indépendantiste, au point de me présenter aux dernières élections dans Masson sous leur bannière.
Je vous rejoins sur le fait que toutes ces formations ont un objectif nobles, mais j’ose espérer qu’ils ne performent pas que pour arriver les premier au sommet.
Il est certains que l’indépendance va se faire, mais ne perdons jamais de vue que ce sera avant tout le choix d’un Peuple.
Je pense que le fait d’avoir plusieurs partis dans l’arène n’est peut être pas un problème en soit, mais il serait surement plus payant d’arrêter de penser que c’est notre solution la meilleur pour nous donner l’indépendance.
En ce qui me concerne, le fait que je sois de tels ou tels partis n’est à mon avis pas très important car nous défendons la même cause.
La ou nous avons beaucoup de travail à faire, c’est d’arriver à accepter que si nous voulons gagner cette ultime bataille, il va falloir reconnaître que seul nous ne sommes rien, alors qu’en fusionnant nous serions tellement plus puissant.
Pour terminer, et je suis encore de votre avis, il est vraiment temps de réparer les ponts brisés, nous sommes dans un climat économique difficile certes, mais très favorable à mon humble d’avis pour réussir sous peu ce changement de cap que le Québec attend depuis si longtemps.
Respectueusement
Bertrand Lefebvre
lefebvrebert@hotmail.com
Archives de Vigile Répondre
24 février 2009@ Roger Bertrand
Vous dites :
« Ce n’est pas seulement une affaire du Parti Québécois monsieur Archambault. »
Bien sûr, c'est que je répondais à votre interpellation du PQ. Bien sûr cette situation de blocage de l'Assemblée nationale s'impose à tous les partis, à toute notre députation, à tout le peuple.
« Si l’Assemblée nationale ne réussi pas... Qui donc va réussir ? »
C'est la volonté du peuple souverain qui peut parvenir à renverser l'ordre politique imposé d'autorité. C'est l'opinion publique donc. Pas étonnant que l'on mette tant d'effort pour fabriquer une opinion publique favorable à l'État du Canada. Mais c'est peine perdue, le Canada ne passe pas. Les canadianisateurs en sont réduits à se rabattre sur le dénigrement des souverainistes, réduits à sans cesse devoir tendre organiser des traquenards pour les faire trébucher. Tout ce qu'ils obtiennent au mieux c'est le ralentissement de la progression de l'appui à l'État souverain du Québec, à limiter la progression de l'opposition au Canada unilatéral qui ne passe toujours pas.
Cette opinion publique malgré leur gigantesques moyens, était opposée à la programmation de la CCBN. C'est le tollé qui les a obligés à reculer.
Pour ce qui est du rapatriement de la CCBN, de sa juridiction et de ses territoires sous l'Autorité de l'Assemblée nationale, ce sera la même chose. Si l'opinion publique est en faveur, les canadianisateurs devront reculer. Ce sera une bataille médiatique. Les commentateurs ne prennent pas de risques, ils disent que c'est un combat perdu d'avance... Qui aurait dit il y a trois semaines que la CCBN serait obligée de retraiter ?
Les souverainistes peuvent gagner à nouveau. La bataille est engagée. Reste à faire front pour la mener. Nous avons tout le temps pour nous y préparer avant l'été...
Archives de Vigile Répondre
24 février 2009@ Denis Julien
Vous appuyez le RRQ. Vous appuyez la véhémence de Patrick Bourgeois. Tous les souverainistes appuie cette véhémence. Dans la mouvance souverainiste plusieurs partis politiques, organisations, groupes, collectifs et personnes ont chacun leur rôle à jouer. Chaque entité complète l'autre. Une grande et lourde organisation ne pourra se comporter comme une petite et légère brigade. Dans une manoeuvre chacune en appui à l'autre fera son travail et participera aux efforts des autres. Les lourdes lignes de défense, ou colonne d'attaques à pied auront besoin de la mobilité de la cavalerie et vice versa.
La violence et les menaces de violence
Il n'existe pas au Québec les conditions de la lutte armée. Nous l'avons compris lors de la Conquête, après la défaite des Patriotes, pendant la crise d'Octobre. Cependant toutes et tous sont séduit par cette éventualité qui n'est pas à l'ordre du jour puisque les conditions sont toujours les mêmes, elles ne sont pas au rendez-vous. Cependant, d'aucuns font comme si elles existaient, c'est la séduction de la violence. D'aucuns pensent ont pensé que de tirer des roches et des bouteilles serait la meilleure façon de répliquer à la provocation canadianisatrice de la CCBN. C'est une erreur. Une grave erreur. M. Bourgeois n'a pas corrigé cette erreur comme l'a fait René Lévesque en 1970 quand il a dénoncé les actes violent du FLQ, c'est ce qu'il fallait faire car il prévoyait la suite. Associer le mouvement souverainiste à la mouvance terroriste. Ce qui ne saurait être le cas car le mouvement souverainiste est une lutte démocratique pour l'émancipation du peuple souverain du Québec enfermé dans un État du Canada qui s'impose d'autorité depuis que s'est imposé de force la Conquête britannique. Il a dû ramer très fort pour contrer cette tentative d'amalgame qui a fait très mal au mouvement souverainiste.
M. Bourgeois lui, a joué plutôt le jeu des canadianisateurs qui ne demandent que ça, à nouveau associer le mouvement souverainiste à la violence. En fait, toute la provocatrice présentation du programme de la CCBN, poignée de mais jovialiste falsificatrice à l'appui, n'avait pour but que de provoquer des turbulences violentes pour amalgamer la mouvance souverainistes au sectarisme, avec en prime à la violence, si tout se passait bien. M. Bourgeois s'est maintenu loin de cette invite pendant toute la bataille ou presque... c'est tout à son honneur, il a su affirmer que son mouvement ne prônait pas la violence. Sauf quand il a cru bon faire mention des risques de dérapages. Il n'avait pas besoin de le faire, la bataille était gagné en raison du tollé général. C'est celui-là qui a fait reculé la CCBN.
Il a pourtant voulu donner une dernière raison à la CCBN pour reculer, il a fait état de menace de violence. Si cela était vrai, s'il y avait réelle menace. S'il croyait qu'il fallait en parler, pourquoi ne pas avoir dit qu'il y était opposé, qu'il mettrait tout son poids politique pour s'y opposer, en déclarant énergiquement qu'il y était opposé, que ce n'était pas là chose utile, et qu'il avait confiance d'être en mesure de faire en sorte que ce ne serait pas le fait des souverainistes, car il est solidaire du mouvement souverainiste opposé à la violence. Comme l'a fait René Lévesque.
Révolutionnaire !? Qu'est-ce à dire ? Est-il question de couper des têtes, de prendre la bastille, de violence ? Si ce n'est pas le cas, pourquoi ce mot ? Parce qu'il est séduisant, parce qu'il évoque une romantique violence du peuple ?
Il nous faut faire la distinction claire entre véhémence, violence et menaces de violence. Parce que le moindre faux pas nous fera tomber dans les guet-apens canadianisateur qui tentera par tous les moyens de faire passer le mouvement souverainiste pour sectaire et violent, et surtout tentera de diviser nos forces. Comme le fait André Pratte aujourd'hui en félicitant madame Marois. Il s'assure de bien inviter les véhéments à lui jeter la pierre.
Or, madame Marois ne fait que ce que René Lévesque a fait, elle trace la limite entre véhémence et violence. Une limite qu'a franchi Patrick Bourgeois quand il dit qu'il se réjouirait de l'incendie d'une une radio-poubelle et des agressions physique afférentes. Il a manqué de jugement en laissant planer la menace de violence au 250e, sans dans le même souffle les dénoncer. Il fait encore le jeux des canadianisateurs en disant refuser de se rétracter alors qu'il le fait.
Faire des erreurs n'est pas le problème. Mais refuser d'admettre qui a joué sur la séduction de la violence c'est autre chose. Il se rétracte mais dit qu'il ne le fait pas pour mieux abonder dans la division de nos forces. Alors que de Pauline Marois à Patrick Bourgeois, nous devrions toutes et tous dénoncer toute tentative d'assimiler le mouvement souverainiste au sectarisme et à la violence. Cela pour pouvoir être véhément sans tomber dans le traquenard des canadianisateurs.
Il est encore temps de le faire...
Madame Marois et l'héritière de René Lévesque elle trace la limite à ne pas franchir entre véhémence et séduction de la violence. M. Bourgeois qui prône une lutte véhémente et pacifiste devrait suivre les traces de René Lévesque à cet égard s'il désire être l'héritier de son charisme et de sa véhémence pacifiste. Il ne l'a pas fait, mais il a toutes les chances de rectifier le tir. Espérons qu'il saura le faire et participer à l'unité et l'union du peuple souverain du Québec. Chaque entité jouant son rôle, toutes véhémences confondues, parce que tous et chacun auront endosser le fait de ne pas tomber dans la séduction romantique de la violence qui n'a pas lieu d'être et qui au mieux ne fait que donner de faux prétexte pour nous enfoncer.
Heureusement il n'y a pas eu de blessé ni mort d'homme cette fois. Et, il faut tout faire pour que ça n'arrive pas. Cependant les canadianisateurs n'en n'ont plus besoin, seule l'évocation suffit, c'est cette erreur politique qu'a commise M. Bourgeois en évoquant tout à fait inutilement une menace de violence qu'il aurait pu facilement contrôler en la dénonçant. Il ne l'a pas fait... Pourquoi ? Parce que déjà il avait franchi la ligne, parce que déjà il n'a pas compris ce qu'avait compris René Lévesque... On je joue pas à l'agace pissette avec la violence... La séduction de la violence est contreproductive, inutile, dangereuse et aucune œillade ne doit être tolérée.
Vivement que M. Bourgeois suive les traces de René Lévesque, de Pierre Bourgault, de Michel Chartrand.
Robert Bertrand Répondre
24 février 2009Ce n'est pas seulement une affaire du Parti Québécois monsieur Archambault.
C'est l'Assemblée nationale composée des Libéraux, du Parti Québécois, de l'ADQ et de Québec solidaire. Un vote unanime, l'Assemblée nationale n'arrive pas à faire fléchir l'autre Gouvernement.
Ce n'est pas la première fois. Un vote unanime de l'Assemblée nationale n'a pas empêché le rapatriement de la constitution.
Les citoyens et citoyennes du Québec, par la voie démocratique par excellence de son Assemblée nationale ne sont pas écoutés, ne sont pas entendus, en d'autres lieus. Un vote unanime n'a aucune valeur alors que cette Assemblée défend des options démocratiques, les plus fondamentales.
Jean Lesage savait parler de l'État du Québec et il était écouté sous l'autre scène. Il savait affirmer l'État. Il savait que la population était très majoritairement derrière les positions qu'il défendait. Maître chez nous !
Présentement, qui parle pour le Québec tout entier ? Un vote unanime de l'Assemblée nationale devrait manifestement être entendu et compris, n'est-ce pas ? Mais il ne l'est pas ! Personne ne répète : Maîtres chez nous ! On n'est pas maître dans notre cabane !
Jean Charest, tout seul, dit que l'affaire des Plaines, ça regarde le Fédéral. Même si ça dérange le bon ordre au Québec. C'est l'affaire du Fédéral. Il sait faire mettre à l'ordre tous ses députés, son caucus, son groupe. Mais il ne peut contraindre une petite organisation qui veut amener des soldats d'une autre époque pour faire un spectacle.
Madame Marois sait contrôler son monde à l'intérieur de son groupe. Elle sait, quoi qu'elle aurait pu dire, elle sait qu'elle ne pouvait arrêter une petite organisation des Plaines de faire ce qu'elle veut sur le territoire du Québec. Est-ce qu'on est en territoire du Québec ? Même une partie de la colline appartient à l'autre gouvernement. Ils ont essayé de faire comprendre à l'autre gouvernement de rétrocéder une partie de la colline parlementaire de Québec... et jusqu'à présent, ils n'ont pas réussi. Si l'Assemblée nationale ne réussi pas... Qui donc va réussir ?
Mais pour cracher sur les nôtres, sur un petit groupe de Québécois qui fait le travail qu'eux ne veulent pas faire, ne peuvent pas faire... là ils ont la gueule ouverte avec la contribution de tous les médias aussi moribonds les uns que les autres. Ces médias du Québec reçoivent pourtant des sommes d'argent pour de la publicité venant du Québec en conséquence de tous les Québécois et Québécoises.
Ces médias contrôlent qui va venir sur leurs ondes, qui va être publié dans les journaux, qui va paraître à leur télévision. Ils ont le monopole. Tout ce beau monde se parle entre eux, ils s'invitent mutuellement, établissent des contrats de collaborations entre les divers médias. Mais, l'Assemblée nationale du Québec ne réussi pas et cela ne fait pas scandale, cela ne fait pas les manchettes, cela les éditorialistes collaborateurs de l'autre système abrillent toutes les conspirations de domination du Québec. Que reste-t-il ?
Oui, Monsieur Archambault, on peut bien parler de ce qui pourra se faire par la suite, avoir nos beaux discours démocratiques. Vous montrez des cheminements qui pourront se faire pour l'avenir. J'en suis. Mais là, il y a un bris fondamental de représentation démocratique, ici et maintenant. Et c'est ce qu'il nous faut comprendre tous, tant que nous sommes.
Ce qui m'apparaît le plus important, c'est de faire comprendre que nous sommes dans une situation sans issue.
Nos êtres politiques, une fois élus, sont dans leurs bulles et fonctionnent en s'imaginant que le peuple est avec eux dans toutes leurs activités. Si c'était vrai, ce qui arrive n'arriverait pas.
Cela me semble important de bien connaître l'état de la situation actuelle. La bien décrire, la bien comprendre et voir, ensemble, élus et citoyens, ce qui doit être fait.
Nos élus sont divisés et notre peuple est divisé. Il faut un consensus pour poursuivre. Pour réaliser un consensus, il faut parler, s'entendre, se comprendre, se lire, dialoguer et poser des gestes démocratiques qui comptent.
Cela prend un chef de file. Vous le voyez à l'horizon ?
Internet nous permet de se parler, de s'écrire. Il y a des façons de faire que nos élus n'osent pas et ne veulent pas encore utiliser. Obama en a fait la démonstration. Il peut aller sur toutes les scènes maintenant parce qu'il sait qu'il y a tout un auditoire réel et virtuel qui est à son écoute.
Tout peut changer si on se donne les moyens d'assumer ses responsabilités.
Robert Bertrand, rédacteur,
Québec un Pays
Nicole Hébert Répondre
24 février 2009Je remercie tous ceux qui ont participé à cet échange. Ma seule surprise et, oui, ma déception, est que M.Bourgeois n'aie pas cru bon de le faire! Il me semble que cela aurait été souhaitable en raison du nombre de réactions et du fait qu'il ait répondu à un autre propos. Je n'avais pourtant pas, il me semble, un discours qui le confrontait. Peut-être cela viendra-t-il? Chez-moi, on disait "Toute lettre mérite réponse".
Archives de Vigile Répondre
24 février 2009René Lévesque tenait des propos très durs envers les fédéraux.À plusieurs reprises il a eu des déclarations exactement semblables à ceux de Patrick Bourgeois et même pires, concernant les risques de dérapage et de violence si les fédéraux se comportaient avec mépris et arrogance envers le peuple québécois.Il était ferme dans ses propos.Combien de fois a-t-il parler de situations explosives dans le dossier linguistique et dans beaucoup d'autres situations dans lesquelles, le gouvernement fédéral était impliqué.
La différence avec ces années où Lévesque dirigeait le PQ et qu'il ne faisait pas dans les fleurs du tapis. La différence, c'est que les accusations d'insitation à la violence proviennent du clan souverainiste. Marois tire dans le dos de sa propre famille politique, c'est cela la différence!Durant les années ''70'' ce sont les fédéraux qui accusaient les péquistes de terroristes, de communistes et de felquistes.Qui ne se souvient pas du porte-à-porte de ces années où il nous fallait beaucoup de courage pour affronter la hargne de certains fédéralistes enragés comme Pierre Roy, ce grossier personnage qui se pointa à la conférence de la CCBN la semaine dernière afin de traiter les jeunes du RRQ de crottés, de pouilleux et de bs? Moi je m'en souviens!
Qu'a dit Patrick Bourgeois? Rien d'autres que la décision de la CCBN d'aller de l'avant dans son projet risquait de créer une situation semblable à un deuxième samedi de la matraque.Ca c'est de l'insitation à la violence? Corrigez-moi quelqu'un si j'ai tort!
Les québécois ont développé une histoire d'amour avec Monsieur Lévesque parce qu'il était franc et direct et honnête. Qu'il ne versait pas dans la langue de bois et la rectitude politique. Ses adversaires savaient à qui ils avaient affaire.Les fédéraux d'aujourd'hui sont encore plus aguerris que ceux des années ''70'' Il y a eu depuis, le référendum volé, les commandites, des dizaines d'intrusions dans les champs de compétence du Québec, le charcuttage de la loi 101, le 400ème de Québec. Je puis vous assurer que eux, ils ne jouent pas à la mère! Ils sont sérieux!Ils ont tous les médias avec eux, ils ont la GRC et l'armée.Ce ne sont pas des amateurs croyez-moi?
Je regrette de le répéter mais madame Marois score dans ses propres buts et ne mènera jamais le Québec à la souveraineté. L'option souverainiste est une option forte, révolutionnaire et doit être portée par un messager qui est de la même trempe. Je ne pense pas que madame Marois soit cette personne.
Archives de Vigile Répondre
23 février 2009@ M. Robert Bertrand
Vous dites
L'explication à cela est simple, et ce n'est pas ce que vous dites, me semble-t-il, ce n'est pas parce que le PQ est un impuissant, c'est parce qu'il est impuissant, nuance. Il l'est parce que l'Assemblée nationale n'émane pas nommément du peuple démocratique et souverain, mais bien parce qu'elle est subsidiaire à l'État fédéral et émane de cet État fédéral illégitime et invalide du Canada qui s'impose d'autorité depuis que la Conquête a imposé de force un État qui n'a jamais nommément émané du peuple démocratique et souverain du Québec, né, distinct du peuple de France et de tout autre le 13 septembre 1759.
Aussi, l'Assemblée nationale est aussi illégitime et invalide que ne l'est l'État qui la subordonne et qui donc, ne peut légalement ne pas tenir compte de ses décisions.
Le problème, c'est que le souverainisme historique a subordonné le plein exercice de la souveraineté du peuple à la fondation de l'État du peuple souverain du Québec. Ce souverainisme historique étatique subordonne la souveraineté du peuple à cette seule accession à la souveraineté de l'État, tout en ne s'assurant pas d'invalider l'État du Canada qui lui, ne s'est jamais nommément soumis aux voix du peuple démocratique et souverain. Ainsi, le souverainisme étatique historique accepte que le processus de validation des États prétendant gouverner à bon droit le peuple démocratique et souverain du Québec soit asymétrique. D'un côté, le Canada peut s'imposer d'autorité sans au préalable s'en remettre aux voix du peuple, et de l'autre, il s'oblige lui, à ne se fonder que sur les voix du peuple. D'aucuns disent qu'il faut faire comme le Canada et se contenter de la décision majoritaire de la députation du Québec pour fonder l'État souverain, mais ce serait faire ce que l'on dénonce. Pas très logique.
Par contre la logique elle peut être utile dans la mesure où l'on se retourne et où on l'applique à tous les États prétendants obtenir l'aval du peuple démocratique et souverain, pour peu que l'on veuille se prétendre un État démocratique.
Ma contribution au titre suivant peut mieux expliquer la donne, sous cet éclairage nouveau.
Il s'agit en somme de non plus quémander, mais bien de commander.
En rétablissant la hiérarchie de la ligne de commandement comme il se doit. L'État ne fonde pas le peuple, ce sont les peuples souverains qui fondent l'État démocratique du peuple souverain.
Or, nous vivons sous les auspices d'un État monarchiste. Ne reste qu'à appeler le peuple démocratique et souverain du Québec à se déclarer le seul, unique et valide fondateur d'un État démocratique qui exige désormais que tous les États quels qu'ils soient, doivent pour être valides et légitimes, soumettre à sa directe et référendaire approbation l'Acte qui les fonde, les constitue et les gouverne, pour être considéré par lui valides et légitimes.
Ainsi, le Canada ne peut plus se prétendre valide et légitime s'il ne soumet pas aux voix du peuple une Constitution qui soit nommément approuvée par le peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec. Ce qui change la donne.
Ainsi, il n'est plus question de quémander au Canada une reconnaissance, ou un partage des pouvoirs conforme à nos attentes, il n'est plus question d'endurer comme si de rien n’était un statu quo de blocage qui nous enferme dans une prison canadienne qui n'a qu'à bousiller la fondation de l'État souverain du Québec pour s'imposer d'autorité indéfiniment. Facile dans ce contexte de proférer des menaces de représailles économiques, politiques, sociétales, cultuelles, historiques, linguistiques et commanditaires. Par contre, référendairement sommé pour se valider devant les Nations unies de ce monde, ce sera à nous de n'avoir qu'à bousiller ses chances de se voir entériné par le peuple souverain du Québec, réciprocité oblige.
Dans cette mouvance, il n'est plus question de séparation, car on ne peut séparer qu'un tout uni. Ce qui n'est plus le cas dans le contexte d'un État du Canada répudié ou invalidé par le peuple démocratique et souverain du Québec. Dans ce cas, nous aurons dit OUI à ce que nous sommes... un peuple démocratique et souverain qui non plus quémande sa reconnaissance, mais commande à l'État de lui soumettre une Constitution qui lui agrée et qu'il puisse reconnaître comme sienne. Non pas l'inverse, un État qui considère sien un peuple qui n'a plus qu'à quémander sa pitance et piteuse reconnaissance.
Cette rénovation du souverainisme fondé non plus sur l'État toujours souverainement à distance, mais fondé sur le peuple souverain rétablit le principe qui veut que ce soit non pas l'État qui fonde le peuple, mais plutôt le contraire, c'est le peuple qui fonde l'État.
Les États passent, les peuples restent...
Archives de Vigile Répondre
23 février 2009Intéressante cette contribution de M. J. Binette, dont ce passage...
Je dirais qu'il a en partie raison. OUI, le PQ et sa prise de position discutable concernant la suspension de ses achats publicitaires dans le Journal Le Québécois, a provoqué un tollé, et ici, une discussion. Il est en partie responsable de ce débat qui me semble tout sauf inutile et vain. Il faut donc saluer le fait que le PQ provoque bel et bien un débat qui nous mobilise.
Cela dit, il ne peut en revendiquer tout le crédit, car, le mérite en revient aussi aux canadianisateurs qui ont tendu aux véhéments un guet-apens afin de les isoler des Québécois pacifistes en faisant croire que l'annulation annoncée par la CCBN était due aux menaces de violence, ce qui bien sûr n'est pas le cas. Cela, par le biais de leurs entités véhémentes que les forces canadianisatrices savent bien utiliser ( dont radio-poubelles qu'ils ont su mettre au pas en les encadrant mieux afin qu'elles puissent renaître après que l'on ait pu enfin abattre celles qui étaient allé beaucoup trop loin )
Le mérite aussi en revient aux outrances de nos forces véhémentes qui ont donné maladroitement prise à cette surenchère médiatique habilement instrumentalisée. Cela est d'autant plus maladroit, que ces maladresses n'étaient nullement nécessaires ou utiles. En effet, à moins de valider les fausses prétentions de la CCBN, ce ne sont pas ces supposées menaces de violence qui ont fait reculer les autorités activistes canadianisatrices, mais bien le tollé général tout ce qu'il y avait de pacifiste.
Mais ce qu'il y a de bon, c'est qu'il n'y a pas eu de blessé ni de mort... Imaginez si c'était le cas... Nous en serions à reculer de 40 ans, pour revivre la psychose d'octobre 1970. Remercions donc les canadianisateurs de nous permettre de couper court avec la séduction romantique de l'action politique armée, ou violente.
Car, c'est bien de cela qu'il est question. Une certaine véhémence bienvenue doit clairement et solennellement refuser de flirter avec la violence et la lutte armée. Cela n'a pas été le cas. M. Bourgeois a franchi la mince ligne qui sépare la véhémence de la violence. Il l'a fait à l'époque où le RRQ n'était qu'un groupuscule sans audience, mais cela compte... on ne peut passer cela sous silence maintenant que ce flirt a été largement diffusé. Cela est connu de toutes et tous.
M. Bourgeois tente de minimiser l'affaire et de sophistiquement affirmer qu'il n'y a pas faute puisqu'il que d'autres ont été aussi menaçant ou violent. C'est son droit. Mais cela nous fait rater une occasion de faire ce qu'il dit vouloir faire par ailleurs, affirmer que notre action souverainiste doit être exemplairement pacifiste, non-violente, et gracieuse. Véhémente, mais pas disgracieuse, menaçante ou violente.
M. Bourgeois est le seul qui puisse nous faire passer de la séduction à la répulsion de ces errances délétères, improductives et disgracieuses. Car, en franchissant cette mince ligne le fait ensuite d'affirmer qu'il s'agit là d'une maladresse, voire d'une erreur, cela permet à celles et ceux qui l'appuie et qui seraient tenté par pareille séduction, de comprendre où se situe la limite à ne pas franchir. Cet exemple serait salutaire.
C'est, je pense, ce qui se discute ici.
Malheureusement, M. Bourgeois pense pouvoir s'en sortir en restant flou à cet égard. Cela me semble être une autre maladresse. Une grande adresse au contraire permettrait de nous sortir à la fois de ce à quoi nous a acculés cette manoeuvre canadianisatrice fort habile dans laquelle nous sommes tombés tous autant que nous sommes, et à la fois nous permettrait de régler pour de bon la question de la tentation romantique liée au flirt séduisant de la lutte armée ou de la menace de violence.
Mais rien n'est perdu... la présente discussion peut me semble-t-il contribuer à la résolution de la question de manière à pouvoir créer l'union de nos forces souverainistes, véhémence comprise, parce qu'elle aura été bien comprise, par tout un chacun, cela grâce entre autres à M. Bourgeois. En espérant qu'il saura être à la hauteur des attentes qu'il a suscitées, à savoir, le retour de la véhémence pacifiste et démocratique. Ce qui ne me semble pas actuellement le cas. Ce qu'il dit par ailleurs vouloir et avoir toujours voulu prôner et faire. Sa bourde reliée à l'incendie d'une radio-poubelle contredit ces assertions. Minimiser la chose n'arrange rien. Ne reste donc qu'à dissiper le malentendu pour qu'il soit bien compris par tous les Québécois et toutes les Québécoises.
Bravo à Madame Hébert pour sa présente contribution et ses efforts de réconciliation qui me semblent fort prometteurs.
Archives de Vigile Répondre
23 février 2009Madame Hébert,
Rare que j'écris sur Vigile. Comme l'écrivait un lecteur, certains vous donnent tort, d'autres raison. On peut avoir des avis divergents sur la question. Mais un fait important demeure...pourquoi y-a-t-il ce débat alors que les assimilationnistes ont reculé? Alors que nous venions d'avoir raison et victoire. Pourquoi? Ce n'est pas M. Bourgeois, vous-même ou moi qui avons mené rupture: c'est bel et bien le PQ. Tout ce débat n'aurait pas lieu si le PQ n'avait pas décidé de "larguer" le Québécois. Il l'a fait sciemment à un moment où il n'était absolument pas obligé de le faire. Le PQ aurait pris cette décision en catimini, dans 6 mois ou par étape...(un domaine qu'il connaît bien), que ni les médias, ni nous, ni personne n'en aurions parlé (ou si peu!!!). Qui a tort, qui a raison sur les activités du PQ et des "braillards"? Les avis divergent, mais j'espère que vous conviendrez que le responsable de la crise(!) actuelle qui nous fait mal est le PQ.
J. Binette
Robert Bertrand Répondre
23 février 2009Félicitations à vous Madame Hébert,
Votre intervention première a permis de déclencher un dialogue qui n'existe pas avec le Parti Québécois. Donc, c'est entre les partisans du Pays du Québec qu'il nous faut se parler et trouver une direction qui pourra faire le plus grand concensus possible pour l'assumer soi-même le Pays et le faire accepter par les autres.
Un point sur lequel tout le monde ne veut pas se l'avouer mais qui est essentiel de bien saisir. Cela a rapport avec notre Assemblée nationale du Québec. Je mets en évidence ce qui devrait pratiquement nous assommer tous. On ne veut pas en parler parce que c'est trop gros !
Je le dis à vous Madame, mais je le dis à tous ceux qui veulent bien lire les propos tenus dans cette séquence.
Même des lois votées à l'unanimité de l'Assemblée nationale auraient-elles gagnées cette bataille ?
Des paroles ! Des paroles ! Et encore des PAROLES !
Qu'elles sont les conséquences que vous avez offertes suite aux votes à l'unanimité de l'Assemblée nationale depuis que vous en faites des votes à l'unanimité ?
AUCUNE. RIEN. NIET.
N'est-ce pas que l'on est rendu plus loin. N'est-ce pas l'intention des propos que l'on tient ici, d'aller plus loin ?
Si l'Assemblée nationale des 125 éluEs ne réussi pas à faire changer les questions qui nous intéressent, qui donc pourra le faire ?
L'ADQ, le PQ, le PI, le PV, Québec solidaire mis ensemble avec le PLQ... ça ne réussi pas !
N'y a-t-il pas un défaut en quelque part ?
Nous tous qui travaillons, à notre échelle, pour le PAYS DU QUÉBEC, travaillons-nous dans le vide absolu ?
L'Assemblée nationale des 125 éluEs n'obtient pas les changements aux petites lois et on voudrait faire passer une LOI déclarant l'Indépendance ?
Faites-moi signe si vous avez une solution.
La seule solution, c'est le RÉFÉRENDUM a bonne majorité idéalement. Au moins, un référendum gagnant.
Est-on sur le bon chemin pour y arriver ?
Robert Bertrand, rédacteur,
Québec un Pays
Archives de Vigile Répondre
23 février 2009A Madame Hébert,
Vous êtes indépendantiste. Bravo! c'est clair pour vous et sans doute pour moi.
Malheureusement, vous militez dans un parti qui ne l'est pas. Mais c'est votre droit. Comme il y a des indépendantistes au Parti libéral et à l'Action démocratique.
Faites honnêtement L'histoire du pq et vous découvrirez que le Parti de Lévesque n'est pas indépendantiste. Voulez-vous que je vous envoie certains textes du Bloc et du PQ pour le prouver?
Je ne suis pas le seul à penser ainsi.Décortiquez le vote péquiste de la dernière élection. Et vous aurez votre réponse.
Nestor Turcotte
Nicole Hébert Répondre
23 février 2009@ M. Nestor Turcotte
Désolée, M. Turcotte, la "Madame sans nom" dans quelques messages, c'est moi. Donc, les précédents messages non-signés qui répondent à des intervenants, je les revendique.
Quant à votre 2e message, je vous réponds simplement que je ne partage pas votre avis. Je suis une indépendantiste et il n'y a que moi qui puisse le savoir. Je ne vous reproche absolument pas vos options. Si vous croyez aller plus vite et plus sûrement par un autre chemin, c'est votre droit mais je ne comprends toujours pas pourquoi s'en prendre à un autre véhicule.
Archives de Vigile Répondre
23 février 2009A la madame sans nom,
S'il y a des militants qui sont partis ailleurs, oeuvrer dans d'autres partis que le vôtre, c'est qu'il ont fait un constat: le pq dans lequel vous êtes ne peut satisfaire leur militantisme de un, et de deux, ils croient, tout comme moi, que ce parti ne fera jamais l'indépendance du Québec.
La raison est simple? C'est que le parti dans lequel vous oeuvrez sans doute avec sincérité et dévouement, n'est pas un pas un parti indépendantiste. J'en ai fait la démonstration antérieurement. Lisez mes textes. Et je suis toujours disponible pour débattre de la question, documents en mains.
Les indépendantistes ne sont pas divisés,comme vous semblez le croire. Ils cherchent à se regrouper dans un parti qui l'est. Et comme le pq ne l'est pas, ils se regroupent autrement et ailleurs.
Le pq est confédéraliste. Si cela vous satisfait, tant mieux. Pour des milliers d'autres, cela ne peut les combler. Ils vont ailleurs. Je suis trop avancé en âge sans doute pour les accompagner. Mais je loue leur tenacité.
Nestor Turcotte
Archives de Vigile Répondre
23 février 2009Si j'étais Bourgeois voici ce que je ferais. Je me trouverais des traducteurs. Des gens capables de passer à travers toute la presse ethnique, fort importante à Montréal. Le gouvernement Charest et Harper s'annoncent à pleine page dans ces journaux. Qu'on trouve les passages les plus juteux. Dans la presse arabe par exemple on doit être très violents contre Israel. Dans la presse tibétaine, on doit être très violent contre la Chine. Etc. Vous faites traduire les meilleurs morceaux et vous envoyez à un journaliste sympatique.
Archives de Vigile Répondre
23 février 2009@ Messieurs Le sieur et Turcotte,
Je me fais plaisir de suivre le fil de ces réactions car je suis collée chez-moi depuis hier avec un "rhube" carabiné!
Monsieur Turcotte, ne répétez-vous pas l'interprétation que faisait Radio-Canada ce matin - Jean Dussault si je ne m'abuse - des propos de Jonathan Valois sur les constats de leur tournée des Trois Mousquetaires, dans les années 90? Je me méfie des interprétations de Radio-Canada. Je préfèrerais entendre directement là-dessus le nouveau président du Parti. "Même constat" dites-vous, ": les jeunes ne sont plus dans ce bateau. Ils voguent ailleurs. Leur pays à faire, c’est le monde à changer." Je crois que l'un n'empêche pas l'autre! Et pour ma part, j'ai autour de moi - proches - de beaux jeunes qui mettent tous leurs efforts à poursuivre l'objectif et ils le transmettront à mes petits-enfants! Ce dont je me chargerai aussi aussi longtemps que possible! Et j'en vois ailleurs! Quant aux jeunes qui s'en balancent, nous avons à les rejoindre sans nous lasser. Permettez-moi aussi de croire que les évènements autour de la question des Plaines (et ce qui en découlera) mettront peut-être la puce à l'oreille de certains jeunes. Que voulez-vous, nous ne leur racontons plus notre Histoire, alors... Commençons par nous réveiller nous-mêmes!
Monsieur Le Sieur, vous dites: "ne vous viendrait-il pas à l’idée que cette situation" - le désabusement des indépendantistes - "à été créée par l’attitude des dirigeants du PQ ? À mon avis, on ne peut pas reprocher aux autres la manière de combattre si l’on ne prend pas soi-même l’initiative du combat ce qui permettrait de le contrôler et de lui donner le ton qui nous semble le plus adéquat."
Je suis d'accord avec vous mais pour moi, cela joue dans les deux sens! C'est vrai pour les chefs du PQ en partie et c'est vrai pour les militants du PQ en partie et c'est vrai pour ceux qui choisissent de lutter avec d'autres partis mais dont les efforts semblent concentrés à faire la lutte au PQ! Pourquoi donc? N'ont-ils autre chose à faire?
Archives de Vigile Répondre
23 février 2009Madame,
J'ai lu et relu votre texte. Comme ceux qui vous donnent réponse. Certains vous donnent raison. D'autres moins. D'autres pas. On n'en sort pas...
Celui qui est devenu président du PQ en fin de semaine est un des trois mousquetaires qui, après avoir fait une tournée du Québec en 2004, arrivait à la conclusion que la souveraineté n'intéressait plus les jeunes.
J'ai fait la même vérification dernièrement auprès de dizaines de jeunes qui fréquentent les universités et les collèges et dont les parents sont (ou étaient) de fervents indépendantistes. Même constat: les jeunes ne sont plus dans ce bateau. Ils voguent ailleurs. Leur pays à faire, c'est le monde à changer. Yes, we can ! Mais pas nécessairement le Québec. Ou le Québec inclus, mais pas dans une structure nouvelle.
Le PQ n'a jamais été capable de clarifier son option depuis sa fondation. Son histoire est faite d'une cha cha politique difficile à suivre. Seul Parizeau avait une vision claire de ce qu'il fallait faire. Tous les autres, y compris Monsieur Lévesque, étaient bien plus des confédéralistes que des indépendantistes.
Les indépendantistes, à chaque période de l'évolution ou de la régression du PQ, se sont toujours sentis mal à l'aise dans ce parti. Rejetés, se faisant affublés de toutes les épithètes, ils ont gardé dans ce parti la petite place qu'on voulait bien leur accorder.
Maintenant, ou bien ils sont partis et se taisent ou bien, ils commencent à faire du bruit. La deuxième thèse dérange les apparatchiks qui tournent autour du pouvoir imposé, qui n'ont pas respecté les statuts et règlements du Parti lorsqu'on a fait disparaître l'article demandant un référendum dans un premier mandat.
Je vous souhaite bonne chance chère madame. Je ne verrai pas le Québec indépendant.Mes enfants non plus. Mes petits enfants parleront espagnol, anglais et peut-être le français. A force de ne pas vouloir, de mal vouloir, on a réussi l'inévitable: l'assimilation.
Nestor Turcotte
Archives de Vigile Répondre
23 février 2009@ Dominic Desroches
Monsieur Desroches,
Il me semble que vous êtes beaucoup plus en mesure que moi d'analyser le phénomène de cette sorte de colère destructrice plutôt que productive. Mais en ce qui me concerne, j'espère vous voir poursuivre votre apport ici. Vos textes - avec ceux de plusieurs autres auteurs dont Archambault, Couturier... - font partie de ceux qui invitent à réfléchir, à approfondir et à humaniser. Ils exigent quelques efforts mais peut-on envisager des victoires sans quelques efforts mentaux? Alors, il serait dommage de laisser la place... C'est ce que je crois maintenant!
Archives de Vigile Répondre
23 février 2009Mme Hébert,
Que vous écrivez bien et comme vous tentez de calmer le jeu. Cependant, lorsque l'on se croit le seul bateau amiral qui puisse réaliser l'indépendance, on se fait un devoir d'être de tous les combats qui puissent convaincre nos concitoyens de l'urgence de la réaliser. Depuis 1995, vous l'aurez constater avec autant d'incrédulité que moi, le PQ ne se bat plus. Si vous déplorer le fait que de plus en plus d'indépendantistes ne croient plus au PQ pour réaliser l'indépendance et qu'il y a de plus en plus d'impatients qui risquent de faire le jeu de nos adversaires, comme vous semblez le croire, ne vous viendrait-il pas à l'idée que cette situation à été céée par l'attitude des dirigeants du PQ ? À mon avis, on ne peut pas reprocher aux autres la manière de combattre si l'on ne prend pas soi-même l'initiative du combat ce qui permettrait de le contrôler et de lui donner le ton qui nous semble le plus adéquat.
Guy Le Sieur
Vive la République de l'Amérique française
Archives de Vigile Répondre
22 février 2009C'est à se demander si je suis allé en prison pour rien en 1970.
Je me rappelle avec amertume comment le député des Îles de la Madeleine avait plaisir à tout bout de champ de dire en chambe à l'Assemblée nationale que le pq avait les mains tachés de sang en parlant de feu Pierre Laporte ?
Il n'y a jamais eu d'insurrection appréhendée au Québec, ni aucun péquistes et surtout feu René Lévesque si un hommme droit, honnête et tout son cabinet n'ont jamais eu quoique ce soit à se reprocher au point de vue politique, j'aimerais bien qu'on ne force pas mde Marois qui est aussi intègre politiquement qu'on peut le souhaiter et qui veut faire la Souveraineté comme elle doit se faire dans la sérénité à l'Assemblée nationale.
Elle a toujours ma confiance et merci mde Hébert d'avoir dit avec clarté ce que je ne sais pas dire
Roch Gosselin
d'East Angus
Archives de Vigile Répondre
22 février 2009@ Robert Bertrand
Monsieur Bertrand,
Je lis toujours vos messages parce que je sais quel patriote vous êtes. Je vous lisais déjà en 2000 - c'était dans le Forum Avant-garde Québec, je crois - et j'ai admiré vos actions.
Comme vous, je regrette les incidents reliés à Yves Michaud, Pierre Falardeau et Patrick Bourgeois. Je crois que le PQ a erré et je l'ai dit. Par ailleurs, je sais que cela ne doit pas être simple de toujours traiter ces questions avec doigté. Des Yves Michaud et des Pierre Falardeau, ça ne court pas les rues et ils ne sont pas nécessairement faciles, ce qu'ils reconnaissent eux-mêmes d'ailleurs. Et je me demande si M.Michaud n'est pas bien plus utile en dehors de l'Assemblée nationale. Mais je n'ai pas les données pour juger. Et je préfère espérer qu'il ne s'ajoutera pas d'autres cas du genre plutôt que d'en présumer.
Bien sûr que je suis d'accord qu'il faille réveiller le Monde! Mais pas couper les bras du PQ. Améliorons-le! Je sais que plusieurs n'y croient pas. C'est leur avis. Moi j'y crois même s'il m'arrive de déprimer un peu mais je me soigne.
Entre nous, moi vous savez, les jurons ne me dérangent pas tellement et il m'arrive seule chez-moi - ou avec des proches - de me faire du bien avec un "Sacrament!" bien ronflant. Mais je m'en prive ailleurs. Et ceux de Falardeau me dérangent parce que je sais qu'ils éloignent de lui certaines personnes qui pourraient l'écouter autrement! Est-ce nécessaire de choquer ceux que cela choque? Pour convaincre, il faut parfois faire des concessions et opter pour une certaine diplomatie, non?
En mon âme et conscience? Je crois qu'il faut travailler avec le PQ. Pour de vrai. Et non se tenir en stand by pour le critiquer. Accepter ses imperfections comme il doit - puisque ce parti, c'est nous finalement, pour ceux qui en font partie - composer avec les nôtres. Et pour ceux qui croient davantage à un autre véhicule - PQ, PV, PI, RRQ... - qu'ils fassent la même chose en leur âme et conscience, en évitant de concentrer leurs efforts à détruire le PQ, comme un enfant révolté donne des coups de pieds dans les portes. Nous sommes rendus plus loin que ça, non?
Merci de m'avoir lu et de m'avoir répondu, Monsieur Bertrand! Et aux autres aussi.
Archives de Vigile Répondre
22 février 2009@ G.V.
Je me suis probablement mal exprimée. Je ne crois justement pas que les Québécois soient un peuple violent. Je dis que nous sommes fondamentalement des pacifistes. Probablement un héritage du Christianisme, que cela nous plaise ou non. Disons que ça fait partie des beaux côtés de l'héritage! Et je souhaite que notre façon de faire l'Indépendance le reflètera. Les trois exemples que je cite dans lesquels un petit nombre d'entre nous ont choisi - et Dieu sait que je comprends leur colère - le recours à des moyens violents auxquels, j'en conviens, ils avaient été conduits par des conditions tellement révoltantes, rien de bon n'en est résulté. Parmi ceux que l'on a appelés les "Rebelles de la Rivière-Ouelle", qui avaient choisi de se battre avec des Malécites du Madawaska, du côté des Américains pour la Guerre de l'Indépendance américaine - plutôt que de se soumettre à l'Anglais - et qui étaient en quelque sorte les descendants des "Héros de la Rivière-Ouelle" de 1690, quelques-uns étaient mes ancêtres, alors... Mais je sais qu'ils ont payé cher cette décision. Parce qu'à chaque fois que les Québécois ont opté pour ce genre de soulèvement, cela s'est révélé une erreur. Personne n'a suivi. Si l'on ne comprend pas le passé, on le répète. Je ne prétends pas que ces combattants soient coupables parce que je suis tout à fait consciente du rôle des milices anglaises et de celui de la GRC en 1970. Je dis qu'ils se sont trompés!
Pour ce qui concerne les évènements actuels, je pense comme vous: à quoi bon jeter de l'huile sur le feu! Je crois que le PQ et le Bloc ont erré et que Messieurs Bourgeois et Falardeau, malgré leurs mérites, erreraient aussi en se dissociant des autres sortes de combattants et en les méprisant. Même l'aile parlementaire, dont les contraintes sont différentes des nôtres. Je souhaite un rapprochement entre des partenaires égaux.
Les politiciens sont des êtres avec des des atouts, des défauts et des limites. On dirait parfois que certains les voudraient parfaits et irréprochables. Les souverainistes de tout acabit ont actuellement un parti dans l'opposition. Alors: talonnons-le, soyons exigeants, réclamons, supportons, intervenons à l'interne pour améliorer mais de grâce, cessons de traiter ceux qui y agissent comme du poisson pourri! Je ne crois pas qu'ils le soient. Je crois que nous avons à apprendre le respect! Je ne suis surtout pas de ceux-celles qui ne questionnent pas le fond des choses! Mais questionner et persécuter n'est pas la même chose.
Un lien de confiance, G.V. est-ce que ce n'est pas une responsabilité réciproque?
En réaction à votre dernière question, je me demande: faut-il vraiment se battre contre quelqu'un? Ou se battre ensemble pour aller, comme disait Duplessis, de triste mémoire sauf pour cela, "chercher notre butin" comme les Plaines et le terrain de l'Assemblée nationale, avec le Bloc et le PQ, et ainsi pièce après pièce, jusqu'à ce que les plus timorés ou indécis d'entre nous se mettent à éprouver assez de fierté à s'appartenir pour avoir enfin envie de passer à l'autre étape.
Dominic Desroches Répondre
22 février 2009Bonjour Madame Hébert,
je voulais revenir sur Vigile, mais je commence à m'inquiéter un peu et j'hésite. J'y reviendrai peut-être pour un dernier texte, un hommage à Pierre Perrault, la semaine prochaine sans doute. Mais j'hésite encore, car le climat est difficile : on y lit partout des drastiques et cela me fait peur. On sent la colère partout. On lit des lettres et des lettres personnelles. Les drastiques écrivent dans les journaux et sur la Tribune libre de Vigile. Que dois-je penser, madame ? Aidez-moi à voir clair, vous qui avez trouvé le goût et la force d'écrire des lettres sur la politique.
Avec mes pensées les meilleures,
Dominic Desroches
Robert Bertrand Répondre
22 février 2009Intéressant de parler -- réconciliation -- . Les uns et les autres ont besoin d'argent. Entre nous, l'ensemble des Québécois qui affirmons le Pays du Québec, ne faut-il pas se serrer les coudes ?
Mme Hébert, les êtres politiques qui sont à la barre, ne sont-ils pas rapides à dénoncer les leurs ? Les Yves Michaud, les Pierre Falardeau et Patrick Bourgeois, et qui d'autres viendront s'ajouter ?
Ils réagissent parce que les adversaires de toujours, contrôleurs des médias, radios-journaux-télévisions, savent les faire s'agenouiller rapidement et monter aux barricades contre ceux qui cherchent à « réveiller le monde » . On ne réveille pas le monde en les endormant, n'est-ce pas ?
Le Parti Québécois assume-t-il correctement ses responsabilités, d'après vous ? Ne faut-il pas les « réveiller » eux et elles aussi ?
Comme on le sait, il n'y a pas que le Parti Québécois qu'il nous faut « réveiller » actuellement. Ce sont tous les membres de l'Assemblée nationale du Québec. Combien de fois, cette Assemblée nationale du Québec a voté unanimement des résolutions, propositions, recommandations et les adresser à l'autre gouvernement ? Qu'ont valu toutes ces UNANIMITÉS face à l'autre gouvernement ? Combien de fois cet autre gouvernement a-t-il obtempéré aux volontés unanimes de notre Assemblée nationale ?
Quelques votes que je me rappelle de mémoire : sur le déséquilibre fiscal, sur les jeunes contrevenants, sur le rapatriement de la constitution, encore et encore. Quelqu'un pourrait nous en faire le décompte ?
Même à l'unanimité de notre Assemblée nationale, l'autre côté ne considère plus notre voix en dépit du Bloc québécois qui s'ajoute à notre Assemblée nationale.
Jusqu'à quant faut-il tout endurer et na pas blesser les uns et les autres parce que « chatouilleux » sur les bords, à cause de paroles, à cause d'un sacre, à cause d'un petit excès de langage ou d'un moyennement gros excès de langage ?
À comparer, y a-t-il quelqu'un dans la salle qui voit clair ? Unanimement de notre Assemblée nationale, on ne nous écoute pas, on ne nous entend pas, on ne veut rien savoir.
Parce qu'il y a des sacres, des plus ou moins gros excès de langage, quelqu'un, en quelque part a écouté et a reculé.
Alors, dites-moi, Madame Hébert, en votre âme et conscience, la voix à suivre, quelle est-elle ?
Se la fermer chez le peuple et laisser nos éluEs parler, parlailler, dialoguer, envoyer des résolutions unanimes et les laisser dilapider nos biens comme à la Caisse de Dépôt et accepter que les paradis fiscaux demeurent indéfiniment ?
Qu'est-ce qu'il faut faire pour être entendu ? Être compris ?
Juste remplir les caisses des partis politiques pour qu'ils adressent des résolutions unanimes et que rien se passe ? Rien ne doit bouger ?
Madame, vous l'avez constaté. il y a un réveil chez notre population. Le niveau d'écoeurement est élevé.
Ou bien les partis politiques assument la voix du peuple ou faudra-t-il que les groupes de pressions s'organisent davantage et réussir là où les éluEs démocratiquement ne parviennent pas à se faire entendre et assumer correctement le DEVOIR DE REPRÉSENTATIONS qui est le leur.
Bref. Pour qu'on en arrive là, c'est qu'il y a eu des exagérations, des demi-vérités, des irresponsabilités majeures que le peuple a subi.
Faudra-t-il une commission d'enquête, ou une commission parlementaire pour savoir ce que le peuple a vécu qui allait à son encontre au cours des dernières années ? Un 400e assumé par le Fédéral pour la satisfaction de la fondation du Canada avec Samuel de Champlain, premier gouverneur de leur Canada ? Quand les responsables organisent la vérité de leur bord, et qu'il faut se la fermer pour que tout aille bien... où est la limite ? Et là, un 250e pour nous montrer qu'ils auraient bien gagné la dernière fois ? Et l'arrogance des complices commandités autour des Plaines ?
Ce que nous avons vécu nous démontre, à toutes personnes responsables, qu'il y a des gens qui ont leur voyage et qui en ont raz-le-bol.
Peuvent-ils s'exprimer à la radio dont les lignes sont contrôlées ? Peuvent-ils se faire entendre sur des émissions de télévision sans qu'il y ait exagération dans les langages ? Peuvent-ils écrire dans les journaux et que les journaux empêchent la diffusion de leurs missives ? Autant de choses à analyser et à évaluer.
En plus, s'ajoutent des politiciens qui viennent jeter l'huile sur le feu.
Voyez mon article sur vigile : http://www.vigile.net/La-bataille-a-ete-annulee-N-est-ce
Merci de servir de médiation.
Robert Bertrand, rédacteur,
Québec un Pays
Archives de Vigile Répondre
22 février 2009Mme Hébert,
Vous écrivez :«Les « rebelles de la Rivière-Ouelle en 1776 », les « patriotes de 1837/38 », les « felquistes de 1970 » , non-obstant leur part de courage et de bravoure, n’ont eu que la défaite et l’exil en partage de leurs recours à l’acte violent que le peuple d’ici n’a pas endossé.»
Les Québécois sont plus pacifiques que vous le décrivez; les recours à la violence dont vous faites état plus haut méritent d'être nuancés. En effet, les actes de violence attribués aux felquistes ont été dans bien des cas des actes «pensées» dans les officines du pouvoir fédéral et perpétrés par la GRC. Il serait donc plus juste dans ce cas de parler des épisodes violents FLQ-GRC. Pour ce qui est des troubles de 1837-38, il est assez bien établi que les troubles furent déclenchés largement par les provocations de milices armées soutenues par le régime et agissant en toute impunité.
Je ne reviendrai pas en détail sur l'épisode pénible et tout à fait évitable que nous venons de vivre. Un autre dans assez longue série... La modération générale de votre propos est certes justifiée dans les circonstances. À quoi bon mettre de l'huile sur le feu? Mais, faut-il passer l'éponge sans jamais se questionner sur le fond?
Je suis certes pour les bons sentiments mais je sais aussi que c'est un engagement politique partagé qui est le ciment de la solidarité. Solidarité? À trop étirer le lien de confiance, il finit par se rompre. Quand on est en politique depuis longtemps, on devrait savoir patiner, couvrir ses alliés et tourner ses flèches contre l'adversaire. C'est l'enfance de l'art, un réflexe acquis par tous les vieux routiers de la politique. Il y avait donc pour la chef mille et une façons de tourner ses réponses sans sacrifier Patrick Bourgeois et sans se compromettre... Pourquoi donc agir de cette façon contre-productive et pourquoi le faire à répétition? Je me questionne.
Continuons le combat... mais contre qui?
Le prochain congrès du PQ devrait-il avoir pour thème : Contre qui faut-il se battre?
GV
Sylvain Boucher Répondre
22 février 2009Je suis totalement en accord avec Mme Hébert.
Archives de Vigile Répondre
22 février 2009Le combat québécois ne peut se passer de ses éléments les plus convaincus, les plus combattifs et les plus actifs. Le PQ se tire dans le pied. Ca fait longtemps que les fédéraux n'ont plus peur du PQ. On n'a qu'à voir ce qu'ils ont fait du 400ème, la fête de l'amnésie totale pour en être convaincu!
Archives de Vigile Répondre
22 février 2009Je suis tous à fait d'accord avec votre texte Mme Hébert..
La construction de notre pays comme celle de notre maison exige que plusieurs corps de métiers y participent en harmonie et dans le bon ordre. ( on coule les fondations avant d'ériger le toit ). Cette construction du pays se fera avec tous les souverainistes oeuvrants dans différents groupes, mais vers un seul objectif, sans que l'un détruise le travail de l'autre.
La victoire ( non reconstitution de la bataille ) est le fruit de tous ceux qui s'y sont opposés, ils sont nombreux , mais n'ont pas tous fait la manchette.
Oui Bourgeois et Falardeau ont fait beaucoup, mais ils ne furent pas les seul.
Continuons le combat.
Roger Marcotte.
Val des Monts
Michel Guay Répondre
22 février 2009J'approuve 100% vos propos et votre intelligence politique. Bourgeois et Falardeau doivent apprendre ce qu'ils sont et à qui ils servent .
MichelG