On a raté le bateau avec l’indépendance.
Asteur, y’é trop tard.
Mon voisin
Le Québec attend le jugement
de la Cour suprême du Canada
sur la loi 104 laquelle faisait, en 2002, l’unanimité
à l’Assemblée nationale.
Le Québec attend après l’argent d’Ottawa.
Le Québec n’a rien à dire sur la mission de guerre en Afghanistan
parce qu’elle relève du fédéral.
Le Québec invite ses citoyens à se prononcer
sur la place des accommodements religieux dans un État laïc
alors que dans les faits,
c’est la Charte canadienne des droits et liberté qui prime.
Les politiciens souverainistes
estiment, réclament, exigent, dénoncent, bref,
s’agitent bien inutilement.
Le Canada a et aura toujours le dernier mot.
Pour clouer le bec au Canada,
il faut faire l’indépendance.
Faire étant un verbe d’action
il exclut attendre, s’en remettre, se satisfaire, se plier.
Plutôt que demander un débat sur la pertinence de la présence
de troupes canadiennes en Afghanistan et espérer
une décision favorable de la Cour suprême du Canada
concernant la Charte québécoise de langue française,
c’est le retrait du Québec dans le Canada
qui devrait être à l’ordre du jour des souverainistes
avec la mention URGENT.
Mais l’agenda souverainiste, semble-t-il,
se colle à l’agenda canadien.
L’indépendance, c’est pour la Saint-Glinglin.
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
3 septembre 2007La patience a des limites. Je ne crois pas davantage au PQ et au Bloc qu'au Père-Noël. Tout ce qu'ils font, c'est de chercher à gagner du temps parce qu'ils ne savent pas comment l'employer efficacement.
Notre denière chance réside dans le PI. Si cette tentative échoue, il n'y en aura pas d'autre. Moreno
Archives de Vigile Répondre
3 septembre 2007Tout cela est exact Mme Moreno mais les Québécois ne voudront pas voter OUI à la souveraineté tant qu'ils verront plus d'avantages que d'inconvénients pour le Québec dans la fédératon canadienne. Ce sera jusqu'à la St-Glinglin s'il faut.
Les indépendantistes devront tenter de convaincre poliment leurs compatriotes que la souveraineté vaut bien mieux que l'autonomie ou que le fédéralisme très provincial Libéral.
Patientez, Pauline s'en vient avec de bons sondages. Je crois qu'elle a le pied droit sur la frein de la souveraineté mais pourrait rapidement l'enlever pour l'accélérateur dès que la route sera assez droite devant.