Le nationalisme québécois et son projet d’État souverain n'est pas juste

Tribune libre 2009

[Salut Caroline->16980],
Aujourd’hui, il commence l'année. Je viens d'une révision de ma thèse sur
le séparatisme québécois et certains professeurs m'ont posé des questions
que je n'ai pu pas répondre. Caroline, mon professeur de Mondialisation et
identité culturelle dit que le nationalisme québécois et son projet d’État
souverain n'est pas juste. Il dit que les Québécois ne cherchent pas
l’égalité entre les peuples car ils ne veulent pas perdre la partie du
Territoire du Québec qui est peuplé par les Amérindiens et les Inuits et
que si le Québec veut se séparer du Canada, il doit respecter les droit des
Amérindiens d'avoir leur propre État ou leur désir de rester dans le
Canada.
Un autre professeur qui fait une recherche sur la situation des premiers
peuples aux États-Unis et au Canada dit que les Québécois n'ont pas le
droit de leur demander de perdre leur culture et leur langue parce qu'ils
ont fait la même chose lorsqu'ils sont arrivés de la France avec les
Amérindiens et que les Français ont pris de surcroit les meilleurs terres
et qu'ils ont envoyé les Amérindiens au Nord.
Finalement, en tant que nation, les Amérindiens, soit les Iroquois ou les
Cris et les Inuits n'ont jamais été revendiqués ni par le Québec ni par le
Canada. Et ces professeurs-ci ne veulent pas me permettre ma thèse si je ne
leur démontre pas que le Québec cherche l’égalité entre les peuples.
Caroline je suis dans une impasse j'ai essayé avec les suivants
arguments!
1- Moi : Les Français n'ont pas tué les Amérindiens. Ceux qui les ont
tués, ce sont les anglais.
Professeurs : Ce n'est pas vrai, les Français ont aussi tué les
Amérindiens et ils ont aussi entretenu des guerres avec les Iroquois.
2- Moi : Mais les français ont fait alliances avec les Amérindiens.
Professeurs : Oui mais les Français aussi que les Anglais ont
simplement utilisé les Amérindiens comme un outil de guerre et de surcroit
les Français n'ont pas respecté pas la culture des Amérindiens parce qu'ils
ont catholisé les Algonquins!
3- Moi : Mais les Québécois ont vécu la même situation de colonisés et
plus brutale que ce qu'ils ont fait avec les Amérindiens par les Anglais et
même les Anglais leur ont demandé de parler blanc! Le fameux Speak White!
Professeurs : Ce n'est pas vrai, les Québécois
habitent-ils au nord ou dans des réserves? Ce n'est pas la même situation
alors arrête de dire que les Québécois veulent la justice!
Caroline, j'ai essayé de vous défendre mais je pense que ces professeurs
sont très fanatiques! Je ne leur ai pu dire sur le projet
d’autodétermination des autochtones ni de l'idée qu'elles (les premières
nations) ont développé vers les Québécois. Et je crois qu'ils ne peuvent
pas avoir un État propre parce qu'ils n'ont pas développé leur idée d'État
nation au même sens que nous les peuples d'occident et de surcroit, je
crois qu'ils ont besoin d'un protectorat plus que d'un état!
Caroline je voulais que tu mettes ces questions au Vigile Net, pour
m'aider et bien sur je voudrais que me dises ta pensée.
-- Christian R
Merci de vos réponses !
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2009

    Christian,
    Mais comment vos professeurs peuvent-ils soulever la question de la politique des réserves indiennes sans rougir ?
    Ne savent-ils pas que le système de mise à l'écart des Premières nations est une création ( ou plutôt une créature ) du gouvernement fédéral canadian et qu'il fut étudié par les Israëliens afin de servir la même médecine aux Palestiniens en 1966 ? ( plus que jamais aujourd'hui, nous assistons impuissants à l'odieux résultat ).
    Que les Rhodesians de l'apartheid, en Afrique du Sud, ont aussi pris comme modèle ce même système d'encloisonnement propre au Dominion of Canada ?
    Je vous invite à lire ce texte de Martin Lettre, publié en février 2007, sur la question :
    www.lexpress.to/forum/207/
    Vous pourriez aussi jeter un œil sur les deux déclarations de Balfour : celle de 1917 sur l'établissement d'un foyer national pour le peuple juif en Palestine et celle de 1926 signant l'acte de naissance du Canada. Vous y trouverez d'inquiétants recoupements entre les deux systèmes.
    Le peuple québécois ( ou canadien-français ) n'y est strictement pour rien dans la mise en œuvre de ses prisons à ciel ouvert.
    Quant à moi, vos réviseurs sont recalés.
    Courage !

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2009

    Bonjour Christian,
    Si le nationalisme québécois n'est pas juste, vous pourriez demandez à vos titulaires de thèse pourquoi le nationalisme canadien lui est juste. En quoi l'État du Canada est-il plus juste, lui qui n'accorde pas aux Premières nations du Canada le droit de constituer des États souverains ? Et que diraient-ils si dans ce contexte les Premières nations du Québec décidaient d'ahérer à l'État du peuple souverain du Québec ? Mieux, si les Premières nations du Canada hors Québec, décidaient de fonder un État dans le Nord du Canada, rattaché à l'État du Québec, parce que l'État du Québec serait plus généreux à leur égard ? Est-ce là la logique de vos professeurs ?
    S'il est juste que l'État du Québec reconnaisse la souveraineté des Premières nations du Québec, pourquoi le Canada se refuse à reconnaître au peuple souverain du Québec le droit de fonder l'État qu'il désire s'il n'est pas amputé du territoire des Premières nations ? Pourquoi dans le cas du Québec c'est injuste et pourquoi c'est juste dans le cas du Canada, lui qui pourrait toujours considérer le territoire des Premières nations comme partie de son territoire à lui ?
    S'il est juste que les Premières nations du Canada se prononcent sur la validité de l'État qu'elles désirent, pourquoi le Canada ne soumet-il pas la validité de l'État du Canada et de l'Acte qui le fonde, le constitue et le gouverne à l'approbation du peuple démocratique et souverain du Québec ? Cet État du Canada unilatéral imposé d'autorité et sans appeler le peuple souverain du Québec à se prononcer nommément sur sa validité, est répudié par la majorité du peuple du Québec ainsi que par la députation du Québec. Pourquoi est-il juste que cet État du Canada s'impose d'autorité sans se nommément soumettre à l'approbation du peuple ?
    Pourquoi les Bosniaques ont-ils le droit d'avoir un État qu'il désire et pas la peuple du Québec ? Ils ne vivaient pas dans des réserves pourtant ?
    Pourquoi faudrait-il imposer au seul État souverain du Québec ce qu'aucun autre État accorde aux Premières nations, ni au Canada, ni aux États-Unis, ni en Amérique du Sud, ni ailleurs dans le monde ? Les Premières nations ne veulent appartenir à aucun État, ni au Canada, ni aux États-Unis, pourtant aucun État ne leur accorde de territoire souverain propre et distinct. Qu'y a-t-il de différent dans le cas d'un éventuel État du Québec ? Le fait que le Canada se considère comme propriétaire du Québec, se considère propriétaire du peuple démocratique et souverain du Québec et de son territoire, sous prétexte que le territoire de Nouvelle-France a été cédé par Louis XV au Souverain britannique ? Les peuples peuvent être objet de propriété d'un Souverain et être un objet ? Un objet qui peut être objet de Cession ?
    Les États-uniens, les Britanniques, les Français de la Nouvelle-France ont effectivement fait des alliances avec les Premières nations et se sont trouvés à être les ennemis de leurs alliés. Les Britanniques ont conquis la Nouvelle-France, ils ont colonisé le territoire, pris les meilleures terres, déportés les acadiens, créé des réserves. Les Premières nations du Nord du Québec n'ont pas été repoussées là par les Français de la Nouvelle-France. Les Cris, la Première nation qui peuplait le Canada, le Nord du Canada d'Est en Ouest, pourrait dans le contexte libre que refuse le Canada, créer un État souverain qui amputerait pareillement le Canada et le Québec. Est-ce de cela dont parlent vos professeurs ? Dans ce contexte où le Canada accorderait aux Cris du Canada ce qu'il refuse au Québec, il n'y a aucun inconvénient à ce que le Québec souverain l'accorde aussi. Mais s'il ne s'agit que de refuser aux Cris du Canada, ce que le Québec serait obligé de leur accorder, il n'est plus question d'égalité, de justice et d'équité, il n'est question que de proférer des menaces de représailles pour intimider le peuple souverain du Québec. C'est ça la liberté d'adhérer au Canada ? C'est ça le sens de la justice dont nous, le peuple souverain du Québec serions dépourvus ?
    La partialité canadianisatrice de vos professeurs est évidente. Sous prétexte d'accorder aux peuples souverains des Premières nations, dont les Cris et les Inuits, la liberté de ne plus être sous tutelle, dans un Québec souverain, ils proposent que ces peuples décident dans ce cas non pas de rompre avec la tutelle du Canada, mais bien qu'ils décident de rester sous la tutelle du Canada, cela ne fait que cacher plutôt l'annexion d'un territoire que le Canada considère comme étant non pas celui des Premières nations mais bien le sien. Ce qui n'a rien à voir avec la justice et la reconnaissance de la souveraineté des peuples des Premières nations.
    Il est ici question de faire indirectement ce qu'on ne peut faire directement
    La vraie réciprocité, une vraie logique, impose que les États soient également ou non, tuteurs des Premières nations habitant leurs territoires respectifs. Si ce n'est pas le cas, il est tout simplement question d'annexion. Question de poursuivre la politique qui fait du Canada le tuteur de Peuples qui n'ont de droit que ceux que veut bien ou pas leur accorder le Canada, cela, d'autorité, sans consulter les peuples concernés. Il est toujours question de ne pas rompre avec l'ordre Impérial et impérialiste britannique, dont la Souveraine est toujours la Cheffe de l'État du Canada.
    Quand le peuple du Québec aura la liberté de fonder l'État qu'il désire, quand le Canada accordera aux Premières nations le droit de fonder l'État qu'elles désirent, le Québec leur accordera ce que le Canada leur accordera. C'est ça la justice, et non pas une politique à géométrie variable, selon qu'il est question ou pas d'accorder au peuple souverain du Québec la liberté, sans menace de partition de son territoire, de fonder l'État qu'il désire sur son territoire.
    Le territoire du Canada inclut celui des Premières nations. Le territoire de l'État du Québec aussi l'inclut, qu'il ait ou pas été nommément fondé par le peuple souverain du Québec. Ce n'est que justice. Tout autre principe n'est qu'une parade pour imposer au peuple souverain du Québec l'autorité politique ou morale, telle que la conçoivent les canadianisateurs, contre la volonté du peuple démocratique et souverain du Québec.
    Ici, dans ce que proposent vos professeurs, les Premières nations ne sont toujours que des instruments entre les mains d'États qui tentent d'imposer leurs suprématies respectives. L'équité exige la symétrie. L'État du Québec souverain ou pas, donnera aux Premières nations le statu que voudra bien donner le Canada à celles qui habitent son territoire, et plus encore, voilà un principe d'équité et de justice bien compris. Tout le reste n'est que parade et contorsions manipulatrices.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2009

    Québec, un état optimal pour un peuples invisible
    Le sort des Premières Nations est historiquement lié à celui des capacités de l’État du Québec
    Jean-Claude Pomerleau
    ( http://www.vigile.net/Quebec-un-etat-optimal-pour-un)
    Le film de Richard Desjardins sur les conditions de vie du peuple algonquin aura le mérite de ramener dans l’actualité le sort fait aux Premières nations. Cependant, on ne pourra comprendre ce qui a causé leurs malheurs et fournir une base pour leur redonner la dignité perdue, sans revenir sur l’histoire et surtout, sur des considérations géopolitiques si nécessaires à la compréhension de ce débat.
    Attribuer tous les problèmes que connaissent les nations indiennes à l’apparition des « Blancs » en Amérique est un lieu commun facile qui gomme une réalité historique et géopolitique. Encore faut il préciser que ces nations furent en fait victimes des conséquences d’une guerre coloniale menée sur leurs territoires par 2 puissances européennes qui avaient chacune leur manière d’établir des relations avec elles. Il est capital de noter que seul le Régime français avait établi avec elles des relations (diplomatiques) de nation à nation. La Conquête (1759) qui a entraîné la chute de la Nouvelle-France aura donc des conséquences tragiques sur la suite de l’histoire.
    L’histoire
    En signant le Traité de la Grande Paix de 1701, les 32 Nations indiennes avaient lié leur sort à celui de l’État naissant de la Nouvelle-France. Durant tout le temps que ce traité fut effectif, cette alliance a permis aux 70 000 français de contenir la volonté de domination du continent de plus d’un million de colons anglais et aux 32 Nations indiennes de rester maîtres de leurs territoires. (1)
    Suite à la conquête britannique qui a entraîné la déstructuration de l’État de la Nouvelle -France, sur lequel ces 32 nations s’appuyaient pour leurs défenses (milices), plus rien ne s’opposait au rouleau compresseur des colons britanniques qui convoitaient leurs territoires. En moins d’une génération après la défaite, toutes ces nations ont perdu leurs bases territoriales ancestrales. Même les Mohawks ont perdu leur territoire quand les Yankees américains ont chassé les loyalistes (leurs alliés) du territoire américain. De l’histoire ancienne sans rapport, pensez vous ?. Non, les Mohawks sont encore dans le prolongement de cette guerre, puisqu’il érigent actuellement des barricades à Caledonia en Ontario pour préserver un bout de territoire que la Couronne Britannique leur a cédé pour compenser la perte de leur vaste terre ancestrale. Des développeurs veulent y construire des condos !
    Géopolitique
    La conséquence de la chute de l’État de la Nouvelle France (même coloniale) a été une catastrophe historique pour les nations indiennes.
    Finie la relation de nation à nation. Les vainqueurs britanniques vont les réduire, petit à petit, dans des réserves, soumis plus tard à une loi de l’apartheid (Indians Act) (2). Résultat : elles se classent actuellement au 63è rang dans l’indice de développement humain (I .D.H.) des Nations Unis ; niveau équivalent à celui d’un pays du tiers monde.
    On peut plaindre longtemps le sort des nations indiennes pour se donner bonne conscience mais, il sera plus utile de chercher les bases concrètes sur lesquels une véritable dynamique de l’espoir puisse prendre appui. La base concrète de cet espoir pour les Premières Nations du Québec, est le même que celle de la Grande Paix de 1701 : cette alliance doit s’appuyer sur un État du Québec performant, et donc optimal.
    Suite au lancement de son film documentaire, Richard Desjardins a interpellé les souverainistes sur leurs intentions politiques concernant les Premières Nations. Traduit en termes géopolitiques, quelle sera leur stratégie d’État en matière de relations avec les Premières Nations.
    Pour rassurer M. Richard Desjardins, il faut rappeler que la plupart des membres de l’équipe politique qui ont mis en place l’État moderne du Québec dans les années soixante sont devenus souverainistes par la suite. Et ce sont eux qui ont mis au point la stratégie d’État la plus cohérente pour utiliser les leviers de l’État afin d’améliorer le sort des Premières Nations par la suite :
    C’est le gouvernement de René Lévesque qui a rétabli la relation de nation à nation entre le Québec et les Premières Nations (Une première depuis M. Vaudreuil, en 1759). Par cette reconnaissance, plusieurs nations sont soudainement devenues « visibles » en termes géopolitiques.
    C’est le gouvernement de Bernard Landry qui a conclu le traité de « La paix des braves » qui venait bonifier le traité de « La Baie James ». Une évocation historique à celui de « La Grande Paix de 1701 ». Traité moderne qui produit maintenant ses fruits pour le plus grand bénéfice des Cris et des « Blancs ».
    Les politiques mises en place par un gouvernement souverainiste nous donnent une indication claire de son intention et nous laissent entrevoir ce qu’il aurait pu réaliser s’il n’avait pas été limité aux moyens d’ un demi État, celui d’une province.
    Pour que le Québec puisse relever l’immense défi de ramener espoir et dignité parmi l’ensemble des Première Nations, il faudra qu’il se donne les moyens d’agir d’un État optimal, c’est-à-dire d’un État souverain (En géopolitique, seul l’État agit avec envergure). C’est à cette condition que le Québec pourra assumer un leadership exemplaire et s’offrir comme un modèle pour le monde.
    Le sort des Premières Nations est historiquement lié à celui des capacités de l’État du Québec, et, s’agissant des Algonquins, d’un État du Québec optimal, pour ce peuple invisible.
    Jean Claude Pomerleau
    (1) René BOULANGER, La bataille de la mémoire, Les Éditions du Québécois (Un point de vue géopolitique sur les raisons de la défaite militaire des français et sur le constat que la bataille n’est pas encore finie pour le Québec, car elle se poursuit à tous les niveaux dont celui de la mémoire.)
    (2) Le chef huron Max GROIS-LOUIS : « La loi fédérale des Indiens constitue un génocide bien planifié pour faire disparaître les Amérindiens ».
    — Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) —
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    *
    Québec, un état optimal pour un peuples invisible
    25 décembre 2007
    Parmis les propositions pour faire progresser le Québec vers un état optimal de M Gérald Larose, il y en a une qui concerne la relation avec les nations amérindiennes, qui rejoint mon propos :
    ’’7. L’engagement à concrétiser l’autonomie gouvernementale des nations amérindiennes. Poursuivant l’élan donné dans la Paix des Braves et dans l’Approche Commune, la gouvernance souverainiste pressera la concrétisation de l’autonomie gouvernementale des nations amérindiennes sur le territoire du Québec et fera alliance avec elles aux Nations unies pour la progression de la reconnaissance de leurs droits.’’
    (http://www.m-e-s.org/gauche/bibliotheque/revue/2007-12-15_action_nationale)
    JCPomerleau
    *
    Québec, un état optimal pour un peuples invisible
    22 mars 2008
    Un autre film sur les Algonquins (Sans réserve, de Patrick Pellegrino ) qui va dans le sens de mon argumentaire. On y présente le projet d’un village modèle voulu par les Algonquins bloqué par l’inertie d’Ottawa :"Le gouvernement (Ottawa) a peur de créer un précédent, croit Henri Jacob, un conseiller de M. Papatie en aménagement du territoire. « Il y a plus de 600 communautés autochtones au Canada et, si le gouvernement crée un statut particulier pour une communauté, ça va faire boule de neige. » Ce problème ne se posait pas à Ouje-Bougoumou, qui ne relève pas de la Loi sur les Indiens mais bien de la Convention de la Baie-James." (http://www.ledevoir.com/2008/03/22/181786.html)
    De toute évidence les Algonquins gagneraient à se débarrasser d’ Ottawa et de sa Loi raciste qui les tient sous tutelle coloniale (Indians Act). Ce qui serait le cas si le Québec était souverain. jcpomerleau
    *
    Québec, un état optimal pour un peuples invisible
    20 décembre 2008
    Décembre 2008. La nomination du Ministre Corbeil aux affaires autochtones par le Premier Ministre Charest équivaut a une déclaration de guerre selon les Premières Nations. Comment expliquer que les liberaux provinciaux ait si peu de respect pour les Premieres Nations, comparer au Parti Québécois de Rene Levesques.
    Cette différence de politiique entre Pq et PLQ vis a vis les Premières Nations, évoquée dans l’article en lien (1), vient confirmer mon argumentaire : Les Premières Nations du Québec ont tout a gagner a appuyer fermement les souverainistes , dans l’esprit de la Grande Paix . Une alliance profitable qui prend appuie sur une État du Québec optimal donc souverain.
    Géopolitique 101 : Le sort des Premières Nations est lié aux capacités de l’État du Québec.
    JCPomerleau
    (1) http://www.ledevoir.com/2008/12/20/224241.html
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  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2009

    À Christian:
    Tu peux d'abord jeter un coup d'oeil ici: www.vigile.net/Une-nation-metisse. Tes professeurs me semblent passablement mêlés. Tiens, veux-tu une bonne idée ? Finissons-en avec ces histoires de pays et redivisons le Mexique, les États-Unis, le Canada et pourquoi pas la Terre entière en quelques dizaines de milliers de tribus, chacune chérissant par-dessus tout sa Race et ses Dieux. Chose certaine: il y aurait du sport!