Lettre à Nicole Hébert

Le désir de Québécoises d'être égales à des hommes libres

Tribune libre 2011


Bonjour madame Hébert,
Je n'ai pas, aujourd'hui, le désir ni la faculté d'analyser et de commenter votre projet, tel que je vous l'avais annoncé.
Devant les événements, notamment ceux liés à la publication du manifeste du MNQ, je me sens aussi mal que si on m'avait asséné un coup de mort.
Quelle hargne contre le PQ, en lieu et place d'une nouvelle et magistrale démonstration du prestige de l'indépendance qui ferait vibrer les Québécois de fierté nationale et de leur nécessaire solidarité dans des mouvements qui s'épauleraient plutôt que de se battre les uns contre les autres.
Dès sa création, j'ai appréhendé que le PQ pourrait être le fossoyeur de nos luttes pour l'indépendance. Ce qui m’a jamais empêchée, conduite par la force des choses, de participer à toutes ses luttes électorales et à m'engager corps et âme dans les deux campagnes référendaires qu'il a initiées et menées. J'ai vécu ces victoires avec joie et ses échecs avec tristesse, puisque c'était, dans les deux cas, les nôtres.
Aujourd'hui, précisément parce qu'il n'a pas su mener notre combat, parce que le soumettant sans cesse à ses intérêts électoralistes, il nous a conduits à l'état de déliquescence où nous en sommes;  je crois, de manière éminemment contradictoire, je le concède, que seul le PQ peut nous empêcher de sombrer une fois pour toutes dans l'inexistence nationale, à plus ou moins long terme.
Bref, de recul en recul, il nous a menés dans la situation où nous sommes, nous a réduits à l'obligation de sauver les meubles. Or, il est à brève échéance, le seul à pouvoir accomplir avec succès cette lamentable tâche.
Ne pas le comprendre est logique. Ne pas le sentir est la manifestation d'une mortelle inconscience nationale.
Je vous reviendrai bientôt, plus convaincue que jamais que ce sont les femmes qui relanceront notre lutte. Ne l’ont-elles pas assumée sans relâche depuis la conquête anglaise, nous maintenant dans l’existence, trop souvent en mode « survie »? D’accord, aujourd’hui, nous sommes armées pour passer à l’attaque et gagner la guerre, si nous le voulons et nous mobilisons.
Puisque nous n’avons de désir plus ardent et d’intérêt plus objectif que d’être égales à des hommes libres.
Andrée Ferretti.

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Andrée Ferretti124 articles

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"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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21 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 août 2011

    M. Archambault,
    Vous avez tout à fait raison de comparer le phénomène NPD au Québec à ce que Pierre Teilhard de Chardin interprétait comme l'Énergie Universelle à l'œuvre dans l'intimité de la matière animée. Cette conscience planétaire mais en même temps locale au niveau des groupes humains est d'ailleurs de plus en plus accréditée par la physique quantique. Rassurez-vous, je crois que le NPIDI échouera lamentablement à représenter les intérêts du Québec auprès du ROC complètement menotté par les média de l'Oligarchie "canadian".
    Par conséquent, c'est au Québec que l'impasse sera levée. Nous nous organisons pour que cela advienne. La conscience collective est plus forte que tout !
    J’espère que vous serez présent au lancement du NMQ, dimanche le 21 août au CEGEP St-Laurent, Pavillon C à 10:00 hre.

  • Luc Archambault Répondre

    19 août 2011

    @ Serge Savoie,
    Comment ça une peut de patience ! Comment ça il faudrait encore patienter pour que nos sociétés soient égalitaires ! Vous ne trouvez pas que ça fait assez longtemps que les femmes patientent. Et c'est tout ce que vous trouvez à répondre à celles qui EXIGENT l'effectivité de l'égalité homme femme. PATHÉTIQUE !
    Pour ce qui est de votre interprétation du vote québécois du 2 mai, la vôtre, différente de la mienne, tient compte comme moi, d'une « intelligence » du peuple qui dépasserait la somme consciente de ses parties, tient compte de ce que Jung appelait, l'inconscient collectif, à ce que d'autres cultures appellent un grand égrégore, ce que Pierre Teilhard de Chardin appelait « coalescence des centres » qui évolue dans la Noosphère.
    L'idée étant que les consciences communiquent. Ce qui expliquerait par exemple qu'au même moment au cours de l'évolution animale et sapienne, sont « inventés » les mêmes nouveau procédés, par exemple, usage d'une pierre pour en tailler d'autres, sur des continents séparés de montagnes ou d'océans infranchissables .
    Mais peu importe, ce qui explique cela, OUI, le résultat du 2 mai, relève de la même incroyable capacité d'un peuple, de choisir le bon moyen pour sortir d'une impasse, sans « communication observable ».
    Cela dit, nous divergeons. Le fédéraliste néo-démocrate que vous êtes, y voit une occasion pour le NPIDI de modifier le fédéralisme afin de satisfaire le Québec et de priver le vote souverainiste de sa représentation démocratique. Or, nous n'avons rien à attendre d'un tel avènement, nous n'avons qu'à appeler ce peuple à USER maintenant, sans condition ni délai, des PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES qui sont les siens. En votant pour les néo-DÉMOCRATES, les Québécoie,es nous indiquent clairement qu'il faut respecter le principe premier de la DÉMOCRATIE et cesser de le fouler au pieds en rompant avec la stratégie de l'évitement et la gouvernance collabo.
    Nous pouvons le faire dans l'UNION de nos forces. Mais bien sûr, vous êtes contre. Normal, votre politique collabo prône plutôt la division et l'effondrement du PQ, après avoir obtenu celui du Bloc. Si c'est faux endossez la...
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec

  • Nicole Hébert Répondre

    19 août 2011

    @M.Savoie,
    Juste quelques petites précisions à votre intention:
    je n'ai pas prétendu que le peuple québécois n'avait pas été sage le 2 mai; je dis qu'il est parfois imprévisible, et que donc, il peut l'être encore et qu'il ne faut jurer de rien pour quelque élection que ce soit. Et je crois qu'il est trop tôt pour interpréter ce comportement du "2 mai"et ses suites.
    Et je ne souhaite pas le retour du Bloc; au contraire. Mais je fais le parallèle entre cette année-là où les intervenants percutants de Vigile prévoyaient à tort une déconfiture du Bloc et ce qu'il en est aujourd'hui en regard du PQ. C'est André Maurois - je crois - qui disait: " Toujours (disons souvent) l'inattendu arrive".
    Il y en a des proverbes - ou des Lafontainerie - qui sont pas bêtes, hein, comme:
    "Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant que de l'avoir tué"
    "Qui veut tuer son chien l'accuse de la rage"...

  • Archives de Vigile Répondre

    19 août 2011

    @ Mme Hébert,
    Bien sûr, on peut donner toutes sortes d'interprétations au phénomène électoral du 2 mai. Il y a celles que les fédéralistes en disent pour qu’elles soient cohérentes avec la perception que le ROC a de nous ou pour refouler une réalité qu’ils refusent de voir. Au Québec, on peut l’associer à un besoin de changement, à une saute d’humeur, à un acte irréfléchi, imprévisible incohérent, induit par les médias officiels et j’en passe. Mais il y a une autre cause possible que l’on cherche à cacher, que les médias évoquent à peine : et c’est celle d’un acte VOLONTAIRE de résistance active (révolutionnaire). Je ne veux pas en faire la démonstration ici. Elle serait trop longue. Cependant, M. Archambault a parfaitement compris toute la complexité et toute la puissance de cette explication de l’événement. Lorsqu’elle nous saute en pleine face comme une évidence, elle a le pouvoir d’éclairer parfaitement la crise que nous vivons en ce moment.
    Pour envisager et comprendre cette interprétation, il existe cependant un prérequis. Il faut accepter que dans une démocratie, une collectivité est CAPABLE de poser des actes cohérents lors d’un vote. Si l’analyste n’est pas objectif parce qu’affligé d’un complexe d’infériorité ou parce que l’acte en question est perçu comme une menace ou une agression, cela produira des interprétations du genre de celles que le ROC , les fédéralistes québécois ou les nationalistes mous en donne.
    Ces actes, sont parfois à la limite du génie, comme le vote du 2 mai en serait un parfait exemple. Le sujet est peu abordé en sociologie tellement ce type de comportement apparaît invraisemblable. Des études existent pourtant notamment à l’occasion de référendums dans différents pays développé. Mon interprétation personnelle est que les québécois ont VOULU mettre au défi le ROC (une dernière fois peut-être) de prouver que ce pays à la volonté de trouver des accommodements constitutionnels acceptables pour les québécois (la balle est dans leur camp). C’est pour moi un premier pas pour sortir de l’impasse. Le deuxième, à venir, étant la volonté du peuple de se donner les moyens d’AGIR et de s’ORGANISER ici-même au Québec en cas d’échec du NPD à concrétiser cette volonté collective.
    Ce long préambule étant exposé, je conviens que le BLOC a encore sa raison d’être comme police d’assurance si le peuple décidait de régresser dans son cheminement. Ce qui me paraitrait peu probable dans les circonstances. Il faut attendre que le peuple prenne acte de cet échec. D’ici là, il nous faut mettre en place les instruments qui canaliseront sa colère. Malheureusement, il est trop tard pour que le PQ puisse jouer un rôle utile dans ce processus qui se déroule très rapidement (encore ici le thème trop long à développer).

  • Nicole Hébert Répondre

    19 août 2011

    @ M.S.Sauvé
    Merci du commentaire que vous m'adressez. Je veux simplement vous répondre que nous sommes nombreuses à "voir" et à comprendre, appelons-la la "souffrance" d'un bon nombre d'hommes dans les réajustements de leurs images et de leurs"rôles" et conscientes aussi du fait que ces grands malaises sont indiscutablement interreliés avec les nôtres et que donc, nous allons tous et toutes FORCÉMENT nous en sortir ensemble. Comme des chaînes qui retiennent le Québec.
    Mais je veux vous dire par ailleurs, que je vois autour de moi de jeunes et moins jeunes pères jouer de plus en plus ce rôle avec tendresse, fierté, habileté et honneur et que c'est touchant et fort prometteur. Tous et toutes y sont gagnantEs; surtout les enfants... lorsque ces "ajustements" de part et d'autre, ne se font pas à leur détriment...
    Merci beaucoup de votre point de vue,
    Solidairement
    Nicole

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2011

    "D’accord, aujourd’hui, nous sommes armées pour passer à l’attaque et gagner la guerre, si nous le voulons et nous mobilisons.
    Puisque nous n’avons de désir plus ardent et d’intérêt plus objectif que d’être égales à des hommes libres.
    Andrée Ferretti."
    UN PEU DE PATIENCE !

  • Nicole Hébert Répondre

    18 août 2011

    @ M. Archambault,
    N'êtes-vous pas en train de faire du "2 mai" un espèce d'évènement fatidique auquel vous donnez un sens qu'il n'a peut-être pas... Il y a bien des interprétations possibles de ce phénomène. Le peuple du Québec est parfois très prévisible et parfois beaucoup plus imprévisible et déroutant que cela. Nous pouvons nous attendre à avoir encore des surprises. Je me souviens de l'élection fédérale où ici, sur Vigile, on prédisait une débandade absolue du Bloc, fini, dépassé, qui serait rayé de la carte..(l'année du fameux bonnet de Gilles Duceppe je crois, sur lequel certains avaient dépensé autant d'énergie que pour les foulards de Mme Marois). OR c'est l'élection où le Bloc a raflé le plus grand nombre de circonscriptions! Une marée bleue. Alors...
    Il ne faut jamais jurer de rien, M. Archambault!
    amicalement,
    Nicole Hébert

  • Luc Archambault Répondre

    18 août 2011

    @ JRM Sauvé
    Mes discours sur papier ne sont pas plus beaux que les vôtres.
    Je me fonde comme vous sur l'observation de la réalité et la réalité fait certes de l'État du Canada un État fragile et faible, nous sommes d'accord, mais pour que soit effective la nôtre, seul un mandat de clair de gouvernement de résistance pourra être crédible à nos yeux, aux yeux de ce peuple et au yeux du monde entier.
    Ce mandat madame Marois ne peut l'obtenir, car elle ne le sollicite pas. Obtenir le mandat de gouvernance collabo ne sera pas crédible. Et, elle ne l'obtiendra pas. Pour affirmer cela, je me fonde sur l'observation des conditions actuelles, sur ce que nous pouvons déduire de l'élection du 2 mai, sur ce que disent les souverainistes, qui sont divisés. Le nier ne fait pas de vous un bon géographe.
    Le démentis à ce que vous prônez a été apporté le 2 mai. Avant le 2 mai, vous pouviez prétendre encore que la gouvernance collabo pouvait faire l'UNION de nos forces, mais le peuple en a décidé autrement. Il faut en prendre Acte.
    C'est la réalité qui l'impose, pas mon discours. Mon discours ne fait que prendre Acte de la réalité.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2011

    Décidément, la partisanerie est abondante ici, et elle aveugle. Ce que j'ai dit et redis encore, c'est que le peuple québécois élira Pauline Marois s'il croit qu'elle le mérite. Il ne doit en aucun cas l'élire pour le simple fait qu'elle soit une femme. Mme Marois a des décennies d'expérience en politique, ce n'est en rien une néophyte. Si malgré tout elle commet des bévues ou émet des propositions qui font en sorte que le peuple ne veuille pas voter pour elle, eh bien! soit. Elle subira le même sort que d'autres politiciens "imméritants".
    C'est aussi cela, l'égalité.
    Heureusement.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    18 août 2011

    Beaucoup aimé le commentaire de Mme. Hébert qui écrit:
    "Alors, faisons bloc ! Pas contre les hommes, non ; à côté, tout contre même, pour mieux être avec. Il y a des choses qui peuvent, j’imagine, être reconnues et affirmées comme des préalables : les qualités, les approches et les forces disons particulières aux femmes ne sont pas les mêmes que celles particulières aux hommes. Et elles ne sont bien sûr ni plus ni moins importantes ; elles sont différentes et elles devront être de plus en plus complémentaires. À partir de ces constats, il est facile d’accepter que la parole des femmes ne soit pas la même que celle des hommes. Et de se réjouir de ses particularités ; elle ne prend pas actuellement, dans l’espace public, la place qu’elle devrait prendre. Et c’est à nous, les femmes, ensemble, de nous mobiliser pour changer cet état de fait. Nous avons des opinions à émettre, ici comme ailleurs, à NOTRE façon. Et nous devons le faire de plus en plus et de mieux en mieux. Et cela n’a rien à voir avec quelques mépris ou dévalorisation de la parole des hommes."
    Pour faire des milles sur cet élan de sagesse, je vous rappellerais qu'à peu près les seuls qui ont tenu tête à la militatisation et au lavage de cerveau harpeurien dans les écoles, ce sont les femmes à travers la Fédération des femmes du Québec.
    Et l'un des mouvements sociaux les plus marquant des derniers 50 ans, est certainement la Marche du pain et des roses. Nous avons au Québec, une force absolument exceptionnelle à travers les organisations féministes. Le hic, c'est que leur vision tire de l'aile (elle) ces dernières années, ce qui l'amène à être fortement critiquée par les hommes et par les femmes.
    Votre proposition Mme. Ferreti et Hébert tombe à point. Mais est-ce que ces femmes entendront votre message ? Pourront-elles sortir de leur chasse gardée ? Pourront elles avoir un discours plus rassembleur ? Je le souhaite.
    Aussi, j'aimerais vous dire que les hommes au Québec sont bien mal en point, en particulier pour ce qui a trait à leur rôle de père. Les statistiques sont effarantes! Le taux de suicide chez les hommes de 22 à 45 ans, est l'un des plus élevés au monde. Et que dire du taux de décrochage scolaire chez les jeunes garcons (autour de 35%)...j'oubliais...que dire des jeunes filles qui sont devenues ni plus ni moins à la solde du regard des jeunes garcons. Le respect n'y est pas...
    En bref, oui à la place des femmes, oui à leur leadership mais qui est inclusif...
    Quant à Madame Marois, Archambault a raison...il y a ici une opportunité formidable de devenir le premier pays dans l'histoire de l'humanité, dont la création d'un pays s'est faite par une femme. Mais comme le dit "l'engagé"...vous l'avez cru vous Madame Marois lorsqu'elle a parlé cette semaine? Mièvre, tiède et j'en passe. Fleur de Lys a bien raison de dire dans ses mots, que l'on serait mal venu de faire de la discrimination positive pour le poste de Chef du PQ et de notre futur pays...M'enfin

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2011


    Monsieur Archambault, la politique est affaire d'intérêts
    de rapports de forces et d'effectivité fondée sur
    treize principes fondamentaux, non de logique discursive
    dont vous faites continuellement preuve.
    Il faut que Madame Marois et le Québec se retrouvent
    en position de force devant le ROC et vous ne verrez
    pas cette logique dans les discours savants comme ceux
    que Me Cloutier et vous-mêmes écrivez mais dans les
    contextes et situations réels qui se présentent.
    Ni vous ni Me Cloutier ne me croiront,
    Ce que je vois, c'est que Harper n'est aucunement
    en position de force avec sa majorité de députés.

    Vous être trop logiques et pas assez présents dans
    le réel actuel. La vérité pour vous est ce qui est
    écrit sur papier et jeté sur la table, en noir et
    blanc, Pas pour moi qui est habitué de voir les
    démentis que la réalité apporte aux beaux projets
    brillamment présentés. Vous faites fureur comme
    spéculateurs de cabinets mais restez-en aux cabinets.
    La réalité n'est plus ce qui est écrit sur les papiers
    savants des cabinets. Elle est ailleurs, elle est
    altérité.
    JRMS

  • Nicole Hébert Répondre

    18 août 2011

    @Fleur de Lys,
    Et pourquoi ce ne serait pas les femmes qui la feraient l’Indépendance du Québec? Vous avez raison : parce que personne ne la fera seul; aucun individu, aucun groupe, aucune faction de cette société, pas plus les femmes que les soi-disant indépendantistes purs. Mais les femmes, elles, peuvent et cette fois pourraient décider de la faire, la décisive différence! Contrairement, comme vous le dites - avec un tantinet de mépris (?) ou de déception peut-être -, à 1980 ou 1995 où elles ont maintenu le profil souvent bas – sauf certaines d’entre elles. Et sauf le regroupement des "Yvettes, oui, mais à mon sens un regroupement de femmes manipulées par une poignée d'hommes du pouvoir canadianisant, pour emprunter ce qualifiant à Luc Archambault, bien en selle.
    Alors, faisons bloc! Pas contre les hommes, non; à côté, tout contre même, pour mieux être avec. Il y a des choses qui peuvent, j’imagine, être reconnues et affirmées comme des préalables : les qualités, les approches et les forces disons particulières aux femmes ne sont pas les mêmes que celles particulières aux hommes. Et elles ne sont bien sûr ni plus ni moins importantes; elles sont différentes et elles devront être de plus en plus complémentaires. À partir de ces constats, il est facile d’accepter que la parole des femmes ne soit pas la même que celle des hommes. Et de se réjouir de ses particularités; elle ne prend pas actuellement, dans l’espace public, la place qu’elle devrait prendre. Et c’est à nous, les femmes, ensemble, de nous mobiliser pour changer cet état de fait. Nous avons des opinions à émettre, ici comme ailleurs, à NOTRE façon. Et nous devons le faire de plus en plus et de mieux en mieux. Et cela n’a rien à voir avec quelques mépris ou dévalorisation de la parole des hommes. Quand madame Ferretti parle ici d’être des femmes libres égales à des hommes libres, elle ne prétend pas qu'ils le sont déjà; elle parle d’une liberté qui n’est vraiment possible, pour eux comme pour nous, que dans un pays libéré.
    Au sujet de Mme Marois et du PQ, vous avez raison, il revient à chacunE, selon sa conscience - non dans le sens moral mais dans celui d'une perception honnête de la réalité et de sa propre responsabilité – de les jauger à leurs propositions, leurs programmes, leurs valeurs, leurs comportements politiques et leurs qualités humaines. Ou, comme le fait Madame Ferretti, de reconnaître la nécessité imposé par le « moment propice » quel que soit le sens qu’on lui donne, d’opter pour ce qu’il y a de plus favorable. Personne n’a de fait à leur accorder sa confiance en fonction de leur appartenance à un sexe ou l’autre, vous avez parfaitement raison. Et personne ici n’a alloué à l’un ou à l’autre une essence divine, à ma connaissance...
    Solidairement fleurdelysée,
    Nicole Hébert

  • Luc Archambault Répondre

    17 août 2011

    @ M. JRM Sauvé. Vous écrivez...
    « Même si elle perd ou a perdu une partie de sa crédibilité au Québec, Madame Marois va se retrouver en position de force si elle est élue et davantage si elle est massivement élue. Voilà ce qui compte pour commencer.
    Admettons ! Mais pour commencer quoi au juste ?
    Et quand bien même, l'évidence, les deux pieds sur terre : le programme du PQ n'est pas parvenu et ne parvient pas à faire l'UNION de nos forces démocratiques. Que vous faut-il pour l'admettre ? Me Cloutier n'est pas le seul à le dire. Des ténors sénior le disent à pleine pages opinions du Devoir, M. Denis Monière en étant que le plus récent avatar et il ne sera pas le dernier. « L'avenir de la libération nationale ne passe plus par le PQ » Qu'est qui n'est pas clair dans cette dénonciation ? Et comment prétendre valablement, les deux pieds sur terre, que dans de telles conditions le PQ pourra être élu avec ce programme.
    Madame Marois pourra se trouver en position de force, à la seule condition d'être élue. Et elle ne pourra l'être que si le programme du PQ parvient à faire l'UNION de nos forces. Il n'y aura RIEN à commencer si elle n'est pas élue. Comme il n'y a rien à commencer après la défaite du Bloc/PQ du 2 mai, sauf, commencer à revoir les termes du programme de gouvernance collabo du Bloc/PQ.
    Le reste viendra ensuite, d’abord par le
    transfert de la fiscalité, qui devient alors
    réalisable. »

    Le transfert de fiscalité ne devient pas « réalisable » dans un État illégitime qui a le dernier mot, ce, tant et aussi longtemps que les programmes mis de l'avant par les partis soi-disant souverainistes ne rompront pas avec la gouvernance collabo. Le prétendre est une forfanterie, une fraude.
    Tombez les pieds par terre, de grâce.
    OUI, de grâce cessez de rêver M. Sauvé. Il faut apprécier les conditions objectives sur le terrain. La fragmentation du vote souverainiste a empêché et empêche toujours l'élection d'un gouvernement de Résistance radicalement démocratique.
    Les mêmes causes produiront les mêmes effets.
    PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec

  • L'engagé Répondre

    17 août 2011

    Bonjour Madame Ferretti,
    Nous aimons tous les deux la littérature et c'est à partir de notre expérience des lettres que je vous propose de lire le manifeste. Je ne vois pas de hargne, je sens de la déception.
    Le mouvement nous rappelle que la lutte pour l'indépendance doit être populaire, le mouvement constate la perception du parti usé et réitère que le PQ n'a pas complété les objectifs républicains de la Révolution tranquille.
    Le mouvement veut faire ce que le PQ ne fait pas.
    Si l'heure est si grave que nous sommes à un cheveu de l'assimilation, puis-je savoir que fait le parti? J'ai reçu un courriel cherchant à réveiller ma fierté. On me promettait que les députés allaient travailler en... septembre.
    S'il y avait une telle urgence, pourquoi ne parle-t-on pas d'indépendance depuis 2008 ou 2007 ou 2003? Avez-vous écouté la mise au point de Madame Marois mardi? Trouvez-vous qu'elle était déterminée, inspirante? A-t-elle parlé de son projet? À peine... Il faut qu'elle soit au pied du mur pour en parler, elle devrait en parler tous les jours. Il y a une dichotomie évidente entre la crise que vous percevez et la réaction du parti. Et cet écart me semble justement une raison suffisante pour agir.
    Pourquoi est-ce que notre destin se joue lorsque je vous lis et que je ne vois pas ce constat dans les communications du PQ?
    Il y a péril en le demeure et ceux qui devaient agir sont immobiles, d'autres ont décidé d'agir. Je trouve qu'ils ont été plutôt patients...
    Vous parlez vous même de contradiction entre la certitude que le PQ peut nous sortir du marasme, même si ce dernier « nous a conduits à l’état de déliquescence où nous en sommes », expliquez-moi alors comment le parti compte s'y prendre. 4 députés démissionnent parce qu'on ne parle pas d'indépendance et un cinquième les suit parce qu'on risque d'en parler? Et on aurait tort de prétendre que le parti semble confus?
    Pourquoi tirer sur le messager?

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2011


    Ce n'est une question ni de féminisme ou de machisme
    mais de crédibilité. Madame Marois était crédible
    devant le peuple du Québec et Me Cloutier a tué
    cette crédibilité pour la remplacer par une radicalité
    de propos dépourvue de crédibilité pour les gens
    ordinaires, soucieux d'ordre et d'harmonie.

    Pensez à l'effet psychologique monumental sur le
    Canada anglais lorsque Madame Marois sera élue
    et massivement encore. C'est la crédibilité de Harper
    qui va en prendre un coup, aussi celle du NPD.
    Je n'ai aucune idéologie en tant que géographe
    spécialisé en géopoolitique. Je vois de quoi
    est fait l'État et l'État n'est ni le régime
    politique ni l'idéologie. En guerre, domaine
    que je connais, c'est encore la psychologie
    et la crédibilité qui l'emportent sur les
    armes. De même en matière d'État.
    Même si elle perd ou a perdu une partie de
    sa crédibilité au Québec, Madame Marois va
    se retrouver en position de force si elle
    est élue et davantage si elle est massivement
    élue. Voilà ce qui compte pour commencer.
    Le reste viendra ensuite, d'abord par le
    transfert de la fiscalité, qui devient alors
    réalisable.
    Tombez les pieds par terre, de grâce.
    Félécitations pour votre texte madame Ferretti.
    JRMS

  • Luc Archambault Répondre

    17 août 2011

    @ madame Fleur de lys
    Madame Ferretti n'accorde pas aux femmes des qualités qui leur serait exclusives, elle dit que si les hommes décidaient de résolument faire de la place aux femmes en politique, dont saluer le fait que l'une d'elle accède au sommet, si tout cela incitait les femmes à se commettre, parce qu'elles sentiraient pour une fois qu'elle ont un place, tout peut changer. Y compris le traitement qu'on réserve à nos « hommes » politiques.
    Et OUI, il faut juger nos chef,fes à leurs Actes. Mais pas qu'à nos chef,fes. Nos chef,fes ne sont que le reflet de ce que nous sommes, et ne s'attaquer qu'aux chef,fes nous évite commodément de nous attaquer aux forces qui les mettent au pouvoir. Dont celles de la députation du PQ, de QS, du Bloc. Toutes ces forces y compris celles des ténors et soprani souverainistes et indépendantistes prévoient former des gouvernement collabo. Voilà le problème.
    Un renversement s'impose. Le débat est loin d'être clos.
    Voilà ce qu'il faut dire. Et le dire non pas seulement à madame Marois, mais aussi à nos ténors et soprani indépendantiste.
    Le jour où nous cesserons de prévoir exclure ce peuple du sommet de l'État à venir, comme l'excluent les forces canadianisatrices, lui sera reconnaître les siens et usera comme il se doit de ses pleins pouvoirs démocratiques avec plaisir. Tant et aussi longtemps que nous refusons de l'appeler à se prononcer sur la concrète légalité actuelle et que nous subordonnerons cet appel à l'effectivité de la souveraineté abstraite de l'État à venir, ce peuple ne pourra qu'être en marge et en attente, car rien ne le convie à se commettre. Que peut-il faire d'autre que se distraire en attendant ?
    C'est NOUS les responsables. NOUS qui refusons de faire l'UNION de nos forces citoyennes. NOUS qui sommes divisés.
    OUI, le PQ peut disparaître... c'est ça le drame.
    Car, il faudra recommencer à zéro. Et... ce sera NOTRE FAUTE si ce peuple disparaît lui aussi. Car nous aurons refusé de NOUS ENGAGER à lui donner la parole.
    NOUS, nous nous ENGAGEONS à la lui donner !
    PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2011

    Si les femmes sont égales aux hommes, elles ne sont ni meilleures ni pires. Pourquoi alors présumer qu'elles mèneront le Québec à l'indépendance? Pourquoi le feraient-elles mieux que les hommes? C'est oublier que, lors des deux derniers référendums, elles ont, plus massivement que les hommes, voté en faveur du statu quo. Rappelons-nous à quel point, sachant cette tendance lourde, les leaders du "OUI" ont travaillé à convaincre ce segment de l'électorat. Les superbes marguerites du "OUI" leur étaient destinées.
    Je suis féministe, mais j'ai en horreur le féminisme de certaines de mes compatriotes qui donne d'emblée aux femmes des qualités qui leur seraient dévolues parce qu'appartenant à leur sexe.
    Ainsi, je crois également que nous devons juger Pauline Marois à l'aulne de ses propositions, tout comme nous le faisons pour les hommes. Et que ses propositions ne doivent pas être jugées avec plus d'indulgence parce que provenant d'une femme.
    J'estime Pauline Marois égale à ses prédécesseurs, et cela étant, elle a droit au même traitement. Qui n'est pas toujours enviable comme chacun sait.
    Quant au PQ, il n'est pas d'essence céleste. Ce parti peut disparaître, tout comme d'autres l'ont fait avant lui. Et on aurait tort d'y associer le destin du peuple québécois, à mon avis. Ce qui peut faire disparaître le peuple québécois, c'est l'incessante tergiversation dans lequel le maintient notamment le PQ.

  • Luc Archambault Répondre

    17 août 2011

    @ ANDRÉ LA BOISSONNIÈRE
    Où avez vous lu dans le texte de madame Ferretti « que seuls les hommes sont hargneux ». Vous vous trompez de page.
    Elle s'attaque plutôt à la hargne d'un document signé par des hommes et des femmes.
    Si on n'a pas pendu de femmes en 1837, c'est que les patriotes étaient des hommes politiques et que la politique n'incluait pas les femmes à cette époque, vous en souvient-il ?
    Le féminisme ne s'attaque pas aux hommes, mais à l'Humanisme patriarcaliste qui blesse autant les femmes que les hommes. Celui qui a trop longtemps admis l'inégalité des hommes entre eux ( l'esclavage, le colonialisme, la supériorité occidentale ), et des femmes tout tout court, et dont les penseurs humanistes se sont longtemps demandés si les femmes et les races étaient dotées d'intelligence et d'âme...
    Je suis féministe. En fait, féminhumaniste. Cet Humanisme transfiguré par le féminisme. Le féminisme est égalitariste. Et cela ne blesse pas les hommes égalitaristes.
    On peut très bien affirmer que les femmes relanceront notre lutte, parce qu'elles en ont été exclues. Si elles s'en mêlent, forcément... Comme en témoigne le fait que Pauline Marois soit la première cheffe de parti capable de former un gouvernement du Québec. C'est donc que la présence des femmes en politique est récente.
    OUI, les canadianisateurs ont su exploiter une bourde de l'une des plus populaire femme du Québec, quel homme n'en a pas faites. Pourquoi ? Parce que la patriarcalisme québécois n'avait pas su faire de place aux femmes dans notre lutte nationale avant que Pauline Marois accède à la fonction suprême. Et Pauline Marois est l'image même du renversement qu'il nous faut faire. Elle est garante de l'implication des femmes. La jeter aux poubelles non seulement nous priverait d'un force immense, mais serait perçu comme un recul pour des milliers de femmes du Québec. Nous toutes et tous y perdrions.
    Reste que... et madame Marois, qui n'est pas la seule à faire obstacle pour l'instant, DOIT mettre fin à la gouvernance collabo, et celle-là est endossée par la députation majoritairement mâle du PQ et des forces citoyennes indépendantistes. Ce n'est pas madame Marois le problème, c'est le Programme de gouvernance collabo.
    Voilà ce que dit madame Ferretti. Attaquez-vous donc à lui.
    Nous, c'est ce que nous faisons. Pas vous !
    PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2011

    VIGILIENS, VIGILIENNES
    DÉSOLÉ POUR CETTE ERREUR MAIS IL FAUT LIRE QUE LES PATRIOTES SONT DU XVIII SIÈCLE BIEN SÛR ! VOILÀ MON ERREUR CORRIGÉE...
    MERCI POUR VOTRE SAGE COMPRÉHENSION
    ECCE HOMO

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2011

    Madame Andrée Ferretti, mes respects
    Voilà un texte qui sort de l'ordinaire vue les circonstances actuelles de l'évolution naturelle du Québec vers son indépendance nationale. Mais vous faites défaut de faire preuve de sagesse et de distance ce faisant.
    Votre appel du coeur à toutes les femmes québécoises me fait particulièrement chaud à mon propre coeur. De toute ma vie, ma propre mère a été une ardente force naturelle à notre survie familiale en ayant mis au monde dix (10) enfants dans un contexte où la seule loi de référence était celle de l'église mais écrasante de toute forme de liberté. Elle a donc survécu à ce double diktat social de domination et d'assujettissement. Les Québécois comme ils ont appris à se libérer de ce joug historique ils sauront bien se libérer à nouveau de nos dépendances politiques mais tous ensemble.
    Là est votre erreur Madame Ferretti, en toute déférence pour l'opinion contraire. Vous abordez ce débat en soi souverain sous l'angle argileux de la ségrégation entre homme-femme. Les femmes n'ont pas besoin des hommes pour nourrir la bêtise, justement elle n'a pas de sexe celle-là!
    Faut-il encore rappeler ici la bêtise collective des femmes lors du premier référendum québécois avec les "YVETTES"? Collectivement les femmes se sont liguées contre Lise Payette pour son plus grand malheur alors qu'elle-même était la plus grande prêcheresse de son temps de la cause du féminisme au Québec. Croyez-vous que seules les femmes sauront mieux nous conduire vers NOTRE indépendance? Si je me souviens bien y-a-t-il eu des femmes patriotes pendues à la potence des perfides anglais au XIX ième siècle alors qu'ils défendaient la RÉPUBLIQUE égalitaire entre les hommes et les femmes?
    Cette manière que vous avez d'aborder notre libération nationale risque davantage de semer la division que ne saurait le faire cette autre manière en cours du mouvement de libération pour nous sortir des eaux stagnantes du PQ englué dans cette fosse sceptique de la fraude intellectuelle. Votre jugement que seuls les hommes sont hargneux vous fait perdre de la crédibilité (de l'effet) sur laquelle vous semblez asseoir vos propos des plus accusateurs. Croyez-vous très sérieusement que le débat en cours ne permet aucune erreur de langage, de virilité humaine (l'autre moitié) quoi?
    Comment il se fait que vous ne faites pas de VOUS-MËMES une Aung San Suu Kyi en référence à cette femme remarquable brave, vaillante et sans peur qui s'oppose à la tyrannie birmane? Ou autrement dit, comment il se fait que vous n'avisiez pas les femmes de tendre vers ce leadership exceptionnel pour arriver à notre libération/indépendance plutôt que de traiter tous les hommes de tous les qualificatifs réducteurs? Croyez-vous rendre service aux femmes ce faisant au Québec? Pourquoi ne pas adresser directement votre supplique sexiste à Pauline Marois et tous ses sbires qui s'accrochent à ses jarretières?
    Bref, je vous invite à lire ma note du jour sur la Tribune libre à la suite des propos de Pauline Marois sur tous les strapontins fédéralistes où elles prétend que hors PQ, point de salut ! Ça n'en rien à voir avec le sexe des gens ce que nous devons comprendre par de tels propos aussi méprisants qu'ils soient. Ça bien davantage à voir avec l'intelligence de chacun et chacune dans tout le Québec qui peuvent très bien comprendre cette hargne, ce mépris de Marois.
    ECCE HOMO

  • Nicole Hébert Répondre

    17 août 2011

    Mme Ferretti,
    Je vous ai communiqué mon sentiment à ce sujet. Je le résumerai ici en faisant mien votre: "ne pas le comprendre est logique, ne pas le sentir est la manifestation d'une mortelle inconscience sociale" et en rappelant le dicton de mon amie haïtienne: "Un - un à un - nous sommes forts mais ensemble nous sommes faibles", comme, hélas, le constat du fruit des mortifères divisions, qui s,applique à nous tout autant. Je souhaite que nous faisions, nous les femmes, une démonstration contraire, qui se transforme en une invitation à la solidarité.
    Merci d'être là,
    solidairement,
    Nicole Hébert