Le bilinguisme comme une religion (1/3)

Chronique de Bernard Desgagné

À bas la religion du bilinguisme!
L’idée de répandre la connaissance de la langue anglaise à l’ensemble de la population du Québec est l’exemple parfait de l’enfermement de la pensée dont sont victimes trop de Québécois, y compris dans les cercles indépendantistes. En voulant se rapprocher des préoccupations de la population, Pauline Marois s’est en fait rapprochée de la désinformation dont le Québec est systématiquement victime sur la question linguistique. Le mouvement indépendantiste gobe bêtement les fausses prémisses dictées par ses adversaires. Il accepte de jouer sur leur terrain à eux au lieu de choisir ses propres règles et de les inviter sur sa patinoire.
Pauline Marois a répondu en improvisant à une question du Devoir qui lui a semblé secondaire, à propos de l’enseignement de l’anglais. Elle a livré sa pensée à l’état brut en s’appuyant sur ses croyances personnelles. Ce faisant, elle a donné toutes les mauvaises réponses, et ces réponses lui ont certainement en partie été soufflées par le sentiment de culpabilité dont elle souffre à propos de sa connaissance rudimentaire de l’anglais. Permettez-moi d’aider Mme Marois et le mouvement indépendantiste en général à se libérer de cette culpabilité et à casser les chaines qui le confinent à un cadre de réflexion bien étroit.
J’aurais aimé débattre de la question à l’intérieur du parti, conformément au voeu de Mme Marois, mais il semble que ce soit plutôt difficile pour un simple militant de troisième ordre. Avant de se mettre à gueuler sur la place publique, le militant a écrit ceci à son parti, en toute confidence, ulcéré par ce que Le Devoir avait rapporté : « [Pauline Marois] affirme que les jeunes qui fréquentent les cégeps anglais le font parce que l'enseignement de l'anglais est insuffisant à l'école publique française. Or, les cégépiens qui peuvent se permettre de poursuivre leurs études en anglais le font [évidemment] parce qu'ils ont déjà une très bonne connaissance de cette langue [acquise justement pendant leurs études à l’école publique française]. » Bref, Mme Marois a essayé de démontrer l’existence d’un problème par une observation prouvant en fait le contraire.
Malheureusement, après avoir souligné cet illogisme flagrant, le militant a reçu pour toute réponse d’autres élucubrations de la part de son parti. Alors, il s’est fâché tout rouge et, à ce jour, rien ne lui permet de croire qu’il devrait se calmer. Surtout qu’il vient de lire la récidive de Mme Marois dans le Journal de Montréal, où elle affirme n’importe quoi en s’appuyant sur du vent. Le Parti Québécois a besoin d’un bon débat sur la question linguistique, mais avant tout, libérons la pensée.
Qu’entend-on par la langue commune ou officielle?
Pauline Marois s’est peut-être inspirée de Jacques Parizeau pour affirmer qu’il fallait tous être bilingues. Le plus aimé des chefs du Parti Québécois, parmi ses militants, préconisait le bilinguisme individuel et le français dans les institutions. L’ennui, c’est qu’avec tout le respect qu’on lui doit, M. Parizeau est un économiste. Quand il est question de fric, vous pouvez faire confiance à M. Parizeau, mais je suis moins certain qu’il voyait juste en matière linguistique, même s’il était sans doute plus proche des aspirations de ses partisans que ne l’ont été René Lévesque et Lucien Bouchard, tous deux profondément anglophiles et timorés sur le front linguistique.
Il faudrait savoir ce qu’on entend exactement lorsqu’on dit vouloir doter un Québec souverain d’institutions françaises. Veut-on y faire quand même une large place officieuse à l’anglais, langue concurrente et dominante sur le continent? Pour certains, comme Josée Legault, cette question va trouver sa réponse toute naturelle si le Québec devient indépendant. Rien n’est moins sûr. En tout cas, elle n’a pas trouvé de réponse naturelle lorsque l’Irlande est devenue indépendante. Le beau rêve de ressusciter le gaélique est venu se fracasser contre la force d’attraction de la langue anglaise, que le peuple irlandais, devenu velléitaire, n’a pas su refouler.
On ne peut pas s’imaginer qu’on fera du français une véritable langue officielle ou commune si on continue de traiter l’anglais quasiment sur un pied d’égalité. La minorité anglaise du Québec est en fait l’excroissance de l’immense majorité anglaise du Canada et aussi de l’Amérique. Louis Bernard l’a rappelé dernièrement : dans les faits, le Québec est bilingue, et non français. C’est d’ailleurs le seul territoire vraiment bilingue en Amérique. Il est beaucoup plus bilingue concrètement que le Nouveau-Brunswick. On peut parler anglais dans toutes les sphères de la société québécoise, y compris devant les tribunaux et à l’Assemblée nationale. Les institutions anglaises du Québec, comme les écoles, les cégeps, les universités, les hôpitaux et les médias, sont énormément plus florissantes que leurs homologues acadiennes. Comment Mme Marois voit-elle les institutions françaises d’un Québec indépendant? Seront-elles officiellement françaises, mais concrètement bilingues?
Il est possible encore aujourd’hui de vivre au Québec sans dire un seul mot de français. C’est d’ailleurs ce que font certains Anglo-Québécois. Tout en étant de plus en plus nombreux à affirmer connaitre la langue française, ils persistent à utiliser surtout ou exclusivement l’anglais dans leur vie quotidienne, que ce soit au travail, dans les loisirs ou ailleurs. C’est exactement le contraire de ce qui se passe parmi les Canadiens français des autres provinces, qui parlent anglais au travail et dans leurs loisirs et qui sont aussi très nombreux à parler anglais chez eux. Il s’agit d’ailleurs d’avoir fréquenté les Canadiens français du Manitoba ou de la Nouvelle-Écosse pour savoir qu’ils maitrisent la langue anglaise parfaitement et qu’ils peinent de plus en plus à s’exprimer en français. C’est ce qu’on appelle le bilinguisme soustractif.
Loin de souffrir du bilinguisme soustractif, les Anglo-Québécois ont généralement une connaissance accessoire du français, qu’ils parlent occasionnellement et souvent avec passablement de difficulté. Les Canadiens français des provinces anglaises constituent une véritable minorité. Les Anglo-Québécois, eux, sont une minorité au comportement linguistique majoritaire.
L’idée souvent entendue qu’il faille respecter les droits des Anglo-Québécois dans un Québec souverain m’inquiète beaucoup. A-t-on l’intention de continuer de vouloir faire du français la langue de travail au Québec tout en subventionnant à coups de centaines de millions de dollars la formation en anglais de médecins, d’ingénieurs et de techniciens dans de tentaculaires et puissants établissements collégiaux et universitaires de langue anglaise? C’est bien mal connaitre la mécanique de l’apprentissage des langues que de s’imaginer qu’une personne qui apprend son métier en anglais pourra l’exercer facilement en français simplement parce qu’elle a appris cette langue à d’autres moments. Le vocabulaire de son travail lui viendra naturellement à l’esprit en anglais.
Quels droits ont les Anglo-Québécois?
Depuis 1982 existent dans le cadre constitutionnel canadien de prétendus droits linguistiques que le gouvernement fédéral lui-même n’a du reste jamais vraiment respectés. Le seul endroit au Canada où ces droits sont vraiment respectés, c’est le Québec. Or, si vous jetez un coup d’oeil à la Charte universelle des droits de l’homme, vous verrez que les droits linguistiques en sont absents. Rien d’étonnant à cela parce que la langue n’est pas une affaire individuelle, mais bien une affaire de société. C’est Trudeau qui a voulu en faire une affaire individuelle dans l’espoir de dissoudre l’identité des Canadiens français et des Québécois dans la grande identité canadienne multiculturelle. C’est évidemment un piège. On voit aujourd’hui le résultat net du bilinguisme institutionnel canadien et du principe des services en français, qui ont vu le jour en 1967 et qui ont été enchâssés dans la Constitution en 1982 : le poids des Canadiens français au Canada n’a cessé de diminuer et leur taux d’assimilation est faramineux.
Au Québec, à partir de la Révolution tranquille, on est parvenu à freiner temporairement la progression de la langue anglaise, mais on a pu constater que celle-ci n’avait rien perdu de sa grande force d’attraction, [comme je l’ai abondamment expliqué au cours des deux derniers mois->11452] dans les pages de Vigile et du journal Le Québécois, avec statistiques et analyses à l’appui.
Dans le régime fédéral canadien, les langues sont soumises aux lois du marché. L’égalité juridique consacre une grande inégalité dans les faits qui ne fait que s’accentuer. Le français disparait et l’anglais gagne du terrain. C’est un fait indéniable, et il est indéniable que c’est le cas également au Québec, même si la progression de l’anglais y est moins rapide. Les droits linguistiques canadiens ne sont pas des droits fondamentaux de la personne, mais simplement un subterfuge pour poursuivre l’oeuvre de Lord Durham.
La communauté internationale n’a jamais reconnu le droit de quiconque d’être compris dans sa langue partout sur terre. En revanche, par la Convention sur la diversité des expressions culturelles, elle reconnait « le droit souverain des États d’élaborer des politiques culturelles ». Or, la langue étant le véhicule d’une culture, il découle de ces principes que chaque État a le droit de protéger la langue de sa nation contre l’envahissement d’une langue concurrente susceptible de noyer sa culture.
Est-ce que le Québec a l’obligation de protéger la langue et la culture canadiennes-anglaises? Non! L’État québécois a le droit et l’obligation de protéger la langue française et la culture québécoise. Quand bien même l’anglais ne serait plus parlé au Québec que comme langue seconde, par une minorité largement assimilée, la diversité culturelle ne s’en porterait pas plus mal, puisque la langue et la culture du Canada anglais ont déjà amplement l’espace et les moyens qu’il faut pour s’épanouir.
Il ne s’agit pas de nier le patrimoine linguistique et culturel que la Grande-Bretagne a légué au Québec. Il s’agit simplement de se l’approprier et de s’en servir pour enrichir la culture et la langue des Québécois plutôt que pour créer un monde parallèle et concurrent solidement rattaché à la langue et à la culture d’une nation voisine. Le Québec a parfaitement le droit de s’approprier en français les éléments de son patrimoine britannique qu’il juge valables, de la même manière que le Manitoba a valorisé en anglais le legs de son fondateur, Louis Riel, un Métis qui parlait français.
À l’article 29, la Déclaration universelle des droits de l’homme dit ceci : « L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible. » Dans un Québec souverain, libéré des faux droits linguistiques garanti par un régime fédéral dominateur voué à la disparition du français, les Québécois d’origine anglaise auront les mêmes droits et les mêmes devoirs à l’égard de la communauté québécoise que les autres citoyens du Québec. Ils auront le droit de bien apprendre la langue française, qui devra leur être enseignée gratuitement et efficacement. Ils auront le droit de jouir de la culture québécoise et d’y contribuer. Ils auront le droit d’être considérés fraternellement comme des membres à part entière de la communauté québécoise, peu importe leurs origines.
Les Québécois d’origine anglaise auront en outre le même devoir que les autres Québécois, c’est-à-dire celui de défendre et de promouvoir la langue et la culture de leur pays.
Comment apprend-on à parler une langue?
Les Québécois se font beaucoup reprocher de mal parler leur langue. Certains, comme Lysiane Gagnon, vont même jusqu’à affirmer que les Québécois ne méritent pas d’avoir leur propre État parce qu’ils parlent une langue dégénérée. Beau raisonnement. C’est un peu comme dire qu’un peuple asservi et privé du droit à l’éducation par une puissance coloniale n’a pas le droit de s’en libérer parce qu’il est analphabète. On invoque les conséquences de son oppression comme motif pour l’empêcher de s’en sortir.
Les langues sont extrêmement complexes. Beaucoup plus complexes que les mathématiques ou la physique nucléaire. On peut apprendre aux ordinateurs à résoudre des équations, mais on n’est pas encore arrivé à leur montrer à parler. Le cerveau humain est particulièrement doué pour les langues, mais il a besoin de beaucoup d’exercice.
L’être humain doit trouver constamment dans son environnement les mots et la façon de les agencer. Personne ne peut mémoriser le dictionnaire et s’en souvenir toute sa vie, et encore moins s’il faut y ajouter les expressions familières, les variantes phonétiques et les créations qui surgissent constamment pour décrire de nouvelles réalités. Bien sûr, il y a des règles, des principes et un esprit propres à chaque langue, qu’il est nécessaire de comprendre, mais les exceptions et les cas particuliers sont nombreux. Parler une langue ne se fait pas individuellement, avec un dictionnaire, mais avec le soutien constant de l’environnement linguistique.
S’il est utile de bien apprendre une langue à l’école, cet apprentissage ne saurait, à lui seul, permettre à quiconque de maitriser une langue. On aura beau imposer une dictée quotidienne aux petits Québécois, ils ne sauront pas mieux parler leur langue si, par la suite, ils trouvent, sur le marché du travail et ailleurs sur la place publique, un environnement qui ne les nourrit pas sur le plan linguistique.
Autrement dit, si je vais au garage, c’est le mécanicien qui devrait me donner les mots dont j’ai besoin pour parler de ma voiture. Ce n’est pas parce que je suis prix Nobel de littérature ou docteur en linguistique que je sais forcément comment s’appelle chaque composant du moteur. Le mécanicien, lui, le sait, à condition d’avoir reçu sa formation générale et professionnelle en français, de disposer de manuels du fabricant en français et de travailler dans un milieu où le français est valorisé. Est-ce le cas actuellement dans les garages du Québec?
Le français est-il plus difficile que l’anglais?
Le français n’est pas plus difficile que l’anglais. Peu de gens savent que les jeunes qui étudient en français apprennent à lire le français plus tôt dans leur vie que les jeunes qui étudient en anglais apprennent à lire l’anglais. L’anglais est une langue phonétiquement très irrégulière. Quand on regarde un mot, on ne peut pas savoir a priori comment le prononcer. L’accent tonique est très important en anglais. En revanche, le français peut se décoder syllabe par syllabe, de sorte que les tout-petits s’y retrouvent facilement.
Lorsque j’étais enseignant, je m’étonnais chaque jour de voir comment les jeunes du Canada anglais avaient de la difficulté à orthographier les mots de la langue anglaise. Pourtant, me disais-je, ils ont moins d’accords à faire. La conjugaison des verbes est plus simple. Mais malgré tout, à milieux équivalents, les gens n’écrivent pas mieux en anglais qu’en français. Si, au Québec, il peut être difficile de bien connaitre la langue française, c’est qu’il y a d’autres facteurs, d’ordre sociolinguistique, qui en sont responsables.
Ce qui fait qu’une langue devient plus facile à parler par rapport à une autre, c’est son omniprésence sur la place publique. Quand on vit au Canada anglais, l’anglais est partout pour souffler aux gens les mots dont ils ont besoin. Au Québec, le français n’est pas aussi présent qu’on le voudrait. Nombre de Québécois sont obligés de travailler beaucoup en anglais et ne peuvent alimenter la société québécoise, dans leur spécialité, avec les mots français dont elle aurait besoin. Les mots et les expressions anglais leur viennent spontanément à l’esprit parce que c’est ce qu’ils voient et entendent tous les jours. Et les anglicismes de pleuvoir. Et le français de s’appauvrir.
Actuellement, le parti des Anglais de Jean Charest et de Michelle Courchesne voit l’apprentissage du français uniquement par un bout de la lorgnette : celui de l’école. Il refuse d’obliger entreprises, organismes publics fédéraux et professionnels à fonctionner en français au Québec et à être rigoureux dans leur usage du français. Mme Courchesne vante la beauté de la langue française, culpabilise le petit peuple irrespectueux de cette beauté et abandonne les Québécois à un environnement linguistique où le français s’appauvrit sans cesse. Voici trois exemples de l’environnement linguistique hostile au français que subissent les Québécois.
Premier exemple : Radio-Canada abreuve constamment le public québécois d’imbécilités franglaises comme « scientifiques internationaux » (au lieu de « groupe international de scientifiques ») et « ronde de négociation » (au lieu de « cycle de négociation »).
Deuxième exemple : L’administration fédérale accable le Québec d’un français douteux.
J’ai essayé pendant plusieurs mois de faire corriger une expression fautive issue d’une politique du Conseil du Trésor et imposée à l’ensemble de la fonction publique fédérale. J’ai écrit à tous les hauts fonctionnaires concernés. Rien à faire. Dans des centaines d’avis de concours, chaque année, on continuera de dire « bilingue impératif » au lieu de « bilinguisme impératif ». C’est carrément rire de la langue française.
Troisième exemple : Diverses entreprises de taille respectable commettent des fautes qui finissent par avoir ensemble un effet néfaste sur la langue française. Parfois, ces entreprises refusent carrément de corriger leurs fautes, même lorsqu’un client prend le temps de leur donner tout cuit dans le bec une formulation française correcte.
Ainsi, la station de ski Le Massif, de Petite-Rivière-Saint-François, a la rubrique « groupes et corporatifs » dans l’entête son site Web. Des corporatifs? Qu’est-ce que c’est? Pourquoi pas simplement « groupes ». Rien à faire. L’administration du Massif est bouchée et se fiche éperdument de la langue française. Cet exemple en apparence anodin est révélateur parce qu’il s’agit d’une entreprise établie au coeur du Québec français, dans la circonscription de Pauline Marois. Or, en anglais, le site du Massif ne contient pas de faute aussi flagrante. Par exemple, pour la rubrique en question, on dit « Corporate & Group Outings ». Quand vient le temps de plaire aux touristes anglais, la rigueur est de mise. Mais, la langue française, elle, peut être massacrée sans vergogne.
On voit bien que l’appauvrissement de la langue est en partie attribuable à des Québécois de langue française qui ont fait du bilinguisme un crédo et qui négligent sérieusement leur propre langue. Le français n’est pas plus difficile en soi que l’anglais, mais quand on pense en anglais à longueur de journée ou qu’on baigne dans un milieu où le mauvais français pullule, le français peut effectivement paraitre plus difficile.
Si les gens qui ont un certain pouvoir de diffusion de la langue dans la société québécoise étaient tenus de diffuser autre chose qu’une langue de dégénérés, les Québécois trouveraient sans doute dans leur environnement linguistique les mots et les expressions qu’il leur faut et que l’école ne peut pas leur graver définitivement dans l’esprit pour les immuniser contre les usages fautifs dont la société les bombardera pour le reste de leur existence.
Bref, on y revient toujours : la langue est un phénomène social qui doit être traité comme tel, et non comme une affaire personnelle. Le français s’apprend aussi bien que l’anglais pourvu que la société qui veut faire du français sa langue commune sache voir plus loin que l’école pour enseigner la langue.
- [version intégrale->11798]


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2008

    Intéressante chronique mais si les Québécois considéraient le bilinguisme comme une religion, ils cesseraient immédiatement de le pratiquer.
    Le bilinguisme "français-anglais", qui n'a pas besoin d'être parfait mais assez maîtrisé pour être très utile, est un plus au Québec pour différentes raisons comme : améliorer ses chances d'emploi et de revenu, visiter nos voisins ou mieux s'informer à la télé "80 % des canaux disponibles diffusent en anglais".
    L'anglais étant devenu LA langue mondiale à la place de l'espéranto qui n'a jamais vraiment "décollé", raison de plus pour mieux l'apprendre sans renier, pour tout ça, le français que l'on devrait mieux parler et protéger vu que c'est elle qui est menaçée, même en France.