Réponse à M. Laberge, du Devoir

La mondialisation a le dos large

Tribune libre - 2007

La [mondialisation a le dos large->8007] et est aussi une plaie sociale et
économique. Je crois que c'est M. de la Gorce, anciennement du Monde
Diplomatique
, de passage chez Marie-France Bazzo, qui avait suggéré un
meilleur encadrement de la mondialisation. Grosso modo, si je me souviens
bien, il suggérait le retour du protectionisme afin de favoriser nos
travailleurs. Il ne faut pas interdir la vente de produits manufacturés à
l'étranger, mais bien imposer un prix similaire aux produits locaux à tous
les produits manufacturés à l'étranger. Ainsi, une paire de chaussures
fabriquée en Chine se vendrait le même prix qu'une paire de chaussures
fabriquée au Canada. La qualité du produit l'emporterait sur le prix
comparable. Si les chinois travaillent mieux, leurs chaussures auront la
cote d'amour. Si les canadiens travaillent mieux, les manufacturiers
canadiens verront leur produits s'envoler. Cette approche s'appliquerait à
tous les produits manufacturés dans les pays industrialisés.
Nous n'avons pas à créer la pauvreté à domicile pour favoriser la richesse
à l'étranger. Charité bien ordonnée commence par soi-même.
La mondialisation n'est pas une loi naturelle découverte pas Isaac Newton,
c'est une création de l'Homme, pour l'Homme et trop souvent contre certains
hommes et femmes. Des chômeurs et des gens sur le bien-être, comme on dit,
ne sont pas de bons consommateurs.
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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2007

    le 4 août 2007 - FJP - Copie corrigée - ceci provient d'un texte intitulé "La mondialisation a le dos large" - d'untel Serge Gingras, dans la Tribune libre de Vigile - samedi 4 août 2007. J'y ai déjà apporté quelques changements avant de la déclarer MIENNE.
    La mondialisation EN MÈNE TROP LARGE - en plus d'être une plaie sociale et économique ne profitant qu'aux PRÉPONDÉRANTS de ce monde pour nantis. Untel M. de la Gorce, anciennement du Monde Diplomatique, de passage chez Marie-France Bazzo, avait suggéré un meilleur encadrement de la mondialisation.
    Il suggérait le retour d'un certain SAIN protectionisme, afin NON PAS de favoriser nos travailleurs - mais de les mettre sur un PIED d'ÉGALITÉ avec les travailleurs du monde entier !! Il ne faut pas interdire la vente de produits manufacturés ICI et à l’étranger, mais bien imposer un prix similaire aux produits locaux à tous les produits manufacturés à l’étranger. LA VOILÀ LA VRAIE MONDIALISATION !! La compétition sur la base de la QUALITÉ du produit - non pas/pas sur le prix le plus bas - réalisé au dam des ouvriers du monde entier
    Ainsi, dixit Gingras et de la Gorce, une paire de chaussures fabriquée en Chine se vendrait le même prix qu’une paire de chaussures fabriquée au Canada. La qualité du produit l’emporterait sur le prix comparable. Si les chinois travaillent mieux, leurs chaussures auront la cote d’amour. Si les Québécois travaillent mieux, les manufacturiers québécois verront leurs produits décupler leurs ventes au Québec. Cette approche DOIT s’appliquer à tous les produits manufacturés dans les pays industrialisés.
    Nous n’avons pas à créer la pauvreté à domicile pour favoriser la richesse à l’étranger. Charité bien ordonnée commence par soi-même. La mondialisation n’est pas une loi naturelle décrétée par Rousseau - Hobbes ou Locke - une créature abjecte - entre un homme capable seulement de pitié pour les autres hommes - de l’homme en lutte contre les autres hommes - devenant un loup pour l'autre, et trop souvent contre certains hommes et femmes. Et puis les chômeurs et les gens sur le mal-être social, sont de très piètres consommateurs.